[OdE Chap.7-11] La part de la veuve
- Iris
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Instructions dans l'oreillette
Oanell suivait le récit apparemment captivée et revivant toute la tension de cette terrible nuit. Alors qu'Aeldred faisait une courte pause pour boire, la barde en fit autant mais fut d'une grande maladresse, renversant son gobelet sur son voisin le demorthèn Galenor : "Oh je suis désolée, je suis si maladroite ! " s'excusa-t-elle tandis que Galenor et elle se levaient pour essuyer le vêtement du demorthèn et éponger la table vers laquelle déjà des serviteurs accouraient.
Pendant ce temps, Morwenn regarda les gestes de Jazkez envers son osfei : " Cette histoire est d'un emberlificoté ! " commenta-t-elle, tout en ayant l'air de surtout se demander s'il n'y avait pas une relation trouble entre l'osfer et son apprentie.
La confusion due à l'incident provoquée par Oanell prolongeaient la suspension du récit et incitait les uns et les autres à se resservir, ou à échanger quelques mots avec ses voisins.
Pendant ce temps, Morwenn regarda les gestes de Jazkez envers son osfei : " Cette histoire est d'un emberlificoté ! " commenta-t-elle, tout en ayant l'air de surtout se demander s'il n'y avait pas une relation trouble entre l'osfer et son apprentie.
La confusion due à l'incident provoquée par Oanell prolongeaient la suspension du récit et incitait les uns et les autres à se resservir, ou à échanger quelques mots avec ses voisins.
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l'apprenti conteur ne regarda pas le cirque de Jazkez, persuadé qu'il était de vouloir encore attirer l'attention vers lui. Il se contenta de sourire à Morwenn et de lui répondre.
« Et encore, ceci est une version simplifiée -et surtout raccourcie !- d'une nuit entière à courir dans les bois sous la pluie ! »
Il avala une nouvelle gorgée de son gobelet, chercha comment poursuivre son récit et trouva.
« Le plan de l’osfer Jazkez était simple mais diablement efficace : détourner leur attention et les forcer à le suivre jusqu’à l’auberge non loin et profiter du surnombre pour les attraper tous. N’étant pour ma part armé que d’une simple dague, il m’ordonna de rester caché pendant qu’il les attirait. Son plan était presque parfait car trois des bandits se lancèrent aussitôt à sa poursuite, ne laissant que deux femmes légèrement blessées sur place et moi caché à quelque distance. Je ne souhaitais pas risquer ma peau inutilement mais il nous fallait des réponses qui, comme ces bandits, fuyaient dès notre arrivée. Aussi, après le départ de tout ce beau monde, je me suis approché et ai tenté de les amadouer pour en apprendre davantage sur ce qu’elles cherchaient. Elles étaient en difficulté et j’ai misé sur le fait qu’elles auraient besoin d’aide pour remettre le chariot en état et peut-être y atteler le cheval à leur disposition mais, si elles ne me considérèrent jamais comme une menace, elles ne lâchèrent aucune information. Bientôt, l’une des deux, inquiète pour leurs amies, disparut dans la forêt pour tenter de les retrouver, ne laissant plus qu’une brigande que je cherchais à prendre par surprise sans vraiment y parvenir. »
« Pendant ce temps, Pwyll était aux prises avec deux furies et un archer très bien entrainé et, s’il n’avait aucune envie de faire du mal aux deux femmes, on ne peut pas dire qu’elles avaient les mêmes scrupules à son égard. Il fut obligé de se battre pour de bon, permettant au tireur embusqué de l’atteindre d’une flèche. Les femmes rompirent le combat immédiatement en voyant cela et se cachèrent, laissant mon ami seul, blessé mais vivant. Il décida alors de se débarrasser de l’archer, certainement la menace la plus sérieuse à cet instant précis. »
« Jazkez de son côté tentait de maintenir une distance empêchant ses poursuivants de l’atteindre tout en les forçant à le poursuivre. Cependant ils furent plus vifs que lui, il changea alors de plan : parvenu sur un pont, il courut en sens inverse pour charger les bandits et réussit à en envoyer valdinguer un par-dessus la barrière, réduisant d’autant la menace. Pour parachever cela, Madenig arriva à cet instant et tous deux éliminèrent les brigands qui ne demandèrent grâce à aucun moment. L’osfer Jazkez fut grièvement blessé pendant le combat et Madenig essuya quelques coups également. Débarrassés de leurs adversaires, Jazkez envoya ensuite Madenig pour m’aider, ne sachant dans quelle situation je pouvais me trouver. Ce qui n’était pas une mauvaise idée du reste, si je suis plutôt bon au tir, le corps à corps n’est pas vraiment ma spécialité. »
D’ailleurs, je donnerais n’importe quoi pour avoir un truc à lancer à la tête de Jazkez.
