[OdE - Chap.2.1] La dernière limite
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(vite, vite)
Cendres et Roparz n'avaient pas pris le temps de tenter d'établir le contact : au milieu de la nuit, avec des gens barricadés contre un péril indéterminés, ils avaient préféré éviter tant d'être remarqués que d'être attaqués par erreur.
Ils avaient supposé qu'il s'agissait peut-être d'un problème de feondas, mais ils n'avaient rien vu... admettant toutefois que de nuit, il était plus que difficile de faire du pistage.
Ils avaient supposé qu'il s'agissait peut-être d'un problème de feondas, mais ils n'avaient rien vu... admettant toutefois que de nuit, il était plus que difficile de faire du pistage.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Intrigué par l’air sérieux de Pwyll, Oanelle l’écouta avec la même concentration.
Pour remettre les choses dans leur contexte : Aeldred et moi même nous connaissons depuis peu de temps, quelques jours tout au plus. Tout ce que je peux vous dire c’est que la fibule appartenait à sa mère et qu’il y attache beaucoup d’importance. Quand il est nerveux ou qu’il pense à quelque chose en lien avec son passé, il la prend en main et l’effet de calme semble assez instantané. Ce que je vous dis relève plus de l’hypothèse que de la vérité absolue.
Elle s'arrêta quelques instants, prenant le temps de réfléchir à la suite.
Pour ce qui est du bracelet, j’en ai appris l’existence en même temps que vous autres. Il ne m’en avait jamais parlé avant et je pense que lui même ne s’en souvenait plus. Si vous voulez plus d’information à ce propos, tout ce que je peux vous conseiller c’est d’en parler à Dame Blodwen ou à Rhéa. Ce sont les seules vrai amies que je lui connaisse.
A vrai dire, Oanell ne voyait pas vraiment ce que ces objets avaient de si important pour Pwyll. Mais son attitude ne laissait aucune doute sur le côté sérieux de la situation pour lui.
Je suis désolée de ne pas pouvoir vous aider plus que ça.
Elle lui offrit un petit sourire d'excuse, consciente du peu d'utilité de ses propos.
Pour remettre les choses dans leur contexte : Aeldred et moi même nous connaissons depuis peu de temps, quelques jours tout au plus. Tout ce que je peux vous dire c’est que la fibule appartenait à sa mère et qu’il y attache beaucoup d’importance. Quand il est nerveux ou qu’il pense à quelque chose en lien avec son passé, il la prend en main et l’effet de calme semble assez instantané. Ce que je vous dis relève plus de l’hypothèse que de la vérité absolue.
Elle s'arrêta quelques instants, prenant le temps de réfléchir à la suite.
Pour ce qui est du bracelet, j’en ai appris l’existence en même temps que vous autres. Il ne m’en avait jamais parlé avant et je pense que lui même ne s’en souvenait plus. Si vous voulez plus d’information à ce propos, tout ce que je peux vous conseiller c’est d’en parler à Dame Blodwen ou à Rhéa. Ce sont les seules vrai amies que je lui connaisse.
A vrai dire, Oanell ne voyait pas vraiment ce que ces objets avaient de si important pour Pwyll. Mais son attitude ne laissait aucune doute sur le côté sérieux de la situation pour lui.
Je suis désolée de ne pas pouvoir vous aider plus que ça.
Elle lui offrit un petit sourire d'excuse, consciente du peu d'utilité de ses propos.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Une fois dehors, Aeldred inspira à pleins poumons pour se détendre tout en se dirigeant vers un petit muret sur lequel il grimpa pour s'asseoir. Il faisait de plus en plus frais maintenant, mais cela ne le gênait pas vraiment, au contraire même, c'était là une sensation qu'il appréciait : il avait l'impression de mieux sentir les choses par ce temps. Il se rappela que sa mère répétait souvent que le froid nettoyait l'esprit pour lui permettre de retrouver la paix, et force était de constater que cela lui faisait aussi du bien en ce moment.
Fixant le rossignol d'argent, il se demanda ce qu'Enora penserait de sa situation actuelle. Aeldred avait l'impression que toute sa vie changeait en même temps, et cela l'effrayait un peu en vérité. Le chasseur n'était pas véritablement croyant, mais pour le coup, s'il avait eu une once de spiritualité, il aurait pu croire qu'un esprit supérieur s'était chargé de faire du ménage dans sa vie.
