[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Derniers

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Crépuscule
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En attendant le retour de l'enflammée

Message : # 62602Message Crépuscule
04 janv. 2018, 21:50

Paula ajouta : "Vous pouvez vous assoir à notre table et vois servir à boire et à manger si vous le voulez."

Son regard se porta ensuite sur une épée qui était accrochée au mur, probablement un souvenir du vieux George qui avait dû combattre durant la guerre civile. Se demandait-elle si ce serait une bonne chose de l'utiliser pour le libérer de cette non-vie ?

Si Léonie et Gladys consentaient à laisser les trois filles seules avec leur père, elles trouveraient au rez de chaussée de l'eau, même un cidre local, ainsi que du pain, du fromage et une terrine. Silk et maître Robert ne tarderont alors pas à les rejoindre.
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Iris
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Message : # 62603Message Iris
04 janv. 2018, 22:21

Gladys n'avait pas de raison d'insister pour être là quand les filles se disputeraient quant au sort de leur père. Elle redescendit et s'assit à table, incertaine de savoir s'il était légitime de se nourrir en une telle circonstance. Elle hésitait encore avec l'estomac qui criait famine quand Silk et maître Robert arrivèrent.

" Elles sont en haut avec ce qu'il reste de leur père à décider quoi faire." précisa-t-elle d'une voix atone.
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NailsEater
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Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier

Message : # 62641Message NailsEater
05 janv. 2018, 19:10

Léonie avait laissé faire Gladys. Si elle n'avait pas un tact irréprochable, au moins était elle directe. Elle fit signe à Paula de monter avec ses sœurs et s'installa à la table qu'elles avaient montré. Elle attrapa le cidre, le pain et le fromage. Et se prépara à mangé. Voyant l'hésitation de Gladys, elle lui servit un verre avant d'ajouter :
" Que l'on mange ou non ne changera rien pour cet homme et cette famille. Sers toi et profite du peu de repos que cet endroit nous procure. "

Joignant le geste à la parole, Léonie commença à boire son propre bolet et se servant un bout de fromage. Quand Silk arriva, elle l’accueillit chaleureusement mais le regard grave de circonstance.
" Elles sont en haut avec ce qu'il reste de leur père à décider quoi faire."
L'herboriste hocha la tête, affirmant les propos de la jeune femme.

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Iris
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Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier

Message : # 62644Message Iris
05 janv. 2018, 19:22

Avec un peu d'hésitation et de réticence, Gladys finit par suivre le mouvement initié par Léonie et manger un peu. Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas eu un vrai repas.
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Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier

Message : # 62660Message DukeTogo
06 janv. 2018, 01:30

Silk était tout souriant à la perspective d'une collation méritée, car la cueillette des champignons ça va bien cinq minutes.

Quoi qu'il en soit, le halfling est près à répéter ou confirmer les informations dramatiques, quitte à différer des informations complémentaires sur les huits sifflements utiles pour guider les troupeaux de moutons.
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Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier

Message : # 62741Message Crépuscule
08 janv. 2018, 09:23

Maître Robert, bien que désolé que George est bien été victime de ce mal, il se montra rassuré de le savoir attaché et confirma qu'il allait falloir savoir qui s'était approché et ses filles n'avaient pas de lésions.

Il dit qu'il irait le voir s'il n'était pas trop tard, mais avant cela, il demanda à Léonie de leur raconter d'où elle venait et ce qu'elle avait vu car ils devaient recueillir un maximum d'informations pour déterminer comment réagir face à cela.
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Message : # 62742Message Iris
08 janv. 2018, 09:58

Gladys précisa où elle avait vécu et répéta les noms de lieu évoqué par l'étrange jeune homme à l'auberge qui avait eu vent d'histoires de nécromanciens.

Pour le reste, elle se tint tranquille en mangeant ou en attendant simplement la suite.
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Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier

Message : # 62912Message Crépuscule
16 janv. 2018, 09:41

"Merci Gladys, votre version, bien plus pragmatique que celle de votre compagnon, coïncide avec ce qu'il m'a dit, mais deux versions d'un même fait est toujours utile, même conseillé dans de nombreuses circonstances.

Il ne nous manque que la votre Léonie, qu'avait vous vu avant de rejoindre Silk et Gladys ? Qui étaient ces corps du bûcher ? Avez vous vu de ces morts errants avant ? Parlez ouvertement, nois avons besoin de faits pour comprendre ce qui se passe et décider quoi faire.
"
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Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier

Message : # 62979Message DukeTogo
20 janv. 2018, 15:40

Silk fronça les sourcils, signe de virilité et de gravité.

