TDF chap.10.1 - Champs de fleurs
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J'avoue tout!(quoi? il ne posait pas de question?)
Troublée de ses baisers redoublés et de ses ébauches de caresses moins chastes, Aleth était écartelée entre le désir de s'abandonner toute entière, et la crainte des conséquences graves qui pourraient en découler. L'émotion troublait sa voix et entrecoupait son discours de soupirs :
" Je vous avais préparé un cadeau, mais il est resté dans ma chambre... Vous aviez dit, enfin, évoqué que vous alliez dans... eh bien les maisons de tolérance près du Mur mais... enfin... cela m'avait fait pensé qu'à Waterford, il y a cet établissement de Dame Adrienne... "
Un sourire un peu narquois sur le visage, elle reprit un peu plus vivement son récit : "J'ai l'impression que tous les hommes de Waterford qui en ont les moyens s'y rendent : Béric, Tristifer, Jolan... sans doute le prévôt aussi, sinon pourquoi Rose serait-elle si remontée ?"
Avec une moue mi-conspiratrice mi-"prise le doigt dans le pot de confiture", elle poursuivit : "J'avais donné rendez-vous à Dame Adrienne... au Septuaire... c'était juste avant le tournoi... Je... Je voulais lui demander... Eh bien si... je ne sais pas si c'était une bonne idée... mais je voulais que vous ayez de bons souvenirs de votre séjours... et comme tous les hommes qui le peuvent s'y rendent, je pensais que vous voudriez peut-être aussi..."
S'efforçant de dominer la sensation de ses joues en feu et la langueur qui l'envahissait, elle continua : " Elle m'a dit qu'elle vous accueillerait si vous vous présentiez... mais ...hum... elle me suggérait de vous accompagner. Quand je lui ai parlé des conséquences ... " Un instant elle se sentit accablée : "Père est un homme bon, mais je ne crois pas qu'il me pardonnerait une grossesse hors mariage... Corwin, notre mestre... il m'en voudrait mortellement aussi... " et à son soupir, on pouvait deviner qu'elle poursuivait mentalement la liste de tous ceux qu'elle imaginait prêts à la pointer d'un doigt accusateur. Aucun mariage à la hâte ne la sauverait.
Mais Aleth se reprit avec une inspiration vaillante : "Dame Adrienne m'a parlé du thé de lune, mais je devais la revoir à ce sujet. Il n'y a qu'avec elle que je puisse aborder la question." et elle conclut avec une mine malicieuse, pointant de l'index le bout du nez de Jack : "En fait vous êtes arrivés trop tôt ! Si vous m'aviez laissé le temps de finir mes préparatifs pour vous accueillir, alors..." sur quoi elle éclata d'un rire gêné et soulagé de s'être libérée d'un secret.
" Je vous avais préparé un cadeau, mais il est resté dans ma chambre... Vous aviez dit, enfin, évoqué que vous alliez dans... eh bien les maisons de tolérance près du Mur mais... enfin... cela m'avait fait pensé qu'à Waterford, il y a cet établissement de Dame Adrienne... "
Un sourire un peu narquois sur le visage, elle reprit un peu plus vivement son récit : "J'ai l'impression que tous les hommes de Waterford qui en ont les moyens s'y rendent : Béric, Tristifer, Jolan... sans doute le prévôt aussi, sinon pourquoi Rose serait-elle si remontée ?"
Avec une moue mi-conspiratrice mi-"prise le doigt dans le pot de confiture", elle poursuivit : "J'avais donné rendez-vous à Dame Adrienne... au Septuaire... c'était juste avant le tournoi... Je... Je voulais lui demander... Eh bien si... je ne sais pas si c'était une bonne idée... mais je voulais que vous ayez de bons souvenirs de votre séjours... et comme tous les hommes qui le peuvent s'y rendent, je pensais que vous voudriez peut-être aussi..."
