TDF chap. 19 : Péril à Port-Réal : La grande joute

[DukeTogo]

Lady Aleth trouva Orten Piète dans les gradins. Alors qu'elle s'apprêtait à le rejoindre, un placeur lui expliqua qu'en tant que muses d'un des champions qualifié au grand tournoi, elle se voyait attribuer une place au premier rang.

Spoiler () :

Jet de convaincre si tu souhaites obtenir un siège proche pour Orten (diff.12, tu peux donc résoudre toute seule en tant qu'assistante narratrice ^^

Un hérault annonça un par un le nom et le palmarès de chaque champion ainsi que ces hauts faits d'armes. Celui là avait alors toute latitude à prendre la parole pour prononcer quelques mots à la haute noblesse, à la foule même. Il était fréquent que les champions profitent de l'occasion pour scander la devise de leur maison, comme ser Royce qui lança "Nous nous souvenons" Si cela ne signifiait pas grand chose pour beaucoup de monde, lady Castellane fit le rapprochement avec le fait que les Royce avaient combattus les Andals quand ils envahirent le Val avant de prendre Westeros, à l'exclusion du Nord protégé par les marais du Neck, si bien que les dorniens revendiquent être descendant des Premiers Hommes.

Spoiler () :

HRP : Faites vous plaisir, peu importe l'ordre : ser Darren (oui, lady Brock est dans le coin ^^), ser Walton (qui sait que le clan Tyrell est attentif), ser Béric... Une fois que vous avez posté, j'enchaine et posterais pour Béric si le joueur ne réapparait pas avec fulgurance ^^

[Ser Walton Dulver]

Quand son nom fut prononcé, Ser Walton Dulver poussa sa monture pour quel fasse quelques pas en avant. Puis, prenant appuie sur ses étriers, il s'étire et se redresse de tout son haut, gardant les rênes en main gauche pour s'assurer le contrôle de l'animal tandis que la droite se levait en position déclamatoire.

- "En ce si bel été, je vous demande mesdames et messieurs, de prendre conscience, des grâces que nous prodigue l'astre brûlant. Car assurément nous avons là un climat qui plait aux jardins. Ceux si sont libres de s'épanouir pour nous livrer des fleures vives et aux arômes délicats."

Il marque un temps.

- "Et en la matière, croyez moi, c'est en Hautjardin que nous trouvons les plus somptueuses plantations. "PLUS HAUT, PLUS FORT" Rappelle t'on en ces jardins. Toutes les plantes obéissent alors et pointent leurs élégances vers les cimes, nimbées par les dorures célestes et ancrées dans leurs champ d'azur. Assurément, l'été souris à nos suzerains car se lève sous ses douceurs, des fleures qui surpassent toutes les autres. L'une d'entre elle en particulier attire le regard."

Pointant le bras droit vers Maegery.

- "Voyez de quel éclat resplendit celle que la Jouvencelle a bénit. Voyez comme elle incarne toute la volupté de son ancien lignage. Voyez ses pétales, sentez sa sève, fermez les yeux, vous imaginez déjà son parfum. Cette Rose là je vous le dis, n'est pas seulement bercée par l'été : elle est l'été! Cette Rose là... Nobles Dames et Lady, Nobles Majestés, Saintetés et Excellences, Nobles Seigneurs, Ser et Sieurs, oui, cette Rose là pourrait dissiper toutes les ténèbres et triompher du plus froid hivers car elle est l'été fait femme."

Son ton se fait soudainement moins emphatique. Il prend le ton de la confidence.

- "Et je dis cela d'autant plus honnêtement qu'il n'y a nul intérêt dans mon propos. Nulle démarche d'amour courtois. Ce n'est là que la réalité que je devais de me retransmettre. Je ne saurai me montrer digne de Lady Maegery. L'homme qui se montrera digne de cette Rose ne saurait en effet être de mon extraction. Très noble certes, mais insuffisante à de telles prétentions. Heureusement le coeur fait bien les choses et le mien bat pour une autre. Une très noble Lady qui m'a accordée ses couleurs en la lice."