"Allez, Léo. Tu peux parler sans crainte, je suis avec toi."
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Re: [Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Dernier

Message : # 62996Message Crépuscule
21 janv. 2018, 22:38

Léonie raconta alors qu'elle venait du Talabecland, d'un endroit pas connu à quelques heures de Talabheim. Son maître lui a confié une mission, l'envoyant vers Würtbad pour ramener certains ingrédients, notamment certaines herbes qui ne poussaient que dans le sud et qui coûtaient horriblement cher dans les grandes villes.

Elle narrait si bien que chacun était projeté dans son récit comme s'il y était ...

Sur la route au pied des immenses parois du cratère qui encerclaient la ville sacrée de Taal et qu’elle avait contourné depuis le début de la journée, elle avait découvert plusieurs cadavre au milieu de la chaussée, le crâne défoncé; un cheval agonisant, la gorge et le ventre en sang, où des morceaux de chairs avaient été arrachés; et une piste faite d’empreintes de pied sanguinolentes allant du cheval jusqu’au bois de l’autre côté de la route.

La forêt n’était pas silencieuse. Certains auraient dit le contraire, afin de rendre l’histoire plus lugubre et romanesque. Mais Léonie connaissait le poids des mensonges et la portée des mots. La scène face à elle n’avait rien de réjouissante. Tournant sur elle-même pour évaluer les dégâts, elle essaya de se décider. Suivre cette piste sanglante ? Partir au plus vite ? Éviter les ennuis ? Là où d’aucun cherche la gloire, la sorcière ne tendait qu’à la liberté. Mais la liberté savait se faire désirable et lointaine. En moins de temps qu’il faut pour changer d’avis, elle attacha Emily à sa ceinture. La poupée de chiffon pendait piteusement aux côtés de son amie de toujours.
Dans un cliquetis de grigri, elle commença à marcher énergiquement. Le calme et la sagesse attendront, pour l’heure la curiosité prenait les devant. Frappant d’un claquement régulier le sol, au rythme de ses pas. Clac. Elle suivait les empreintes de pas. Clac. Qu’est ce qui m’attend au bout du chemin ? Si tant est qu’il est un bout … et que ce soit un chemin ? Clac.

Laissant le cheval à son agonie, elle s’était approchée de l’orée de la forêt. Clac. Elle devina à une centaine de mètres des cultures et une habitation un peu plus loin. Clac. Elle s’était aventuré vers la maison, peut être quelqu’un avait besoin d’aide, et elle ne rechignerait pas un peu de confort en échange. Clac, Léonie avait trouvé dans le bosquet séparant la route des cultures un autre corps ayant pris un coup de hache dans le crâne. Clac.
S’approchant de la maison, elle vint directement vers la porte pour y toquer se tenant sur ses gardes tout du long. Les morts semblaient nombreux dans les environs et elle ne voulait pas figurer sur la liste des prochaines victimes. Les morts étaient nombreux, effectivement, d'autre corps gisaient dans le champ quand elle le traversa. Il lui semblait que quelqu’un surveillait par l’interstice des volets clos. Quand elle leva la main pour toquer, la porte s’entrouvrit et un bras l’attrapa pour la faire entrer à l’intérieur. Le paysan qui l’avait attrapé referma aussitôt la porte.

“Ils rôdent enco’ dans l’parages, fais toi discrète comme une souris si t’veux l’garder ta vie.”


Dans la modeste cabane, une femme surveillait l’eau d’une marmite qui était dans le foyer. Sur une paillasse, un homme blessé maintenait le garrot qui avait été fait au dessus d’une blessure sanglante qu’il avait à la jambe.

Elle ne retient qu'à peine un hoquet de surprise quand elle fut saisi par le bras pour la faire entrer dans la maison. Posant son doigt sur sa bouche afin de montrer qu'elle comptait bien se faire discrète, elle se dirigea vers le blessé et demanda à tous :

“Vous avez fait quelque chose pour sa blessure ? Puis je aider ? Je sais me soigner au moins un peu et ai sur moi quelques onguents et herbes.
Que s'est il passé ici ? Qui rôde dans les parages ?”


La femme faisait bouillir du linge pour nettoyer la morsure, car c’était bien d’un morsure qu’il s’agissait. Son aide fut la bienvenue. Le paysan lui répondit :

“La fin d’monde m’dame, voilà c’que c’est qui se passe. Ya des gens, ils sont d’venus comme enragés, il font plus que grogner et parlent plus point du tout, et ils se jettent sur tout c’qui bouge. Yen avait plusieurs qui sont v’nu ici, ils ont attrapés l’pov gars Gerhart et l’ont … heureus’ment qu’lui est arrivé, sinon ils m’auraient eu aussi, mais il est arrivé trop tard pour Gerhart.”


