Teskani - Appel à l'aide

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Iris
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SOIR 2 pour Kolb

Message : # 5607Message Iris
29 sept. 2011, 19:16

Voilà, encore une nouvelle soirée... calme... beaucoup de réflexions, de recherches encore...

La promenade d'Alen D. Kolb lui permettait de voir qu'il y avait des rues et route le long du fleuve, des deux côtés. Près de la gare, il y avait plusieurs parkings, plus ou moins discrets. L'éclairage n'était pas très important, il était possible d'agir le soir ou la nuit sans rencontrer a priori de problème particulier. Évidemment ça demande un peu de pratique. Il serait sans doute plus sûr d'être deux, un qui jette, un qui guette. Entre 2h et 5h du matin, les risques d'être vu étaient le plus faible.

De nouveau chez lui. La bouteille de la veille était pratiquement vide. Cependant, si vraiment il voulait se lever frais demain matin, il faudrait résister. Une bonne nuit de sommeil dans son lit.

...

Il était dans le parc près de la bibliothèque, à jouer avec des enfants qui faisaient des rondes... une ambiance joyeuse, lui-même se sentait plus léger et dansait ...mais de nouveau... cette sortie de secours... et ... on frappait à la porte, cette porte qui flottait dans le parc, dans le vide...

Et derrière... l'île... et surtout... une nouvelle bouteille à la mer ! ..

Bouteille à la mer n°2 a écrit :L'endroit n'a pas changé, c'est toujours cette pièce sombre où la seule lumière est celle braquée sur Feryel nue. La fine musculature forgée par un apprentissage dans le garage de son père souligne ses formes. Ses long cheveux blond pendent dans son dos. Elle tourne sur elle même sans faire un seul mouvement et des barreau verticaux apparaissent tout autours d'elle, semblant se rapprocher même.
Un ricanement résonne et encore cette image d'un homme en costume avec son chapeau dissimulant son visage. Derrière lui, une autre figure s'avance. C'est elle qui désormais porte le tablier sanglant. Le fluide carmin coule encore, glissant sur le tissus pour gouter sur le sol. Plic.. plic... plic... Et ses mains.. Elles semblent, elles, s’être littéralement baignés, vautrés dans une bassine d’entrailles. La jeune femme recule, horrifiée..
Non.. je ne veut pas finir comme MAY! Je ne veut pas! Je ne suis pas née pour souffrir!
Et puis elle se retourne vers vous... Elle semble vous chercher, désespérément..
Je me nomme FERYELJenkar, sauvez moi, je vous en prie... j'ai été KIDNAPPÉE en venant de la gare...
Un nouveau bruit et cette fois une bassine prends forme à ses pieds. Un sursaut de colère passe et la bassine vole vers les deux hommes mais seulement pour rebondir innofensivement sur les barreaux.

Au petit matin, Alen D. Kolb se réveillait... moins mal que la nuit passée... mais avec l'horrible impression qu'une autre fille était prise au piège... une certaine Feryel... d'où lui venait ce nom ? ...

Le Tueur de l'Encre ne gardait ses victimes qu'à la belle saison, c'était la fin de l'été... dans deux semaines l'équinoxe d'automne... même si ce taré n'était pas collé à son calendrier astronomique, il n'en restait pas moins qu'il avait l'air de tenir à ses habitudes...

Si nouvelle victime il y avait, son temps était compté.

... Et maintenant ?
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Wenlock
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Re: Teskani - I.1 - Appel à l'aide