Tournant le regard vers lady Aleth.

- "Une Lady qui elle aussi a bénéficiée de la douceur du Bief pour s'épanouir. Une Lady qui a surtout su avec honneur faire triompher le bon droit en moult situations où les malfaisants ourdissaient. Une Lady dont j'espère me montrer digne aujourd'hui.

Si les sept m'estiment suffisamment méritant - aujourd'hui par mes actions - je rendrai grâce à Lady Aleth, à mes suzerains et à ma famille.

LA TERRE POURVOIT"

[Iris]

Aleth était contrariée de se voir imposer d'être bien visible, et de ne pouvoir choisir sa place. Elle l'était surtout d'avoir échouer à faire entendre au placeur qu'elle avait un voisin de bonne compagnie qui lui manquerait bien ; elle avait échoué tout autant à s'installer à l'arrière qu'à faire installer Orten Piète à l'avant près d'elle. Après de vaines et courtes négociations, elle lança un regard au jeune homme pour qu'il comprît quelle était la situation et s'assit à la place qui lui avait été réservée.

De là, elle avait une bien meilleure vue sur le spectacle. Consciente aussi d'en faire partie, elle se composa une expression qu'elle espérait à la mesure de sa mère.

Ser Walton Dulver s'avança dans la lice pour s'adresser à tous. Elle ne pouvait manquer de reconnaître son courage et son aisance en société, elle qui n'oserait se mettre ainsi en avant, de peur de se couvrir de ridicule.

Non seulement il n'avait pas peur, mais il s'adressait à tous avec éloquence, une force lumineuse, solaire, indomptable et noble à la fois. Il avait su placer son éloge avec adresse, alors même qu'il était dans un exercice imposé par ses seigneurs. Il les louait, sans sombrer dans la flagornerie ou la bassesse. Il tenait son rang, son rôle de chevalier, de vassal et d'héritier en respectant les codes avec un art qui forçait l'admiration. Malgré tout ce talent, il s'obstinait à la louer, elle, fleur d'ombre sombre et triste, trop sauvage pour ce jardin bien ordonné. Non seulement il clamait haut son affection, mais il affirmait à tous qu'il avait conscience de la malfaisance qui l'entourait. Il en parlait au passé, mais il se doutait, il ne pouvait ignorer que la situation n'était pas apaisée. Il ignorait contre qui et quoi il se levait, et s'exposait néanmoins avec un courage touchant.

[Casaïr]

Le discours de Walton était impressionnant. Je regardais les gradins et je pouvais noter que je n'étais pas le seul que ses mots avaient touchés. Bon sang, simplement balancer comme ça la devise des siens serait simplement d'une platitude crasse à côté mais...

Mais je me rappelais également que mon petit numéro de la veille avait attiré l'attention d'une personne que j'aurai préféré éviter. En fait, et même si j'allais participer avec une joie mauvaise à la grande mêlée, je ne pouvais oublier que mon inscription était surtout due à Lord Baelish et il ne se gênerait certainement pas pour recommencer si je commençais à vanter le courage de Gylehan. Qui plus est, le manque de sommeil me rendait susceptible et il n'en faudrait sans doute pas beaucoup pour que la colère me submerge pour un rien, pour un bon mot savamment placé contre moi ou ma lady. Surtout contre ma lady.

Certains gestes valent mieux que mille mots disait mon père, aussi, à l'annonce de mon nom, je me contentais de lever haut ma lance sur laquelle flottait, tel un étendard, l'étoffe qu'avait portée un soir ma belle. Aujourd'hui je ne me battais pas au nom de ma famille, ni même pour moi.

Je me battais pour elle.