Et après tout, pourquoi pas ? Même si c'est moi qui ait décidé de nettoyer la maison, j'ignorais totalement la présence du coffre de maman sous son lit, encore moins son contenu !...
C'était un peu tiré par les cheveux, mais quelque part, ça se tenait. Si l'on croyait à ce genre de chose, évidemment. A cause d'un fait totalement anodin, il découvrait d'un coup le possible responsable des malheurs de sa famille et peut-être aussi une sœur -même s'il ignorait tout d'elle. Finalement, il était peut-être réellement temps de faire face à ce qui lui arrivait plutôt que de le subir. Ce ne devait pas rester que de belles paroles, cependant...
Par où commencer ?... Il opta pour la dàmàthair Tuallen. Elle avait beau lui flanquer la pétoche étant petit (un exploit dont peu d'adultes pouvaient s'enorgueillir !), il se rappelait qu'elle était quand même plutôt juste dans l'ensemble. Ce serait un point de départ pour sa mère. Et pour son père... C'était plus compliqué mais il avait des amis, dont Branden, le père de Lizon. Manque de chance, c'était un de ceux qui supportait le moins sa présence aussi...
"Bon sang, il faut que je note tout ça !" lâcha-t-il tout haut avant de sauter du muret et de rentrer comme une tornade dans la Rosace et de se jeter sur Oanell, regard brillant et sourire narquois. "Oanell ! Il me faut du papier, une plume et de l'encre ! Il faut que je note les noms des gens d'ici que je vais devoir harceler pour avoir des réponses !"
Fixant le rossignol d'argent, il se demanda ce qu'Enora penserait de sa situation actuelle. Aeldred avait l'impression que toute sa vie changeait en même temps, et cela l'effrayait un peu en vérité. Le chasseur n'était pas véritablement croyant, mais pour le coup, s'il avait eu une once de spiritualité, il aurait pu croire qu'un esprit supérieur s'était chargé de faire du ménage dans sa vie.
Et après tout, pourquoi pas ? Même si c'est moi qui ait décidé de nettoyer la maison, j'ignorais totalement la présence du coffre de maman sous son lit, encore moins son contenu !...
C'était un peu tiré par les cheveux, mais quelque part, ça se tenait. Si l'on croyait à ce genre de chose, évidemment. A cause d'un fait totalement anodin, il découvrait d'un coup le possible responsable des malheurs de sa famille et peut-être aussi une sœur -même s'il ignorait tout d'elle. Finalement, il était peut-être réellement temps de faire face à ce qui lui arrivait plutôt que de le subir. Ce ne devait pas rester que de belles paroles, cependant...
Par où commencer ?... Il opta pour la dàmàthair Tuallen. Elle avait beau lui flanquer la pétoche étant petit (un exploit dont peu d'adultes pouvaient s'enorgueillir !), il se rappelait qu'elle était quand même plutôt juste dans l'ensemble. Ce serait un point de départ pour sa mère. Et pour son père... C'était plus compliqué mais il avait des amis, dont Branden, le père de Lizon. Manque de chance, c'était un de ceux qui supportait le moins sa présence aussi...
"Bon sang, il faut que je note tout ça !" lâcha-t-il tout haut avant de sauter du muret et de rentrer comme une tornade dans la Rosace et de se jeter sur Oanell, regard brillant et sourire narquois. "Oanell ! Il me faut du papier, une plume et de l'encre ! Il faut que je note les noms des gens d'ici que je vais devoir harceler pour avoir des réponses !"
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Les paroles d'Oanell avaient un peu surpris Pwyll.
"Mais ça alors, j'étais persuadé que vous vous connaissiez depuis plus longtemps, il semble y avoir de la complicité entre vous, même si j'ai bien compris que vous cherchiez à ne pas trop le montrer, c'est aussi évident que le nez au milieu de la figure. Je verrai bien pour ce bracelet. Vous allez me prendre pour un bouseux superstitieux... Dame Blodwen, elle, a eu le réflexe de poser des questions intelligentes et compliquées. C'est juste que ces histoires de cauchemar éveillé, ça ne me dit rien qui vaille et la solution la plus simple est souvent la meilleure, même si ce n'est pas toujours la plus facile."