Message : # 5614Message Wenlock
29 sept. 2011, 23:45

Est-ce que le prénom évoque à Kolb une origine quelconque, est-ce qu'il est courant parmi l'un ou l'autre peuple ?
Rien à voir : est-il raisonnable que Kolb possède une bagnole, la plus banale possible ? Achetée à une liquidation judiciaire ? 8-)
Il était dans son lit, il ne pouvait donc pas accuser le fauteuil. Il n'avait bu qu'une bière la veille, l'ivresse était donc hors de cause. Il suspectait vaguement cette histoire d'arme confisquée de lui donner des cauchemars mais il n'avait aucune preuve tangible. Il se demanda si le soi-disant "Tueur de l'Encre" pouvait être impliqué dans ses mauvais rêves, mais il avait un alibi : cette histoire d'île rocailleuse avait commencé avant qu'il n'entende pour la première fois parlé du corps à la radio. La carbonnade artlandaise ?
"Feryel", "kidnappée" et "la gare".
Des éléments qu'il aurait entre-aperçu pendant les heures de visionnage, peut-être ? Des bribes d'informations qui auraient atteint sa mémoire sans s'annoncer à sa conscience ? Il faudrait retrouver le contexte... Ce n'était pas en se couchant, pas en rentrant par les berges, peut-être une chose qu'il aurait omis de formuler aux Plumes ? Il tenta d'évoquer les murs de la brasserie et leur décoration désuète, le serveur en tablier blanc et le goût du repas pour pouvoir perquisitionner le souvenir et y retrouver l'information mais se trouvait gêné par la rotation de la pièce autour de lui et la présence des barreaux qui se rapprochaient.
Hé bien. C'est fou ce qu'on gagne à arrêter de boire. Il ne serait peut-être pas inutile de demander le nom d'un collègue aux psycho-criminalistex du Profil, s'il mettait la main sur cette fameuse liste pour son histoire de "Tueur de l'Encre". Il attrapa sa montre à gousset sur la table de nuit, jugea qu'il était temps et commença à planifier son parcours : 2 grands verres d'eau et un yaourt battu (dans le doute), café noir, cigarette, douche brûlante, rasage, costume marron aujourd'hui donc chemise claire et cravate sombre, prendre la voiture cette fois -ils en auraient besoin par la suite, d'abord chez les Korsakov par la 4°rue avant qu'elle ne soit bloqués par les camions du port, réclamer son arme avant que Vidal ne parte au garage (il aurait besoin d'un allié compréhensif).
Et comme Amanda interromprait ses préparatifs de départ pour lui faire un sermon, il n'aurait plus qu'à sauter dans l'auto avec son pistolet pour arriver avant elle à l'agence, démontrant par là-même sa sobriété et son efficience retrouvée. Parfait.
Le temps d'en ricaner, il se garait devant chez sa sœur après avoir, summum du machiavélisme, acheté des petits pains au sésame -chauds- presque à l'ouverture de la boulangerie Azkarov. Il sonna, se plaqua sur la face un sourire innocent et s'apprêta à affronter le feu.
[Opportunisme 25 ou Négociation 14, Calme +4 : d'abord amadouer Vidal Korsakov avec les petits pains, le convaincre qu'Amanda ne peut pas laisser partir son frère sur une affaire sans mon pistolet, renverser au besoin la pression en lui rappelant vilement qui est le patron de l'agence, agence qui a d'ailleurs budgété l'achat de l'automatique, interroger au pire son beau-frère pour qu'il avoue la cachette de l'arme.]

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Iris
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JOUR 2 - Début de matinée de Kolb

Message : # 5616Message Iris
30 sept. 2011, 09:17

Relativement à ses réflexion, Alen D. Kolb pouvait noter que Feryel n'était pas un prénom spécialement courant. Il y avait au Regenland une petite mode de prénoms "bizarres", certains parents prétendant ponctuellement qu'ils avaient entendu en rêve le nom qu'ils devraient donner à leurs bambins. Certains de ces prénoms venaient d'une demande d'un grand-parent ou d'un collatéral. Certains provenaient de poésies ou de romans plutôt que de rêves... quoi qu'il en soit, "Feryel" était vraisemblablement l'un de ceux-là, rêve ou roman à quat' sous. Sans l'exclure, ça réduisait les chances quant à ses origines. Les immigrés récents avaient tendance à s'accrocher sentimentalement aux prénoms de "chez eux", enfin, du souvenir de leur chez eux, ou alors, dans un but d'intégration, choisir des prénoms à consonance plutôt "artlandaise" et donc "regenlandaise" par contrecoup. Dans les couches bourgeoises de la société, les plus conservateurs choisissaient plutôt des prénoms "classiques" et "éprouvés", comme "Elisabeth" par exemple. Il existait bien sûr des exceptions, dues à ces rêves ou aux effets de mode romanesque, mais il était probable qu'une "Feryel" fût issue de la population "regenlandaise de souche" (enfin, des premières vagues d'immigration), classe moyenne, rurale ou urbaine. Bref, pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Insertion historique a écrit :Pour ce qui est d'avoir une voiture banale achetée à l'occasion d'une liquidation judiciaire, c'est effectivement jouable ! ;)