S'efforçant de dominer la sensation de ses joues en feu et la langueur qui l'envahissait, elle continua : " Elle m'a dit qu'elle vous accueillerait si vous vous présentiez... mais ...hum... elle me suggérait de vous accompagner. Quand je lui ai parlé des conséquences ... " Un instant elle se sentit accablée : "Père est un homme bon, mais je ne crois pas qu'il me pardonnerait une grossesse hors mariage... Corwin, notre mestre... il m'en voudrait mortellement aussi... " et à son soupir, on pouvait deviner qu'elle poursuivait mentalement la liste de tous ceux qu'elle imaginait prêts à la pointer d'un doigt accusateur. Aucun mariage à la hâte ne la sauverait.
Mais Aleth se reprit avec une inspiration vaillante : "Dame Adrienne m'a parlé du thé de lune, mais je devais la revoir à ce sujet. Il n'y a qu'avec elle que je puisse aborder la question." et elle conclut avec une mine malicieuse, pointant de l'index le bout du nez de Jack : "En fait vous êtes arrivés trop tôt ! Si vous m'aviez laissé le temps de finir mes préparatifs pour vous accueillir, alors..." sur quoi elle éclata d'un rire gêné et soulagé de s'être libérée d'un secret.
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Re: TDF chap.10.1 - Champs de fleurs
Jack semblait estomaqué et devint soudainement triste.
"Je... je ne te mérite pas. Je ne mérite pas d'être celui à qui tu donneras ton... cadeau."
Le frère juré avait le regard fuyant et honteux.
"Je... je ne te mérite pas. Je ne mérite pas d'être celui à qui tu donneras ton... cadeau."
Le frère juré avait le regard fuyant et honteux.
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Non, mais non, non et non !
Ah mais quel idiot ! songea Aleth qui se réveilla. Elle réfléchissait à comment répondre pour expliquer à cet abruti qu'il avait de la valeur, mais au vu de son état d'esprit, il était capable de lui répondre qu'elle était trop gentille avec lui, alors quoi dire ?
Elle lui prit le visage entre ses mains : "Regardez moi, Jack. Et écoutez moi attentivement."
Puisant dans une profonde inspiration, elle se lança sur un ton teinté de sérieux, mais qui était aussi empreint de l'espoir de réveiller son amour propre, voire idéalement de le faire sourire.
" Je ne vais pas m'épuiser à vous dire que vous êtes un homme d'honneur, que beaucoup -- beaucoup -- d'autres n'auraient pas l'ombre d'un scrupule à l'idée de profiter de la situation présente. Je ne vous dirais pas que vous êtes courageux, droit et intègre, ni que vous êtes celui qui a poussé Béric à autoriser que je vous accompagne à la Trémière pour retrouver Alyse Hastwyck.Puisque ce que je pourrais dire de bien de vous n'a pas de valeur, je présume que vous vous comparez à mes autres soupirants. Alors faisons le point sur la question. Examinons chacun d'eux et voyons s'ils valent tellement mieux que vous. Si, si, écoutez moi jusqu'au bout : c'est trop facile de dire que je mérite mieux si vous n'avez aucune idée des alternatives ! "plaisanta-t-elle
Avec un moue un peu malicieuse : "Eliminons d'office les malfrats violeurs, et aussi ce ce vaurien de Celtigar !" s'exclama-t-elle en riant "Il se prend pour l'homme le plus séduisant, pour le meilleur amant, le meilleur combattant... j'en passe et des meilleurs. Il est aussi amusant qu'exaspérant. Vous valez mieux, n'en doutez pas. "
" Mon oncle semble caresser l'idée de m'épouser -- je le soupçonne de vouloir éviter la dépense de ma dot tant il est grippe-sou. Vous l'avez vu hier à l'auberge, vous conviendrez que vous valez mieux qu'un caractériel buté, tyrannique et avare ? " Elle eut un sourire encourageant et espérait qu'il commençait à relativiser -- et qu'elle ne faisait pas totalement fausse route en présentant les choses ainsi.
