...Notice historique a écrit :Authentique. C'est cette approche de conversion qui a le mieux fonctionné historiquement et qui a abouti par exemple à ce que le christianisme d'Amérique latine soit très fervent mais plutôt éloigné du christianisme "germain" ou "nordique". Chaque peuple réagit fonction de son substrat culturel et s'appuyer dessus est plus efficace qu'aller en frontal à son encontre.
Plus tard alors que Garn était au village, sans doute dans la maison commune avec tout le monde (?), il entendit le cor et sa grande habitude des situations de crise lui permit d'être rapidement prêt.
S'il n'était pas trop absorbé par la recherche et l'analyse du danger, il pouvait remarquer que les gens autours de lui appréciaient un peu d'avoir un guerrier apparemment compétent et courageux avec eux, même si c'était une saleté de psychopathe de sigire gwidrite. Avec un peu de chance, s'il s'illustrait, le taux de mauvaises paroles et mauvaises pensées dans son dos diminueraient et ce serait tous les représentant de sa foi qui gagneraient en crédit à Helefrt grâce à son exemplarité.
Encore fallait-il avoir l'occasion de s'illustrer.
On ouvrit les portes du village, les habitants avaient pour beaucoup cherché leurs lances et leurs arcs pour faire face. Mais ce ne furent que deux voyageurs détrempés et terrifiés qui arrivaient en trébuchant dans la boue, leurs vêtements difficilement reconnaissables dans ces circonstances, mais au moins pouvait-on dire qu'ils devaient être citadins ou en tous cas qu'ils ne portaient pas de vêtements exprimant une origine ou une activité rurale. Leur accent lui-même était plutôt clairement gwidrite, signalant une éducation convenable, pas d'affectation discernable dans leur panique :
" Un glissement de terrain, tous les autres ont été emportés, juste en haut ! " (montre leur point d'origine d'un geste)
L'autre, sans doute plus croyant (?), en tous cas il portait un symbole de flocon sur une fibule qui attachait son manteau, compléta : "Notre maître est resté en arrière avec une femme enceinte, elle va accoucher ! C'est son premier enfant !..."
Et là en fait l'homme fut coupé dans son élan explicatif et émotif en croisant le regard de Garn (ou à défaut en le voyant). Son expression était comme "refroidie".
Parmi les personnes présentes, séparément, Yrgwenn la varigale, Neven l'apprenti barde et Gleann le chasseur perçurent de la peur et cette peur était liée au Sigire Garn. L'inconnu le connaissait-il ? Les Sigires étaient réputés traîner les ressentiments de leurs victimes trop nombreuses pour qu'ils se souviennent de chacune en détail. Pourtant Garn était encore jeune et semblait sincère, sans arrière pensée, en tout cas, il n'avait pas du reconnu l'homme qui venait d'arriver.Jet a écrit :L'homme est visiblement épuisé, sale, effrayé... Jets en {empathie + relation} et petite {mise à l'épreuve en empathie} dans la foulée.
- Enyl le chasseur : ? + ? + D10 (3) = ... pas beaucoup
... D10 = 3
- Sarot l'apprenti forgeron : empathie (2) + relation (4) + D10 (1) = à côté de la plaque ... D10 = 4. R.A.S.
- Adriane la première ionnthen (sensible) : empathie (4) + relation (1+1) + D10 (4) = 10 (faible)... D10 = 8. R.A.S.
- Nelvéa la seconde ionnthen (sensible & émotive) : empathie (5) + relation (total 5) + D10 (10) = 20 (éclair de génie social) D10 = 5. Sensibilité exacerbée.
- Frère Garn le Sigire : empathie (2) + relation (1) + D10 (7) = 10 (faible) D10 = 2. Sensibilité exacerbée.
- Yrgwenn la varigale (sensible & émotive) : empathie (5) + relation (1) +D10 (9) = 15 (compréhension claire et nette). D10 = 8. R.A.S.
- Gleann le chasseur (sensible) : empathie (5) + relation (1) + D10 (9) = 15 (compréhension claire et nette). D10 = 10. R.A.S.
- Neven l'apprenti barde (calme) : empathie (4) + relation (5+1) + D10 (5) = 15 (compréhension claire et nette) D10 = 8. R.A.S.
- Faenrys apprenti médecin (réfléchi) : empathie (4) + relation (3) + D10 (1) = à côté de la plaque . D10 = 3. Sensibilité exacerbée.
Nelvéa pour sa part avait eu comme un éclair d'intuition, une idée claire et nette de l'homme qui arrivait. C'était quelqu'un de profondément croyant qui avait pourtant peur d'un sigire, pas de Garn mais d'un sigire... ou bien de ce qu'il représentait ? Un gwidrite qui quittait son pays dans ces conditions ? Des voyageurs qui se rendaient à Helefrt ? Cette panique ? Et que penser de la manière dont il parlait de leur maître ? C'était un profond respect, presque de la révération. La femme était importante, appréciée, l'inquiétude à son sujet véritable et sincère, mais l'homme portait une plus grande affection, une véritable admiration à leur maître resté auprès d'elle.
Même le peu que l'inconnu avait dit était poignant et avait su parler à la sensibilité du Frère Garn le Sigire, et pourtant, ça ne lui arrivait pas si souvent. Peut-être que de voir un voyageur gwidrite portant le symbole de sa foi avec ferveur l'avait touché ? Quelque part dans la foule discrète, l'aspirant médecin Faenrys sentait sa corde sensible touchée. Des gens qui avaient besoin d'aide, besoin d'être secourus !
... Mais la personne la plus fortement impressionnée et touchée fut la jeune fille Nelvéa, sur le coup sa sensibilité lui revenait en pleine figure, elle était envahie par la détresse de l'inconnu, c'était devenu la sienne en dépit des différence de foi. Comment accepter d'attendre une seule seconde de plus au village alors que peut-être la vie de voyageurs innocents et emportés par le torrent de boue était en péril ?
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