[OdE - Chap.2.1] La dernière limite
Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Pendant ce temps...
Au vu des nouvelles que lui apportait la fillette, Blodwen donna pour instruction à ses troupes d'éviter de rentrer dans les maisons. Il valait en effet mieux parler à travers une porte que de risquer de subir une contamination. Elle ne pouvait cependant prévoir que son ordre n'arriverait pas jusqu'au groupe d'exploration composé de ses amis, ces derniers étant à présent trop loin pour être prévenus...
Elle revint ensuite vers la fillette, et tenta de la rassurer autant que de l'interroger.
Elle s'accroupit ainsi pour se mettre à son niveau et lui paraître moins impressionnante, et lui dit d'une voix apaisante :
"Ne t'inquiète pas... Nous venons de Terfinysel pour vous aider. Plusieurs soldats nous accompagnent, ainsi que la démorthèn Ultana. Et je suis moi-même guérisseuse. Je m'appelle Blodwen."
Elle sourit gentiment à la fillette, lui tendant un morceau de pain tiré de sa sacoche, en veillant néanmoins à bien le tenir par le bout (et en ôtant pas ses gants) afin d'éviter tout contact physique, par prudence. En voyant la petite fille, l'intuition qui l'avait déjà assaillie à Terfinysel se fit plus forte : se pourrait-il que les enfants soient plus résistants au mal qui touchait le village que les adultes?
Lorsque la fillette eut accepté ou refusé le pain (et éventuellement dit son nom), Blodwen l'interrogea avec douceur :
"Dis-moi... Peux-tu me dire à quoi ressemble la maladie de ton papa? Et aussi... de quoi avez-vous peur?"
Au vu des nouvelles que lui apportait la fillette, Blodwen donna pour instruction à ses troupes d'éviter de rentrer dans les maisons. Il valait en effet mieux parler à travers une porte que de risquer de subir une contamination. Elle ne pouvait cependant prévoir que son ordre n'arriverait pas jusqu'au groupe d'exploration composé de ses amis, ces derniers étant à présent trop loin pour être prévenus...
Elle revint ensuite vers la fillette, et tenta de la rassurer autant que de l'interroger.
Elle s'accroupit ainsi pour se mettre à son niveau et lui paraître moins impressionnante, et lui dit d'une voix apaisante :
"Ne t'inquiète pas... Nous venons de Terfinysel pour vous aider. Plusieurs soldats nous accompagnent, ainsi que la démorthèn Ultana. Et je suis moi-même guérisseuse. Je m'appelle Blodwen."
Elle sourit gentiment à la fillette, lui tendant un morceau de pain tiré de sa sacoche, en veillant néanmoins à bien le tenir par le bout (et en ôtant pas ses gants) afin d'éviter tout contact physique, par prudence. En voyant la petite fille, l'intuition qui l'avait déjà assaillie à Terfinysel se fit plus forte : se pourrait-il que les enfants soient plus résistants au mal qui touchait le village que les adultes?
Lorsque la fillette eut accepté ou refusé le pain (et éventuellement dit son nom), Blodwen l'interrogea avec douceur :
"Dis-moi... Peux-tu me dire à quoi ressemble la maladie de ton papa? Et aussi... de quoi avez-vous peur?"
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Réfléchissant quelques brefs instants, Pwyll arriva à la conclusion que l'illusion d'être aux commandes devrait certainement faire du bien à Aeldred. Le jeune homme tourmenté n'avait pas dû avoir une vie facile depuis qu'ils s'étaient perdus de vu et, après tout, il était assez naturel qu'il tente d'exprimer une certaine autorité en présence d'Oanell. C'était un comportement typique des garçons en présence d'une fille à qui ils voulaient plaire.
Si cela pouvait aider Aeldred, Pwyll lui devait bien ça après ces années sans prendre de ses nouvelles. Puis l'important, après tout, était qu'ils explorent bel et bien ce fichu tunnel en fin de compte.
Pwyll se détendit perceptiblement et adressa un acquiescement bienveillant et souriant à l'ensemble du groupe, mais véritablement destiné à Aledred.
Dès qu'Oanell eu terminé sa note et que tous les autres se furent engagés dans le passage dissimulé, Pwyll ferma la marche en tenant sa torche de la main gauche et son épieu de la main droite. Une arme d'estoc serait bien plus maniable dans un espace confiné que son lourd maillet, accroché entre ses épaules.
