[OdE - Chap.2.1] La dernière limite
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Oanell nota l’intervention de Maelor. Sa façon de désamorcer en un clin d’œil la situation, sans pour autant outrepasser les convenances, était une chose qui manquait à la jeune barde. Elle était un peu trop vive et spontané ce qui lui posait souvent problème.
Cette réunion permettait aussi à Oanell de poursuivre son apprentissage. Elle devait avouer que, si Briaval avait été un mentor fabuleux, il n’avait pas le sérieux et l’aplomb de Maelor.
La réunion fut conclue finalement sans anicroche. Oanell attendit donc les directives de Blodwen et Maelor. S’ils n’avaient pas besoin d’elle, elle se dirigera vers la maison d’Aeldred.
Cette réunion permettait aussi à Oanell de poursuivre son apprentissage. Elle devait avouer que, si Briaval avait été un mentor fabuleux, il n’avait pas le sérieux et l’aplomb de Maelor.
La réunion fut conclue finalement sans anicroche. Oanell attendit donc les directives de Blodwen et Maelor. S’ils n’avaient pas besoin d’elle, elle se dirigera vers la maison d’Aeldred.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Le débat se poursuivit, mais la réunion finit par se conclure.
Blodwen avait fait de son mieux pour faire passer son point de vue et endosser son rôle de seigneur, alors qu'elle n'avait même pas eu un jour pour assimiler le tombereau de changements qui se déversait dans sa vie. Elle espérait avoir fait une bonne prestation, et avoir endossé sa responsabilité tout en ménageant son indépendance, le tout sans avoir trop froissé un auditoire qui serait sans doute désireux de tester ses limites.
Elle avait des doutes quant à sa réussite vis-à-vis de l'osfer, ainsi que vis-à-vis de Dame Gloada et de son neveu.
Et plus encore que le reste, elle espérait avoir pris les bonnes décisions pour les gens dont elle avait désormais la charge.
En sortant de la salle de réunion, elle pensa avec nostalgie à son ancienne vie, qui lui semblait si loin à présent...
...Et subitement, une inquiétude la frappa de plein fouet. Que dirait son ordre de sa décision? Dans le flot d'émotions qui s'était succédé depuis la veille, elle n'avait pas eu le temps d'y penser clairement. Et puis, cela faisait maintenant quelques années que sa mésaventure passée l'empêchait de...
Néanmoins, la question se posait bel et bien. Comment concilier son serment de loyauté vis-à-vis des idéaux varigaux, et les responsabilités et obligations qu'impliquaient son nouveau statut? Elle se promit d'en discuter avec l'aubergiste Joavan, dès qu'elle en aurait l'occasion. Par ailleurs, elle se promit de respecter les idéaux varigaux du mieux qu'elle le pourrait malgré sa nouvelle charge, en luttant pour l'indépendance de Terfinysel d'abord, et en développant son domaine de manière à attirer et acceuillir les voyageurs de tous horizons ensuite.
Mais avant de réfléchir à long terme, elle devait se concentrer sur les problèmes actuels.
Après avoir donné des ordres pour que les serviteurs veillent au confort des invités qui prolongeraient leur séjour, elle s'entretint brièvement avec Maelor en compagnie d'Oanell pour avoir son ressenti sur la réunion, et pour obtenir quelques informations supplémentaires sur la capacité du domaine à soutenir un siège ensuite.
Une fois cela fait, elle se rendit au chevet de sire Jazkez pour voir s'il était réveillé, emportant un petit déjeuner pour sa mère. Elle invita Oanell à se joindre à elle, et informa Leuferin et Hafnir de sa démarche (le premier pour lui donner l'opportunité d'aller également visiter son camarade, le second pour l'informer des visites qui se tiendraient dans sa rosace).
Elle pourrait ainsi surveiller l'évolution de l'état de santé du blessé, et peut-être en apprendre un peu plus au sujet des évènements de Swelbecky s'il reprenait conscience. Enfin, elle serait sans doute aux premières loges pour acceuillir le retour de Cendres et Roparz.
