TdF - Chap. 6 - Le tournoi des Frères

[Iris]

Dans la matinée, avant la reprise du tournoi

Aleth se rendit dans de bonnes dispositions à la tente de la Maison Cuy pour s'entretenir avec Ser Emmon. Passées les salutations d'usage, elle lui fit part de sa requête : porter les lettres d'Aleth et Jolan à leurs pères respectifs à la Trémière. Et commenta qu'elle espérait que la victoire de Jolan à l'épreuve d'archerie mêlerait un peu de miel à l'âpreté habituelle de Lord Hastwyck.

" J'avais l'intention de me rendre chez les Florent ce soir et, je l'avoue, dans l'espoir qu'il y aurait un bal !"

Sa mine réjouie ne laissait aucun doute quant au fait qu'elle souhaitait ardemment le cas échéant, y danser.

" Je suis également très curieuse de visiter leurs jardins dont on dit tant de bien. "

Depuis un moment déjà, elle se représentait toutes sortes de merveilles à leur propos, avec des fontaines chantante, des allées fleuries et parfumées, des kiosques, des tonnelles... Son imagination était sans limite.

" Pour cette journée, je vous souhaite autant de chance que d'adresse et de force. Et si par malheur vous deviez être blessé, je me tiens à votre disposition. " plaisanta-t-elle avant de reprendre avec un sourire chaleureux " Mais la danse n'est pas recommandée aux blessés..." Il n'était pas nécessaire de préciser qu'elle lui souhaitait de terminer la journée en bonne forme.

Par la suite Aleth s'informa, auprès de Ser Emmon ou sinon de gens de la Maison Florent au sujet des festivités. avant de se préparer pour paraître dans la tribune et assister à la suite des joutes.


Au tournoi à l'annonce du duel

Aleth eut un sourire encourageant à l'adresse de Ser Emmon et espéra qu'il pourrait faire choir son adversaire avant que d'être confronté à sa morgenstern...

[Maëlys]

Avant le tournoi du jour

Le matin, Béric s'était quelque peu isolé. Même si il avait prévu la veille au soir de faire diverses actions, dont accompagner Darren à son entrevue, la situation avait quelque peu changé le matin avec les différentes "révélations".
Il s'était donc occupé à sa monture, ainsi que des derniers préparatifs relatifs à l'après-midi.

Il se retrouva donc plus tard, à pied non loin de sa monture avec le garde Castellane lui faisant office d'écuyer, tandis que la plupart des autres devaient se trouver dans les tribunes, si ce n'est Myrosh qui était à ses côtés.

Durant les premières joutes

Avec Myrosh à ses côtés, Béric observa une fois de plus les concurrents pour connaître au mieux la façon dont ils joutaient. Il se souvenait d'un homme il y a bien longtemps qui lui avait dit que connaître son adversaire c'était déjà avoir l'avantage pour le battre.

Profitant de la présence du prêtre rouge à ses côtés, il lui posa cette question qui lui restait au bout des lèvres depuis la veille :

"Tu es un homme plein de surprises Myrosh, hier j'ai été surpris par une chose, tu sembles bien plus connaître la chevalerie que beaucoup d'hommes de ce côté-ci du détroit. Où as tu donc appris tout ceci ? Il y a des chevaliers prêtres de l'autre côté ?

[MeiYaw]

J'ai l'immense honneur de pouvoir me joindre à Darren lors de son entrevue avec Lady Maergery. Lorsque nous sommes introduits, je présente ma plus jolie révérence. La jeune Tyrell vient relever Darren rapidement, le charme agit à la même vitesse, et simultanément, semble t-il.
Pour ma part, je me contente de me redresser seulement une fois que Darren répond à son interlocutrice. N'étant là qu'en qualité d'accompagnateur, je garde le silence. Je parlerai uniquement si l'on m'adresse la parole.

J'espère tout de même que nous serons sortis à temps pour aller soutenir Béric !

[DukeTogo]

« Lord Tyrell, si je me tiens devant vous en ce jour, c’est dans l’espoir d’être gracié de votre part, afin d’éviter le Mur. Je fais partie des malheureux perdants du premier tour d’hier comme vous le savez, et vous me voyez aujourd’hui effrayé quant à l’avenir. Pas tellement le mien, dit-il, plutôt celui de ma famille : je suis le seul enfant que mes parents aient, et partir au Mur signifierait sa disparition à plus ou moins longue échéance. »

« Si j’avais eu au moins un frère, ou même si je n’avais été qu’un chevalier errant sans attache aucune, j’aurai accepté volontiers cette charge, mais j’espère que vous comprenez que dans ma position, je sois tenté de tout faire pour éviter une sanction que ma famille n’a pas cherché à recevoir. Malheureusement, vous n’êtes pas sans savoir non plus que je n’ai guère de chose à proposer en échange, sinon mes humbles talents, si tant est qu’ils puissent vous agréer. »

« Aussi, suis-je prêt à faire ce que vous me demanderez afin de m’épargner, moi les miens, si tel est votre bon plaisir. »