"Qui reste-t-il encore ? Ah oui, les hiboux, et Ser Emmon Cuy. "
"Les hiboux... ce sont deux brigands de la Confrérie de la liberté, ceux-là même qui avaient hésité à m'enlever lors de votre combat pour libérer Alyse Hastwyck. Ils étaient à Rubriant et sont venus en pleine nuit sous ma tente -- au milieu d'un camp rempli de gens en armes qui se seraient fait un plaisir de les pendre -- pour... que je les départage en déterminant lequel je préférais." Elle laissa un silence pour que Jack se représente la scène improbable. "J'espère que vous ne vous sentez pas inférieurs à ces deux fous !" sourit-elle.
"Au final, il ne reste que Ser Emmon Cuy avec lequel vous comparer. Il a demandé mes couleurs à Rubriant et a fait part de son intention de venir à Waterford. "
Aleth trouvait la chute de son argumentaire des plus boiteuse : "Cela vous amène en finale... et la seule raison pour laquelle je ne saurais vous décrire les défaut de Ser Emmon, c'est qu'il parle si peu, c'est que j'en sais si peu sur lui, que je ne peux rien en dire."
Allez Jack, dites-moi quelque chose !
Elle lui prit le visage entre ses mains : "Regardez moi, Jack. Et écoutez moi attentivement."
Puisant dans une profonde inspiration, elle se lança sur un ton teinté de sérieux, mais qui était aussi empreint de l'espoir de réveiller son amour propre, voire idéalement de le faire sourire.
" Je ne vais pas m'épuiser à vous dire que vous êtes un homme d'honneur, que beaucoup -- beaucoup -- d'autres n'auraient pas l'ombre d'un scrupule à l'idée de profiter de la situation présente. Je ne vous dirais pas que vous êtes courageux, droit et intègre, ni que vous êtes celui qui a poussé Béric à autoriser que je vous accompagne à la Trémière pour retrouver Alyse Hastwyck.Puisque ce que je pourrais dire de bien de vous n'a pas de valeur, je présume que vous vous comparez à mes autres soupirants. Alors faisons le point sur la question. Examinons chacun d'eux et voyons s'ils valent tellement mieux que vous. Si, si, écoutez moi jusqu'au bout : c'est trop facile de dire que je mérite mieux si vous n'avez aucune idée des alternatives ! "plaisanta-t-elle
Avec un moue un peu malicieuse : "Eliminons d'office les malfrats violeurs, et aussi ce ce vaurien de Celtigar !" s'exclama-t-elle en riant "Il se prend pour l'homme le plus séduisant, pour le meilleur amant, le meilleur combattant... j'en passe et des meilleurs. Il est aussi amusant qu'exaspérant. Vous valez mieux, n'en doutez pas. "
" Mon oncle semble caresser l'idée de m'épouser -- je le soupçonne de vouloir éviter la dépense de ma dot tant il est grippe-sou. Vous l'avez vu hier à l'auberge, vous conviendrez que vous valez mieux qu'un caractériel buté, tyrannique et avare ? " Elle eut un sourire encourageant et espérait qu'il commençait à relativiser -- et qu'elle ne faisait pas totalement fausse route en présentant les choses ainsi.
"Qui reste-t-il encore ? Ah oui, les hiboux, et Ser Emmon Cuy. "
"Les hiboux... ce sont deux brigands de la Confrérie de la liberté, ceux-là même qui avaient hésité à m'enlever lors de votre combat pour libérer Alyse Hastwyck. Ils étaient à Rubriant et sont venus en pleine nuit sous ma tente -- au milieu d'un camp rempli de gens en armes qui se seraient fait un plaisir de les pendre -- pour... que je les départage en déterminant lequel je préférais." Elle laissa un silence pour que Jack se représente la scène improbable. "J'espère que vous ne vous sentez pas inférieurs à ces deux fous !" sourit-elle.
"Au final, il ne reste que Ser Emmon Cuy avec lequel vous comparer. Il a demandé mes couleurs à Rubriant et a fait part de son intention de venir à Waterford. "
Aleth trouvait la chute de son argumentaire des plus boiteuse : "Cela vous amène en finale... et la seule raison pour laquelle je ne saurais vous décrire les défaut de Ser Emmon, c'est qu'il parle si peu, c'est que j'en sais si peu sur lui, que je ne peux rien en dire."
Allez Jack, dites-moi quelque chose !