Blodwen avait fait de son mieux pour faire passer son point de vue et endosser son rôle de seigneur, alors qu'elle n'avait même pas eu un jour pour assimiler le tombereau de changements qui se déversait dans sa vie. Elle espérait avoir fait une bonne prestation, et avoir endossé sa responsabilité tout en ménageant son indépendance, le tout sans avoir trop froissé un auditoire qui serait sans doute désireux de tester ses limites.
Elle avait des doutes quant à sa réussite vis-à-vis de l'osfer, ainsi que vis-à-vis de Dame Gloada et de son neveu.
Et plus encore que le reste, elle espérait avoir pris les bonnes décisions pour les gens dont elle avait désormais la charge.
En sortant de la salle de réunion, elle pensa avec nostalgie à son ancienne vie, qui lui semblait si loin à présent...
...Et subitement, une inquiétude la frappa de plein fouet. Que dirait son ordre de sa décision? Dans le flot d'émotions qui s'était succédé depuis la veille, elle n'avait pas eu le temps d'y penser clairement. Et puis, cela faisait maintenant quelques années que sa mésaventure passée l'empêchait de...
Néanmoins, la question se posait bel et bien. Comment concilier son serment de loyauté vis-à-vis des idéaux varigaux, et les responsabilités et obligations qu'impliquaient son nouveau statut? Elle se promit d'en discuter avec l'aubergiste Joavan, dès qu'elle en aurait l'occasion. Par ailleurs, elle se promit de respecter les idéaux varigaux du mieux qu'elle le pourrait malgré sa nouvelle charge, en luttant pour l'indépendance de Terfinysel d'abord, et en développant son domaine de manière à attirer et acceuillir les voyageurs de tous horizons ensuite.
Mais avant de réfléchir à long terme, elle devait se concentrer sur les problèmes actuels.
Après avoir donné des ordres pour que les serviteurs veillent au confort des invités qui prolongeraient leur séjour, elle s'entretint brièvement avec Maelor en compagnie d'Oanell pour avoir son ressenti sur la réunion, et pour obtenir quelques informations supplémentaires sur la capacité du domaine à soutenir un siège ensuite.
Une fois cela fait, elle se rendit au chevet de sire Jazkez pour voir s'il était réveillé, emportant un petit déjeuner pour sa mère. Elle invita Oanell à se joindre à elle, et informa Leuferin et Hafnir de sa démarche (le premier pour lui donner l'opportunité d'aller également visiter son camarade, le second pour l'informer des visites qui se tiendraient dans sa rosace).
Elle pourrait ainsi surveiller l'évolution de l'état de santé du blessé, et peut-être en apprendre un peu plus au sujet des évènements de Swelbecky s'il reprenait conscience. Enfin, elle serait sans doute aux premières loges pour acceuillir le retour de Cendres et Roparz.
Dernière modification par Arthus le 15 déc. 2015, 17:26, modifié 4 fois.
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Déblocage
L'osfer serra les dents et n'ajouta rien.
Hafnir se contenta d'un : "Je serai à la rosace."
Dame Gloada ne commenta pas, mais son neveu Efflam Mac Elowans se permit d'ajouter : " Mon épée est à votre service. Je viendrai en renfort de vos troupes." son ton était un mélange de courtoisie et de vivacité tandis que son expression était difficile à évaluer, assez ambiguë.
...
Blodwen avait une très haute opinion des traditions varigales, mais dans son ordre, seuls les reizhites cherchaient vraiment à s'organiser d'une manière systématique, mettant en place des tatouages pour les membres et des examens ou présentations des nouveaux membres. En Taol-Kaer, le mode de fonctionnement était plus souple : un varigal prenait un apprenti, le présentait à tous les collègues qu'il rencontrait, puis au bout d'un moment le mettait à l'épreuve et le laissait voler de ses propres ailes. Beaucoup avec le temps finissait par se "ranger", prendre leur retraite, mais certains, trop attachés aux terres sauvages, finissaient par y mourir.