Pwyll se sentit un peu bête d'être parti dans ce blabla et il sourit en haussant les épaules. "Enfin, on verra bien ! Il faudra déjà survivre au regard qu'Ultana me lancera quand quelqu'un lui parlera de cette drôle d'idée."
C'est alors qu'Aeldred surgit pour demander de quoi écrire.
"Tu sais écrire toi maintenant ? Tu envoies des mots d'amour aux biches des alentours pour les attendrir et les tirer une par une ?"
D'abord très fier de sa boutade, Pwyll prit soudain conscience de l'odieux double sens qu'un esprit mal tourné pourrait trouver dans sa blague lancée à la volée... Son visage passa du jovial à l'écarlate. Il se décomposait à vue d'oeil.
"Mais ça alors, j'étais persuadé que vous vous connaissiez depuis plus longtemps, il semble y avoir de la complicité entre vous, même si j'ai bien compris que vous cherchiez à ne pas trop le montrer, c'est aussi évident que le nez au milieu de la figure. Je verrai bien pour ce bracelet. Vous allez me prendre pour un bouseux superstitieux... Dame Blodwen, elle, a eu le réflexe de poser des questions intelligentes et compliquées. C'est juste que ces histoires de cauchemar éveillé, ça ne me dit rien qui vaille et la solution la plus simple est souvent la meilleure, même si ce n'est pas toujours la plus facile."
Pwyll se sentit un peu bête d'être parti dans ce blabla et il sourit en haussant les épaules. "Enfin, on verra bien ! Il faudra déjà survivre au regard qu'Ultana me lancera quand quelqu'un lui parlera de cette drôle d'idée."
C'est alors qu'Aeldred surgit pour demander de quoi écrire.
"Tu sais écrire toi maintenant ? Tu envoies des mots d'amour aux biches des alentours pour les attendrir et les tirer une par une ?"
D'abord très fier de sa boutade, Pwyll prit soudain conscience de l'odieux double sens qu'un esprit mal tourné pourrait trouver dans sa blague lancée à la volée... Son visage passa du jovial à l'écarlate. Il se décomposait à vue d'oeil.
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
La réponse de Pwyll mit la jeune femme un peu mal à l’aise, « même si j'ai bien compris que vous cherchiez à ne pas trop le montrer », c’est un peu plus compliqué que … fin … Elle décida de laisser couler et écouta la suite, souri à la mention des « questions compliquées » de Blodwen.
Elle allait répondre quand Aeldred surgit, se jetant sur elle en demandant de quoi … écrire ? Ce garçon souffle le chaud et le froid, un instant il prend l’air, triste et juste après il court partout comme un gamin. Difficile à suivre. Elle n’eut cependant pas le loisir de répondre que Pwyll l’interpella :
elle n'avait pas crié mais avait parlé d'un ton particulièrement sec.
Puis, voyant Pwyll rougirent, elle comprit lentement le double sens de sa boutade …
- Tss, je déteste la grossièreté.
Elle allait répondre quand Aeldred surgit, se jetant sur elle en demandant de quoi … écrire ? Ce garçon souffle le chaud et le froid, un instant il prend l’air, triste et juste après il court partout comme un gamin. Difficile à suivre. Elle n’eut cependant pas le loisir de répondre que Pwyll l’interpella :
- Ah non ! Pas de vulgarité je vous prie ! J’ai dû gérer un homme grossier assez longtemps dans ma vie pour que ça ne reprenne maintenant,"Tu sais écrire toi maintenant ? Tu envoies des mots d'amour aux biches des alentours pour les attendrir et les tirer une par une ?"
elle n'avait pas crié mais avait parlé d'un ton particulièrement sec.
Puis, voyant Pwyll rougirent, elle comprit lentement le double sens de sa boutade …
- Tss, je déteste la grossièreté.
Dernière modification par NailsEater le 15 févr. 2016, 15:26, modifié 2 fois.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
La saillie de Pwyll fit virer instantanément Aeldred au rouge qui se mit à bredouiller, une lueur de panique dans le regard.Pwyll a écrit :"Tu sais écrire toi maintenant ? Tu envoies des mots d'amour aux biches des alentours pour les attendrir et les tirer une par une ?"