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Re: TDF chap.10.1 - Champs de fleurs
Le visage de Jack s'illumina à mesure qu'il écoutait Aleth. Elle le vit finalement sourire avec embarras. Il se leva et l'aida à se lever pareillement.
"Je suis désolé et te demande pardon. J'ai pris peur. Peur d'être en train de profiter de ta jeunesse et de ta candeur. Peur que tu ne saches pas ce que tu fais alors qu'en fait..." Il souriait maintenant de bon coeur. "Tu ne trouveras pas de victime de ta volonté plus consentante que moi. Je plaide coupable, lady Aleth : tous les autres sont innocents !"
Il l'embrassa de nouveau, d'abord fougueusement puis avec plus de douceur comme la lady le ralentissait, sans compter l'inconfort pour elle d'avoir la nuque tordue. Réalisant cela, il lui désigna une racine un peu plus haute pour qu'elle gagne quelques pouces de hauteur. L'équilibre ne serait pas un problème. Aleth était maintenant adossée à un arbre épais, son amoureux plaqué contre elle. Maintenant un peu moins pressant, il recommença néanmoins à parcourir sa robe, s'accrochant par moment à un laçage rebelle ce qui déclenchait des fous rires nerveux. Jack embrassait maintenant avec avidité sa joue, sa gorge, son menton. Son souffle était chaud, sa barbe mal rasée un peu râpeuse. Ses gestes étaient plus lents. Lui même était davantage à l'écoute car il gardait un coin de son esprit assez vigilant pour savoir quand il devait faire preuve de patience selon les réactions de la lady.
L'inexpérience d'Aleth ne l'empêchait d'en savoir assez sur l'anatomie masculine qu'elle sentait contre sa cuisse malgré les épaisseurs de sa robe. Jack la désirait, elle et nulle autre. Tout épris qu'ils puissent être, ils leur fallait aussi reprendre leur souffle.
"Cette Dame Adrienne... La crois-tu toujours prête à... aider?"
"Je suis désolé et te demande pardon. J'ai pris peur. Peur d'être en train de profiter de ta jeunesse et de ta candeur. Peur que tu ne saches pas ce que tu fais alors qu'en fait..." Il souriait maintenant de bon coeur. "Tu ne trouveras pas de victime de ta volonté plus consentante que moi. Je plaide coupable, lady Aleth : tous les autres sont innocents !"
Il l'embrassa de nouveau, d'abord fougueusement puis avec plus de douceur comme la lady le ralentissait, sans compter l'inconfort pour elle d'avoir la nuque tordue. Réalisant cela, il lui désigna une racine un peu plus haute pour qu'elle gagne quelques pouces de hauteur. L'équilibre ne serait pas un problème. Aleth était maintenant adossée à un arbre épais, son amoureux plaqué contre elle. Maintenant un peu moins pressant, il recommença néanmoins à parcourir sa robe, s'accrochant par moment à un laçage rebelle ce qui déclenchait des fous rires nerveux. Jack embrassait maintenant avec avidité sa joue, sa gorge, son menton. Son souffle était chaud, sa barbe mal rasée un peu râpeuse. Ses gestes étaient plus lents. Lui même était davantage à l'écoute car il gardait un coin de son esprit assez vigilant pour savoir quand il devait faire preuve de patience selon les réactions de la lady.
L'inexpérience d'Aleth ne l'empêchait d'en savoir assez sur l'anatomie masculine qu'elle sentait contre sa cuisse malgré les épaisseurs de sa robe. Jack la désirait, elle et nulle autre. Tout épris qu'ils puissent être, ils leur fallait aussi reprendre leur souffle.
"Cette Dame Adrienne... La crois-tu toujours prête à... aider?"
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Guéri ! Mon patient est guéri !
Très fière d'elle, Aleth constata que Jack avait retrouvé le sourire -- en dépit d'un argumentaire un peu particulier. A vrai dire, le changement radical, du désarroi à l'enthousiasme, la laissait rougissante et étourdie, enivrée de baisers, pantelante et troublée.
