[OdE - Chap.2.1] La dernière limite

[Iris]

Oanell pouvait enfin souffler, recroquevillée, pressant sa blessure d'une main, et regardant tout autour d'elle les combats qui faisaient rage.

Attaque d'Aeldred : Base 7 + D10 (7) vs. ??

Attaque de la femme contre Pwyll : ??? vs. Défense 14+posture défensive 1 + armure (2) = ??? vs. 17

La bourrade d'Aeldred porta, mais fut moins efficace qu'escomptée, prenant la forme d'une lutte sauvage, entre le porteur de fourche qui se cognait et heurtait son arme de partout sans vouloir la lâcher, et le chasseur qui voulait le jeter à terre.

Pwyll, prudemment jeta un oeil tout en cherchant à dégager le bois fendu pour passer, et recula vivement pour esquiver un projectile. Il était indemne, mais se savait désormais visé à l'aveuglette. Encore quelques coups de massue et il pourrait entrer sans risquer ce type de mésaventure et pouvant au contraire, parer les coups efficacement. Ou alors il comptait sur un mélange de chance et d'obstination pour entrer plus vite.

[Pwyll]

Pwyll prit le temps de tout dégager à grands coups de masse afin de faciliter l'entrée comme la sortie de la maisonnette. Si les habitants se sentaient trop acculés, ils risquaient sans doute d'autant plus de se blesser eux-même ou de blesser le petit groupe.

Pris d'une soudaine idée farfelue, il cria vers la maison : "Oanell, quand tu pourras, essaie peut-être de chanter ou de faire de la musique si tu as un instrument avec toi, après tout on a entendu une comptine bizarre, peut-être que c'est ça qui les rend fol-dingues et qu'il faut faire tout le contraire !"

[Casaïr]

Aeldred luttait contre le paysan pour essayer de lui faire lâcher sa fourche, ce qui se révéla plus difficile que prévu. J'aurai dû prendre mes exercices d'escrime plus au sérieux, se dit-il tout en cherchant une ouverture dans la défense opiniâtre de son adversaire. Toutefois, il ne perdait pas de vue qu'Oanell était toujours sous la table, aussi tâcha-t-il de se mettre entre sa cachette et le fou avec sa fourche quand il entendit l'idée sortie de nul part de Pwyll.

"Est-ce que c'est vraiment le moment pour ça ?!" cria-t-il, exaspéré.

Passant à l'offensive sur son adversaire, il lui envoya une bonne manchette au visage, espérant le sonner suffisamment pour en finir rapidement.

Mon petit point de Potentiel passe en attaque !

[Iris]

La barde restait terrifiée, blottie dans son coin et n'avait pas le coeur à chanter. Elle cherchait avant tout à redevenir maîtresse de ses nerfs, toute son énergie était focalisée sur ce seul objectif.

Base 8 + D10(8) = 16 vs. ???
Attaque de l'autre : ??? +??? = 13 vs. Défense 11 (12-1)

Aeldred prend 2pts de dégâts

Aeldred était engagé dans une lutte compliquée avec le fermier, chacun tenant la fourche pour empêcher son usage, tandis qu'Aldred pressait l'autre pour le faire tomber et envisageait de le sonner d'un coup de manchette... Chose qu'il avait peut-être vu faire des guerriers, mais que lui-même n'avait jamais accomplie. Il se rendit rapidement compte que sonner quelqu'un de la sorte impliquait de lâcher l'arme pour laquelle ils se battaient comme des chiffonniers dans un espace étroit.

La lutte était confuse, mais au final Aeldred eut le dessus en faisant chuter l'autre durement sur le dos tandis que la fourche restait plantée, enfin coincée, entre étagères, table, banc, devenant un obstacle en travers du chemin. L'homme à terre se traînait en arrière, pour s'éloigner du monstre invisible qui l'assaillait si violemment.

La femme continua d'envoyer des projectiles au monstre de la porte tout en se rapprochant de l'homme pour l'aider.

[Pwyll]

Maintenant que l'entrée était dégagée, Pwyll se dit qu'il valait mieux entraver les pauvres habitants. Tenter de les assommer finirait forcément mal et le garçon ne voulait sûrement pas les blesser gravement ou pire. Il posa son maillet à l'entrée de la maisonnette.

En constatant qu'Aeldred semblait avoir fort à faire avec l'homme, Pywll lança à son ami : "occupe-toi de la femme !" Tout en s'efforçant lui même d'éviter celle-ci pour aller saisir le fermier par derrière et tenter de l'immobiliser.

