[OdE - Chap.2.1] La dernière limite
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- Petite graine
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
En découvrant le macabre spectacle des corps inanimés, Fragan se figea sur place. Le bras qui tenait son épée retomba l’espace d’un battement de cœur.
Dans une brume rouge, il vit Aeldred s’agenouiller et examiner les blessés. Il se revit, lui, penché au-dessus d’un autre cadavre.
Fragan cligna des paupières, chassa l’image des yeux vides d’Eochaid qui le fixaient, qui le fixeraient toujours.
Il s’approcha d’Aeldred, prêt à lui témoigner sa compassion, mais Pwyll et Oanell l’avaient devancé. La torche du chasseur à la main, il examina donc le sol, les alentours, rapidement, en quête de signes d’affrontement, ou de traces quelconques.
Il savait quels tourments devait endurer Aeldred, et il lui fallut se faire violence pour s’approcher du chasseur, le prendre par les épaules et le regarder droit dans les yeux. Il espéra que ce regard suffirait à lui faire comprendre qu’il agissait de la sorte, en mettant ses sentiments de côté, non par froideur, mais poussé par l’urgence et l’intérêt des enfants disparus.
— Aeldred, dit-il d’une voix douce, le deuil peut attendre, mais pas les enfants. De nous tous, vous êtes le plus apte à retrouver leurs traces s’ils en ont laissé. Venez et hâtons-nous, vos yeux de traqueur vaudront mieux que les nôtres. (Puis, se tournant vers Oanell et Pwyll : ) Mais ne nous séparons pas.
Dans une brume rouge, il vit Aeldred s’agenouiller et examiner les blessés. Il se revit, lui, penché au-dessus d’un autre cadavre.
Fragan cligna des paupières, chassa l’image des yeux vides d’Eochaid qui le fixaient, qui le fixeraient toujours.
Il s’approcha d’Aeldred, prêt à lui témoigner sa compassion, mais Pwyll et Oanell l’avaient devancé. La torche du chasseur à la main, il examina donc le sol, les alentours, rapidement, en quête de signes d’affrontement, ou de traces quelconques.
Il savait quels tourments devait endurer Aeldred, et il lui fallut se faire violence pour s’approcher du chasseur, le prendre par les épaules et le regarder droit dans les yeux. Il espéra que ce regard suffirait à lui faire comprendre qu’il agissait de la sorte, en mettant ses sentiments de côté, non par froideur, mais poussé par l’urgence et l’intérêt des enfants disparus.
— Aeldred, dit-il d’une voix douce, le deuil peut attendre, mais pas les enfants. De nous tous, vous êtes le plus apte à retrouver leurs traces s’ils en ont laissé. Venez et hâtons-nous, vos yeux de traqueur vaudront mieux que les nôtres. (Puis, se tournant vers Oanell et Pwyll : ) Mais ne nous séparons pas.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Pwyll finit par accorder à son cœur et à son estomac le répit qu'ils exigeaient en détournant les yeux des corps meurtris.
"Fragan a raison, on devrait au moins essayer de repérer un début de piste et surtout ne pas la brouiller nous-mêmes. J'ai une drôle d'impression. Ces pauv'gens ont été attaqués par un ou des ours. Ce qui est bizarre, c'est l'absence des gamins ou d'leurs corps. Déjà, une attaque par un ours normal c'est rare, sauf pour protéger ses p'tits, mais épargner des proies aussi faciles que des enfants..."
Pwyll se releva en brandissant sa torche et en examinant les environs.
"Soit les gamins sont pas venus avec les adultes, soit c'est pas seulement des ours qu'ont fait ce sale travail."
Regardant autour de lui, Pwyll essaya déjà de repérer le village pour avoir une idée de la direction et de la distance parcourue sous terre.