Essoufflée, il lui fallut une seconde pour parvenir à articuler une réponse :
" Je suppose, oui ?... Mais que proposes-tu ? D'aller courir chez elle dans l'instant, ou de faire les courses pour moi dès demain ?" répondit-elle prise de fou rire.
Après un moment à retrouver sa respiration -- presque haletante, et se calmant progressivement à mesure qu'elle essayait d'analyser comment résoudre le "problème" :
"Père revient ce soir, et demain il y aura le banquet à Waterford demain midi et sans doute une bonne partie de l'après-midi. Père est très à cheval sur les repas pris en commun, déjeuner et souper. "
" Dame Adrienne ne reçoit que l'après-midi et en soirée. Je ne sais pas vraiment non plus ce que tout cela coûte... J'ignore également si elle m'en veut pour la manière dont s'est achevée la réunion publique à l'auberge... Je peux te confier une partie de ma bourse, je suppose qu'il y a le nécessaire quelles que soient ses demandes... si ça se trouve le simple fait de connaître un secret lui suffira."
Tout ce qu'il lui restait de volonté et de principes était en train de fondre. Il ne lui demeurait plus que des vestiges de vigilance qui la portèrent à un regard panoramique, vaguement inquiète à l'idée d'être totalement nue à la vue... hum... d'un geai ?... ou d'autres promeneurs ?
Essoufflée, il lui fallut une seconde pour parvenir à articuler une réponse :
" Je suppose, oui ?... Mais que proposes-tu ? D'aller courir chez elle dans l'instant, ou de faire les courses pour moi dès demain ?" répondit-elle prise de fou rire.
Après un moment à retrouver sa respiration -- presque haletante, et se calmant progressivement à mesure qu'elle essayait d'analyser comment résoudre le "problème" :
"Père revient ce soir, et demain il y aura le banquet à Waterford demain midi et sans doute une bonne partie de l'après-midi. Père est très à cheval sur les repas pris en commun, déjeuner et souper. "
" Dame Adrienne ne reçoit que l'après-midi et en soirée. Je ne sais pas vraiment non plus ce que tout cela coûte... J'ignore également si elle m'en veut pour la manière dont s'est achevée la réunion publique à l'auberge... Je peux te confier une partie de ma bourse, je suppose qu'il y a le nécessaire quelles que soient ses demandes... si ça se trouve le simple fait de connaître un secret lui suffira."
Tout ce qu'il lui restait de volonté et de principes était en train de fondre. Il ne lui demeurait plus que des vestiges de vigilance qui la portèrent à un regard panoramique, vaguement inquiète à l'idée d'être totalement nue à la vue... hum... d'un geai ?... ou d'autres promeneurs ?
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Re: TDF chap.10.1 - Champs de fleurs
"Aleth. Je... Tu pourrais en remontrer à bien des patrouilleurs pour ce qui est du courage ! Tu... Non, je ne vais pas te demander si tu es bien sûre. La maison de cette Dame Adrienne... est sans doute la meilleure des solutions pour nous deux."
Jack tiqua sur l'aspect financier : "Si c'est une affaire d'argent et de ce que j'ai vu de sa mise, ce n'est pas ma solde qui va avoir raison de ses exigences éventuelles. Et il est vrai qu'elle est partie hier soir assez contrariée."
Aleth fouilla dans sa mémoire et se rappela avoir entendu que rien que le droit d'entrée dans la Maison de la Jouvencelle pouvait valoir un dragon d'or. Elle n'avait pas cru la première fois qu'elle l'avait entendu en se demandant comment l'on pourrait payer le prix d'un cheval pour pénétrer dans cette maison. Puis c'est quand elle l'avait entendu à nouveau qu'elle se résolu à y croire. Après tout, même si ces tarifs mettait l'établissement hors de portée des gens du commun, pour des notables et des nobles -qui ne serait pas désargentés-, c'était un luxe comme un autre. La lady connaissait au cerf d'argent prêt le total de ce qu'il y'avait dans sa bourse à l'instant présent.
Jack réfléchit à voix haute comme pour lui-même à la recherche du moment le plus propice. La nuit lui semblait le plus propice.