Remarque : si un meuble empêche Pwyll de réaliser cette manœuvre, il le pousse contre un mur, quitte à révéler une Oanell blottie dessous par inadvertance et malchance...

[Casaïr]

Dans la bataille avec le fermier, Aeldred prit un mauvais coup mais, l'adrénaline et la confusion aidant, il ne se rendit pas réellement compte de la façon dont il avait été blessé mais fut malgré tout soulagé d'avoir pu le désarmer, même si la méthode employée n'était pas vraiment conventionnelle.

C'est à peu de chose près à ce moment que Pwyll surgit pour lui demander de... s'occuper de la femme ?! Aeldred n'avait pas besoin de lever les yeux vers elle pour se rendre compte que le temps de faire ça, il pouvait arriver n'importe quoi. Il ne réfléchit donc jamais ?! Il n'eut cependant pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il le vit traverser la maison au pas de charge, avec la douceur d'un sanglier. Trop tard aussi pour le prévenir pour Oanell. Bien que plus inquiet pour la santé de la jeune femme que la sienne propre, il traversa malgré tout la pièce en direction de sa nouvelle "cible", pestant contre Pwyll tout en cherchant rapidement un moyen d'entraver les fermiers sur le trajet.

[Iris]

Pwyll dévasta l'intérieur de la ferme et écrasa le fermier de tout son poids, et l'homme se défendit en vain contre le colosse invisible.

Oanell toujours en boule avait eu de la chance et n'avait pas reçu de meuble ou autre sur la tête. Elle émit un petit cri de souris et se traîna un peu plus loin en espérant être cette fois à l'abri.

Aeldred fondit vers son adversaire armée d'une louche massive. Contre toute attente, il n'arriva pas à trouver de prise ; mais la femme ne réussit pas mieux à attaquer le fantôme, et trébucha, tombant par terre.

De leur côté Dubhacht et Burgred essayaient (pratiquement dans le noir) de panser la blessure du chef... mais Dubhacht tournait sans cesse la tête vers l'intérieur de la ferme, comme s'il souhaitait intervenir à son tour.

[Casaïr]

Aeldred n'était pas vraiment un combattant et cela se voyait. Il était d'ailleurs rassuré de ne pas affronté quelqu'un de meilleur que lui, même si la maladie décuplait l'agressivité des gens. Cela n'empêcha pas vraiment le cafouillage résultant de son assaut raté opposé à la défense approximative de la femme.

Sa concentration n'était pas vraiment au mieux : plus la bagarre durait, plus des blessures non désirées pouvaient advenir, sans compter l'encombrement général de la maison. Et il s'inquiétait grandement pour Oanell qu'il avait à peine deviné dans le champ de bataille qu'était devenue la maison. Soudain, son adversaire glissa en cherchant à le frapper, laissant une ouverture qu'Aeldred saisit de façon totalement instinctive, se jetant sur la femme pour la désarmer et tenter de la maîtriser. Calme-toi, bordel ! hurla-t-il intérieurement à la femme. On est là pour vous aider !

[Pwyll]

Tout en affermissant sa prise sur l'habitant halluciné de cette maison de cauchemar, Pwyll dit en direction de la porte : "Dubhacht, passe moi des liens pour ligoter le gars !"

Pwyll faisait au mieux pour réduire les risques de blessures sérieuse ou d'étouffement de son adversaire malheureux, maintenant les poignets avec ses mains et pesant sur les jambes avec les siennes. Cette application des techniques traditionnelles de lutte souvent pratiquée lors des festivals de changement de saison rappela à Pwyll de bon souvenirs. La situation commençait déjà à prendre meilleure tournure !

[Iris]

Après encore quelques difficulté Aeldred et Pwyll l'emportèrent sur les fermiers.

Burgred et Dubhacht s'installèrent près du feu : à la lumière il était plus simple de soigner les plaies autrement qu'en les compressant à la va-vite. Dubhacht jetait régulièrement un oeil vers l'extérieur. Sans en être certain, il avait l'impression que la brume bougeait, enflait... Et si elle finissait par engloutir la maison ?

Oanell n'osait rien toucher et se déplaçait précautionneusement, n'osant même pas regarder dehors. Elle s'aventura néanmoins dans la pièce suivante, une réserve, et remarqua la trappe menant à une cave. Elle la souleva et cria de surprise. Ce n'était pas une cave, mais un puits vers une véritable grotte.