[OdE - Chap. 1] La Forêt engloutie
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Aeldred s'était éclipsé, en proie à des doutes existentiels.
Cendres et Roparz étaient occupés à déblayer, s'installer.
Pendant ce temps, dans le petit hall d'entrée de la rosace, Hafnir répondit : "Les Ronces ont une tradition d'hospitalité. Nous pouvons vous accueillir un temps en cellule si vous travaillez en contrepartie. "
Blodwen savait que l'accueil en "cellule" (monacale) était possible car la rosace était prévue pour plus de monde que son personnel actuel. Si elle avait été pleine, Hafnir aurait proposé la grange ou l'écurie.
" Nous verrons demain pour vous trouver un emploi. La nourriture est comprise, nulle besoin d'entamer vos ressources."
Au vu du physique ascétique du voyageur (qui ne s'était pas présenté), ses réserves de vivres ne devaient pas être très importantes.
Cendres et Roparz étaient occupés à déblayer, s'installer.
Pendant ce temps, dans le petit hall d'entrée de la rosace, Hafnir répondit : "Les Ronces ont une tradition d'hospitalité. Nous pouvons vous accueillir un temps en cellule si vous travaillez en contrepartie. "
Blodwen savait que l'accueil en "cellule" (monacale) était possible car la rosace était prévue pour plus de monde que son personnel actuel. Si elle avait été pleine, Hafnir aurait proposé la grange ou l'écurie.
" Nous verrons demain pour vous trouver un emploi. La nourriture est comprise, nulle besoin d'entamer vos ressources."
Au vu du physique ascétique du voyageur (qui ne s'était pas présenté), ses réserves de vivres ne devaient pas être très importantes.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
"Merci, appelez moi quand vous aurez besoin de moi. Je m'appelle Elwigg..."
Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas entendu qui que ce soit prononcer son prénom. Les gens avaient très vite adopté "le bûcheron fou". Pourquoi? Est ce que se tenir en marge de la société signifiait être fou? Il en fallait peu pour que les gens prenne quelque'un pour un fou, et Elwigg était un marginal parmis les marginaux.
Son regard était vide, ses traits tirés, il se tenait un peu plus vouté qu'à son habitude.... Elwigg aspirait à un peu de repos et de détente, cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas accordé un instant et c'était devenu une nécessité...
Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas entendu qui que ce soit prononcer son prénom. Les gens avaient très vite adopté "le bûcheron fou". Pourquoi? Est ce que se tenir en marge de la société signifiait être fou? Il en fallait peu pour que les gens prenne quelque'un pour un fou, et Elwigg était un marginal parmis les marginaux.
Son regard était vide, ses traits tirés, il se tenait un peu plus vouté qu'à son habitude.... Elwigg aspirait à un peu de repos et de détente, cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas accordé un instant et c'était devenu une nécessité...
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Une fois arrivée à Terfynisel, Oanell salua ses compagnons puis partit se décharger de sa tâche et transmettre les nouvelles à son nouveau mentor.
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Elwigg s'installa dans une cellule qu'on garda ouverte, c'est-à-dire qu'on ne l'enferma pas de l'extérieur. Le soir il fut convié à la soupe commune avec les autres : Hafnir, l'écuyer, Cendres, Roparz (et toute personne souhaitant être présente).
Aeldred se coucha tôt et entendit la pluie tombante le bercer.
Oanell rejoignit le château, confirma que tout allait bien (si on fait abstraction d'un nénuphar tueur et d'une sorcière errante). Son nouveau maître n'avait pas d'objection à ce qu'elle furette et s'amuse du moment qu'elle prévenait de ses départs et qu'elle les diffèrerait s'il y avait du travail pour elle.
...
Le lendemain, le temps alternait entre pluie et nuages bas limitant la visibilité à une quinzaine de mètres. Tout était calme, comme d'habitude, une journée ennuyeuse, comme beaucoup d'autres, en perspective.
Aeldred se coucha tôt et entendit la pluie tombante le bercer.
Oanell rejoignit le château, confirma que tout allait bien (si on fait abstraction d'un nénuphar tueur et d'une sorcière errante). Son nouveau maître n'avait pas d'objection à ce qu'elle furette et s'amuse du moment qu'elle prévenait de ses départs et qu'elle les diffèrerait s'il y avait du travail pour elle.
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Le lendemain, le temps alternait entre pluie et nuages bas limitant la visibilité à une quinzaine de mètres. Tout était calme, comme d'habitude, une journée ennuyeuse, comme beaucoup d'autres, en perspective.