"Fragan a raison, on devrait au moins essayer de repérer un début de piste et surtout ne pas la brouiller nous-mêmes. J'ai une drôle d'impression. Ces pauv'gens ont été attaqués par un ou des ours. Ce qui est bizarre, c'est l'absence des gamins ou d'leurs corps. Déjà, une attaque par un ours normal c'est rare, sauf pour protéger ses p'tits, mais épargner des proies aussi faciles que des enfants..."
Pwyll se releva en brandissant sa torche et en examinant les environs.
"Soit les gamins sont pas venus avec les adultes, soit c'est pas seulement des ours qu'ont fait ce sale travail."
Regardant autour de lui, Pwyll essaya déjà de repérer le village pour avoir une idée de la direction et de la distance parcourue sous terre.
Dernière modification par Pwyll le 07 avr. 2016, 14:12, modifié 2 fois.
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !
Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Aeldred senti plus qu'il ne vit ses amis s'approcher de lui. Il prit la main que lui tendait Oanell, la serrant plus fort qu'il ne l'aurait voulu mais ce contact lui permit de se libérer un peu.
"Comment je vais lui..." Sa voix se brisa au milieu de sa phrase, son regard cherchant dans le visage de son amie une réponse qu'il n'obtint pas, Fragan le tirant vers lui doucement mais fermement.
"Je... laissez-moi une minute, il faut que... je reviens. Je ne... vais pas loin",dit-il pour les rassurer, indiquant simplement la sortie du tunnel.
Il s'y rendit d'un pas tremblant, décrocha sa fibule pour la poser sur une pierre devant lui.
"Maman, je vais avoir besoin d'aide, je crois. Je sais que tu ne peux rien faire pour moi, pas là où tu te trouves, mais si tu peux juste veiller sur nous, je pense que j'aurai la force de me relever. Et quand j'en aurai fini avec tout ça, je viendrai te voir. Te raconter tout ça. Et m'excuser pour ne jamais être venu te voir."
Il ferma ensuite les yeux quelques instants afin de se vider la tête, se focalisant sur ce qu'avait dir Fragan : Les enfants étaient en danger...
Il les rouvrit finalement, attrapa le rossignol d'argent pour le raccrocher à sa place et rejoignit enfin le reste du groupe, tendant la main vers Oanell pour attraper la torche. Prenant bonne note de ce que disait Pwyll, Aeldred réalisa d'un seul coup :
"La sorcière ! Elwygg disait l'avoir vu près de chez lui avec des ours ! Si c'est elle qui est responsable, les enfants sont peut-être partis avec elle. On n'a pas un instant à perdre, cherchons des traces. "
"Comment je vais lui..." Sa voix se brisa au milieu de sa phrase, son regard cherchant dans le visage de son amie une réponse qu'il n'obtint pas, Fragan le tirant vers lui doucement mais fermement.
Le jeune homme hocha vaguement la tête, encore sous le choc. Il s'apprêta à s'essuyer les yeux mais il vit ses mains pleines de sang, et des réminiscences de son enfance se superposèrent à cette vision. C'est en tremblant de tous ses membres qu'il se nettoya les mains comme il put avec l'eau de sa gourde, en gardant juste assez pour s'asperger le visage.Sandy.Julien a écrit :— Aeldred, le deuil peut attendre, mais pas les enfants. De nous tous, vous êtes le plus apte à retrouver leurs traces s’ils en ont laissé. Venez et hâtons-nous, vos yeux de traqueur vaudront mieux que les nôtres.
"Je... laissez-moi une minute, il faut que... je reviens. Je ne... vais pas loin",dit-il pour les rassurer, indiquant simplement la sortie du tunnel.
Il s'y rendit d'un pas tremblant, décrocha sa fibule pour la poser sur une pierre devant lui.
"Maman, je vais avoir besoin d'aide, je crois. Je sais que tu ne peux rien faire pour moi, pas là où tu te trouves, mais si tu peux juste veiller sur nous, je pense que j'aurai la force de me relever. Et quand j'en aurai fini avec tout ça, je viendrai te voir. Te raconter tout ça. Et m'excuser pour ne jamais être venu te voir."
