[OdE Chap.6] La dispute de la caille et du lièvre

[Pwyll]

Pwyll dit à Jazkez : "On devrait essayer de rattraper la femme ou les deux gars. On les a pas croisés et y a pas 36 chemins praticables en partant d'ici y m'semble."

[Iris]

Joavan répondit à Jazkez d'une sorte de moue dédaigneuse, et à Aeldred avec des mots :

" Une sorte de dispute de famille j'ai eu l'impression. Ils se connaissaient depuis un moment, mais quand ils se sont rencontrés, ça a été plutôt tendu. Ils parlaient assez bas. Ils avaient commandé à manger, ça avait l'air d'aller à peu près. Façon dîner entre belle-mère, fils d'un premier lit, l'oncle maternel etc. Ensuite ça a dérapé. C'est souvent un mot de trop, et avec les gens qui ont leur arme à portée de main, ça va vite. "

Le relatif détachement de Joavan était sans doute plus important que ce auquel les conseillers de Blodwen s'attendaient, mais Oanell comme Jazkez savaient que l'alcool, les mœurs violentes et les tensions pouvaient conduire très vite à des violences graves, parfois mortelles, pour des vétilles. Souvent c'étaient des problèmes de fierté mal placée. Les fêtes (religieuses ou laïques) donnaient fréquemment lieu à des débordements, des disputes, parfois des représailles, avec des embuscades improvisées et passages à tabac laissant un malheureux pour mort.

Spoiler () :

Gentille MJ a lu Une histoire de la violence par Robert Muchembled et d'après ses lectures aussi d'archives du XVIIe s. en a tiré que les poings et dagues étaient dégainés très vite et pour pas grand-chose. Il faut souvent un médiateur avec un peu d'habileté, d'autorité ou de charisme pour permettre à chacun de repartir sans perdre la face. Souvent, on préfère un risque de blessure physique à une blessure morale.

[Caeso Senjak Khan]

-Pourquoi faire ? On est pas censé se mêler de toutes les histoires d'ivrognes ? Si ? Et puis si ça se trouve ils sont déjà loin. C'était quand cette histoire d'ailleurs ?

[Iris]

Comment évaluer le temps quand on n'avait pas de montre ?

" Environ le temps de vider une pinte moyenne en prenant son temps." ... donc... 1/2 L

L'aubergiste ne s’émouvait guère, mais qui pouvait se vanter de l'avoir déjà vu changer d'expression ?

[NailsEater]

Oanell avait bloqué sur le sang par terre. Quand elle commençait à croire que les choses iraient mieux, il y avait toujours un nouveau problème qu s'ajouté sur la pile. Ainsi une femme avait attaquer un homme de sa famille et s'était enfouit ?

"Nous devons essayer de les rattraper. Si l'on commence aussi à avoir des ennuis de ce genre, mon travail va prendre une tournure de plus en plus complexe. Pwyll, Aeldred, Jazkez, vous pouvez essayer de les rattraper ? Jevais faire le tour des personnes présentes pour en savoir plus. Si il ne sont pas parti du côté de Névena, vous devriez pouvoir les retrouver. "

Bien sur elle était consciente de ne pas vraiment pouvoir donner d'ordre à Jazkez mais l'affaire était urgente et il avaient un passé militaire qui combiné à la connaissance du terrain de Pwyll et Dred serait fort utile. Pour sa part, elle ne ferai que les ralentir.

"Je vous offrirai le repas et la bière quand vous les aurez ramené", ajouta-t-elle.

[Casaïr]

"À tes ordres", répondit Aeldred en souriant.

Il se dirigeait déjà vers la porte, jetant un regard vers les deux autres, légèrement interrogatif quant à leurs intentions puis se mit en route après avoir entendu leur réponse.

[Caeso Senjak Khan]

Jazkez se frottait les mains énergiquement. il commençait tout juste à se réchauffer. Il écouta Oanell et grimaça un petit sourire forcé tout en reposant la main sur son manteau.

-Tu veux dire que les Hilderins sont aussi chargés de la protection des population et pas juste de la traque des Féonds ? Oui je sais je te remercie j'avais compris le message. En effet nous sommes aussi chargés de faire le boulot des Ronces. Ce qui n'est guère étonnant je suppose car si les Ronces faisaient bien leur boulot, pour commencer on serait déjà attablé à se raconter nos histoires et ensuite l'Ordre n'aurait pas hérité de cette magnifique demeure de charme à Swelbecky que tout le monde nous envie.

Il fit virevolter son pardessus et s'en couvrit les épaules.

-Alors Pwyll qu'est ce que tu attends ? Tu as entendu la dame ? Ni bière ni pitance tant que la belle-mère n'aura pas répondu de ses actes devant la justice de Terfynysel.

Il sortit sans un regard en direction de ses compagnons.

[Iris]

Ce fut alors qu'entra Madennig la garde au service de la tour hilderine. Elle parut un peu étonnée de la présence de Jazkez, Oanell, Aeldred et Pwyll. Après une seconde, elle alla trouver l'officier pour le saluer conformément aux règles protocolaire, avant de dire bonsoir à tous les autres et finir par l'aubergiste :

- Joavan, il paraît qu'Ergat était chez toi, il est parti quand ?
- Après le déjeuner, dans ces eaux-là.
- Il était avec quelqu'un, il allait quelque part ?
- Non, rien de spécial.
- Zut...

Puis à Jazkez :

- Ergat n'est pas rentré. On m'a dit qu'il était passé à l'auberge, alors je venais voir s'il y était resté.

[Casaïr]

Aeldred avait failli percuter Madennig quand celle-ci entra dans l'auberge. Étonné, il la regarda passer et se diriger vers Jazkez. Elle cherchait Ergat ?

Intrigué, il écouta la suite de leur discussion, le regard dirigé inconsciemment vers la jeune hilderine.

[Caeso Senjak Khan]

-Je vois... Notre meilleur élément ne donne plus signe de vie depuis sa sieste de cet après midi... Que va t'on faire ?

Jazkez finit de se vêtir tout en regardant Madennig en coin.

-Joavan. Tu voudrais pas te rendre utile pour redorer le blason de ta maudite boutique responsable en une journée de sang versé et de disparition trouble de soldat hilderin ? Tu as du apprendre vu les événements récents que je n'aime ni les coups de couteau ni perdre mes hommes ? Je sais pas tu pourrais commencer par nous dire ce qu'Ergat faisait ou ce dont il a parlé ?