L'arme aurait été plus utile en deuxième position en cas de combat à l'avant, mais le risque d'un affrontement dans ce tunnel semblait bien peu probable. Chaque pas les rapprochait sans doute d'une résolution qui soulagerait tout le monde : un danger était peut-être apparu, mais les dàmàthairs avaient fait ce qu'il fallait pour en éloigner les enfants.
Si cela pouvait aider Aeldred, Pwyll lui devait bien ça après ces années sans prendre de ses nouvelles. Puis l'important, après tout, était qu'ils explorent bel et bien ce fichu tunnel en fin de compte.
Pwyll se détendit perceptiblement et adressa un acquiescement bienveillant et souriant à l'ensemble du groupe, mais véritablement destiné à Aledred.
Dès qu'Oanell eu terminé sa note et que tous les autres se furent engagés dans le passage dissimulé, Pwyll ferma la marche en tenant sa torche de la main gauche et son épieu de la main droite. Une arme d'estoc serait bien plus maniable dans un espace confiné que son lourd maillet, accroché entre ses épaules.
L'arme aurait été plus utile en deuxième position en cas de combat à l'avant, mais le risque d'un affrontement dans ce tunnel semblait bien peu probable. Chaque pas les rapprochait sans doute d'une résolution qui soulagerait tout le monde : un danger était peut-être apparu, mais les dàmàthairs avaient fait ce qu'il fallait pour en éloigner les enfants.
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Les choses s'étaient calmées aussi vite qu'elles s'étaient emballées. Oanell, profitant de cet instant de calme avant de repartir vers l'inconnue, écrivit sa note qu'elle arracha du carnet avant de l'accrocher au rideau. Elle rangea ensuite le carnet dans sa sacoche sachant qu'elle le rendrait à Aeldred quand il le demanderai, pour l'instant ce n'était pas important. Puis elle avait vu voir le début de la lettre, comme toujours, les choses que l'on connait son les premières à nous sautez aux yeux, ainsi c'est son nom qu'elle repéra au milieu des signes. Si la curiosité la démangeait, elle savait néanmoins la mettre de côté. Ce n'était pas le moment.
Aeldred avait pris les devant, organisant leur petit groupe avec une assurance toute neuve et plutôt mignonne. Personne ne le contredis, lui concédant ainsi la place qu'il s'était octroyé. La dague d'Aeldred dans une main, une torche dans l'autre, Oanell s'engouffra dans le tunnel. Les yeux fixaient sur le dos d'Aeldred, elle suivait silencieusement le duo, consciente de Pwyll derrière elle.
Si la jeune femme n'était pas particulièrement claustrophobe et n'avait pas vraiment peur du noir, ce tunnel exigu, la tension de chacun d'entre eux et ce silence étouffant l'angoissaient. Ces pensées peu joyeuses la parasitait. Cherchant une occupation pour sa tête, elle se concentra sur Aeldred devant elle. Observant sa silhouette avec attention. avisant de sa démarche.
A quoi pense-t-il à cet instant ? S’inquiète-t-il pour Gillean ? Peut-être qu'il arrive à se concentrer contrairement à moi. Je manque un peu de sang-froid. Bon, beaucoup. Cela dis, Pwyll n'est pas beaucoup mieux pour le coup.
Son esprit se détourna d'Aeldred pour se concentrer sur les pas qu'elle entendait derrière elle. Le changement d'attitude de Pwyll la laissait perplexe. Il fallait reconnaître qu'elle ne le connaissait pas assez pour juger d'une attitude normal ou étrange chez lui. Elle appréciait d'avoir un compagnon doué d'optimisme. Les personnes maussades ou trop terre à terre la mettait mal à l'aise. Naturellement, elle finit par penser à Fragan. On ne peut vraiment pas dire qu'il se connaissait. Pwyll semblait dire qu'il sculptait pendant le voyage. Attirée d'instinct vers les personnes ayant un sens artistique, Oanell prit note d'en apprendre plus sur leur compagnon si calme et si peu loquace.
Laissant ainsi son esprit vagabonder, elle suivait le duo de tête, sans se laisser distancer.