[DukeTogo]

Quand le nom de Béric Kardalt fut citée, dit aussi Béric le droit, il y'eut comme une vague faiblement perceptible de rumeur crasse. Ainsi, même si la maison Castellane avait été lavée de toutes accusations de meurtres envers les gens des domaines unifiés Harte et Manning, de part et d'autre de la route de Rose entre Hautjardin et Pont-L'Amer, cela n'empêchait les murmures concernant la mort tragique de ser Kevan Manning. Béric serrait les dents et ne donnerait pas en spectacle sa mauvaise humeur. D'abord silencieux, son regard déterminé croisa notamment celui de lady Aleth.

il n'avait qu'une seule réponse a donner, la tête haute. Son regard déterminé croisa celui de lady Aleth, des autres candidats.

"Plus d"honneur que d'honneurs !"

Les soldats de la maison Castellane furent fier de leur maitre d'armes. A leur coté, Myrosh souriait en commentant "Nul n'est si dévoué... Plus d'honneur que d'honneurs."

[Casaïr]

Vint le tour de Béric. Ce dont nous nous doutions l'un comme l'autre ne tarda pas à se vérifier : la houle des rumeurs concernant la mort de Kevan Manning s'apprêtait à retomber sur notre nouveau Ser et toujours maître d'armes.

J'attendis sa réaction et lorsqu'il scanda la devise Castellane, je ne pus retenir un franc sourire. Il était avare de ses mots mais savait aussi se détacher de ceux qui auraient du l'atteindre. Je l'admirai pour cela, et il méritait aussi mon soutien plein et entier, aussi ne me fis-je pas prier pour reprendre la devise.

"Plus d'honneur que d'honneurs !"

[DukeTogo]

Si l'imperturbable Béric n'en laissait rien paraitre, il appréciait l'unité affichée par les membres et les alliés de la maison Castellane.

Darren sentait qu'il prenait part à quelque chose de plus grand. S'il y'a plusieurs mois, il avait pu croire que quitter le pauvre domaine des Risbourg pour rejoindre celui des Castellane n'avait fait que le précipiter dans l'abime d'un isolement sinistre vers un lointain Mur au confins des Sept Royaumes, il savait désormais que ce départ avait et changerait à jamais sa vie. Le regard de Darren croisa celui de l'agile Gyles, assis en équilibre sur une barrière devant la foule. Gylehan - car c'était son vrai nom - lui souriait, visiblement ravie de voir flotter au vent l'étoffe qu'elle portait leur de leur première et inoubliable nuit d'ivresse. Elle retroussa son petit nez en lançant une oeillade heureuse au chevalier. Au milieu des drames, ils s'étaient trouvés. Au milieu des ténèbres et des intrigues, il y'aurait bien un moment pour donner un sens plus intime à l'étoffe enroulée sur la lance du chevalier. Mais pour l'heure, c'était le moment du tournoi, des convictions affirmées voire presque des serments comme l'avait fait plus tôt ser Walton avec inspiration.

Gylehan songea qu'il n'y avait pas de hasard, secoua la tête avant d'arrêter de réfléchir et de se redresser fièrement : "Plus d'honneur que d'honneurs !"

[Iris]

Béric... Myrosh... Darren... Gyles... Tous avaient affiché fièrement leur appartenance à la Maison Castellane. L'avant-veille veille ils avaient été publiquement accusés de crime, la veille ; ils avaient appris l'implication de la reine dans les événements de la Trémière ; aujourd'hui la rumeur leur attribuait l'empoisonnement d'un Ser, héritier de son domaine. Ils étaient loin de leurs terres, vulnérables à Port-Réal, dans un environnement hostile et inconnus. Ils auraient pu profiter de ces périls pour fuir, se désolidariser, se montrer lointain, indifférents aux menaces. Pourtant, aux yeux de tous, ils clamaient leur fierté d'appartenir à une Maison fragilisée. Aleth ne pouvait rester silencieuse, elle se leva :


" Mes vœux accompagnent les champions et les amis des Castellane -- eux qui révèlent leur valeur, leur intégrité et leur détermination par leurs actes, sans considération pour les périls et les défis qui les attendent. "


"Plus d'honneur que d'honneurs !"