Le patrouilleur blessé lui raconta alors ce qu’il savait. Quand il était arrivé du nord en vue du Chemin du Sorcier, la route sinueuse montant jusqu’à la Haute Porte, le chemin était bouché par les innombrables chariots comme toujours, mais pas parce que les gardes faisaient du zèle au contrôle des entrées, cette fois, la Haute Porte était fermée. Il n’avait jamais vu ça sauf durant la tempête du chaos.

Quand il essaya de traverser Talagaad qui précédait le Chemin du Sorcier au niveau du fleuve, tout le gué du Sorcier enjambant le Talabec était lui aussi chargé de chariots, de chevaux et de convoyeurs furieux. Il était parvenu à remonter jusqu’au quartier des entrepôts, la tension montait, personne ne savait ce qui se passait et pourquoi ils restaient bloqués là. La garnison qui gardait l’entrée du chemin n’en savait pas plus et ne pouvait pas faire grand chose, si ce n’était se faire invectiver.
Il y a alors eu des cris, et il a fini par les voir, il y avait plusieurs dizaines de ces enragés, les mains et la bouche pleine de sang, qui sortaient lentement entre les bâtisses du quartier des entrepôts. Ils agrippaient tout ceux qui étaient à leur portée et leur arrachaient avec les dents des morceaux de chair. C’était la panique et les monstres progressaient à travers une foule bloquée et affolée. La garnison était trop loin, lui et plusieurs personnes ont tentés de défendre ce qu’ils pouvaient mais la foule était devenu incontrôlable, et au milieu de personnes affolées des enragés leur tombaient dessus parfois.

Il comprit leur nature quand il vit des marchands avec la gorge déchiquetée et les tripes à l’air se relever et grossir les rangs des enragés, des morts-vivants ! Ils avaient fini par se réfugier dans la Balalaïka, la grande auberge du quartier du Petit Kislev, avec d’autres, dont plusieurs vaillants guerriers kislevites. Ils avaient essayé d’en sauver un maximum mais avaient dû finir par condamner l’entrée. Les hurlements à l’extérieure étaient affreux, mais de plus en plus lointain, de moins en moins de combat, mais dans les rues de Talagaad, ces morts errants étaient partout.

Dans l’auberge, les blessés avaient finis par mourir d’une infection fulgurante, leur sang virant au noir. Ils durent condamner le dortoir où ils les avaient amenés. Leur groupe avait fini par décider de tenter une sortie en force et de quitter la ville avec ceux qui le pourraient … lui seul avait franchi la porte sud de Talagaad pour constater que les morts s’étaient répandus à l’extérieur.

Son cheval était blessé et boitait. Il a finit par se faire surprendre par un groupe, une dizaine, il avait essayé de se dégager mais il était tombé de cheval et s’était cogné la tête. Il avait retrouvé ses esprits en sentant une douleur dans sa jambe. L’un d’eux essayait de lui arrachait le mollet avec les dents, tandis que les autres étaient en train de dévorer vivant son cheval. Il avait alors frapper de sa hache l’affamé trépassé, puis s’était relevé et avait frappé encore et encore pour leur défoncer leurs têtes à tous. D’autres approchaient, visiblement attirés par le sang chaud ruissellant de son cheval, il avait dû abandonner son cheval et s’était dirigé ici.

Horrifiée, Léonie écoutait le récit du patrouilleur. Des morts vivants ! Comment était ce possible ? Si nombreux ? Dans quoi est ce qu’on se retrouve !

“Que comptez vous … hmm nous … faire ? Nous ne pouvons pas juste resté enfermé ici ! Il n’y a que vous trois ?
Où pourrions nous trouver refuge ? Quelle est la ville la plus proche ?”


Le patrouilleur leur dit qu’il fallait prévenir les autorités impériales à Altdorf, couper par la forêt à l’ouest et rejoindre le Talabec, et de là, trouver une embarcation
Sinon, la bourgade la plus proche était Hergig, au nord du Talabec, mais il fallait repasser par Talagaad pour traverser le Talabec … sans lui. Sinon, la Grande Forêt n’a guère que quelques petites villages, néanmoins en suivant la vieille route de la Forêt, on pouvait atteindre Würtbad dans le Stirland, un peu après la lisière de la Grande Forêt.