Persuasion/Convaincre Darren 16 (18-2). ( pas mal ! )

Mace Tyrell grimaça en écoutant Ser Darren s'exprimer avec éloquence malgré ses blessures.
"Hum... Que vous acceptiez ou non..." Darren compris qu'un lord plus caractériel aurait pu mettre un terme à toute discussion dès cette mention. "Vous vous êtes bien battus mais... Hum, oui, les Risley... Ma foi, votre maison ne participe guère à l'effort financier du Bief..."
" - Ce que veux dire mon père, intervint Maergery, c'est que malgré toute la sympathie que vous inspirez, votre maison, dans son ensemble, n'est pas un fer de lance du royaume." Elle afficha un air grave et désolé.
Mace approuvait en hochant la tête et reprit la parole.
"Et on ne peut pas non plus rechercher dans vos allégeances passées... Le Trône de Fer est couronné d'andouillers, le dragon tricéphale n'est plus."

Darren savait très bien ce que cela voulait dire. Qu'un de ses ancêtres fut au service rapprochée de la dynastie targaryenne n'arrangeait rien sous le règne du cerf Barathéon.

Maergery sourit d'un air encourageant : "Vous avez trois lunes, ser, pour convaincre. Si les Sept le veulent, vous saurez vous relever et penser vos blessures."

Pendant que Darren ruminait sans trop le montrer, elle se tourna vers Gyles.
"Un troubadour... Quelle chanson êtes vous donc venu jouer?"

HRP : Cette scène est matinale, vous serez donc présent pour les joutes et ne manquerez pas Béric

[Gobsama]

Myrosh écouta attentivement Aleth lui reformuler ses théories concernant Lady Silvia et la façon dont elle s’était arrangé pour avoir un tirage au sort conforme à ses plans.

Une fois qu’elle eut terminé il lui répondit sur le même ton calme mais ferme qu’avant :

« Lady Aleth, vous ne répondez pas à la seule question que je vous ai posé, avez-vous ou n’avez-vous pas de preuve directe de l’implication de Thoros de Myr dans le trucage du tournoi ? »

Il poursuivit ensuite :

« Je vous ai bien écouté, vous êtes une damoiselle brillantes, visiblement douée dans les recoupements d’informations, vous « croyez » et vous « pensez » beaucoup, mais il n’y a pas de preuves dans vos propos. Simplement des déductions et des présomptions.

Vous parlez de la grande réputation de Thoros de Myr et de la façon dont elle pourrait servir à éviter le mur à Darenn, mais si votre théorie devait être rendue publique, cette même réputation serait ternie. La réputation d’un homme met des années à se faire, mais un seul instant suffit à la défaire et cela peut prendre une vie entière voir plusieurs générations pour réparer les dégâts causés à tort où à raison."

Remettant un peu de chaleur dans sa voix il poursuivit

« Je ne peux que louer l’énergie que vous mettez à vouloir sauver votre cousin, mais je ne peux pas accéder à votre requête concernant le fait de vous aider à obtenir un entretien avec Thoros de Myr simplement pour satisfaire votre curiosité. En revanche je vous promets que je plaiderais directement auprès de lui la cause de votre cousin. Si votre unique objectif est de vouloir aider Darenn, cela devrait vous suffire… »

Il conclut finalement sur le même ton posé

« Cela est-il suffisant pour vous jeune lady ? »

[NailsEater]

La foule semblait moins tendue que la veille et l’ambiance, plus joviale. D’aucuns n’hésitaient pas à plaisanter ou glisser un pari sur le vainqueur de la joute, voir pour les plus audacieux : du tournoi.
La joute qui venait de se jouer fut rapide et l’agressivité de Ser Etan Verraz n’avait été du goût de chacun. Quelques commentaires fusaient de ça de là, agrémenté par les remarques de Jansen.

"Ser Naton Piète contre Ser Emmon Cuy."

A l'annonce des prochains candidats, chacun avait son favori. Le nom de Ser Emmon sembla faire effet auprès de ces dames. Certaines gloussaient en se cachant plus ou moins, d’autres se contentèrent de glisser un mot à l'oreille de leur voisines.
DU côté des hommes, les pièces allaient et venaient, passant de main en main. Les pronostics, divers et variés, suscitaient de vives émotions chez certains, ne provoquant qu’un simple haussement de sourcil chez les autres.

Dans tous les cas, noblesse ou gens du peuple, femmes ou hommes, tous suivaient le tournoi et en attendaient la finalité.

[MeiYaw]

C'est avec mon plus beau sourire que j'accueille la question de la jeune et belle Lady. Baissant légèrement le regard afin de ne pas paraitre trop effronté, je lui réponds, accompagnant cela d'une révérence :

Lady Maergery, vous et Monsieur votre père me faites un tel honneur, celui de me laisser me présenter devant vous, humble chanteur... Me permettrez vous de me montrer honnête ma Lady ?
Je suis venu plaider la cause de mon ami Ser Darren Risley... Cependant, et puisque je me propose d'être honnête, votre beauté m'inspire présentement plus que je ne l'aurai imaginé.