« Pwyll, lui, grimpa sur un arbre afin d’avoir un meilleur point de vue et parvint à se débarrasser du tireur embusqué de façon… peu orthodoxe après lui être sauté dessus depuis les hauteurs. »
Il préféra taire dans quelles circonstances il tua le dénommé Hare, il n’avait pas vraiment envie de couper l’appétit des personnes réunies ici présentes, lui compris.
« Et encore, ceci est une version simplifiée -et surtout raccourcie !- d'une nuit entière à courir dans les bois sous la pluie ! »
Il avala une nouvelle gorgée de son gobelet, chercha comment poursuivre son récit et trouva.
« Le plan de l’osfer Jazkez était simple mais diablement efficace : détourner leur attention et les forcer à le suivre jusqu’à l’auberge non loin et profiter du surnombre pour les attraper tous. N’étant pour ma part armé que d’une simple dague, il m’ordonna de rester caché pendant qu’il les attirait. Son plan était presque parfait car trois des bandits se lancèrent aussitôt à sa poursuite, ne laissant que deux femmes légèrement blessées sur place et moi caché à quelque distance. Je ne souhaitais pas risquer ma peau inutilement mais il nous fallait des réponses qui, comme ces bandits, fuyaient dès notre arrivée. Aussi, après le départ de tout ce beau monde, je me suis approché et ai tenté de les amadouer pour en apprendre davantage sur ce qu’elles cherchaient. Elles étaient en difficulté et j’ai misé sur le fait qu’elles auraient besoin d’aide pour remettre le chariot en état et peut-être y atteler le cheval à leur disposition mais, si elles ne me considérèrent jamais comme une menace, elles ne lâchèrent aucune information. Bientôt, l’une des deux, inquiète pour leurs amies, disparut dans la forêt pour tenter de les retrouver, ne laissant plus qu’une brigande que je cherchais à prendre par surprise sans vraiment y parvenir. »
« Pendant ce temps, Pwyll était aux prises avec deux furies et un archer très bien entrainé et, s’il n’avait aucune envie de faire du mal aux deux femmes, on ne peut pas dire qu’elles avaient les mêmes scrupules à son égard. Il fut obligé de se battre pour de bon, permettant au tireur embusqué de l’atteindre d’une flèche. Les femmes rompirent le combat immédiatement en voyant cela et se cachèrent, laissant mon ami seul, blessé mais vivant. Il décida alors de se débarrasser de l’archer, certainement la menace la plus sérieuse à cet instant précis. »
« Jazkez de son côté tentait de maintenir une distance empêchant ses poursuivants de l’atteindre tout en les forçant à le poursuivre. Cependant ils furent plus vifs que lui, il changea alors de plan : parvenu sur un pont, il courut en sens inverse pour charger les bandits et réussit à en envoyer valdinguer un par-dessus la barrière, réduisant d’autant la menace. Pour parachever cela, Madenig arriva à cet instant et tous deux éliminèrent les brigands qui ne demandèrent grâce à aucun moment. L’osfer Jazkez fut grièvement blessé pendant le combat et Madenig essuya quelques coups également. Débarrassés de leurs adversaires, Jazkez envoya ensuite Madenig pour m’aider, ne sachant dans quelle situation je pouvais me trouver. Ce qui n’était pas une mauvaise idée du reste, si je suis plutôt bon au tir, le corps à corps n’est pas vraiment ma spécialité. »
D’ailleurs, je donnerais n’importe quoi pour avoir un truc à lancer à la tête de Jazkez.
« Pwyll, lui, grimpa sur un arbre afin d’avoir un meilleur point de vue et parvint à se débarrasser du tireur embusqué de façon… peu orthodoxe après lui être sauté dessus depuis les hauteurs. »
Il préféra taire dans quelles circonstances il tua le dénommé Hare, il n’avait pas vraiment envie de couper l’appétit des personnes réunies ici présentes, lui compris.
Dernière modification par Casaïr le 19 mai 2018, 18:51, modifié 1 fois.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Petit intermède spectateur
Galénor et Oanell s'étaient éloignés de la table pour se laver, mais la barde ne manqua pas de jeter un regard intense et emprunt d'une certaine forme de détresse à Aeldred.
