[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Derniers

[Casaïr]

Robert écouta avec attention l'histoire de Léonie sans l'interrompre une seule fois, tout juste s'il leva à plusieurs reprises un sourcil, notamment au début et à la fin du récit de la jeune femme. Il ôta ses lunettes pour les nettoyer méticuleusement, un tic qui revenait souvent lorsqu'il se donnait le temps de réfléchir. Il regardait Silk et Léonie tour à tour, conscient que quelque chose de grave se produisait sans toutefois parvenir à le réaliser pleinement ; la tranquillité du village était chose tellement habituelle que la voir éclater d'un jour à l'autre lui était encore impensable.

"Tout cela est très... je ne trouve pas de bon mot pour qualifier cela. Pardonnez-moi car bien que je ne veuille pas mettre votre parole en doute, il est difficilement concevable d'imaginer que ce mal finisse par toucher notre village. Vous semblez dire que ce mal se propage au travers des morsures, c'est bien cela ?"

Il réfléchissait toujours, marmonnant pour lui-même des propos incompréhensibles avant de demander :

"Ces créatures, ces... morts qui marchent, font-ils preuve d'intelligence ? Est-il possible de raisonner avec eux, de les convaincre de laisser notre village en paix ?"

Le ton de Robert indiquait bien qu'il ne se faisait guère d'illusion à ce sujet mais il préférait avoir toutes les cartes en main avant de décider quoi dire lors de la réunion qui aurait inévitablement lieu tout à l'heure.

[Iris]

Gladys secoua la tête.

" Aucune discussion. Ce sont des monstres qui s'emparent de la tête, du corps de nos proches et qui ne font rien d'autre qu'errer et tuer jusqu'à ce qu'ils soient détruits."

" Ils avancent au hasard, et dès qu'ils trouvent une proie, le mal se répand de proche en proche. Il faut détruire tous ceux qui approchent, le plus tôt possible."

[NailsEater]

Léonie regardait Gladys, toujours aussi surprise par le verbe de la demoiselle. Elle en avait à revendre cette petite !

Exactement ! Comme le dit mon amie, rien à en tirer ! Si vous avez des moyens d'évacuer le village ou bien de le sauver, c'est le moment de faire preuve de brillance et d'intelligence, mon cher !

...

On compte tous sur vous, ajouta-t-elle pour faire bonne figure.

Hmm ne devrions nous pas vérifier que tout va bien au-dessus ?

Elle s'était rassit tranquillement après son récit et resservit une tasse d'eau.

[Casaïr]

"Évacuer ?"

Il répéta ce mot avec stupeur.

"Vous allez plutôt vite en besogne, non ? D'ailleurs, même si les gens d'ici m'accordent une oreille attentive, ce n'est pas moi le décisionnaire final. Et évacuer tout un village, avec ce que cela comprends comme logistique, même en ne prenant que le strict nécessaire, nous demanderait plusieurs jours de préparatifs. Sans compter les récalcitrants qui refuseront de quitter leur maison quoi qu'il leur en coûte."

Il soupira, visiblement peu enclin à prendre ce genre de décision dans l'immédiat.

"Nous aurons l'occasion d'en reparler avec tout le monde, inutile de monter en épingle ce sujet inutilement. Je pensais retourner voir les filles de Georges afin de retracer son emploi du temps. Nous devons savoir ce qu'il a fait avant de tomber malade. S'il est allé quelque part, il faut nous assurer que cet endroit n'est pas contaminé par la maladie et, si oui, dire au reste du village d'éviter cette zone. Il sera toujours possible de songer à d'éventuelles défenses une fois cet aspect tiré au clair."

[Iris]

"Sinon avant d'évacuer, on poste juste des sentinelles et des patrouilles et on dézingue, on explose, on crame tout ce qui se présente."

" En monstre, hein."

[Crépuscule]

La porte de l'étage s'ouvrit et quelques instants après, quelqu'un descendit l'escalier. La jeune fille en rouge, qui a été présentée à Léonie et Gladys comme étant Claudia (et Robert connaissait un petit peu les triplettes même s'il n'avait jamais beaucoup parlé avec elles), apparut au pied de l'escalier. Elle avait pleuré, plus exactement, des larmes étaient encore visible dans ses yeux mais elle les chassa d'un revers de la main et tenta de se paraître calme. Voyant qu'un conciliabule se tenait dans sa salle à manger, elle marqua un instant de surprise.

"Ah Maître Robert, vous êtes là ? Vous venez voir notre père..." Elle déglutit tout en essayant de retenir de nouvelles larmes. "Je suppose que ces deux jeunes femmes vous ont tout dit... Paula et Laura sont en train... de..de faire le nécessaire... Je ne pouvais pas rester, j'en avais pas la force..."

Elle ne put retenir plus longtemps les larmes, ni ses jambes porter tant de chagrin, elle s'assit sur la première marche en glissant contre la rambarde de l'escalier et enfouit sa tête entre ses mains, partant en sanglots.

Spoiler () :

Vous me ferez chacun un jet de perception svp.
http://donjon.huckloic.fr salle : La mort vous va si bien

[Iris]

Spoiler () :

Perception : Int 36% [x] vs. d100(10)

Réussi.

Gladys tourna son attention vers la jeune fille. Elle était désolée pour elle, mais avait déjà vécu la même chose sans avoir guère le temps de s'y préparer, de sorte que sans être cynique ou malveillante, elle ne réagissait guère.

En revanche, elle était à l'affût de tout ce qui pouvait mal tourner.

[Casaïr]

Spoiler () :

Preception : 83. Échec des familles \o/

Robert s'approcha de la jeune femme, l'air profondément navré.

"Cela ne devrait pas vous revenir d'accomplir un tel geste, lui dit-il en déposant doucement sa main sur son épaule. Quand cela sera fini, il faudra que je vous parle, à toutes les trois. Tu penses que je peux monter les voir ?"

[NailsEater]

Spoiler () :

Perception : Int 45% [x] d100(08)
Réussi

Léonie écouta la jeune femme et se sentait désolée pour elle. Mais ils retsaient des étrangés ... et prendre la parole serait malvenu. elle laissa Robert s'occuper d'elle. Et se contenta d'afficher une mine de circonstance.

[DukeTogo]

Spoiler () :

83/40

"Hein ?"

Silk s'approcha, songeant un moment à essayer d'apaiser l'émotion non feinte de la jeune femme.
Sous ses lèvres fermées, il serrait les dents d'une rage muette.

Cette horreur ne s'arrêtera donc jamais ?

Il se faufila entre la malheureuse, le mobilier et maitre Robert et fonça dans l'escalier rejoindre Paula et Laura. Il avait déjà tué des infectés et contrairement à elle, n'avait pas de lien affectif avec leur pauvre père. Il serait courageux, il le fallait. Il ne pleurait... pas. Non, il ne le devait pas.