"As-tu un moyen de quitter le château sans passer par la grande porte ou attirer l'attention des gardes?"
Et soudain, il sembla avoir un éclair de génie mais se rembrunit aussitot.
Jack tiqua sur l'aspect financier : "Si c'est une affaire d'argent et de ce que j'ai vu de sa mise, ce n'est pas ma solde qui va avoir raison de ses exigences éventuelles. Et il est vrai qu'elle est partie hier soir assez contrariée."
Aleth fouilla dans sa mémoire et se rappela avoir entendu que rien que le droit d'entrée dans la Maison de la Jouvencelle pouvait valoir un dragon d'or. Elle n'avait pas cru la première fois qu'elle l'avait entendu en se demandant comment l'on pourrait payer le prix d'un cheval pour pénétrer dans cette maison. Puis c'est quand elle l'avait entendu à nouveau qu'elle se résolu à y croire. Après tout, même si ces tarifs mettait l'établissement hors de portée des gens du commun, pour des notables et des nobles -qui ne serait pas désargentés-, c'était un luxe comme un autre. La lady connaissait au cerf d'argent prêt le total de ce qu'il y'avait dans sa bourse à l'instant présent.
Tu jettes (2d6) cerfs d'argent pour Jack Bulwer, (3d6) cerfs d'argent + (2d6)-2 dragons d'or pour toi.
Jack réfléchit à voix haute comme pour lui-même à la recherche du moment le plus propice. La nuit lui semblait le plus propice.
"As-tu un moyen de quitter le château sans passer par la grande porte ou attirer l'attention des gardes?"
Et soudain, il sembla avoir un éclair de génie mais se rembrunit aussitot.
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La bourse... jets
" J'ai entendu dire que Dame Adrienne réclamait 1 dragon d'or seulement pour entrer chez elle. J'ai actuellement seulement 1 dragon d'or et 16 cerfs d'argent. Si elle n'est pas d'humeur bienveillante, ce sera peut-être un peu juste..."La dèche XD a écrit :Jack : 4 cerfs d'argent
Aleth : 16 cerfs d'argent + 1 dragon d'or
Elle soupira. Tout devenait soudain si compliqué.
La recette de ce fichu thé de lune figurerait-elle dans un des traités de médecine de Mestre Corwin ? Et comment justifier de fourrer soudain son nez dedans ? Quoique... en utilisant l'état de Jolan comme prétexte, elle pouvait vérifier ce qu'il en était. Il n'y aurait peut-être rien, mais s'il y avait quelque chose, elle serait moins dépendante de Dame Adrienne et de ses potentielles humeurs négatives.
Circonspecte, elle observa la mine illuminée et puis beaucoup moins de Jack : "Je t'aime bien, mais je ne sauterai pas par dessus les remparts juste pour te rejoindre." plaisanta-t-elle à demi et de poursuivre sans attendre : "Tu sais, il y a aussi l'option d'attendre un peu : j'irais chez Dame Adrienne, pour me réconcilier avec elle et il sera plus simple d'aviser ensuite. Des opportunités se présentent toujours. Je n'aurais pas pensé à passer tout ce temps avec toi aujourd'hui : il y aura d'autres occasions."
" A quoi pensais-tu au juste ?" s'enquit-elle, se demandant si Jack avait quand même un bon plan, applicable sans créer plus de problèmes qu'autres choses.
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Re: TDF chap.10.1 - Champs de fleurs
"Oh, j'allais proposer que je pouvais venir te chercher car Jolan faisait un pic de fièvre mais ça ne tient pas puisque vous l'avez transporté de Waterford au château et je me suis rendu de la bêtise de cette idée. Pauvre Jolan, son état faisait peur à voir. Une fois que je t'aurais raccompagné au château, je vais mener mon enquête sur ce qui s'est passé..."
"Sinon, non, ne sautes pas du haut de l'enceinte du château !" Ria-t'il.
"Je me disais que tu savais peut-être quels étaient les passages secrets du château. Il y'a en a souvent même si c'est un secret bien gardé, généralement donné de générations en générations de père en fils. Le mien m'en avait montré pour celui de Noircouronne."