Guénal, le cadet de la seigneuresse demanda : "Tué d'une manière peu orthodoxe, qu'est-ce que ça signifie ?"
Pendant ce temps, Morwenn se tourna vers Jazkez, sans parler à voix basse, mais en ne forçant pas le ton, de sorte qu'elle n'était sans doute entendue que des personnes les plus proches : "Vous ne saviez pas que votre osfei arriverait... vous étiez prêt à combattre à un contre cinq, sous la pluie et en pleine nuit ?" Avec le timbre de voix qu'elle avait, elle aurait tout aussi bien pu ajouter quelque chose comme "J'aurais aimé voir ça", "J'aime ça", ou d'autre d'autres marques d'intérêt du même acabit.
Youna et Guénec s'étonnèrent : "Clerc Aeldred, tu es archer ? "
Guénal, le cadet de la seigneuresse demanda : "Tué d'une manière peu orthodoxe, qu'est-ce que ça signifie ?"
Pendant ce temps, Morwenn se tourna vers Jazkez, sans parler à voix basse, mais en ne forçant pas le ton, de sorte qu'elle n'était sans doute entendue que des personnes les plus proches : "Vous ne saviez pas que votre osfei arriverait... vous étiez prêt à combattre à un contre cinq, sous la pluie et en pleine nuit ?" Avec le timbre de voix qu'elle avait, elle aurait tout aussi bien pu ajouter quelque chose comme "J'aurais aimé voir ça", "J'aime ça", ou d'autre d'autres marques d'intérêt du même acabit.
Youna et Guénec s'étonnèrent : "Clerc Aeldred, tu es archer ? "
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Père Aeldred, raconte-nous une histoire ! Partie 4
Aeldred s'était attendu à la question sur les méthodes de sa brute d'ami, moins quant à l'identité du demandeur.
« Disons qu'il est mort d'une façon que l'on évite de raconter à l'heure des repas », répondit-il pour noyer le poisson. Ça ne suffirait sans doute pas mais devrait permettre à sa sœur de l'empêcher de revenir à la charge.
« Clerc Aeldred, tu es archer ? »
Celle-là par contre il ne s'y était pas attendu du tout.
« Oui, je suis d'ailleurs bien meilleur un arc à la main que pour raconter des histoires », plaisanta-t-il avant de se reservir à boire pour se désaltérer et poursuivre.
« Les deux femmes furent bientôt rejointes par celle qui avait quitté le chariot et rebroussèrent chemin vers Madenig et moi. Madenig vint à mon aide et nous parvînmes enfin à faire un prisonnier que nous interrogeâmes. L’osfei réussi à tirer les vers du nez de notre unique prisonnière pour apprendre qu’il s’agissait tous d’anciens membres de cette organisation qui, pour une raison ou une autre, s’étaient persuadés qu’un trésor, celui de leur chef, était caché quelque part dans la Forêt Engloutie. C’est à ce moment que les chevaliers Ronces, alertés par Oanell, arrivèrent, notre chère barde fermant la marche. Nous n’eûmes pas le temps d’échanger trois mots que déjà ils s’avançaient, ayant entendu du bruit venant vers nous : les trois dernières survivantes de cette nuit de massacre. Je ne vous ferais pas de dessin, ils se débarrassèrent rapidement des trois brigandes dans un combat terriblement inégal en terme de compétences de combat. Quant à notre prisonnière, elle profita de ce que Madenig et moi étions distraits pour tenter de fuir sur le cheval et dans l’altercation qui suivit et qui l’opposa à Madenig, elle perdit la vie. »
Aeldred souffla, le récit avait été très long et il avait la gorge en feu.
« Tous ces bandits couraient après un trésor, celui des Roseaux de fer. Et pour le récupérer, ils étaient prêts à tuer comme à mourir, n’acceptant aucune autre alternative. Quant au trésor… »
Il haussa les épaules.
« Il y avait bien quelque chose mais rien de comparable à un magot démesuré ayant pu appartenir à Jerryl des Marais. Peut-être y a-t-il vraiment quelque chose se dissimulant au cœur de la Forêt Engloutie, ou peut-être pas. Mais ces bandits y croyaient si fermement qu’il était de toutes façons impossible de leur faire entendre raison. Une quantité incroyable de sang fut versée cette nuit pour rien. Enfin non, pas totalement : nous avons pu assainir un grand coup la région de Terfynisel mais c’était tellement démesuré… »
Aeldred pensait chacun de ses mots. Tout bandits qu’ils étaient, pourquoi ne pas avoir accepté la reddition quand elle était encore possible ? Pourquoi ne pas simplement fuir et éviter la mort en s’entêtant de la sorte ?