Métajeu a écrit :Avoir une vue d'ensemble de vos programmes respective me faciliterait un peu la vie![]()
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Aeldred se réveilla tôt le lendemain. A défaut de se sentir réellement reposé, une partie de ses mornes pensées s'étaient dissipées, comme emportées par la pluie qui tombait. Ce fut finalement son estomac criant famine qui le motiva à se lever, avant de constater qu'il lui faudrait sous peu reconstituer ses réserves de nourriture.
Il mangea rapidement, fit sa toilette avant de se préparer à sortir. Il sorti le tonneau qu'il gardait pour recueillir l'eau de pluie (limitant de cette façon ses passages au puits pour se réapprovisionner en eau potable) avant de réfléchir à son programme de la journée. Finalement, il décida d'aller poser quelques pièges avant de vérifier si les nuisibles habituels se tenaient tranquilles autour du cellier du village.
Plus tard, suivant le temps que tout cela lui prendrait, il irait sans doute voir Rhea, afin de lui donner des nouvelles de son fiancé, et peut-être passer un peu de temps avec sa sœur. Il fallait aussi qu'il passe voir Fredelme, afin de poursuivre ses leçons. Il se demandait même s'il ne pourrait pas lui en apprendre pas un peu plus sur l'Unique et les préceptes de vie des adeptes du Temple. Depuis qu'il connaissait le prêtre, il avait toujours été intrigué par cela, et ce serait une occasion pour lui de penser à totalement autre chose.
Il mangea rapidement, fit sa toilette avant de se préparer à sortir. Il sorti le tonneau qu'il gardait pour recueillir l'eau de pluie (limitant de cette façon ses passages au puits pour se réapprovisionner en eau potable) avant de réfléchir à son programme de la journée. Finalement, il décida d'aller poser quelques pièges avant de vérifier si les nuisibles habituels se tenaient tranquilles autour du cellier du village.
Plus tard, suivant le temps que tout cela lui prendrait, il irait sans doute voir Rhea, afin de lui donner des nouvelles de son fiancé, et peut-être passer un peu de temps avec sa sœur. Il fallait aussi qu'il passe voir Fredelme, afin de poursuivre ses leçons. Il se demandait même s'il ne pourrait pas lui en apprendre pas un peu plus sur l'Unique et les préceptes de vie des adeptes du Temple. Depuis qu'il connaissait le prêtre, il avait toujours été intrigué par cela, et ce serait une occasion pour lui de penser à totalement autre chose.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Après avoir transmis ses informations et avoir reçu l'autorisation de vadrouiller, Oanell décida d'aller voir Hafnir pour en savoir plus sur ces histoires de nénuphars et de sorcière. De plus, elle se demandait ce qu'aller faire les deux ronces maintenant qu'il se retrouvait à Terfynisel. Elle ne manquerait pas d'en profiter pour les remercier de l'aide pendant le trajet si par hasard elle les croisait.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Blodwen attendit qu'Elwigg se fût installé pour discuter avec le commandeur Hafnir en privé, lui relatant les évènements de Swelbecky.
Elle commença par parler de la transmission de la rosace, qui s'était relativement bien déroulée malgré la tension entre les deux ordres. Il n'y avait eu ni rixe, ni blessés, et pratiquement aucune insulte : c'était le principal. Elle informa aussi le commandeur que le chevalier Uilleam semblait être un homme intègre et volontaire, avec lequel une collaboration serait envisageable si les deux ordres mettaient leurs a-prioris de côté. Dans cette optique, elle suggéra d'entretenir la communication avec Swelbecky afin de faciliter la défense des deux communautés en anticipant les problèmes et en partageant les informations. Elle prit l'exemple du Drewlifig (dont personne, pas même Roparz et Cendres, n'avait entendu parler à Swelbecky, alors que cela aurait peut-être pu accélérer les recherches et éviter quelques accidents) pour souligner l'utilité de cette démarche. Elle mentionna aussi le Hilderin plaisantin, conseillant d'ignorer ses remarques dans les éventuelles relations futures avec les Hilderins pour éviter les situations tendues.
Elle loua ensuite le comportement de Cendres et de Roparz, qui non contents de s'être maîtrisés malgré la présence des Hilderins (et les piques du plaisantin), avaient fait preuve d'initiative en recherchant les disparus, en partageant leur informations et en proposant spontanément d'escorter Oanell, tout en évitant de marcher sur les plates-bandes des Hilderins.
