L'après-midi tire à sa fin. Pourtant, un rayon de soleil trompeur éclaire le puits, fermé par une grille, qui barre le fond de la chambre-laboratoire de Jolinar. La pièce est encore encombrée mais mieux rangée que la veille : on sent qu'une main féminine - peut-être Elhine ? - est passée par là.
Maître Eliflam, toujours coiffé de son haut chapeau, referme un petit livre à la couverture de cuir noircie par l'âge, sans doute un de ceux qu'il transportait dans sa valise. Il accueille ses jeunes invités avec un mince sourire :
- Eh bien, nous sommes prêts, n'est-ce pas ?