Aeldred avait pris les devant, organisant leur petit groupe avec une assurance toute neuve et plutôt mignonne. Personne ne le contredis, lui concédant ainsi la place qu'il s'était octroyé. La dague d'Aeldred dans une main, une torche dans l'autre, Oanell s'engouffra dans le tunnel. Les yeux fixaient sur le dos d'Aeldred, elle suivait silencieusement le duo, consciente de Pwyll derrière elle.
Si la jeune femme n'était pas particulièrement claustrophobe et n'avait pas vraiment peur du noir, ce tunnel exigu, la tension de chacun d'entre eux et ce silence étouffant l'angoissaient. Ces pensées peu joyeuses la parasitait. Cherchant une occupation pour sa tête, elle se concentra sur Aeldred devant elle. Observant sa silhouette avec attention. avisant de sa démarche.
A quoi pense-t-il à cet instant ? S’inquiète-t-il pour Gillean ? Peut-être qu'il arrive à se concentrer contrairement à moi. Je manque un peu de sang-froid. Bon, beaucoup. Cela dis, Pwyll n'est pas beaucoup mieux pour le coup.
Son esprit se détourna d'Aeldred pour se concentrer sur les pas qu'elle entendait derrière elle. Le changement d'attitude de Pwyll la laissait perplexe. Il fallait reconnaître qu'elle ne le connaissait pas assez pour juger d'une attitude normal ou étrange chez lui. Elle appréciait d'avoir un compagnon doué d'optimisme. Les personnes maussades ou trop terre à terre la mettait mal à l'aise. Naturellement, elle finit par penser à Fragan. On ne peut vraiment pas dire qu'il se connaissait. Pwyll semblait dire qu'il sculptait pendant le voyage. Attirée d'instinct vers les personnes ayant un sens artistique, Oanell prit note d'en apprendre plus sur leur compagnon si calme et si peu loquace.
Laissant ainsi son esprit vagabonder, elle suivait le duo de tête, sans se laisser distancer.
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Dame Blodwen avec une fille de l'ansaileir
Du côté de Dame Blodwen
C'était une jeune adolescente qui parlait à Blodwen et elle semblait bien réagir à la mention de la présence d'une demorthèn et d'une guérisseuse : "Oh la demorthèn est là ? Elle pourra éloigner les mauvais esprits !"
" Ils ont de la fièvre et des cauchemars."
Ultana s'était rapprochée et regardait Blodwen avec l'air d'avoir une hypothèse. Une maladie des rêves... la fièvre chimérique ?
" Le jour ils disent que le chasseur noir est là. La nuit, c'est impossible de les réveiller ! Alors on essaie de pas dormir."
" On a fermé pour qu'il nous attaque pas. "
Le regard de la jeune fille n'était-il pas fébrile ? Ou était-ce le manque de sommeil ?
C'était une jeune adolescente qui parlait à Blodwen et elle semblait bien réagir à la mention de la présence d'une demorthèn et d'une guérisseuse : "Oh la demorthèn est là ? Elle pourra éloigner les mauvais esprits !"
" Ils ont de la fièvre et des cauchemars."
Ultana s'était rapprochée et regardait Blodwen avec l'air d'avoir une hypothèse. Une maladie des rêves... la fièvre chimérique ?
" Le jour ils disent que le chasseur noir est là. La nuit, c'est impossible de les réveiller ! Alors on essaie de pas dormir."
La mention du chasseur noir, dans l'ambiance lugubre d'un Swelbecky crépusculaire n'était pas pour rassurer même les soldats qui tendaient l'oreille.Information connue a écrit :Le chasseur noir est une créature légendaire peuplant les contes effrayants des longues veillées et nourrissant les cauchemars. Il est décrit comme un cavalier juché sur un cheval de très grande taille, tout deux paraissant vêtus des ombres de la nuit. Pour beaucoup, il n’est qu’un monstre d’ombre, sans substance ni existence.
" On a fermé pour qu'il nous attaque pas. "
Le regard de la jeune fille n'était-il pas fébrile ? Ou était-ce le manque de sommeil ?
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Le long tunnel
La "manicle" d'Oanell s'enfonçait dans le tunnel en quête des enfants et dans l'espoir de les retrouver indemnes.
Le temps était difficile à mesure, paraissant s'étirer. Sans surprise, ils aboutirent à une sorte d'escalier qui leur permit de sortir à quatre pattes, de nuit. Le premier balayait l'espace de la lumière de sa torche, se crispant rapidement en remarquant une forme... Une seconde... Cela ne bougeait pas... Un pas... un liquide reflétait la flamme... du sang... D'autres formes...
