[Warhammer] La mort vous va si bien/Chap 2.0/Les Derniers

[DukeTogo]

Spoiler () :

Durant le trajet Thorgrim se tourna vers Silk pour lui demander avec son éternelle approche directe, mais pas trop fort non plus histoire de ne pas démoraliser tout le monde

"Toi qui a vu ces horrrdes de morrrt-vivant penses-tu que ce que nous faisons ici est totalement inutile ou y a-t-il la moindrrre chance de rrrésister ?"

"Alors, y'a un truc qui est sûr, c'est qu'on va tous mourir... un jour. En attendant, on doit vivre et en profiter ! Rire, danser, chanter, manger et... faire des câlins. Et pour ce dernier point, ces satanées morts-vivants me cassent les pieds vu que les filles attendent toujours une bonne raison de croire que tout va mal. Alors, rends-toi compte, des morts qui marchent ! On est loin des problèmes du type "j'ai plus rien à me mettre"..."

[Casaïr]

Le prudent examen à distance de Robert ne donnait rien mais vit que ses compagnons s'y adonnaient également. Il les laissa ainsi faire, ne ponctuant que d'une phrase :

"Si vous ne distinguez rien de plus que moi, je propose que l'on se rapproche doucement. étant donné la vue dégagée, on a peu de risque d'une attaque surprise mais méfions-nous, surtout de la rivière. Il se pourrait qu'une chose soit bloquée par des roseaux et que ce soit comme ça que Georges a été contaminé."

[Crépuscule]

Les paysages dans ces collines étaient effectivement pleins de charmes.







Il n'y avait plus de moutons, toutes les bêtes avaient étés ramenés aux étables pour l'hiver. Les traces récentes de troupeau étaient probablement celles du troupeau de George qui se trouvait là il y a quelques jours.

Près d'un rocher faisant un bon abri contre le vent, il trouvèrent l'endroit d'où George devait surveiller les bêtes. Il y avait des cendres froides au milieu de gros cailloux, et des traces dans le sol, là où il s'était allongé. Aucun cadavre, pas de traces de lutte, Ulfang pouvait le certifier, mais il trouva un peu de sang qui avait été craché, là où il s'était allongé.

Il sillonnèrent un moment les pâturages aux environs de la source, mais ils ne décelèrent rien d'anormal.

L'elfe entendit alors quelque chose, des personnes approchaient, il les entendaient parler même s'il était trop loin pour discerner leurs paroles. Et rapidement, se mettant à un endroit permettant d'observer dans cette direction, il les vit. Trois hommes venant du nord, se dirigeaient vers le ruisseau.

Le plus bruyant avait une sale allure, pas le genre du type avec lequel on se dit qu'on va se lier d'amitié.


Celui qui lui répondait par moment semblait plus attentif à ce qui se passait alentour malgré son seul oeil valable.


Le dernier fermait la marche d'un pas calme, difficile de se faire une idée de lui avec son large chapeau et le silence qu'il conservait.

[Iris]

Léonie et Gladys

Alors que les regards réguliers de Gunter sur les jeunes filles commençaient à devenir pesant, de l'agitation se fit entendre. Quelqu'un approchait du village semblait-il, à cheval.

Elles ne tardèrent pas à apprendre que c'était Dieder qui était revenu... seul...

Au cours de la réunion le baron Dunkel avait donné des instructions : un dénommé Gustav et le dénommé Dieder devaient aller vers Flensburg.

" C'est bon, restez où vous êtes, j'y vais. Tenez-vous prêts à intervenir si ça se présente mal. "

" Léonie, couvre-moi. Seulement si c'est nécessaire."

Gladys s'équipa de la meilleure arme disponible (tisonnier, fourche, rouleau à pâtisserie, marteau, etc.) et s'avança avec de grandes enjambées décidées vers le revenant.

" Salut Dieder."

" Toi et Gustav, vous avez eu un problème. Il ressemble à quoi le problème ?"

[Crépuscule]

"C'était affreux... En quelques heures, la ville est devenue un cauchemar...

Gustav.. Gustav est resté aider ceux qui défendent encore Flensburg... Mais il y en a trop... les gardes de la caserne ont essayé de les éradiquer, et seulement la moitié sont revenus..."

Il parlait vite, d'une voix aiguë et la terreur ne semblait pas encore avoir quitté son regard.

[Iris]

" D'accord. "

Gladys fit une pause pour essayer de se remémorer la géographie et la chronologie.

" Tu as été mordu ? "

Si oui, il faudrait l'isoler, et se résoudre à le tuer quand il serait "mort". Avant ce serait un meurtre, et ce n'était pas bien.

" Les morts, tu sais quand ils sont arrivés et par où ?"

L'ancienne aubergiste réfléchissait tandis qu'elle revenait vers ses compagnons au village. Elle parlait d'une voix forte et claire :

" Les affreux sont allés dans la rivière Talab de Talabheim à Altdorf."

" En même temps, ils sont allés dans le Reik, de Nuln à Worlitz."

" Flensburg n'est pas directement à côté de la rivière Aver, et n'est touché que maintenant : il n'y a donc sûrement pas de monstres qui flottent dans le cours de l'Aver. En allant vers l'Est, et en évitant les plus grands axes, il y a moyen d'échapper aux hordes. Autant on peut bousiller de petits groupes, autant les hordes, il n'y a rien d'autre que la fuite."