"M-m-m-m-m-mais non enfin !! En plus, il y en a qu’une qui… que…"
Il s’arrêta juste avant de dire quelque chose d’encore pire, les yeux ouverts comme des soucoupes, alors qu’une impression désagréable de voir défiler sa vie devant ses yeux se manifestait.
"Ca arrive tout le temps, ce genre de trucs avec toi, Pwyll ! l’engueula Aeldred qui cherchait surtout à détourner l’attention de lui. Tu te rappelles du nombre de fois où on s’est fait tirer les oreilles ? Tuallen disait qu’elle était prête à les garder en main jusqu’à la maison, et de ton village jusque chez moi, il y a quand même une sacrée trotte ! Quand je pense que tu dis que tu t'es assagi..."
Il se massa l’oreille, des souvenirs cuisants de punitions pas toujours justifiées – à son avis !- remontant à la surface.
"Non, j'ai besoin de papier pour une affaire sérieuse, fit-il en regardant tour à tour Pwyll et Oanell. Suivant ce que comptera faire dame Blodwen aujourd'hui, je n'aurai certainement pas le temps de faire certaines choses avant un éventuel départ pour Swelbecky. Il y a des gens à qui je vais devoir parler, qu'ils le veuillent ou non, au sujet de mes parents. Pour l'instant, j'ai pensé à des personnes évidentes -deux en fait- mais ça me servira de point de départ pour la suite. Par contre, j'aurai peut-être besoin de quelqu'un en plus qui ne se fera pas jeter à coup de fourche, si vous voyez ce que je veux dire..."
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
"Je suis désolé, ma langue a été trop rapide... je n'avais pas d'idée grossière en tête, c'était une blague sur des animaux qui ne savent pas lire, enfin comme moi, mais encore moins quoi."
Pwyll sauta sur l'occasion du changement de sujet.
"Tu veux faire parler les gens, mais en leur demandant gentiment ? Tu risques de manquer de temps si l'affaire de Swelbecky est urgente. Ce ne serait pas mieux d'inviter tous ces gens à une sorte de repas pour qu'ils mettent en commun leurs souvenirs et voir si certains mentent ou se contredisent ? Après... je ne sais pas si la nourriture et l'alcool offerts suffiraient à les convaincre de venir... Je veux bien t'aider en tout cas, mais je ne promet rien pour les fourches, ça dépend de la chance du moment, mais je sais un peu m'y prendre avec les gens quand même."
Pwyll sauta sur l'occasion du changement de sujet.
"Tu veux faire parler les gens, mais en leur demandant gentiment ? Tu risques de manquer de temps si l'affaire de Swelbecky est urgente. Ce ne serait pas mieux d'inviter tous ces gens à une sorte de repas pour qu'ils mettent en commun leurs souvenirs et voir si certains mentent ou se contredisent ? Après... je ne sais pas si la nourriture et l'alcool offerts suffiraient à les convaincre de venir... Je veux bien t'aider en tout cas, mais je ne promet rien pour les fourches, ça dépend de la chance du moment, mais je sais un peu m'y prendre avec les gens quand même."
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Aeldred prit le temps de réfléchir à ce que disait Pwyll, avant de faire non de la tête.
"Effectivement je ne sais pas si aujourd'hui j'en aurai le temps, c'est pour ça que je veux noter tous les noms qui me passent par la tête et susceptibles de m'apporter... je ne sais pas trop quoi en fait. Par contre, hors de question de les inviter à quoi que ce soit ! La plupart d'entre eux me traitent soit avec dédain, soit avec la peur que ce qui est arrivé à ma famille soit contagieux..."
Il fit une pause, se rendant compte que son ami n'était pas au courant de sa situation ici.