C'est sur ces mots que je me lance dans une balade ni trop lente, ni trop enjouée, simplement gaie et relatant les traits de la jeune femme qui me fait face.
Je mets en scène la jeune Lady Maergery, belle et fraîche, se faisait aimablement et honorablement courtiser par un charmant jeune homme, vaillant au combat mais trop timide pour réellement oser s'adresser directement à elle.
Entendra-t-elle une référence à Darren ou préférera-t-elle imaginer un autre jeune homme qui serait cher à son coeur ? Libre à son interprétation.
Le jeune homme aura une mésaventure durant laquelle il sera gravement blessé, mais la jeune Lady, telle une bonne fée, réussira à refermer les plaies de son nouvel amour enfin avoué.
Suffisamment guimauve pour plaire à une jeune femme, sans être niais, ni déplacé.

Alors que mon tour de chant improvisé se termine, je me replie sur une nouvelle courbette, attendant sagement la suite.

[Casaïr]

Darren avait su, bien avant d'arriver ici, que plaider sa cause serait compliqué, mais ce qu'avait dit Mace Tyrell lui laissa un goût amer dans la bouche. Lady Margeary avait été sensible à son désarroi apparemment, et il l'avait remercié d'un signe de tête, mais son esprit n'était plus vraiment sous cette tente.

Il prêta à peine attention à Gyles qui poussait la chansonnette à la demande de la lady, se demandant vaguement comment mettre à profit les jours à venir pour convaincre Mace Tyrell. Mordant sur sa chique et ne pouvant décemment prendre congé sans l'accord du seigneur des lieux, il se borna à attendre le plus stoïquement qu'il le pouvait.

[Iris]

Après un long silence pour reprendre ses esprits.

"Merci de demander.

Même si aider Darren est ce qui me préoccupe le plus à l'instant, en tant que Castellane, j'ai également d'autres préoccupations et j'ai des devoirs envers ma famille, depuis que je suis en âge de réfléchir par moi-même. Au nombre de celles ci, comprendre ce qui se trame contre ma Maison et celle des Hastwyck."

Aleth regarda Myrosh pour voir s'il était disposé à écouter une réponse précise à sa dernière question, ou si comment elle l'avait cru au premier abord, il souhaitait mettre un terme à l'échange sur le champ. Qu'importe... Par nature toujours désireuse d'obtenir des réponses à ses questions, elle avait à cœur de répondre à celles qu'on lui posait.

" Demandez à Thoross de Myr ce qu'il sait sur l'affaire des Manteaux d'Or de la Trémière - c'est un domaine du Bief. "

" Voyez ce qu'il peut dire sur "La Maison de la Soie", à Port-Réal. "

" Par ailleurs, connait-il Ser Prédeaux ? ... il s'agirait d'un Manteau d'Or." Aleth fournit le signalement donné par ceux qui avaient vu le ravisseur de Lady Alyse Hastwyck. "Si oui, que sait-il sur lui ? "

"Enfin, a-t-il connaissance des agissements de Sandor Clegane il y a environ quatre mois et que penserait-il d'un voyage secret de ce dernier dans le Bief ?"

[Crépuscule]

Aleth & Jolan, earlier in the morning

"Une partie de chasse durant laquelle tu voudrais mettre mes prétendants en difficulté, hein ? Si nous gardons Jack et Ulric parmi les participants, je crois qu'ils seraient bien capables de t'en remontrer en matière de vie sauvage et survie en terrain difficile."

"C'est pas faux ... en même temps, avec une palette de prétendants aussi hétéroclite ... tu me rends pas la tâche facile" la taquina-t-il à son tour.

... Enfin, voilà... Tu ... voudrais bien m'accompagner ?... hum... par contre, si tu acceptais aussi de ne pas être participant à la discussion, ni d'écouter derrière la porte... je préférerais...[/color]"

Bouche pincée, regard de biais, Jolan observa Aleth d'un air circonspect pendant quelques instants :
"Tu veux dire, me fondre dans ... enfin parmi les usagers? Me faire oublier quoi, voire obtenir la confiance que l'on a pour des habitués ... si jamais elle ... enfin, tu sais ce qui se passe quand on met de l'huile sur le feu ... enfin ... bon, il se pourrait que j'ai pris les devant, même si je ne me rappelle pas vraiment comment j'en suis arrivé là."

Au tournoi

Jolan s'enquit auprès d'Aleth afin de savoir s'il elle souhaitait suivre le spectacle en sa compagnie ou si elle préférai avoir l'excuse d'être seule pour s'approcher d'un autre spectateur à qui tirer quelques infos ou contacts. En fonction, si nécessaire, il laissera Aleth dans les tribunes et ira observer le tournoi au barrière, non sans rester à distance raisonnable de son amie. Peut être qu'il aurait d'ailleurs l'occasion hors des tribunes de croiser une belette ou un hibou.

La chute du pupille Harte lui tira un bref sourire, mais l'annonce du duel suivant le mena à s'intéresser aux échanges. Lui même espérait qu'Emmon éblouirait ... il alla même jusqu'à miser quelques cerfs.