« Sire Jazkez voudrait me faire passer pour… en fait, je ne sais jamais ce qu’il pense, aussi m’abstiendrais-je de toute supposition. Mais il fut vraiment héroïque, tout comme Madenig ou Pwyll. Moi, j’ai juste essayé de comprendre ce qui se passait en évitant de blesser ou tuer qui que ce soit. Et j’ai également échoué de ce côté : c’est moi qui ait tué la fuyarde, d’un lancer de poignard trop bien placé. »
Sur ce coup, ce fut bien raté, songea-t-il, encore amer. Il regarda Jazkez, l’air un peu triste. J’espère que vous êtes content, ce n’est pas moi que les gens d’ici retiendront lors de cette soirée.
« Disons qu'il est mort d'une façon que l'on évite de raconter à l'heure des repas », répondit-il pour noyer le poisson. Ça ne suffirait sans doute pas mais devrait permettre à sa sœur de l'empêcher de revenir à la charge.
« Clerc Aeldred, tu es archer ? »
Celle-là par contre il ne s'y était pas attendu du tout.
« Oui, je suis d'ailleurs bien meilleur un arc à la main que pour raconter des histoires », plaisanta-t-il avant de se reservir à boire pour se désaltérer et poursuivre.
« Les deux femmes furent bientôt rejointes par celle qui avait quitté le chariot et rebroussèrent chemin vers Madenig et moi. Madenig vint à mon aide et nous parvînmes enfin à faire un prisonnier que nous interrogeâmes. L’osfei réussi à tirer les vers du nez de notre unique prisonnière pour apprendre qu’il s’agissait tous d’anciens membres de cette organisation qui, pour une raison ou une autre, s’étaient persuadés qu’un trésor, celui de leur chef, était caché quelque part dans la Forêt Engloutie. C’est à ce moment que les chevaliers Ronces, alertés par Oanell, arrivèrent, notre chère barde fermant la marche. Nous n’eûmes pas le temps d’échanger trois mots que déjà ils s’avançaient, ayant entendu du bruit venant vers nous : les trois dernières survivantes de cette nuit de massacre. Je ne vous ferais pas de dessin, ils se débarrassèrent rapidement des trois brigandes dans un combat terriblement inégal en terme de compétences de combat. Quant à notre prisonnière, elle profita de ce que Madenig et moi étions distraits pour tenter de fuir sur le cheval et dans l’altercation qui suivit et qui l’opposa à Madenig, elle perdit la vie. »
Aeldred souffla, le récit avait été très long et il avait la gorge en feu.
« Tous ces bandits couraient après un trésor, celui des Roseaux de fer. Et pour le récupérer, ils étaient prêts à tuer comme à mourir, n’acceptant aucune autre alternative. Quant au trésor… »
Il haussa les épaules.
« Il y avait bien quelque chose mais rien de comparable à un magot démesuré ayant pu appartenir à Jerryl des Marais. Peut-être y a-t-il vraiment quelque chose se dissimulant au cœur de la Forêt Engloutie, ou peut-être pas. Mais ces bandits y croyaient si fermement qu’il était de toutes façons impossible de leur faire entendre raison. Une quantité incroyable de sang fut versée cette nuit pour rien. Enfin non, pas totalement : nous avons pu assainir un grand coup la région de Terfynisel mais c’était tellement démesuré… »
Aeldred pensait chacun de ses mots. Tout bandits qu’ils étaient, pourquoi ne pas avoir accepté la reddition quand elle était encore possible ? Pourquoi ne pas simplement fuir et éviter la mort en s’entêtant de la sorte ?
« Sire Jazkez voudrait me faire passer pour… en fait, je ne sais jamais ce qu’il pense, aussi m’abstiendrais-je de toute supposition. Mais il fut vraiment héroïque, tout comme Madenig ou Pwyll. Moi, j’ai juste essayé de comprendre ce qui se passait en évitant de blesser ou tuer qui que ce soit. Et j’ai également échoué de ce côté : c’est moi qui ait tué la fuyarde, d’un lancer de poignard trop bien placé. »
Sur ce coup, ce fut bien raté, songea-t-il, encore amer. Il regarda Jazkez, l’air un peu triste. J’espère que vous êtes content, ce n’est pas moi que les gens d’ici retiendront lors de cette soirée.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
- Terry Pratchett, Va-t-en-guerre.