"Après la mort de mes parents, Rhea est la seule à avoir voulu s'occuper de moi, quand les autres voulaient juste m'envoyer ailleurs. Pourquoi ? Parce que pour eux je suis le responsable de ce gâchis, soit parce que je l'ai voulu, soit parce que... parce que je suis maudit, ou un truc du genre. Finalement, ironisa-t-il, cette dernière rumeur est peut-être belle et bien vraie, si ce bracelet révèle sa vraie nature. Enfin, soupira-t-il, toujours est-il que mes rapports avec les autres habitants du village, amis d'enfance compris, sont quasi-inexistants. Je ne les vois que pour leur proposer mes services et ils ne les acceptent que s'ils n'ont pas d'autres choix, même s'ils n'ont jamais eu à se plaindre de mon travail."
Aeldred secoua derechef la tête : "Donc, tu comprendras que les "inviter" ne donnera rien. Surtout pour certains. Quant à leur demander gentiment... ça dépendra grandement de comment ils me traiteront aussi, mais je m'efforcerait d'être diplomate."
"Effectivement je ne sais pas si aujourd'hui j'en aurai le temps, c'est pour ça que je veux noter tous les noms qui me passent par la tête et susceptibles de m'apporter... je ne sais pas trop quoi en fait. Par contre, hors de question de les inviter à quoi que ce soit ! La plupart d'entre eux me traitent soit avec dédain, soit avec la peur que ce qui est arrivé à ma famille soit contagieux..."
Il fit une pause, se rendant compte que son ami n'était pas au courant de sa situation ici.
"Après la mort de mes parents, Rhea est la seule à avoir voulu s'occuper de moi, quand les autres voulaient juste m'envoyer ailleurs. Pourquoi ? Parce que pour eux je suis le responsable de ce gâchis, soit parce que je l'ai voulu, soit parce que... parce que je suis maudit, ou un truc du genre. Finalement, ironisa-t-il, cette dernière rumeur est peut-être belle et bien vraie, si ce bracelet révèle sa vraie nature. Enfin, soupira-t-il, toujours est-il que mes rapports avec les autres habitants du village, amis d'enfance compris, sont quasi-inexistants. Je ne les vois que pour leur proposer mes services et ils ne les acceptent que s'ils n'ont pas d'autres choix, même s'ils n'ont jamais eu à se plaindre de mon travail."
Aeldred secoua derechef la tête : "Donc, tu comprendras que les "inviter" ne donnera rien. Surtout pour certains. Quant à leur demander gentiment... ça dépendra grandement de comment ils me traiteront aussi, mais je m'efforcerait d'être diplomate."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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La réunion
Bureau d'Hafnir
Blodwen écouta la réponse de Cendres et Roparz sans un mot, se contentant de hocher la tête. Elle posa ensuite sa question suivante :
"Avez-vous noté d'autres choses suspectes qui pourraient nous renseigner sur le mal qui pourrait sévir à Swelbecky? Et avez-vous des nouvelles des chevaliers Hilderins stationnés à la rosace?
Elle laissa aux Ronces le temps de répondre, tout en gardant ses deux questions suivantes à l'esprit : avaient-ils trouvé des indices du retour des Hilderins à la rosace, et avaient-ils eu un sentiment étrange en passant au village ou en en revenant?
Blodwen écouta la réponse de Cendres et Roparz sans un mot, se contentant de hocher la tête. Elle posa ensuite sa question suivante :
"Avez-vous noté d'autres choses suspectes qui pourraient nous renseigner sur le mal qui pourrait sévir à Swelbecky? Et avez-vous des nouvelles des chevaliers Hilderins stationnés à la rosace?
Elle laissa aux Ronces le temps de répondre, tout en gardant ses deux questions suivantes à l'esprit : avaient-ils trouvé des indices du retour des Hilderins à la rosace, et avaient-ils eu un sentiment étrange en passant au village ou en en revenant?
- Iris
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Réunion avec Blodwen
Les ronces échangèrent un regard, et ne semblaient pas avoir d'explication : "A part un feond qui rôderait et leur ficherait la trouille jusqu'à s'enfermer, je vois pas. En tous cas, les hilderins sont plus là, c'est sûr. Mais on le savait, Jazkez l'avait dit. Pas de traces de combat, l'agression de Jazkez mis à part. "
Sire Leuferin se retint de commenter et garda le silence.
Hafnir n'avait pas de question, mais regardait Dame Blodwen qui paraissait ne pas en avoir fini.
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Hafnir n'avait pas de question, mais regardait Dame Blodwen qui paraissait ne pas en avoir fini.
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