Il ferma ensuite les yeux quelques instants afin de se vider la tête, se focalisant sur ce qu'avait dir Fragan : Les enfants étaient en danger...
Il les rouvrit finalement, attrapa le rossignol d'argent pour le raccrocher à sa place et rejoignit enfin le reste du groupe, tendant la main vers Oanell pour attraper la torche. Prenant bonne note de ce que disait Pwyll, Aeldred réalisa d'un seul coup :
"La sorcière ! Elwygg disait l'avoir vu près de chez lui avec des ours ! Si c'est elle qui est responsable, les enfants sont peut-être partis avec elle. On n'a pas un instant à perdre, cherchons des traces. "
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Oanell écouta Fragan essayé de raisonner Aeldred. Elle le suivit des yeux quand il bougeât un peu plus loin, lui laissant son instant de solitude. En même temps, elle suivit les réflexions de Pwyll jusqu'à l'une de ses phrases :
Visiblement, Aeldred était arrivé à la même conclusion car quand il les rejoignit, disant à peu de chose près la même chose qu'elle. Elle lui rendit la torche et continua à se placer près de lui.
Il me semble qu'Elwigg nous avais parler d'une sorcière accompagnée d'un ours ... Je ne sais pas s'il y a un lien mais il serait idiot d'y voir un simple coïncidence."Soit les gamins sont pas venus avec les adultes, soit c'est pas seulement des ours qu'ont fait ce sale travail."
Visiblement, Aeldred était arrivé à la même conclusion car quand il les rejoignit, disant à peu de chose près la même chose qu'elle. Elle lui rendit la torche et continua à se placer près de lui.
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Bonne nuit !
La manicle d'Oanell chercha minutieusement une piste et cela ne s'avéra plus fastidieuse que difficile. Il faisait plus froid, la fatigue commençait à se faire sentir.
Ils commencèrent à avancer...
Un léger froissement dans les feuillages. Quelque chose bougeait. Un soupir ou un gémissement ? Il se relevait en se tenant les côtes puis en portant la main à sa tête. Il soufflait, il regardait en direction des torches, s'immobilisant, glacé d'effroi.
Gillean était mort.
Gillean venait de se relever.
Ils commencèrent à avancer...
Un léger froissement dans les feuillages. Quelque chose bougeait. Un soupir ou un gémissement ? Il se relevait en se tenant les côtes puis en portant la main à sa tête. Il soufflait, il regardait en direction des torches, s'immobilisant, glacé d'effroi.
Gillean était mort.
Gillean venait de se relever.
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Pétage de plomb incoming !
Aeldred était profondément reconnaissant vis-à-vis d'Oanell et il chercha à la rassurer avec un sourire un rien pâlichon avant de se mettre en quête de traces, puisque l'on comptait finalement toujours sur lui, ce qui remonta très légèrement le moral. Trouver des indices du passage des enfants fut moins compliqué que prévu, même si le chiche éclairage des torches était loin de lui faciliter la tâche.
C'est alors qu'il entendit un bruit. Réagissant aussi vivement que son trouble le lui permettait, il lâcha sa torche et saisit arc et flèche avant de se tourner dans la direction du bruit suspect... avant d'être bloqué dans son élan. Pâlissant à vue d’œil, il baissa son arc, balbutiant des phrases sans queue ni tête. Non ! Nononononononon, c'est pas... Qu'est-ce que c'est encore que... ?
Finalement, une forme de rage dépassa sa terreur naissante et, tout en tentant de remettre en joue l'intrus, il hurla :
"TU NE PEUX PAS ÊTRE VIVANT !! QUI ES-TU ?!"
C'est alors qu'il entendit un bruit. Réagissant aussi vivement que son trouble le lui permettait, il lâcha sa torche et saisit arc et flèche avant de se tourner dans la direction du bruit suspect... avant d'être bloqué dans son élan. Pâlissant à vue d’œil, il baissa son arc, balbutiant des phrases sans queue ni tête. Non ! Nononononononon, c'est pas... Qu'est-ce que c'est encore que... ?