... pis, pour les stat' à utiliser, tu peux comboter : Négociation (14) + Calme (4) + Niveau d'opportunisme (7) + D20 (12 pour entrer en scène) = 37.
échelle des jets a écrit :
  • 0 à 9 : nul, rien, ou des miettes. zéro info, une rumeur
  • 10 à 19 : facile, débutant. 1 info à 10, éventuellement une rumeur en plus
  • 20 à 29 : assez bon, jeune professionnel, 2 infos fiables
  • 30 à 39 : aguerri, bon, solide, 3 infos fiables et rares
  • 40 à 49 : exceptionnel, 4 infos fiables dont au moins une assez épatante et très rare
  • 50 à 59 : "ouahhhhhhhhh ! c'était possible ?" ... , 5 infos fiables, sait probablement tout ce qu'il est possible matériellement de savoir ou qui interroger pour avoir le complément
L'air de rien, presque fringant et frais, Alen D. Kolb attendit que sa chère sœur vînt ouvrir sans cacher sa stupéfaction à sa vue :

" Alen, mais qu'est-ce que tu fais là ?"
Contexte a écrit :Je te laisse décrire l'intérieur et le nombre d'enfants ? Tu précisais que Vidal était un vaillant père de famille ;)
Amanda avait beau être surprise, c'était trop bizarre pour ne pas susciter sa méfiance immédiatement. Oh, certes, son frère avait l'air assez joyeux, et ça faisait longtemps... mais ce contraste ! Qu'est-ce qu'il cachait ? La veille il refusait une affaire, ennuyante certes, mais sans doute correctement payée, pour mener ses investigations mystérieuses, sans vraiment de précisions, et puis ça faisait plusieurs jours qu'il ne se levait plus que très péniblement... doux euphémisme... et c'étaient plutôt des semaines.

Elle le laissa aller dans la cuisine en refermant derrière lui. Alen fut cordialement salué par Vidal qui n'avait manifestement pas hérité de son aïeul Arkady Korsakov la tendance à ne pas parler autrement que par des grognements sceptiques ou des ordres virils.

Jusqu'ici, ça allait.

Vidal : "Ah, c'est sympa les petits pains ! Mais viens, installe-toi, prends une chaise ! Amanda, pourquoi tu fais cette tête ?"

Amanda : "Justement, c'est trop gentil de sa part, c'est pas son genre. Dis-donc Alen, tu serais pas là pour demander quelque chose des fois ? Quelque chose que tu es sûr que je te refuserais, hein ? "

Vidal : "Fais pas ta mauvaise tête, il arrive, souriant et tout et regarde comment tu l'accueilles ! Ah, Alen, fais pas attention. Elle a bon fond, mais elle s'inquiète toujours pour toi. Remarque, moi aussi, t'étais pas bien ces derniers temps... Enfin, content que ça aille mieux ! ... Cornichons au miel ? [la joie des authentiques gourmandises de l'est !] Confiture ? Fromage ?..."

Amanda : "Bon, alors, si tu en venais au fait ?"

...
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Re: Teskani - I.1 - Appel à l'aide

Message : # 5617Message Wenlock
30 sept. 2011, 11:11

Vidal et Amanda n'ont eu que 2 enfants, Natalia et Ivan (les demi-frère et sœur de Sammy, respectivement 7 et 6 ans, le couple étant de fait plus âgé qu'Alen, Amanda allant sur 44 ans et Vidal sur 47).

Brimé par l'injuste méfiance d'Amanda, Kolb attaqua bille en tête :
« Je suis sur une affaire depuis hier : le Tueur de l'Encre. Non ce n'est pas la peine de râler, c'est encore mon agence, que je sache, et puis tu voulais que je me trouve un loisir : c'est chose faîte.
L'enquête pourrait en tous cas être délicate, j'ai rendez-vous ce soir dans quelques lieux interlopes et je suis venu récupérer l'arme qui m'appartient. Car je doute que ma grande sœur ou ma petite secrétaire me laissent, l'une ou l'autre, m'aventurer dans les bouges des quais sans quelque protection que ce fût. J'ai de plus promis quelques leçons de tir à mon associée sur cette affaire, une journaliste débutante qui écrit un papier à ce sujet, et que je te présenterai tout à l'heure puisqu'elle doit nous rejoindre à l'agence. »