Deux dàmàthairs et Gillean gisaient inertes, victimes de graves blessures. Point d'enfant.
Le temps était difficile à mesure, paraissant s'étirer. Sans surprise, ils aboutirent à une sorte d'escalier qui leur permit de sortir à quatre pattes, de nuit. Le premier balayait l'espace de la lumière de sa torche, se crispant rapidement en remarquant une forme... Une seconde... Cela ne bougeait pas... Un pas... un liquide reflétait la flamme... du sang... D'autres formes...
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On est pas dans la merde !
En découvrant l'horrible spectacle au sortir du tunnel, le cœur d'Aeldred manqua s'arrêter. Dépassant Fragan, il se dirigea rapidement vers les trois adultes, soudainement aussi pâle qu'eux et les yeux exorbités, murmurant "non, non, non, pas ça...".
Toute la pseudo assurance qu'il avait affiché jusqu'ici venait de voler en éclat alors qu'il reconnaissait Gillean et les dàmàthairs. Ils ont besoin de soins, et ils n'ont que moi ! Cette pensée acheva de l'épouvanter alors qu'il cherchait à se calmer. Il se saisit rapidement de sa broche et son contact rassurant lui permit, non pas de reprendre totalement pied, mais au moins de s'éclaircir les idées.
"Tu as intérêt à survivre, bordel ! Il est hors de question que j'annonce ton décès à Rhea !!" L'avait-il dit à haute voix ? Il n'en avait cure, ne comptait maintenant que la scène macabre sous ses yeux.
Il attrapa sa gourde d'eau et entreprit de nettoyer parcimonieusement les plaies, afin de voir à quoi il avait à faire, espérant que ses infimes capacités de soins puissent être utiles, sans quoi...
"Essayez de voir s'il est possible de faire du feu et d'éclairer l'endroit, qu'on sache où on est ! Je... Récupérez aussi ce que vous pourrez trouver pour faire des bandages, linge de maison, draps, n'importe quoi !"
Et s'il n'y avait pas, Aeldred sacrifierait sa chemise ainsi que ses vêtements de change si nécessaire.
Il transpirait à grosses gouttes malgré la fraicheur de l'endroit, une sueur glacée qui lui parcourait l'échine en même temps qu'une voix insidieuse dans sa tête lui murmurant que la scène ressemblait énormément à celle de la mort de sa mère... avec plus de victimes toutefois. Il tenta de faire taire l'horreur sournoise en lui tout en se fermant complètement à la mare de sang qui baignait le sol pour ne se concentrer que sur les vies qu'il pouvait peut-être encore sauver. C'était la première fois qu'il avait entre ses mains la vie d'un autre et cette pensée n'était pas loin de déclencher une crise de panique chez le chasseur.
"Après, il faudrait que quelqu'un tente de repérer où on se trouve, sans s'éloigner d'ici. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais ça à l'air récent, donc ce qui les a attaqué est peut-être tout près. Si vous devez absolument sortir, allez-y à deux. Moi, je vais faire ce que peux..."
Toute la pseudo assurance qu'il avait affiché jusqu'ici venait de voler en éclat alors qu'il reconnaissait Gillean et les dàmàthairs. Ils ont besoin de soins, et ils n'ont que moi ! Cette pensée acheva de l'épouvanter alors qu'il cherchait à se calmer. Il se saisit rapidement de sa broche et son contact rassurant lui permit, non pas de reprendre totalement pied, mais au moins de s'éclaircir les idées.
"Tu as intérêt à survivre, bordel ! Il est hors de question que j'annonce ton décès à Rhea !!" L'avait-il dit à haute voix ? Il n'en avait cure, ne comptait maintenant que la scène macabre sous ses yeux.
Il attrapa sa gourde d'eau et entreprit de nettoyer parcimonieusement les plaies, afin de voir à quoi il avait à faire, espérant que ses infimes capacités de soins puissent être utiles, sans quoi...
"Essayez de voir s'il est possible de faire du feu et d'éclairer l'endroit, qu'on sache où on est ! Je... Récupérez aussi ce que vous pourrez trouver pour faire des bandages, linge de maison, draps, n'importe quoi !"