Elle décrivit enfin la situation à Terfinysel : les disparitions dans les marais, les soupçons sur le drewlifig, et les rumeurs sur une sorcière chantante. Elle mentionna le rôle joué par Aeldred dans les recherches au matin, suggérant qu'il pourrait encore rendre service aux Ronces à l'avenir. Elle termina sur son initiative sur la place du village, et sur les mesures qu'elle avait préconisées pour faciliter la défense de la communauté et limiter les disparitions.
Une fois ces informations transmises, elle rentra chez elle où, fourbue, elle s'endormit.
Le lendemain matin, elle se leva de bonne heure pour aller visiter sa tante, et prendre des nouvelles de l'état du Seigneur de Terfinysel, qu'elle alla visiter après pour surveiller l'évolution de sa santé.
Elle avait ensuite prévu d'aller visiter la démorthèn Ultana pour lui parler de la mystérieuse femme chantante : peut-être en avait-elle entendu parler? Et si elle avait le temps, Blodwen lui proposerait bien de partager une conversation sur la philosophie démorthèn autour d'une tisane qu'elle leur préparerait.
Elle commença par parler de la transmission de la rosace, qui s'était relativement bien déroulée malgré la tension entre les deux ordres. Il n'y avait eu ni rixe, ni blessés, et pratiquement aucune insulte : c'était le principal. Elle informa aussi le commandeur que le chevalier Uilleam semblait être un homme intègre et volontaire, avec lequel une collaboration serait envisageable si les deux ordres mettaient leurs a-prioris de côté. Dans cette optique, elle suggéra d'entretenir la communication avec Swelbecky afin de faciliter la défense des deux communautés en anticipant les problèmes et en partageant les informations. Elle prit l'exemple du Drewlifig (dont personne, pas même Roparz et Cendres, n'avait entendu parler à Swelbecky, alors que cela aurait peut-être pu accélérer les recherches et éviter quelques accidents) pour souligner l'utilité de cette démarche. Elle mentionna aussi le Hilderin plaisantin, conseillant d'ignorer ses remarques dans les éventuelles relations futures avec les Hilderins pour éviter les situations tendues.
Elle loua ensuite le comportement de Cendres et de Roparz, qui non contents de s'être maîtrisés malgré la présence des Hilderins (et les piques du plaisantin), avaient fait preuve d'initiative en recherchant les disparus, en partageant leur informations et en proposant spontanément d'escorter Oanell, tout en évitant de marcher sur les plates-bandes des Hilderins.
Elle décrivit enfin la situation à Terfinysel : les disparitions dans les marais, les soupçons sur le drewlifig, et les rumeurs sur une sorcière chantante. Elle mentionna le rôle joué par Aeldred dans les recherches au matin, suggérant qu'il pourrait encore rendre service aux Ronces à l'avenir. Elle termina sur son initiative sur la place du village, et sur les mesures qu'elle avait préconisées pour faciliter la défense de la communauté et limiter les disparitions.
Une fois ces informations transmises, elle rentra chez elle où, fourbue, elle s'endormit.
Le lendemain matin, elle se leva de bonne heure pour aller visiter sa tante, et prendre des nouvelles de l'état du Seigneur de Terfinysel, qu'elle alla visiter après pour surveiller l'évolution de sa santé.
Elle avait ensuite prévu d'aller visiter la démorthèn Ultana pour lui parler de la mystérieuse femme chantante : peut-être en avait-elle entendu parler? Et si elle avait le temps, Blodwen lui proposerait bien de partager une conversation sur la philosophie démorthèn autour d'une tisane qu'elle leur préparerait.
Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Elwigg était heureux d'avoir mangé quelque chose de chaud. Il n'avait pas souvent l'occasion d'accepter une bonne soupe et il apprécia l'instant comme si c'était un cadeau. Il se prit à somnoler et se dit qu'il ne pourrait pas être efficace pour quoi que ce soit de la soirée, alors il se couchât tôt.
Il se réveillait souvent et la nuit fut agitée à cause de ses cauchemars. Il se reposa donc très peu à sa grande déception. Il se levât un peu avant le soleil et profitât de quelques moments d'accalmie dans la matinée pour aller puiser de l'eau pour sa toilette. Celle ci lui fit le plus grand bien. Il taillât proprement sa barbe et noua ses cheveux en une longue natte qui descendait au creux de son dos. Il frotta ses vêtements pour en chasser sommairement la saleté en les mouillant un peu pour qu'ils sèchent vite, puis une fois prêt il se mit à la recherche du commandeur Hafnir.