[DukeTogo]

Les voisines d'Aleth furent surprise par l'assurance affichée de la lady. En se rasseyant, elle remarqua que même le roi s'intéressait à elle. Au coté de Robert Barathéon, la reine Cerseï grinçait des dents et lançaient des regards mauvais à l'idée d'une énième insulte au grand jour. L'appétit de Robert n'était plus à faire et lady Castellane était fort agréable à l'oeil. Pourtant, Aleth n'eut pas le sentiment que le roi la voulait dans sa couche. Non, il la regardait avec une forme de compassion, voire d'estime. Il reprit place au fond de son siège et demanda à ce que l'on continue.

Les voisines d'Aleth furent surprise par l'assurance affichée de la lady. En se rasseyant, elle remarqua que même le roi s'intéressait à elle. Au coté de Robert Barathéon, la reine Cerseï grinçait des dents et lançaient des regards mauvais à l'idée d'une énième insulte au grand jour. L'appétit de Robert n'était plus à faire et lady Castellane était fort agréable à l'oeil. Pourtant, Aleth n'eut pas le sentiment que le roi la voulait dans sa couche. Non, il la regardait avec une forme de compassion, voire d'estime.

"Ah, mon frère ! Le Bief n'a de cesse de nous étonner en qualité et en beauté !" lança lord Renly à voix haute.

Il reprit place au fond de son siège et d'un signe du menton, demanda à ce que l'on continue.

"Merci à vous, lord Barathéon ainsi qu'à vous, ser Walton". répondit lady Maergery qui s'était plus tôt contenter de sourire avec humilité au chevalier Dulver.

Ce fut plus tard le tour de ser Jonothor Wydman qui se contenta d'exhiber le blason de sa maison, représentant cinq lances brisées, dont une Lannister.

Quand ce fut le tour de ser Bayard Norcroix, il lança un regard un brin inamical vers Walton Dulver avant de se lancer dans une geste en l'honneur de lady Maergery. Il ne faisait aucun doute qu'il avait longuement préparé son verbe. Ainsi, le récit d'un admirateur qui avait voyagé à la recherche de la plus belle des roses pour l'offrir à la plus belle des ladys et se présentant les mains vides à son haut balcon car c'était déjà elle la plus belle des fleurs fit son effet. S'il ne manquait pas de talent, cela ne fut pas du gout de la lady ni de ser Loras, ce qui eut l'air d'amuser Petyr Baelish qui applaudissait bruyamment.

Les présentations continuèrent.

La Montagne se contenta de lever la visière de son casque pour afficher son air mauvais et intimidant. "Pourquoi m'a t'on donné le plus petit des deux chiens ?", se plaignit le prince Joffrey en montrant le Limier, son garde-du-corps désigné.
"Parce que le tien ne devrait pas te mordre, sauf si tu le caresse trop souvent à rebrousse-poils. intervint Tyrion Lannister qui faisait son apparition. "Moi roi, ma soeur. Mon frère, lança-t'il à l'attention de Jaimie en s'asseyant après s'être emparé d'une coupe et d'une carafe de vin.
"Je suis ta reine, siffla Cersei.
- Oui, mais l'un n'empêche pas l'autre. Et vice-versa.
- Suffit", coupa Robert Barathéon.

Lord Dondarrion eut une intervention sobre comme la plupart des participants.

On avait placé au bout de la rangée des chevaliers les trois manteaux blancs présents, Boros Blount, Jaimie Lannister et Barristan Selmy, car leurs fonctions représentants le plus haut rang de chevalerie qu'on puisse espérer atteindre. C'était maintenant le tour du prince Oberyn Martell montant un cheval magnifique et racée. Les plus connaisseurs avaient entendu parler de cette monture, la plus rapide de toutes. Nombre de curieux étaient venus voir au petit matin l'entrainement de la Vipère Rouge, au style si particulier dont l'on disait qu'il pouvait toucher une cible miniscule tout en chevauchant sur le flanc de sa monture. Obéryn qui toisa l'assemblée avant de s'adresser à Tyrion

"La dame a raison, elle est ta reine."
Cerseï pouffa d'aise, ce qui agaça davantage le lutin que la pique du dornien. Il dit à sa soeur, affligé : "La mienne, dit-il. Pas la sienne."
"Insoumis, invaincus, intacts !" avait lancé sans attendre Oberyn, déclenchant des cris de joie et d'amour de son clan. Qu'Oberyn soit prince n'avait pas permis que sa maitresse et sa descendance, tous des Sand, puissent siéger à la tribune des nobles.