L'aubergiste s'appelait Joavan. On savait qu'il avait pris sa retraite après s'être enrichi, mais il n'avait jamais voulu dire précisément comment. Quand on l'interroge, il change de versions à chaque fois, prenant un malin plaisir à voir la surprise de ses interlocuteurs. La thèse la plus répandue prétend qu'il aurait trouvé un ancien trésor... et pourquoi pas, après tout ?
Hafnir se contenta d'un : "Je serai à la rosace."
Dame Gloada ne commenta pas, mais son neveu Efflam Mac Elowans se permit d'ajouter : " Mon épée est à votre service. Je viendrai en renfort de vos troupes." son ton était un mélange de courtoisie et de vivacité tandis que son expression était difficile à évaluer, assez ambiguë.
...
Blodwen avait une très haute opinion des traditions varigales, mais dans son ordre, seuls les reizhites cherchaient vraiment à s'organiser d'une manière systématique, mettant en place des tatouages pour les membres et des examens ou présentations des nouveaux membres. En Taol-Kaer, le mode de fonctionnement était plus souple : un varigal prenait un apprenti, le présentait à tous les collègues qu'il rencontrait, puis au bout d'un moment le mettait à l'épreuve et le laissait voler de ses propres ailes. Beaucoup avec le temps finissait par se "ranger", prendre leur retraite, mais certains, trop attachés aux terres sauvages, finissaient par y mourir.
L'aubergiste s'appelait Joavan. On savait qu'il avait pris sa retraite après s'être enrichi, mais il n'avait jamais voulu dire précisément comment. Quand on l'interroge, il change de versions à chaque fois, prenant un malin plaisir à voir la surprise de ses interlocuteurs. La thèse la plus répandue prétend qu'il aurait trouvé un ancien trésor... et pourquoi pas, après tout ?
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Réponses manquantes
Maelor au sujet d'un siège :
" Ma Dame ? Un siège vous dites ? " il était un peu étonné
" Le capitaine Adéodat serait mieux à même que moi pour vous répondre. J'aurais tendance à dire que le château a besoin de quelques réparations, mais qu'il est encore capables de faire face à des imprévus... de même que la rosace, même si elle ne peut agir en cas de conflit de voisinage. Tout juste peut-elle accueillir des villageois en quête d'un refuge solide, ce qui n'est déjà pas mal."
A la rosace :
Tout était calme. Elwigg s'était mis aux fourneaux, sous le regard mi-inquiet mi-amusé du garçon à tout faire, Hemsten.
Jazkez était réveillé, faible mais lucide.
" Ma Dame ? Un siège vous dites ? " il était un peu étonné
" Le capitaine Adéodat serait mieux à même que moi pour vous répondre. J'aurais tendance à dire que le château a besoin de quelques réparations, mais qu'il est encore capables de faire face à des imprévus... de même que la rosace, même si elle ne peut agir en cas de conflit de voisinage. Tout juste peut-elle accueillir des villageois en quête d'un refuge solide, ce qui n'est déjà pas mal."
A la rosace :
Tout était calme. Elwigg s'était mis aux fourneaux, sous le regard mi-inquiet mi-amusé du garçon à tout faire, Hemsten.
Jazkez était réveillé, faible mais lucide.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Maelor au sujet d'un siège :
Blodwen rassura immédiatement le barde : elle envisageait le siège en cas d'attaque d'une bande de brigands particulièrement nombreuse et redoutable, ou d'attaque féonde. Il s'agissait des deux pires éventualités qu'elle imaginait pour l'instant (elle ne croyait en effet pas à une attaque de voisinage : qui serait politiquement assez stupide pour s'en prendre à l'ordre hilderin en attaquant l'une de ses garnisons?).