Finalement, une forme de rage dépassa sa terreur naissante et, tout en tentant de remettre en joue l'intrus, il hurla :
"TU NE PEUX PAS ÊTRE VIVANT !! QUI ES-TU ?!"
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Fragan se plaça aussitôt entre le groupe et le...
Mort qui venait de se relever ? Se pouvait-il qu'ils aient mal jugé de la gravité de ses blessures ? Non, Aeldred et Pwyll avaient tous deux examiné les corps.
Un frisson parcourut l'échine de Fragan, mais ce n'était pas la crainte qui le suscitait. Quand la vague glacée l'eut parcouru, tous ses muscles se détendirent, prêts à l'action. Plus aucune crispation dans son bras : il était ferme et vigoureux, prêt à décocher un coup comme une flèche s'envolerait de la corde d'un arc. Il dressait entre Gillean - mais les morts ont-ils encore le droit de porter un nom de vivant - et le groupe une barrière de fer tranchant : si le corps avait été relevé par quelque maléfice, il n'hésiterait pas à le passer par le fil de l'épée.Voyant du coin de l'oeil qu'Aeldred pointait une flèche vers Gillean, il prit soin toutefois de se décaler d'un pas pour lui laisser le champ libre.
Mais pour autant, il n'était pas question d'agir sans réfléchir.
Après qu'Aeldred eut poussé son cri, Fragan y ajouta d'une voix dure, à l'adresse du corps animé :
- Parle, mais ne t'approche pas.
Il avait prononcé les deux derniers mots en serrant les dents. Son épée pointée devant lui, tenant toujours la torche de la main gauche, il se tint prêt. Si la... chose se jetait sur eux, il n'hésiterait pas à la neutraliser... quitte à la pourfendre s'il le fallait. Si elle se contentait d'avancer sans tenir compte de sa mise en garde, il agiterait la torche devant elle pour la contraindre à rester sur place et à s'exprimer.
Si tant est qu'elle le puisse...
Mort qui venait de se relever ? Se pouvait-il qu'ils aient mal jugé de la gravité de ses blessures ? Non, Aeldred et Pwyll avaient tous deux examiné les corps.
Un frisson parcourut l'échine de Fragan, mais ce n'était pas la crainte qui le suscitait. Quand la vague glacée l'eut parcouru, tous ses muscles se détendirent, prêts à l'action. Plus aucune crispation dans son bras : il était ferme et vigoureux, prêt à décocher un coup comme une flèche s'envolerait de la corde d'un arc. Il dressait entre Gillean - mais les morts ont-ils encore le droit de porter un nom de vivant - et le groupe une barrière de fer tranchant : si le corps avait été relevé par quelque maléfice, il n'hésiterait pas à le passer par le fil de l'épée.Voyant du coin de l'oeil qu'Aeldred pointait une flèche vers Gillean, il prit soin toutefois de se décaler d'un pas pour lui laisser le champ libre.
Mais pour autant, il n'était pas question d'agir sans réfléchir.
Après qu'Aeldred eut poussé son cri, Fragan y ajouta d'une voix dure, à l'adresse du corps animé :
- Parle, mais ne t'approche pas.
Il avait prononcé les deux derniers mots en serrant les dents. Son épée pointée devant lui, tenant toujours la torche de la main gauche, il se tint prêt. Si la... chose se jetait sur eux, il n'hésiterait pas à la neutraliser... quitte à la pourfendre s'il le fallait. Si elle se contentait d'avancer sans tenir compte de sa mise en garde, il agiterait la torche devant elle pour la contraindre à rester sur place et à s'exprimer.
Si tant est qu'elle le puisse...