Après lui, ser Loras portait la plus belle des armures, finement ouvragée de tant et plus de détails floraux. Son destrier n'était pas en reste et bien que moins décoré que la monture de ser Walton devait porter un équipement plus couteux que celui de la moitié des concurrents réunis. Le Chevalier aux Fleurs salua la foule et eut une geste de révérence pour la famille royale. Malgré son jeune âge, il n'en avait pas moins remporté le dernier tournoi de Port-Réal tenu au début de cette année 297 donné en l'occasion des douze ans du prince Joffrey, en démontant Jaimie Lannister en finale. Il regarda sa soeur Maergery, comme s'il semblait attendre quelque chose qui ne venait pas et pris la parole en souriant, après une expression de dépit.

"Roi Robert. Population de Port-Réal. Ma soeur est trop humble pour le dire mais elle a reçu une réponse favorable de notre père, votre dévoué Gouverneur du Sud, pour que soit envoyé sans délai le surplus des dernières récoltes de nos abondantes terres qui sera distribuée gracieusement."

La nouvelle fut saluée par le peuple qui scanda le nom de Maergery, qui à force d'être acclamée, finit par se lever et remercier la foule pour son affection tout en s'excusant auprès du roi. Bien entendu, Robert ne lui en tenait pas rigueur. Un seul regard sur elle suscitait l'irrépressible envie de sourire sans raison et le moindre de ses gestes étaient gracieux, comme si les Sept l'avait choisi comme dépositaire de toutes vertus. Il se leva même pour la remercier en levant son verre et jugea que le peuple de Port-Réal avait déjà choisi sa reine d'amour et de beauté. Rougissant adorablement, la belle battit des paupières tandis que sa cour prenait soin d'elle, entre éventails et eau claire.

Spoiler () :

Alors que c'aurait dut être le tour de Boros Blount, c'es un Jaimie Lannister agacé, qui lança goguenard en regardant la préférée du public : "Entends-moi miauler.". Le Manteau Blanc s'attira aussitôt l'ire de Robert qui cracha son vin de surprise. "Continues et tu vas couiner, promis le roi.

La tension palpable put passer quand le héraut annonça le dernier champion. "Barristan le Hardi, lord Commandant de la Garde Royale, le manteau blanc ayant mis à la rébellion Feunoyr en tuant Maelys Ier en combat singulier, héros du défi de Sombreval..." Le vieux chevalier eut un mouvement de la main pour que le héraut n'en dise pas plus. Les champions pouvaient maintenant rompre les rangs et se préparer. La première joute opposerait Thoros de Myr et Ser Flement Brax et serait suivi de Barristan le Hardi contre Robar Royce.

[Casaïr]

Ainsi, le prêtre rouge que nous avions vu à Rubriant aurait l'honneur d'ouvrir les festivités ? Je voulais voir s'il était aussi redoutable qu'on le disait -et surtout qu'avait pu l'être Myrosh contre moi. L'issue de ce combat me semblait tout de même assez prévisible, il était difficile de lutter contre les flammes.

Profitant du fait que nous étions regroupés à l'extérieur, je m'approchais de Walton pour le féliciter.

"Impressionnant votre petit discours. Ajouté à cela une monture plus fleurie encore que celle de ser Loras et l'on pourrait se demander lequel de vous deux est le parti le plus intéressant du jour. Plus qu'à espérer qu'une certaine jouvencelle se rende compte de la chance qu'elle a de vous avoir de son côté", ajoutais-je en lui tapant sur l'épaule.

De mon côté, j'avais parfaitement retenu la position de Gyles et je ne pouvais m'empêcher de regarder de son côté de temps en temps. Je ne m'étais que rarement senti aussi nerveux.