Si ça ne suffisait pas, Alen comptait jouer la montre en retardant la préparation des enfants pour l'école jusqu'à ce qu'Amanda lui restitue son calibre, en faisant remarquer qu'elle-même va être en retard à son bureau ou carrément prendre Vidal-l'ex-braqueur à témoin ("Tu te rends compte que ta femme me laisserait partir désarmé dans cette ville ? C'est déjà beau que je ne sois pas déjà tombé, pour ainsi dire tout nu, sur une des petites frappes que j'ai mises à l'ombre depuis 20 ans !").

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Message : # 5620Message Iris
30 sept. 2011, 13:02

L'abominable Alen D. Kolb, jouait sur tous les moyens de pression possibles et imaginables. D'abord il essayait d'avoir l'air gentil et avenant, frais et fringant... Ensuite, notant que sa sœur ne mordait pas à l'hameçon, tout au contraire de son époux moins subtile et moins méfiant, il fonçait dans le tas, et vlan ! Il ignora les quelques :

" Le Tueur de l'Encre ? Rien que ça ? Depuis quand c'est ton rayon les tueurs en série ? "

ou encore

" Un loisir c'est quelque chose de différent que le boulot, pas une variante non rémunérée de la même activité !"

et

" Une associée ? Toi ? Une gamine en plus ? Et journaliste de surcroît ? Mais qu'est-ce qui t'arrive ?! Attends, t'as parlé de lui donner des leçons de tir ?!"

... pendant ce temps Vidal s'était retrouvé avec justement la préparation des enfants pour l'école, avec quelques instructions sans appel comme la vérification que le goûter était bien dans le bon sac, que le cahier de liaison aussi, que les petits n'oubliaient pas leurs devoirs... Et entre deux instructions, Vidal observait, trouvant la scène de plus en plus comique, s'assurant que les petits avaient chacun un pain au sésame pour pouvoir profiter pleinement de cette drôle de fête matinale.

Finalement Alen D. Kolb, l'infatigable investigateur, réussit à avoir sa sœur à l'usure, récupérant successivement l'arme, puis les munitions (rangées à un endroit différent, manquerait plus qu'il y ait un accident avec les enfants !), lesquelles lui furent quasiment jetées à la figure avec quelques paroles bien senties que le détective ignora certainement.

Restait que Kolb put enfin fuir avec son arme et arriver à l'agence bien vingt à trente minutes avant Amanda... Cette dernière avait un peu traîné finalement, en se posant des questions sur son frère. Le changement était si brutal, tellement radical... Son âme romantique, enfouie sous des années de galères et combines et coups durs et retournements de situations, était toujours cachée dans un coin. De fait, elle se demandait si Kolb n'était pas... tout bêtement... tombé amoureux ! Ce ne serait pas le premier quadra' qui finissait par en pincer pour une jeunette et faire n'importe quoi. Tout de même, de la part d'Alen c'était tellement extravagant à imaginer... Il voulait la lui présenter ? Pour le coup, elle était curieuse de voir quelle femme pouvait avoir un tel effet sur un cynique endurci comme son frère.

...
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Re: Teskani - I.1 - Appel à l'aide

Message : # 5621Message Aubelune
30 sept. 2011, 13:20

Concernant le dialogue onirique, je choisis la situation 6 + 1 point de magie car Lisa bachote, certes, mais elle y met un peu de sa sensibilité quand-même. Mon personnage n'est pas vraiment sensé savoir que poser des questions ne marche pas, Lisa va selon toute vraisemblance essayer, je suppose que certaines choses seront grisées.