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
D'abord surpris par ce soudain remue-ménage et pris de court par les réactions de ses compagnons, Pwyll regarda Gillean quelques secondes avant que son visage s'illumine d'un grand sourire.
"Ah mais ça alors ! Quelle chance, on te croyait mort mon gars !"
Reprenant rapidement un air un peu moins jovial en se mettant à la place de son interlocuteur, Pwyll dépassa Aeldred et Fragan pour se diriger directement vers Gillean et lui porter secours.
Le monde était ainsi fait. L'espoir pouvait briller, inattendu, au cœur de la plus terrible des nuits.
De toute évidence, l'examen des blessures avait été trop hâtif ou l'homme avait subit un maléfice ou ingéré un poison qui rendait le pouls quasiment imperceptible. Il existait de telles plantes.
Tendant une main secourable proposant de le soutenir et regardant Gillean avec des yeux pleins de compassion, Pwyll marcha vers l'ex-cadavre, totalement imperméable à toute idée de menace susceptible de provenir du jeune homme. "Doucement, n'aggrave pas tes blessures, on va te soigner et parler de ce qui s'est passé. Tu n'es pas seul."
"Ah mais ça alors ! Quelle chance, on te croyait mort mon gars !"
Reprenant rapidement un air un peu moins jovial en se mettant à la place de son interlocuteur, Pwyll dépassa Aeldred et Fragan pour se diriger directement vers Gillean et lui porter secours.
Le monde était ainsi fait. L'espoir pouvait briller, inattendu, au cœur de la plus terrible des nuits.
De toute évidence, l'examen des blessures avait été trop hâtif ou l'homme avait subit un maléfice ou ingéré un poison qui rendait le pouls quasiment imperceptible. Il existait de telles plantes.
Tendant une main secourable proposant de le soutenir et regardant Gillean avec des yeux pleins de compassion, Pwyll marcha vers l'ex-cadavre, totalement imperméable à toute idée de menace susceptible de provenir du jeune homme. "Doucement, n'aggrave pas tes blessures, on va te soigner et parler de ce qui s'est passé. Tu n'es pas seul."
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Fragan se précipita, incrédule, aux côtés de Pwyll qui venait de le dépasser d'un pas.
- En arrière ! dit-il sans hausser la voix, mais d'un ton sifflant, presque agressif, qu'il regretta aussitôt.
Il tendit son bras droit, celui qui tenait l'épée, en travers du chemin de Pwyll. La pointe de son arme était toujours dirigée vers le corps de Gillean.
- Pwyll... commença-t-il, mais il ne sut quoi ajouter.
Il espéra que son compagnon s'arrêterait à temps, car il doutait de pouvoir le retenir s'il persistait à s'avancer en direction de la... chose.
Il ne quittait pas des yeux Gillean.
- En arrière ! dit-il sans hausser la voix, mais d'un ton sifflant, presque agressif, qu'il regretta aussitôt.
Il tendit son bras droit, celui qui tenait l'épée, en travers du chemin de Pwyll. La pointe de son arme était toujours dirigée vers le corps de Gillean.
- Pwyll... commença-t-il, mais il ne sut quoi ajouter.
Il espéra que son compagnon s'arrêterait à temps, car il doutait de pouvoir le retenir s'il persistait à s'avancer en direction de la... chose.
Il ne quittait pas des yeux Gillean.
- Pwyll
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Re: [OdE - Chap.12.1] La dernière limite
Pwyll fit un clin d'oeil à Fragan et repoussa gentiment la barrière mise en travers de son chemin. "Et Fragan, tu vois bien que le pauvre a besoin d'aide, tu vas l'effrayer !" Puis, vers Gillean : "Regarde, Aledred est avec nous, vous vous connaissez par l'intermédiaire de Rhéa si j'ai bien suivi ?" Pwyll continua son mouvement pour soutenir le pauvre homme et s’efforça de capter son regard pour qu'il évite de paniquer, de tenter de s'enfuir et donc d'aggraver son état.
On dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue !