[Symbaroum] Chap. 2 - Nécessité fait loi

[Madennig]

Le regard de Verama se figea sur le capitaine. Elle l'avait sûrement déjà croisé, mais sans y prêter vraiment attention.
Maintenant, elle pouvait en scruter chaque détail et ne se gênait pas pour le faire.

[Casaïr]

"Bonjour Capitaine Marvello ! lançais-je avant que Caeso n'ait le temps d'en placer une. Mon amie et moi accompagnons et aidons le beau capitaine sur l'étrange affaire qui secoue la ville en ce moment. Et alors que nous cherchions des indices, nous avons empêché de sombres crapules d'assassiner ce bon père Sarvola. Nous n'avons malheureusement rien pu faire pour la mission mais heureusement les seules victimes à déplorer sont les quelques membres du groupe qui voulaient terminer leur travail."

Je fis une légère pause, laissant s'installer le suspense avant de reprendre.

"Nous avons fait deux prisonniers qui nous ont indiqué le nom de leur chef, l'endroit où il se cache et le nombre de leurs complices s'y trouvant encore. Nous projetons de les capturer -en tout cas la majeure partie, c'est-à-dire ceux qui accepteront bien de se rendre- mais pour cela nous aurions besoin d'un chariot muni d'une cage où les entasser."

[Caeso Senjak Khan]

Caeso pouvait sentir le poids du regard de Verama sur sa nuque. Lorsque l'autre jeune femme prit la parole, il l'écouta et hocha la tête en direction de Marvello en signe d'assentiment.

-C'est comme la dame vient d'dire ! Tout nous laisse à penser que ces gars là ont un lien avec cette histoire de clan de la bête.

[NailsEater]

Madame, dit-il en s'inclinant devant Heidi puis à tous les trois, si c'est tout ce qu'il vous faut, nous allons pouvoir nous arranger.

Ern !

Un homme d'âge mur se dirigea vers le capitaine, la mine interrogative. Marvello expliqua à l'homme qu'il devait leur faire amener de quoi faire des prisonniers. Le vieil Ern s'excuta et, quelques longues minutes plus tard, le trio avait ce qu'ils voulaient.

Hmm bien sur n'oubliez pas de me la rendre ... de préférence pleine. Moins il y aura de bandit, mieux la ville se portera. Merci à vous pour votre aide.

[NailsEater]

Spoiler () :

faire des fumigènes = talent pyrotechnie lvl adepte

Hellebore réfléchissait. Faire un piège oui. Mais reussir à contenir des éléments chimiques, elle n'était pas sur d'avoir le niveau réel pour obtenir un fumigène. Sa spécialité restait les plantes et les soins, la pyrotechnie ou ce qui en découlait n'était pas réellement son point fort. Le plus simple resterait surement d'en acheter directement à quelqu'un sans avoir à les faire eux même.

[Casaïr]

"Ne vous en faites pas, capitaine, le rassurais-je, nous vous la rendrons bien garnie. Ho, et laissez tomber les "madame", je ne suis pas si vieille ! Mademoiselle m'ira très bien."

Je lui fis un clin d'œil, plutôt contente que notre demande soit si vite prise en charge.

[Madennig]

Verama parut surprise de voir que l'affaire était déjà négociée et le chariot à barreaux déjà avancé.
Elle fronça les sourcils et observa sans comprendre Heidi et Caeso, intriguée. Puis elle se détourna vers la cage sur roues.

Non, c'est certain, Heidi avait un pouvoir qu'elle-même n'avait pas. Mais que pouvait-il être....?

A défaut de trouver une réponse, la sorcière s'approcha du panier de crabes, pour l'examiner et comprendre son fonctionnement.

[Caeso Senjak Khan]

-Il vaut mieux le laisser la jusqu’a ce que nous en ayons besoin, histoire de pas attirer trop l’attention. C’est moi qui viendrai le chercher, probablement dans la soirée. Préviens ton vigile et laisse le moi à proximité. Bon à plus tard. On a encore deux trois choses à régler. Rejoignons Hellébore voir s’ils ont trouvé quelque chose d’interessant.

[Edzart]

Ledros emmena Hellébore avec lui jusque dans les quartiers les plus chaotiques de Fort Chardon. Ils n'étaient pas particulièrement sombres ou malfamés, comme on aurait pu s'attendre des lieux de marché noir et de transactions interdites. Ils étaient simplement plus souples, plus prompts à plier face à une loi qu'à céder. Jérôme n'était pas quelqu'un d'agréable à la discussion. Le vieil artificier avait travaillé pendant des années dans les mines et dans l'avancement des villes et des routes de la sainte reine. Aujourd'hui, c'était au plus offrant qu'il vendait ses explosifs, ses gadgets et sa poudre. Des fumigènes ? Il s'agissait là pour lui de broutilles avec lesquelles jouaient les enfants.
"Salut à toi, l'artifacteur, commença Ledros."
Il ne récolta pour simple réponse que le long regard appuyé et un grommellement interrogatif avant que le vieille homme ne tourne ses lunettes d'horloger sur le mécanisme qu'il travaillait et qui n'avait rien d'une horloge.
"J'ai besoin de... quelque chose."
L'homme finit par mettre de côté son ouvrage pour entreprendre la conversation avec le jeune homme, sans se gêner, cependant, de ponctuer ses salutations de soupirs entendus. Ledros et lui échangèrent pendant quelques minutes des paroles rapides et ponctuées de quelques haussements de voix. Hellébore pouvait en retenir que leur négociation se passait bien et qu'en échange d'une ristourne sur les fumigènes, le vieil artificier exigeait un coup de main du jeune voleur sur une affaire. Après un haussement d'épaule, celui-ci accepta et quelques pièces passèrent de main en main.

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Revenant vers Hellébore la sacoche alourdie de trois puissants fumigènes, le jeune homme sourit à cette dernière :
"Voilà qui est fait. Il n'a pas même daigné répondre à mon interrogation sur la méthode de conception... Le vieux Jérôme aime ses secrets autant que leurs explosions..."

[Iris]

Hellébore faillit dire quelque chose, mais renonça. Sans doute n'était-ce pas si important que ça.

Elle hocha la tête et laissa à Ledros déterminer le chemin pour sortir d'ici -- où elle n'avait jamais mis les pieds plus tôt.