" En partant tôt, il y a moyen d'avoir des chariots de vivres et des moutons. Sinon ce sera le chacun pour soi avec juste ce que vous avez sur le dos, et l'hiver approche. "

" Dans toute cette histoire, il y a une chose vraiment étrange : le non-mourant nain tué par Thogrim et le vieux George : tous les deux ont été frappés par un mal qui était dans les Stirrhügel et qui est peut-être le même que celui à l'origine des monstres dans le Talab et le Reik. En tous cas les dates concordent."

En tous cas, Gladys allait se préparer à avoir un paquetage et son étude intensive des cartes lui donnait désormais des objectifs : le triangle de pierres levées et si rien, l'est, parce que marcher valait mieux que se faire boulotter.

[Crépuscule]

Spoiler () :

Petite correction, c'est le Talabec le fleuve qui va de Talabheim à Altdorf.

Dieder s'observa inquiet avant de répondre, en plus de la saleté, ses vêtements présentaient des taches sombres.

"Non non, ils m'ont pas eu, ça, c'est pas mon sang.

Quand on est arrivé, il y avait pas mal de réfugiés qui avaient fuit Nuln. On avait raison, la cité est infesté, les non-mourrants errent dans les rues. Des troupes luttes mais ils ne peuvent être partout. La population a paniquée et a fui par les routes. Une partie est donc arrivée à Flensburg. Les plus aisés se sont logés dans les auberges qui étaient du coup bondées, les plus pauvres ont campés autour de la ville.

On a essayé d'expliquer ce que Robert nous avait dit au prévôt mais il était surchargé avec l'arrivée des réfugiés et ne pouvait nous recevoir que le lendemain. Gustav m'a demandé d'essayer de le trouver tandis qu'il allait parler au capitaine de la garde.

J'ai bien essayé, mais il était planqué chez lui, j'ai pas réussi à l'approcher. Heureusement, Gustav a eu plus de succès avec la garde qui savaient à peu près quoi faire face à ces choses, et heureusement, parce que durant la nuit, il y a eu quelques unes de ces créatures qui se sont approchées du village mais le capitaine avait mis des vigies et ils les ont stoppés.

Le lendemain matin, on aurait dû voir le prévôt, mais on a vu que son adjoint. On lui a expliqué qu'il fallait renforcer les défenses de la ville, et faire contrôler les arrivants. Au début il nous a dit qu'ils faisaient déjà le nécessaire, sur la défensive, mais des gardes sont venus l'informer des non-mourant arrêtés dans la nuit, et il a fini par nous écouter attentivement. Sa première réaction fut de faire fermer les portes des palissades qui entourent la ville. Puis il a ordonné d'imposer à toute personne résident en ville un contrôle sanitaire. Il fallait quérir auprès des divers soigneurs leur participation.

On s'est rendu demandé de l'aide au temple de Shallya pour qu'ils nous aidenft avec une prêtresse ou une initiée, mais il était déjà trop tard, tout a viré au cauchemar alors qu'on parlait avec la prêtresse à l'entrée du temple qui nous disait être surchargée avec tout les réfugiés blessés qui étaient arrivés. Il y a eu des cris, puis des hurlements, et... je suis parti chercher de l'aide à la garde, mais on a pas pu sauver les shaléens et leurs patients. Puis il y a eu l'auberge, puis la panique dans le campement des réfugiés, un incendie... C'était l'horreur de tout côté... "

Spoiler () :

Je laisse un peu de temps à Léonie pour réagir. Je ferai la réaction des autres ce soir

[Kenny]

Ulfang avait montré les traces de sang, l'absence de lutte et la seule présence du berger ... mais la piste s'arrêtait là pour décrire ce qui aurait pu advenir au berger, s'il y avait eu une attaque ce n'était pas là, peut être près de la rivière comme le suggérait Robert.

D'un coup, l'elfe se raidit, et avertit aussitôt ses camarades : "Attendez... j'entends venir ... 3 personnes ... arrivant du nord... Un porte une cuirasse... Les 2 autres... Là regardez ..." Jusqu'à ce qu'il les aperçoive : "sont en cuir, mais ils ne ressemblent pas à des ... gentilshommes..."

A Robert : "Quelle attitude voulez-vous adopter ?"

[Casaïr]

Robert regarda dans la direction indiquée par l'elfe et se renfrogna. Si les deux autres pouvaient encore passer, celui de tête faisait plus penser à un brigand de grand chemin.

"Restons sur nos gardes, on ne sait pas à qui on a affaire. Si nous les avons vu, ils ne manqueront bientôt pas d'en faire de même pour nous. Essayons de nous éclipser tant qu'on le peut. Autant éviter les mauvaises surprises."

[Kenny]

L'elfe fit juste un oui de la tête et commença à reculer bien qu'il se sentait assez fort pour découper quelques têtes, il ne voulait pas mettre les autres en danger...


Il espérait secrètement voir Palvina à l'oeuvre... pour enfin voir qui elle était vraiment... Il aurait pu jurer qu'elle se transcendait dans le combat... allez savoir pourquoi... ces réflexion purent surement être remarquées par l'intéressée du à l'insistance d'un regard, un signe de tête en croisant leurs regards, puis finalement revenir sur le danger potentiel que représentait ces 3 hommes.