Il se réveillait souvent et la nuit fut agitée à cause de ses cauchemars. Il se reposa donc très peu à sa grande déception. Il se levât un peu avant le soleil et profitât de quelques moments d'accalmie dans la matinée pour aller puiser de l'eau pour sa toilette. Celle ci lui fit le plus grand bien. Il taillât proprement sa barbe et noua ses cheveux en une longue natte qui descendait au creux de son dos. Il frotta ses vêtements pour en chasser sommairement la saleté en les mouillant un peu pour qu'ils sèchent vite, puis une fois prêt il se mit à la recherche du commandeur Hafnir.
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Matinée
Oanell et Elwigg se rendirent sensiblement à la même heure auprès du commandeur Hafnir. Celui-ci était à son bureau en train d'écrire une lettre. L'écuyer les fit patienter quelques minutes dans le couloir servant d'antichambre, avec une banquette pour s'asseoir.
Blodwen au château constata que son patient végétait mais il n'y avait que peu d'espoir qu'il se remît. De fait, il était sûrement en train de mourir, lentement mais sûrement. L'humidité, une mauvaise toux... tout s'associait à le fragiliser. Le seigneur demanda à la soigneuse de chercher le Ronce Hafnir ainsi que de quoi écrire.
Oanell et Elwigg se rendirent sensiblement à la même heure auprès du commandeur Hafnir. Celui-ci était à son bureau en train d'écrire une lettre. L'écuyer les fit patienter quelques minutes dans le couloir servant d'antichambre, avec une banquette pour s'asseoir.
Blodwen au château constata que son patient végétait mais il n'y avait que peu d'espoir qu'il se remît. De fait, il était sûrement en train de mourir, lentement mais sûrement. L'humidité, une mauvaise toux... tout s'associait à le fragiliser. Le seigneur demanda à la soigneuse de chercher le Ronce Hafnir ainsi que de quoi écrire.
Aeldred de son côté s'occupait de ses affaires et put voir de loin Blodwen se rendre au château, avant de la voir un peu plus tard se rendre chez les Ronces, sans doute d'un pas un peu pressé.Métajeu a écrit :Hafnir termine de rédiger sa lettre et s'apprête à accueillir ses visiteurs. Par défaut, il recevra l'un après l'autre, mais peut-être êtes vous disposés à partager l'entrevue. Auquel cas je vous invite à trancher, fonction de ce qui motive vos perso.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Le chasseur vit passer son amie pour se rendre chez les ronces mais il n'éprouva aucune curiosité sur ses motivations. En ce qui le concernait, le dossier Swelbecky était clos et il n'était pas vraiment pressé de le rouvrir -pour quelles raisons du reste ? il n'était qu'un simple chasseur, pas un traqueur ni un chevalier. Le temps étant plutôt maussade, il savait que Rhea ne pourrait lui consacrer de temps maintenant, les enfants seraient cloitrés à l'intérieur pour les préserver de la pluie. Par contre, c'était un temps idéal pour pêcher, il ferait le tour du cellier cet après midi. Aussi enfila-t-il sa cape de pluie et récupéra sa canne, ses appâts et sa besace tout en emportant de quoi grignoter sur place avant de se rendre dans son coin favori.
Pendant un instant, toutefois, il hésita en repensant à la chose qui avait fait deux morts dans le marais, mais il y avait une certaine distance entre les deux et il savait qu'il y avait peu de chance de faire une mauvaise rencontre ici. Il se promit malgré tout d'être prudent car, créature ou pas, un faux pas pouvait toujours l'entrainer dans la rivière. C'est ainsi qu'il parti, sifflant un air sans queue ni tête, sans plus se soucier que de ce qu'il attraperait, sa canne négligemment posée sur son épaule.
Pendant un instant, toutefois, il hésita en repensant à la chose qui avait fait deux morts dans le marais, mais il y avait une certaine distance entre les deux et il savait qu'il y avait peu de chance de faire une mauvaise rencontre ici. Il se promit malgré tout d'être prudent car, créature ou pas, un faux pas pouvait toujours l'entrainer dans la rivière. C'est ainsi qu'il parti, sifflant un air sans queue ni tête, sans plus se soucier que de ce qu'il attraperait, sa canne négligemment posée sur son épaule.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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