Elle précisa également sa question : elle voulait essentiellement savoir si le château pourrait acceuillir tout le monde, et connaître l'état des réserves de nourriture. Elle voulait aussi connaître les capacités d'approvisionnement en eau de la forteresse, ainsi que les possibilités de fuite dans le cas où la place forte tomberait.
Enfin, elle demanda brièvement l'avis du barde sur sa dernière prestation, et évoqua le fait de se préparer à communiquer sur les derniers évènements à la population de Terfinysel si nécessaire.
A la rosace :
Blodwen salua Elwigg, et porta le petit déjeuner à sa mère. Après s'être assurée que le convalescent pouvait parler, elle lui demanda comment il se sentait, avant de lui demander s'il avait de meilleurs souvenirs de ce qui s'était passé à Swelbecky.
Bien entendu, elle avait invité l'Osfer Leuferin à la visite, si ce dernier avait décidé de l'accompagner à la rosace. Elle l'avait cependant prévenu que la visite serait probablement brève, afin de ne pas compromettre la guérison du blessé.
Blodwen rassura immédiatement le barde : elle envisageait le siège en cas d'attaque d'une bande de brigands particulièrement nombreuse et redoutable, ou d'attaque féonde. Il s'agissait des deux pires éventualités qu'elle imaginait pour l'instant (elle ne croyait en effet pas à une attaque de voisinage : qui serait politiquement assez stupide pour s'en prendre à l'ordre hilderin en attaquant l'une de ses garnisons?).
Elle précisa également sa question : elle voulait essentiellement savoir si le château pourrait acceuillir tout le monde, et connaître l'état des réserves de nourriture. Elle voulait aussi connaître les capacités d'approvisionnement en eau de la forteresse, ainsi que les possibilités de fuite dans le cas où la place forte tomberait.
Enfin, elle demanda brièvement l'avis du barde sur sa dernière prestation, et évoqua le fait de se préparer à communiquer sur les derniers évènements à la population de Terfinysel si nécessaire.
A la rosace :
Blodwen salua Elwigg, et porta le petit déjeuner à sa mère. Après s'être assurée que le convalescent pouvait parler, elle lui demanda comment il se sentait, avant de lui demander s'il avait de meilleurs souvenirs de ce qui s'était passé à Swelbecky.
Bien entendu, elle avait invité l'Osfer Leuferin à la visite, si ce dernier avait décidé de l'accompagner à la rosace. Elle l'avait cependant prévenu que la visite serait probablement brève, afin de ne pas compromettre la guérison du blessé.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Oanell écouta Maelor et Blodwen discuter puis suivit la dame jusqu'à la rosace. Si une occasion se présente où elle est seule avec Blodwen :
- Belle réunion, je vous félicite pour votre appoint et votre éloquence, un petit clin d’œil vint compléter ces dires.
A la rosace, Oanell continu de suivre Dame Blodwen comme son ombre. Évitant autant que faire ce peut de s'imposer, notamment quand Nevena est présente.
- Belle réunion, je vous félicite pour votre appoint et votre éloquence, un petit clin d’œil vint compléter ces dires.
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Un seul espace temps à la fois, merci ! ;-)
Métajeu a écrit :Arthus, on reprendra tes projets d'action "rosace" quand on y sera : Blodwen pose pas mal de questions au château, on va déjà s'occuper de ça.
Elwigg peut... cuisiner... tandis qu'Aeldred... médite...
Maelor, Blodwen, Oanell
Prenant note des problèmes soulevés par Dame Blodwen Mac Terfynisel, Maelor l'invita dans le bureau qu'il occupait pour y parler au chaud et pouvoir présenter au besoin les registres. Il confirma que Dame Blodwen avait fait preuve d'assurance, la complimentant brièvement en lui disant qu'elle s'adaptait rapidement à son nouveau rôle.
"L'année 909, malgré quelques retards de paiement des impôts, est plutôt bonne dans l'ensemble, par rapport aux capacités du domaine j'entends. Les réserves sont pleines au château et nous avons un léger excédent."