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Re: [OdE Chap.7-11] La part de la veuve
Madenig faillit s'étrangler avec un bout de tourte à courge, quand Jazkez lui "intima" de fermer sa grande bouche au sujet du trésor. Elle toussa discrètement une fois libérée, mais reprit vite un grand sourire pour sauver les apparences. Oui, oui, elle avait sauvé Jazkez, et ne parlerait plus du trésor. Ha ha ! Une bouchée de tourte en plus. Tout en envoyant un sourire encourageant, mais cette fois silencieux, au clerc.
Elle comprit aussi que le fait de faire raconter ses exploits par un autre avait le pouvoir d'impressionner Morwenn, après avoir entendu la dame devenir plus curieuse encore.
Une fois l'histoire finie, ne voyant toujours personne applaudir, elle occupa ses mains en buvant doucement. Les yeux bien attentifs à ce que les personnes bien élevées allaient faire à présent.
Elle comprit aussi que le fait de faire raconter ses exploits par un autre avait le pouvoir d'impressionner Morwenn, après avoir entendu la dame devenir plus curieuse encore.
Une fois l'histoire finie, ne voyant toujours personne applaudir, elle occupa ses mains en buvant doucement. Les yeux bien attentifs à ce que les personnes bien élevées allaient faire à présent.
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Re: [OdE Chap.7-11] La part de la veuve
Jaskez s'inclina de nouveau vers sa voisine de droite et lui confia:Iris a écrit : "Vous ne saviez pas que votre osfei arriverait... vous étiez prêt à combattre à un contre cinq, sous la pluie et en pleine nuit ?"
-Pour être honnête je pensais courir plus vite qu'eux... Mais Aeldred raconte tellement bien cette histoire...
Il lui fit un petit clin d'oeil et reporta son attention sur son ami dont le récit arrivait bientôt à son dénouement.
Le chevalier hilderin retint imperceptiblement son souffle.Casaïr a écrit :Quant au trésor… »
"Pas mal" pensa t-il en reprenant sa respiration. Il rendit son regard à Aeldred en hochant la tête et en souriant.Casaïr a écrit :« Il y avait bien quelque chose mais rien de comparable à un magot démesuré ayant pu appartenir à Jerryl des Marais. Peut-être y a-t-il vraiment quelque chose se dissimulant au cœur de la Forêt Engloutie, ou peut-être pas. Mais ces bandits y croyaient si fermement qu’il était de toutes façons impossible de leur faire entendre raison. Une quantité incroyable de sang fut versée cette nuit pour rien. Enfin non, pas totalement : nous avons pu assainir un grand coup la région de Terfynisel mais c’était tellement démesuré… »
-Très beau récit ! Je n'aurais pas mieux dit ! Mais permet moi d'insister sur le fait que c'est grâce à toi que nous avons pu les débusquer dans cette obscurité, grâce a Pwyll que cet archer n'a jamais constitué vraiment une menace et que c'est Madennig qui a tué le leader de cette bande en combat singulier, me sauvant par la même la vie très certainement.
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Joueur: Jazkez OdE - La foret engloutie
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Retour au repas
Oanell intervint avec un ton et une aisance qui achevèrent de détourner l'attention sur la question du trésor des Roseaux de fer sur sa partie de la table. Ce fut possiblement pour aborder le premier sujet qui lui vint à l'esprit : l'amour, la séduction, le flirt, le mariage ! Elle se lança avec brio dans une quête des goûts en matière amoureuse de ses voisins, et surtout, de sonder le genre d'homme qui plairait à Maela, en évoquant tous les beaux partis envisageables. Blodwen se montra très embarrassée par le sujet, un peu sur le mode "non, non ça ne me concerne pas", tandis que Maela s'amusait d'insister pour trouver aussi l'homme idéal à sa voisine.
Les serviteurs reprenaient les plats et couverts en vue du dessert.
Arthus de Seol avait déjà plusieurs verres derrière lui. Il tenait certainement bien l'alcool, mais était peut-être aussi un peu plus gai qu'en temps normal. Il se fendit de quelques chuchotements à Aeldred.