Réponse à la victime :

La jeune femme en robe colorée est assise à la bibliothèque à côté d'un homme plus âgé et ils fouillent des archives de journaux. Il est question de disparitions de jeunes femmes. La protagoniste se retourne et a l'air de chercher quelqu'un. Tout à coup, son regard se fixe dans la direction du point de vue de Feryel.
- Feryel, je vous ai bien entendue. Dites-moi ou vous êtes. Ou vous ont-ils emmenée? Si vous ne savez pas, essayez de me décrire les lieux! Quels sons entendez-vous? Guidez-moi vers vous. Et vos bourreaux, comment se nomment-ils? Ont-ils dit un prénom? vous parlent-ils? Que vous disent-ils? Donnez-moi plus d'indices. Tenez bon! Nous sommes à votre recherche. Vous parlez de May. Est-ce de May Kutty qu'il s'agit? Que vous ont-ils dit à son sujet?
La jeune femme se tourne de nouveau vers les bobines et choisit une coupure dont le titre contient "May Kutty" puis elle regarde de nouveau vers Feryel d'un air interrogatif.


Le lendemain, Lisa se réveille chamboulée par ses rêves, tellement, tellement réels. Elle en a la nausée. Pourvu qu'elle n'arrive pas trop tard! Elle fait sa toilette en quatrième vitesse et revêt une tenue plus sobre qu'à l'habitude puis elle part faire des emplettes d'un pas pressé, sans même prendre la peine de déjeuner. De toutes façons elle ne pourrait rien avaler. Elle emporte son appareil photo ainsi qu'un sac en bandoulière en cuir d'un brun roux. Elle va s'acheter un briquet (elle ne fume pas), des titres de transport et passe également dans une boutique de vêtements trop classiques à son goût, mais Kolb a été clair sur le sujet.

Elle se rend ensuite à l'adresse indiquée sur la carte de Kolb.

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Message : # 5623Message Iris
30 sept. 2011, 13:52

Encart technique a écrit :Je laisse au maître des lieux tout le loisir de faire la description de son agence qui est située non loin de la Gare Centrale.

A titre de détail, je précise qu'un abonnement mensuel aux transports en commun est d'un tarif tout à fait raisonnable (le ticket est à 1 denier la journée). De manière générale, j'applique des tarifs quasi identiques à ceux que j'avais évalués pour Artland (je vous maile ça, PDF avec onglets titres), la seule différence, c'est qu'on a affaire à du denier du Regenland (sauf si vous avez un meilleur nom de monnaie !)

Concernant la dépense de volonté pour réussir à contacter la prisonnière, tu as dépensé 6%... et tu viens d'en regagner 2D6= 6%, tu restes donc à 103% qui est ton max. Ah ! Que je précise, j'allais oublier ! Les infos que je t'ai données plus haut sur le "mode d'emploi des rêves", c'est ce que Lisa a retenu en lisant (son jet à 24 = 2 infos fiables + extrapolations). Donc le fait que les mots passent mal et que les questions aussi, Lisa doit pouvoir le comprendre... et pester le lendemain matin en se disant qu'elle aurait pu mieux faire ... ou se réjouir en se disant que c'est déjà pas si mal... ;)
Lisa fut accueillie par une secrétaire d'une quarantaine d'année, plutôt avenante, mais qui semblait très curieuse, l'air d'attendre la suite, et qui précisa, une fois la jeune femme présentée :

" Amanda Korsakov, je vous amène dans le bureau de Monsieur Kolb."

Chose faite avec un regard qui guettait chez Alen les éventuels signes d'un coup de foudre pour la jolie journaliste...

...
Dernière modification par Iris le 30 sept. 2011, 13:55, modifié 1 fois.
Raison : Oubli
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Message : # 5624Message Iris
30 sept. 2011, 14:04

Voilà... une nouvelle nuit... peut-être... et l'insupportable attente... les petites humiliations, les insultes... les "choses sérieuses" allaient commencer sans doute quand le "voyeur" serait de retour... viols... tortures... comment se préparer ? ... comment s'échapper ? ...

...