" A l'heure actuelle, les seuls brigands bien connus sont les survivants des Roseaux de fer, dans les Marais de Salann Tìr. Les hilderins leur mènent la vie dure et les Ronces qui étaient à Swelbecky ont déjà repoussé des membres isolés qui menaçaient de s'installer. Du côté du sud-est et de la vieille angarde en ruine, il y a ponctuellement des rumeurs, mais cela ressemble surtout à des braconniers ou des contrebandiers. La proximité de Tilliarch et Ostreach joue certainement."Métajeu a écrit :Mécanisme expérimental de chance / malchance : jeter 3D6, soustraire 10.
0 : R.A.S.
+2/-2 : assez bon ou assez mauvais => à -2 on devrait se rationner pour faire l'hiver.
+4/-4 : bon ou mauvais
+6/-6 : très bon ou très mauvais
+8/-8 : exceptionnellement bon ou mauvais
Jet : 13 => +3 soit "assez bon", tout à fait satisfaisant.
" Concernant les feondas, le commandeur Hafnir avait évoqué des soupçons quant à une possible présence isolée, mais tout est calme et il semble qu'il se soit agi d'une fausse alerte."
" Une attaque massive est toujours possible hélas. Les fermes sont généralement conçues pour que les habitants puissent se défendre, mais les travaux défensifs sont ici plus faibles et moins fréquents que dans d'autres communautés. Il y a donc une certaine vulnérabilité de ce point de vue, surtout si l'on considère en sus l'étalement des habitats : beaucoup vivent isolés. A Terfynisel même, les zones les plus défendables sont le château, la rosace et la maison des dàmàthairs."
" Le château peut accueillir du monde, nous avons de grands espaces pouvant être aménagés : hormis les chambres, la salle du trône est le principal, les couloirs sont souvent assez larges... La rosace a pour sa part une salle commune et des cellules. "
" Concernant l'eau, nous avons un puits qui communique avec une source passant sous le château. La même qui alimente le puits du village."
" Il y a des tunnels partant de nos sous-sols et aboutissant au tumulus. Ils n'ont pas été entretenus depuis fort longtemps et ont tendance à ressembler à un dédale."
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C'est ici pour les visites ?
Aeldred n'avait finalement pas eu besoin de gros efforts pour lustrer le bracelet. Il avait été suffisamment bien conservé pour n'avoir besoin que d'un minimum d'attention (en tout cas, aux yeux du chasseur).
Considérant qu'il ne pouvait guère faire mieux, il enveloppa le bijou pour le mettre dans une poche bien fermée tout en gardant la main dessus avant de passer sa cape. Mais avant de le remettre à sa destinataire, il se rappela de Jazkez. Il eut une grimace en repensant à toutes les remarques plus ou moins drôles qu'il avait du endurer à Swelbecky, mais se dit qu'il devait quand même aller prendre de ses nouvelles, par politesse.
Il enfila donc sa cape pour rapidement filer jusqu'à la Rosace, laissant en plan toutes les affaires qu'il avait sorties de la chambre de ses parents.
Considérant qu'il ne pouvait guère faire mieux, il enveloppa le bijou pour le mettre dans une poche bien fermée tout en gardant la main dessus avant de passer sa cape. Mais avant de le remettre à sa destinataire, il se rappela de Jazkez. Il eut une grimace en repensant à toutes les remarques plus ou moins drôles qu'il avait du endurer à Swelbecky, mais se dit qu'il devait quand même aller prendre de ses nouvelles, par politesse.
Il enfila donc sa cape pour rapidement filer jusqu'à la Rosace, laissant en plan toutes les affaires qu'il avait sorties de la chambre de ses parents.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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A la rosace
Aeldred arriva à la rosace en trombe, reprenant son souffle dans la salle commune où il trouva Elwigg qui servait une drôle de tambouille au jeune Hemsten qui plongeait sa cuillère avec un peu d'inquiétude dans le "truc" qu'on venait de lui servir. Hafnir regardait alternativement le contenu de la casserole et le cuisinier improvisé, l'air dubitatif.