“Je me dirige vers le sud pour ma part. J’espère que vous arriverez à faire ce que vous voulez. Dans tous les cas, où que j’arrive - si j’y arrive- je partagerais l’information. C’est le mieux que je puisse faire. Puis-je passer la nuit avec vous avant de repartir ? “


La fermière confirma qu’elle pouvait rester. Elle s’inquièta qu’elle veuille partir seule, mais n’insista pas quand elle affirma que ça irait pour elle. Eux n’étaient pas encore décidé, ils discutaient pour savoir s’ils accompagneraient le patrouilleur. Ils finirent par se mettre d’accord pour partir.

A part le patrouilleur qui était affaibli, les fermiers et Léonie avaient du mal à trouver le sommeil, à l’affut du moindre bruit anormal à l’extérieur. Mais la fatigue finit par les vaincre et la nuit était bien avancée quand Léonie fut réveillée par un bruit suspect. Sans se redresser elle se concentra sur la pièce et remarqua que quelque chose bougeait près du lit désormais vide où se trouvait le patrouilleur. La silhouette de l’homme se détacha des ombres à la lueur des dernières braises mourant dans l’âtre. Il ne boitait pas particulièrement sur sa jambe blessée mais avait une démarche étrange, semblable à celle d’un somnambule. Il se dirigeait progressivement vers le couple dormant sur une paillasse près de l’âtre.

Fallait-il crier au risque d’en faire venir d’autre ? Léonie se devait de réveiller ses compagnons d’infortune. Elle se releva d’un mouvement pour faire face à la chose face à elle et cria paniquée : “Debout !! Maintenant !” ... avant de commencer à puiser au fond d’elle, cherchant sa force dans les Vents. Elle savait manier les flammes désormais et ne se laisserai pas avoir si facilement.

Les paysans se réveillèrent en sursaut. Le fermier était apeuré en voyant les yeux blancs du patrouilleur mais sa femme paniqua complètement et s’accrocha à lui, se traîna derrière lui, le gênant dans le moindre de ses mouvements et il ne put que l’encercler à son tour de ses bras. Le feu jaillit des mains de Léonie et le projectile enflammé percuta le patrouilleur en plein torse, le jetant contre le mur en bois de la bâtisse où il s’effondra … avant de se relever, la chemise embrasée, le torse calciné, des flammes léchant sa tête et remontant dans ses cheveux.

“Mais partez ! Bon sang !”

Elle hurlait désormais. Essayant de faire passer les autres derrières elle, tout en continuant à attaquer avec la seule arme dont elle savait servir, la magie. Le non mort s’était relevé, mais elle n'abandonna pas. Elle sentait la chaleur des flammes, la puissance qui s’infiltrait en elle, l’électrisait. Une fois de plus, elle fit appel à la flamme, priant pour en sortir vivante.

Comme Léonie lui criait dessus, la femme repris ses esprits et aidée de son mari, se leva et tous les deux se dirigèrent vers la porte.
L’envoûteuse sentit la chaleur intense affluer dans sa main sans en ressentir de douleur mais éprouvant toute la puissance de la Magie l’imprégnant.

La flamme surgit, bien plus grosse et plus vive que la précédente, et fusa droit vers la tête du patrouilleur, et le projectile flamboyant explosa en entrant en contact, pulvérisant le crâne là où s’était produit l’impact ne laissa qu’une partie de la tête (la moitié du visage et le côté droit) calciné et fumant avec des chairs carbonisées autour du trou et quelques flammèches persistantes. Il s’effondra sans pouvoir faire un pas de plus.

Léonie ne savait si la chose était vraiment morte pour de bon. Mais elle savait qu’il fallait partir. Ni une ni deux, elle prit les jambes à son cou, attrapant ses quelques affaires, serrant Emily contre elle. Elle suivit ses compagnons de malheurs. Elle ne voulait qu’une seule chose en cette instant. Être le plus loin possible de cette immondice, de cette horreur.

Quand Léonie sortit de la maison, elle vit le fermier, serrant toujours sa femme contre lui pénétrer dans leur grange. Allait-il s’y cacher? Y prendre des fourches ? Léonie n’eut pas vraiment le temps de se poser la question, elle vit quatre, peut être cinq, de ces morts longer la grange et approcher de l’entrée, et elle en vit plus encore dans les champs, et d’autres en lisière de forêt.

Ils sont trop nombreux … Une décision. Maintenant ! Il était hors de question de finir comme ça. Non non non.

Un dernier regard vers la grange et Léonie se mit en route sans se retourner. Vers le sud. Elle l’avait dit, elle ne mourrait pas ici. Chacun ses choix.

Ensuite elle raconta qu'elle s'était montrée très prudente jusqu'à Würtbad. Là, elle avait vu que la ville ne valait pas mieux que Talabheim, une fois au Stir, elle avait dû fuir encore, se perdant dans les bois.
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