Encore une fois elle avait lancé une bouteille à la mer, à ces sortes de dieux...
Rêve n°2 a écrit :L'endroit n'a pas changé, c'est toujours cette pièce sombre où la seule lumiere est celle braquée sur Feryel nue. La fine musculature forgée par un apprentissage dans le garage de son père souligne ses formes. Ses long cheveux blond pendent dans son dos. Elle tourne sur elle même sans faire un seul mouvement et des barreau verticaux apparaissent tout autours d'elle, semblant se rapprocher même.
Un ricanement résonne et encore cette image d'un homme en costume avec son chapeau dissimulant son visage. Derriere lui, une autre figure s'avance. C'est elle qui desormais porte le tablier sanglant. Le fluide carmin coule encore, glissant sur le tissus pour gouter sur le sol. Plic.. plic... plic... Et ses mains.. Elles semblent, elles, s'etre litteralement baignés, vautrés dans une bassine d'entraille. La jeune femme recule, horrifiée..
Non.. je ne veut pas finir comme May! Je ne veut pas! Je ne suis pas née pour souffrir!
Et puis elle se retourne vers vous... Elle semble vous chercher, désespérément..
Je me nomme Feryel Jenkar, sauvez moi, je vous en prie... j'ai été kidnappée en venant de la gare...
Un nouveau bruit et cette fois une bassine prends forme à ses pieds. Un sursaut de colère passe et la bassine vole vers les deux hommes mais seulement pour rebondir innofensivement sur les barreaux.
...

Mais quelle surprise !... Elle recevait... une sorte de "réponse" !
Rêve en réponse a écrit :La jeune femme en robe colorée est assise à la bibliothèque à côté d'un homme plus âgé et ils fouillent des archives de journaux. Il est question de disparitions de jeunes femmes. La protagoniste se retourne et a l'air de chercher quelqu'un. Tout à coup, son regard se fixe dans la direction du point de vue de Feryel.

- Feryel, je vous ai bien entendue. Dites-moi ou vous êtes. Ou vous ont-ils emmenée? Si vous ne savez pas, essayez de me décrire les LIEUX! Quels sons entendez-vous? GUIDEZ-moi vers vous. Et vos bourreaux, comment se nomment-ils? Ont-ils dit un prénom? vous parlent-ils? Que vous disent-ils? Donnez-moi plus d'INDICES. Tenez bon! Nous sommes à votre recherche. Vous parlez de May. Est-ce de May Kutty qu'il s'agit? Que vous ont-ils dit à son sujet?

La jeune femme se tourne de nouveau vers les bobines et choisit une coupure dont le titre contient "May Kutty" puis elle regarde de nouveau vers Feryel d'un air interrogatif.
Note : en grisé petit ce qui ne passe pas, rapport à la friture de la transmission.
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Ah ben elle va être déçue...

Message : # 5643Message Wenlock
01 oct. 2011, 02:39

L'agence "Kolb, enquêtes privées" consistait en deux petits bureaux au troisième étage d'un modeste immeuble en brique rouge.
Le premier, auquel on accédait par une solide porte ornée d'une plaque de cuivre, était occupé par un vaste tapis que barrait la rustique table de travail d'Amanda Korsakov, ornée d'une machine à écrire, d'un téléphone, d'une panière à courrier et d'un grand registre ; un porte-manteau, un porte-parapluies, un porte-journeaux et deux fauteuils confortables pour les clients que séparait un guéridon contenant quelques alcools ; une série de cadres laqués présentant d'assez jolies photographies de la ville, les diplômes policiers et la patente officielle d'Alen Kolb ; et un considérable classeur à tiroirs métallique, occupant l'entièreté de la cloison de séparation. Il se dégageait de la pièce, aux couleurs à la fois chaudes et légèrement ternes, une sorte de rigueur confortable qui -en dehors d'évidentes préoccupations de sécurité- ne différait en rien de l'antichambre d'un notaire ou d'un médecin (et avait été spécifiquement conçue dans ce but). Les fenêtres en donnaient effectivement sur la gare et, en s'y penchant un peu, on aurait pu apercevoir la grande horloge au dessus des toits vitrés du grand hall.