Aleth se rappelait le château immense des Bulwer. Le château Castellane en avait peut-être un mais surement pas deux. Si un tel passage existe, elle pourrait alors retrouver son amoureux...
"Sinon, non, ne sautes pas du haut de l'enceinte du château !" Ria-t'il.
"Je me disais que tu savais peut-être quels étaient les passages secrets du château. Il y'a en a souvent même si c'est un secret bien gardé, généralement donné de générations en générations de père en fils. Le mien m'en avait montré pour celui de Noircouronne."
Aleth se rappelait le château immense des Bulwer. Le château Castellane en avait peut-être un mais surement pas deux. Si un tel passage existe, elle pourrait alors retrouver son amoureux...
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Le passaaaaage secret !
" Un passage secret ! " s'émerveilla-t-elle. C'était tellement romanesque ! Un rendez-vous galant à la tombée de la nuit en passant par un passage secret ! ... par contre la maison close comme destination faisait un peu tache.
"Non, j'ignore où il se trouverait... et si le secret est confié à l'héritier... il n'y aura que Père et Jared à en être informés. Mais peut-être est-il possible de déduire en partie sa position ? Il doit -- j'imagine -- être accessible facilement à la famille, donc soit dans la tour d'habitation, soit dans le corps principal du bâtiment entre les tours... et j'imagine que ce doit être au rez-de-chaussée, ou au pire au premier étage ? Toi qui connaît les passages secrets d'un autre château, à quoi les reconnaître ? Y'a-t-il des signes ? Des modèles, des tendances ?..." Aleth avait quelques notions en architecture, peut-être pourrait-elle réussir à venir à bout de ce mystère à l'aide de ces quelques indices. Le simple fait de réfléchir à un casse-tête de ce genre la réjouissait -- presque davantage que la perspective de pouvoir l'utiliser.
S'il n'était pas possible de découvrir soi-même la vérité, il faudrait persuader Jared de lui révéler. Or, elle n'était pas sûre que Jared fût déjà averti... et pas sûre non plus le cas échéant de parvenir à lui faire avouer facilement, sans attirer son attention... d'autant qu'elle avait déjà éveillé la méfiance de Corvin au sujet de ses sentiments à l'égard de Jack.
"Non, j'ignore où il se trouverait... et si le secret est confié à l'héritier... il n'y aura que Père et Jared à en être informés. Mais peut-être est-il possible de déduire en partie sa position ? Il doit -- j'imagine -- être accessible facilement à la famille, donc soit dans la tour d'habitation, soit dans le corps principal du bâtiment entre les tours... et j'imagine que ce doit être au rez-de-chaussée, ou au pire au premier étage ? Toi qui connaît les passages secrets d'un autre château, à quoi les reconnaître ? Y'a-t-il des signes ? Des modèles, des tendances ?..." Aleth avait quelques notions en architecture, peut-être pourrait-elle réussir à venir à bout de ce mystère à l'aide de ces quelques indices. Le simple fait de réfléchir à un casse-tête de ce genre la réjouissait -- presque davantage que la perspective de pouvoir l'utiliser.
S'il n'était pas possible de découvrir soi-même la vérité, il faudrait persuader Jared de lui révéler. Or, elle n'était pas sûre que Jared fût déjà averti... et pas sûre non plus le cas échéant de parvenir à lui faire avouer facilement, sans attirer son attention... d'autant qu'elle avait déjà éveillé la méfiance de Corvin au sujet de ses sentiments à l'égard de Jack.
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Re: TDF chap.10.1 - Champs de fleurs
Malheureusement, Jack n'était pas en mesure d'aider Aleth sur quoi chercher pour trouver un éventuel passage.
"Le temps passe trop vite, je crois que nous devrions sortir des bois. Après ce qui est arrivé à Jolan, si l'on tarde de trop, les tiens finiront par te rechercher !"
"Le temps passe trop vite, je crois que nous devrions sortir des bois. Après ce qui est arrivé à Jolan, si l'on tarde de trop, les tiens finiront par te rechercher !"
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