Et s'il n'y avait pas, Aeldred sacrifierait sa chemise ainsi que ses vêtements de change si nécessaire.
Il transpirait à grosses gouttes malgré la fraicheur de l'endroit, une sueur glacée qui lui parcourait l'échine en même temps qu'une voix insidieuse dans sa tête lui murmurant que la scène ressemblait énormément à celle de la mort de sa mère... avec plus de victimes toutefois. Il tenta de faire taire l'horreur sournoise en lui tout en se fermant complètement à la mare de sang qui baignait le sol pour ne se concentrer que sur les vies qu'il pouvait peut-être encore sauver. C'était la première fois qu'il avait entre ses mains la vie d'un autre et cette pensée n'était pas loin de déclencher une crise de panique chez le chasseur.
"Après, il faudrait que quelqu'un tente de repérer où on se trouve, sans s'éloigner d'ici. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais ça à l'air récent, donc ce qui les a attaqué est peut-être tout près. Si vous devez absolument sortir, allez-y à deux. Moi, je vais faire ce que peux..."
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Ils ne respirent pas...
Aeldred s'affaire mais pour ses compagnons, il n'y avait pas de doute. Les trois étaient morts.
Le chasseur finit par comprendre lui-même, après quelques instants, que Gillean ne respirait pas.
En revanche ses blessures paraissaient moins graves qu'il avait semblé au premier abord... mais quelle importance s'il n'était plus ?
Le chasseur finit par comprendre lui-même, après quelques instants, que Gillean ne respirait pas.
En revanche ses blessures paraissaient moins graves qu'il avait semblé au premier abord... mais quelle importance s'il n'était plus ?
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Pwyll s'agenouilla sans mot dire à côté d'Aeldred puis posa une main amicale sur son épaule. Ce faisant, il serra les dents et se força à observer les blessures pour tenter de discerner s'il s'agissait de coups tranchants, perçants ou écrasants, voire de morsures. Sur quelles parties des corps les plaies étaient-elles situées ?
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !
Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
La réalité de la situation frappa Aeldred à la façon d'un coup de poing au ventre.
De la maison qu'il avait imaginé il ne restait rien, le vent froid lui fit réaliser qu'ils étaient... qu'ils étaient où d'ailleurs ? Les larmes qui coulaient sur ses joues lui brouillaient la vue, maintenant qu'il revivait une situation par trop identique à celle qu'il avait traversé, bien qu'il n'en soit cette fois pas le témoin direct.
Quelle importance de toutes façons ? Ils sont morts. Il est mort, et je n'ai rien pu faire...
Il avait envie de hurler mais aucun son n'arriva à se frayer un chemin au travers de sa gorge nouée. Il ne put que frapper le sol de ses poings, cherchant vainement un moyen d'évacuer toute la détresse qui venait de l'envahir.
De la maison qu'il avait imaginé il ne restait rien, le vent froid lui fit réaliser qu'ils étaient... qu'ils étaient où d'ailleurs ? Les larmes qui coulaient sur ses joues lui brouillaient la vue, maintenant qu'il revivait une situation par trop identique à celle qu'il avait traversé, bien qu'il n'en soit cette fois pas le témoin direct.
Quelle importance de toutes façons ? Ils sont morts. Il est mort, et je n'ai rien pu faire...
Il avait envie de hurler mais aucun son n'arriva à se frayer un chemin au travers de sa gorge nouée. Il ne put que frapper le sol de ses poings, cherchant vainement un moyen d'évacuer toute la détresse qui venait de l'envahir.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Quand Aeldred se mit à courir, dépassant Fragan, Oanell comprit que quelque chose n'allait pas. Découvrant la situation, la jeune femme ne réagit pas sur le coup puis voyant l'état d'Aeldred, vint se mettre à son côté, à l'opposer de Pwyll. Ne sachant pas comment il réagirait si elle le prenait dans ses bras, elle se contenta d'être là s'il avait besoin d'elle. Tendant sa main vers la sienne s'il voulait la prendre.
Le silence s'installa, Pwyll observait les ... corps. Oanell se concentrait sur Aeldred évitant de regarder devant. Elle essaya de tirer le jeune homme en arrière doucement.
Le silence s'installa, Pwyll observait les ... corps. Oanell se concentrait sur Aeldred évitant de regarder devant. Elle essaya de tirer le jeune homme en arrière doucement.
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