Blodwen
Encart métajeu a écrit :Yes! Critique!

*danse de la joie*
A l'évocation d'un cavalier noir invincible, une intuition se fit dans l'esprit de Blodwen, et elle coula un regard soupçonneux dans la direction supposée où se trouvaient Roparz et Cendres. Après tout, n'avaient-ils pas rôdé la nuit de la veille dans le village, dans le cadre de leur reconnaissance? Quoi qu'il en soit, elle avait d'énormes doutes sur la présence d'un cavalier noir prétendument invincible et terrifiant, et pourtant incapable de défoncer la porte branlante d'une masure des marais pour en emporter les habitants malades.
Ce raisonnement ne fit que confirmer ses soupçons, et elle répondit d'une voix douce mais ferme à la jeune fille :
"Ne t'inquiètes pas, je ne pense pas que le chasseur noir soit réel. C'est sans doute un cauchemar provoqué par la fièvre qui vous touche...
Nous sommes là pour vous protéger et vous soigner, maintenant. Tout va s'arranger."
Une fois la jeune fille rassurée (du moins l'espérait-elle), Blodwen lui demanda de lui indiquer la ferme d'où le mal semblait être parti. Elle convoqua ensuite ses troupes pour leur donner les instructions qui permettraient de gérer cette crise au mieux, du moins l'espérait-elle.
Une fois ses soldats (et éventuellement les hilderins et ronces, s'ils avaient souhaité répondre à son appel) autour d'elle, Blodwen expliqua succinctement la situation :
"J'ai une bonne nouvelle : j'ai déjà été confrontée au mal qui touche ce village précédemment, et j'ai également quelques connaissances sur les moyens de le combattre.
Il s'agit d'une maladie qui donne de la fièvre et des cauchemars éveillés. Elle n'a strictement rien de surnaturel, et a probablement été causée par un empoisonnement quelconque, et probablement involontaire."
En réalité, Blodwen en était réduite aux spéculations quant à l'origine du fléau, mais elle se voulait avant tout rassurante, afin d'éviter que les actions futures de sa troupe soient placées sous le signe de la panique et du chaos.
"Cette maladie n'est pas mortelle, et finit par passer avec le temps si elle est correctement traitée. Il faut avant tout du repos aux malades, et un remède leur permettant de faire baisser leur fièvre.
Voici ce que nous allons faire : vous allez prévenir les villageois de rester chez eux jusqu'à nouvel ordre et de ne pas paniquer. Je le répète : ils sont simplement malades, et nous sommes là pour nous occuper d'eux.
Pendant ce temps, je préparerai une tisane avec l'eau que nous avons apportée de Terfinysel, qui devrait accélérer leur guérison."
Elle regarda ensuite longuement chacun des hommes et femmes qui l'entouraient dans les yeux pour souligner ce qui allait suivre, avant de reprendre :
"Ce que je vais vous dire maintenant est extrêmement important. Sous aucun prétexte, je dis bien aucun, vous ne devrez rentrer en contact avec les malades. Parlez-leur au travers de leur porte, et déposez la tisane devant chez eux pour qu'ils la prennent.
Si malgré tout vous croisez quelqu'un dehors, évitez tout contact avec lui. D'après ce que je sais, la sueur, le sang, la salive et les excréments peuvent transmettre le mal.
Et surtout, dites-leur d'éviter de boire ou de manger autre chose que ce que nous pourrions leur donner. La tisane de Gwilmith, en particulier, est à proscrire : elle accélère l'agressivité, et renforce le mal."
Elle jeta encore un regard grave à la ronde, avant d'ajouter calmement :
"Bien, si vous n'avez plus de questions, vous savez ce qui vous reste à faire. Je reste ici pour préparer l'infusion au cas où on aurait besoin de moi."
Une fois sa troupe dispersée, elle entreprit de faire un feu pour faire bouillir une grande casserole remplie de feuilles de verveine et de valériane, additionnée de quelques gouttes de rouge épaisse.
Elle avait également pour projet d'aller apporter personnellement la tisane devant les foyers une fois prête. Cela lui permettrait de rassurer en personne les villageois si nécessaire, et garantirait qu'elle pourrait récupérer les tasses une fois la tisane bue. Elle comptait en effet laver les couverts entre chaque utilisation dans de l'eau bouillante et un chiffon imbibé du tord-boyaux local de Terfinysel, pour éviter la propagation de la maladie.
Si ce n'était déjà fait, elle envoya également des hommes informer les ronces et les Hilderins de ses dernières découvertes et consignes, ainsi que l'équipée de ses amis, dont elle ignorait la situation...
métajeu a écrit : Au fait, mon super critique de la mort permet-il à Blodwen d'estimer le temps d'incubation de cette saleté? C'est que notre bon ami Jazkez est à Terfinysel, et qu'il a eu l'occasion de verser son sang à proximité d'un contaminé... C'est pour savoir si Blodwen doit EN PLUS envisager d'envoyer un messager dare dare à la seigneurie pour prévenir sa mère, ou pas. ^^"