Les clercs Youna et Guénec relancèrent Aldred sur la question de son expertise du tir à l'arc. Eux-mêmes ne se sentaient pas de pourchasser des brigands sous une pluie battante et de nuit de surcroît. A leurs yeux, le clerc Terfynisel devait avoir l'air d'un véritable héros, un vétéran, un dur, un vrai.
Morwenn tendait un peu la tête du côté de la discussion impliquant Maela et ses amours, mais n'entendait pas bien ce qui se disait. Dépitée, elle se tourna vers Jazkez avec un "Et vous ? Un idéal ? Une quête du grand amour et d'un noble mariage ?"
Les serviteurs reprenaient les plats et couverts en vue du dessert.
Arthus de Seol avait déjà plusieurs verres derrière lui. Il tenait certainement bien l'alcool, mais était peut-être aussi un peu plus gai qu'en temps normal. Il se fendit de quelques chuchotements à Aeldred.
Les clercs Youna et Guénec relancèrent Aldred sur la question de son expertise du tir à l'arc. Eux-mêmes ne se sentaient pas de pourchasser des brigands sous une pluie battante et de nuit de surcroît. A leurs yeux, le clerc Terfynisel devait avoir l'air d'un véritable héros, un vétéran, un dur, un vrai.
Morwenn tendait un peu la tête du côté de la discussion impliquant Maela et ses amours, mais n'entendait pas bien ce qui se disait. Dépitée, elle se tourna vers Jazkez avec un "Et vous ? Un idéal ? Une quête du grand amour et d'un noble mariage ?"
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Re: [OdE Chap.7-11] La part de la veuve
Madenig se tenait très bien jusqu'à maintenant et elle écoutait de part et d'autres les conversations. Heureuse que Aeldred se soit trouvé des collègues, et que Jazkez soit maintenant bien occupé, elle en profita pour jouer à pousse-miette avec Pwyll, discrètement. Aussi calmes qu'ils étaient, il était difficile de croire qu'ils étaient ex-equo depuis plusieurs manches. C'était surtout le temps de patienter jusqu'à l'arrivée des délicieuses galettes qu'ils n'avaient pas encore pu goûtées.
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Messes basses
Aeldred se sentait un peu bizarre, c'était bien la première fois qu'on le considérait comme... il avait du mal à trouver le mot en vérité, d'autant que pour lui c'était tout naturel. Il expliqua simplement que c'était une pratique qu'il avait démarré pendant son service d'ost et qu'il avait depuis perfectionné sa technique. Il leur dit aussi que pour se vider la tête et se concentrer, le tir était salvateur pour lui. Se focaliser sur sa cible, respirer d'une certaine façon, tout cela vous forçait finalement à ne penser à rien d'autre et il ressortait d'une séance de tir bien plus serein.
Comme si les étoiles dans les yeux des clercs ne suffisaient pas, voilà que maintenant c'était au tour d'Arthus de se pencher sur son oreille et...
Quoi ?
il le regarda l'air quelque peu surpris, lui demandant plus de détails.
Comme si les étoiles dans les yeux des clercs ne suffisaient pas, voilà que maintenant c'était au tour d'Arthus de se pencher sur son oreille et...
Quoi ?
il le regarda l'air quelque peu surpris, lui demandant plus de détails.
Il est toujours utile d'affronter un ennemi prêt à mourir pour son pays. Vous avez en définitive, lui comme vous, le même objectif en tête.
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Petits pots de crème !
La discussion d'Aeldred et Arthus de Seol n'était audible que d'eux seuls, mais apparemment, elle les occupait bien. Arthus répondait à des questions de son voisin, et remplissait leurs gobelets à tous les deux tout en trinquant à Aeldred qui se rendit compte que les nouvelles allaient de pair avec une hausse de la consommation d'alcool.
Pendant ce temps, on apporta le dessert qui fut annoncé : des petits pots de crème parfumés pour certains à la violette, pour d'autres à la mélisse. Il s'agissait d'un plat chaud, à base de crème, d’œuf, d'un peu de farine, de miel pour sucrer, et de quelques ingrédients dont les cuisiniers avaient le secret pour donner plus de consistance à la préparation. Le tout cuit au bain-marie.
Pendant ce temps, on apporta le dessert qui fut annoncé : des petits pots de crème parfumés pour certains à la violette, pour d'autres à la mélisse. Il s'agissait d'un plat chaud, à base de crème, d’œuf, d'un peu de farine, de miel pour sucrer, et de quelques ingrédients dont les cuisiniers avaient le secret pour donner plus de consistance à la préparation. Le tout cuit au bain-marie.
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