A côté du classeur colossal s'ouvrait une porte percée d'une vitre dépolie donnant sur une seconde pièce au parquet nu, à la fois plus petite, plus austère et plus encombrée. Il n'y avait guère de place pour la décoration, tout l'espace disponible étant maniaquement dévolu à des fonctions diverses et parfois mystérieuses, comme le grand calendrier lunaire suspendu près des fenêtres ou la petite bonbonnière pleine de douilles d'arme à feu.
Le mur du fond était envahi par un grand placard vitré où se serraient sans ordre précis les imposants volumes d'une encyclopédie de luxe, des livres toilés d'histoire maritime, d'anatomie ou de mécanique auto, des collections de magazines glacés et de miséreux romans écornés comblant jusqu'au moindre espace, comme si le meuble avait héroïquement tenté d’échantillonner à lui seul le contenu d'une bibliothèque municipale. Des rangées de livre, celles-ci bien nettes, occupaient les appuis de fenêtres derrière un grand fauteuil de cuir dont le jumeau avait été repoussé dans un coin de la pièce et littéralement enseveli sous une pile de journaux démembrés.
Coupant presque la pièce en deux, le bureau du détective était flanqué côté mur d'une paire de lampes d'architecte et prolongé d'une sorte de meuble à dessin vers la bibliothèque, la large surface ainsi créée étant couverte d'un grand sous-main, lui-même envahi d'une série de flacons au contenu inidentifiable, d'un classeur à fiches cartonnées, d'un coupe papier cuivré, de deux porte-plumes dépareillés, d'un pot à crayons, de trois pelotes de laine -rouge, jaune et bleu- et d'une peau de chamois où reposait un goupillon et un pistolet semi-automatique noir, graissé de frais, une poignée de balles de gros calibre alignées à ses côtés comme de petits soldats.

Alen Kolb, pour une fois en gilet et bras de chemise puisque sa veste et son chapeau du jour couvraient un mannequin de couturière curieusement équipé de deux holsters, était assis sur un haut tabouret à vis et punaisait des coupures de presse, des photos, des bristols et des bouts de laine colorés aux grands panneaux de liège qui couvraient le mur derrière la porte ouverte.
« Entrez Miss Stark, et prenez un siège... fit-il en se levant pour déverser dans une élégante urne mortuaire les punaises bariolées qui lui occupaient les mains. Je tâche ici de schématiser notre série de crimes et, comme vous le constaterez, elle est encore bien vague et terriblement incomplète... » Il serra brièvement la main à la jeune femme et héla la secrétaire dans la pièce voisine : « Mrs Korsakov ? Auriez-vous l'amabilité de retrouver l'adresse du Richard Ruskin dont je vous ai parlé tout à l'heure ? Nous en aurons besoin sous peu. Et vérifiez si Sammy est de service à la morgue, je vous prie, il nous faudra lui rendre visite. »
Il sorti de sa veste son petit calepin noir, le feuilleta un instant et se tourna vers Lisa : « Dîtes-moi Miss, le prénom "Feryel" vous-évoque-t-il quelque chose ? Il me semble que nous avons du le voir passer hier dans l'une des bobines de la bibliothèque car il m'est revenu ce matin, mais je suis incapable de m'en remémorer le contexte... Pourrait-il être le nom d'un témoin ou d'une chroniqueuse judiciaire, par exemple ? »

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Message : # 5644Message Iris
01 oct. 2011, 08:00

Ce n'était pas peu de dire que "Mrs Korsakov" était sur sa faim avec le comportement de son frère ! Elle pesta intérieurement quant à la manière dont elle était mise à la porte et ne pouvait en savoir plus sans insister, ce qui n'était pas son genre quand elle bossait. Deux choses l'une, elle se trompait complètement et la bonne humeur d'Alen n'avait rien avoir avec la fille ; l'autre c'était qu'Alen était décidé à pavaner et montrer à quel point il était un brillant investigateur... parce que vraiment... Amanda n'arrivait pas à concevoir ce qu'il ferait d'une "associée", lui qui était un grand solitaire et ne tolérait d'aide que complémentaire et manifestement utile. Cette jeune femme, toute intelligente qu'elle pût être, était assurément inexpérimentée et donc peu efficace. Ou alors c'était ça ? Alen voulait se faire mousser ? Depuis quand ça lui serait venu ce besoin de briller aux yeux de quelqu'un ? ... et ça n'était pas très éloigné de la thèse amoureuse... ou alors il se sentait vieux et voulait une élève...?.. une fille spirituelle ? ...

...

En tous cas, Miss Stark n'avait sans doute jamais entendu le prénom "Feryel" en dehors de son rêve... de même qu'Alen...

...

(en vous laissant échanger un brin, le dossier Richard Ruskin arrive)

Amanda revint : "Vous avez demandé Richard Ruskin du Profil ? ... Il est mort. Depuis environ treize ans, décédé dans l'incendie de sa maison. Les enquêteurs penchaient pour la thèse criminelle mais ce n'était pas évident, les installations de gaz étaient vétustes."

...
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