Hemsten glissa un "C'est pas mauvais" un peu étonné et assez content. Hafnir confirma sans enthousiasme ... apparemment c'était comestible mais pas forcément du goût du commandeur : "Drageon Elwigg, je te remercie d'avoir pris l'initiative de préparer le repas compte tenu des circonstances. A présent que les choses rentrent dans l'ordre... Hemsten reprendra la gestion de la cuisine..."
Hemsten glissa un "C'est pas mauvais" un peu étonné et assez content. Hafnir confirma sans enthousiasme ... apparemment c'était comestible mais pas forcément du goût du commandeur : "Drageon Elwigg, je te remercie d'avoir pris l'initiative de préparer le repas compte tenu des circonstances. A présent que les choses rentrent dans l'ordre... Hemsten reprendra la gestion de la cuisine..."
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Ca a l'air... comestible ?...
Arrivant dans la salle commune, Aeldred vit la ... chose... que servait Elwigg aux deux autres présents actuellement et refusa poliment un bol que l'on s'apprêtait à lui tendre. Le regard d'Hafnir devant la tambouille lui conseillait de jeûner pour le moment, quitte à se rattraper plus tard chez lui ! Il les salua gaiement, ce qui ne pouvait qu'attirer des regards un peu perplexes des gens qui le connaissaient, vu sa propension à se faire oublier la plupart du temps. Il se tourna rapidement vers Hafnir en prenant une profonde inspiration.
"J'espère ne pas vous... déranger, commandant, mais j'aurai souhaité parlé avec Jazkez. Afin de lui.... exprimer... mes voeux de rétablissement."
Il y avait là de quoi s'étouffer de surprise ! Aeldred, le jeune reclus du village à qui personne ne parlait, et qui de fait ne parlait à personne, venait s'enquérir de l'état de quelqu'un ! C'était si incongru qu'il se senti obligé d'ajouter :
"C'est-à-dire que... Il m'a accompagné, dans le marais à Swelbecky, alors...on n'a rien trouvé, mais... enfin... BREF ! Je voulais voir comment il allait moi-même !"
Il réunit tout ce qu'il avait de détermination en stock, tout en sachant que ses réserves dans ce domaine n'avaient jamais été bien folichonnes. Mais il voulait changer, prouver aussi bien aux gens d'ici, à Oanell ou à lui-même, qu'il n'était pas une espèce de bête de foire sans âme. Et cela devait commencer ici et maintenant, même s'il ignorait pourquoi il avait choisi précisément Jazkez. Il regardait Hafnir dans les yeux, attendant une réponse de sa part.
"J'espère ne pas vous... déranger, commandant, mais j'aurai souhaité parlé avec Jazkez. Afin de lui.... exprimer... mes voeux de rétablissement."
Il y avait là de quoi s'étouffer de surprise ! Aeldred, le jeune reclus du village à qui personne ne parlait, et qui de fait ne parlait à personne, venait s'enquérir de l'état de quelqu'un ! C'était si incongru qu'il se senti obligé d'ajouter :
"C'est-à-dire que... Il m'a accompagné, dans le marais à Swelbecky, alors...on n'a rien trouvé, mais... enfin... BREF ! Je voulais voir comment il allait moi-même !"
Il réunit tout ce qu'il avait de détermination en stock, tout en sachant que ses réserves dans ce domaine n'avaient jamais été bien folichonnes. Mais il voulait changer, prouver aussi bien aux gens d'ici, à Oanell ou à lui-même, qu'il n'était pas une espèce de bête de foire sans âme. Et cela devait commencer ici et maintenant, même s'il ignorait pourquoi il avait choisi précisément Jazkez. Il regardait Hafnir dans les yeux, attendant une réponse de sa part.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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