[OdE Chap 8-??] Les Mac Trahern - 19e ceitean - 08 juin 910

[Amnèsya]

Note pour plus tard... si plus tard existe.
Apprendre a Dred la technique de la souris

[Gweneth]

Quand Aeldred annonça leur présence, Gweneth sursauta presque. Le silence et l'ambiance du lieu donnaient l'impression que le jeune élu venait de crier. La jeune femme se rapprocha du jeune homme autant pour se rassurer que pour lui chuchoter :

« Qui pourrait vivre ici, dans ces conditions...? »

[Casaïr]

« Qui pourrait vivre ici, dans ces conditions...? »

Aeldred attrapa la main de Gweneth avant de répondre.

"Des gens à qui il reste un fond d'espoir, à moins qu'ils n'aient simplement plus la volonté de partir."

Le ton dubitatif du clerc ne laissait aucun doute sur le fait qu'il doutait lui-même de ses propres paroles, d'ailleurs, sa main libre ne quittait pas la poignée de sa dague, le regard toujours rivé sur la porte.

[Madennig]

Après les paroles du clerc, les bruits de pas stoppèrent. Un court instant. Avant de reprendre, toujours aussi lents sur le pavé des sous-sols. Jusqu'à ce que la porte face aux trois aventurières s'ouvre enfin.
Elles découvrirent une femme aussi grise que la pierre des murs, et peut être toute aussi vieille. De ses yeux éteints, elle examina Aeldred à la lumière de sa lampe à huile. Son visage aux traits impassible s’intéressait maintenant aux deux femmes qui le suivaient. Elle était habillée comme une domestique des cuisines. Elle portait sur sa robe simple aux teintes passées, un tablier à la propreté discutable. Ses cheveux gris remplissaient un bonnet de lin sombre. Ses mains noueuses tenaient une petite lampe d'étain ouvrage.
Après quelques secondes assez longues et sans un mot, elle acquiesça, avant de prendre la direction de l'escalier à droite. De ce même pas monotone, elle grimpa les marches, une à une.

[Amnèsya]

Ethel en avait vue quelques unes de bonnes et son caractère ne la portait pas a s'étonner... Pourtant, elle resta un peu bouche bée sur ce coup la.
La surprise etait visible sur son visage a la lueur des torches. Ne voyant rien de mieux a faire, elle emboita le pas de la vielle.

[Casaïr]

Avant que la porte ne s'ouvre, Aeldred aurait été bien en peine de dire à quoi il s'attendait réellement, et maintenant que cette femme à l'âge indéterminé venait de l'ouvrir, il n'était pas plus certain de savoir si cela était une bonne ou une mauvaise chose. Alors que la domestique repartait d'un pas lent et traînant, Ethel lui emboîta le pas, alors que le clerc était toujours hésitant quant à la marche à suivre. Ce ne fut que lorsque son amie traversa effectivement le pas de la porte qu'il se secoua pour la suivre. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait ici, pas plus que ce qui lui arrivait à lui. Depuis quand était-il aussi hésitant ? Bien sûr il avait déjà traversé des périodes de doute, mais de là à ne pas pouvoir se décider entre suivre l'Eisdeach et rester planté là, il y avait un grand pas.

Secouant la tête, il allongea le pas pour rattraper Ethel, faisant signe à Gwen de venir, sachant pertinemment son geste inutile. Elle n'avait pas autant de difficultés que lui à prendre une décision rapidement. Il pensa d'ailleurs à demander à l'inconnue qui les guidait (mais les guidait-elle réellement ?) ce qui était arrivé au village mais, encore une fois, il ne sut par quoi commencer.

Tant pis, voyons déjà où elle nous emmène.

[Gweneth]

Gweneth sursauta presque en découvrant la jeune. Tout ceci devenait pesant, le village abandonné, l'ambiance qui régnait autour et dans cette tour, et maintenant l'apparition de cette femme sortie de nulle part... ou presque. Elle adressa une courte prière à l'Unique et suivit ses compagnons qui semblaient tout aussi surpris qu'elle mais plus disposé à avancer.

[Gweneth]

Gweneth sursauta presque en découvrant la jeune. Tout ceci devenait pesant, le village abandonné, l'ambiance qui régnait autour et dans cette tour, et maintenant l'apparition de cette femme sortie de nulle part... ou presque. Elle adressa une courte prière à l'Unique et suivit ses compagnons qui semblaient tout aussi surpris qu'elle mais plus disposés à avancer.

[Madennig]

Pour les amoureux des escaliers, cette ascension aurait pu être tout à fait charmante. La vieille dame au tablier grimpait les marches qui se dévoilaient toujours plus nombreuses sous le faisceau lumineux de sa lampe. Sans aucun signe de fatigue. Elle devait avoir l'habitude, certainement.
Bientôt, une lueur grisâtre offrit plus de visibilité aux voyageurs, et leur permit de deviner qu'ils allaient à la rencontre d'une fenêtre. Ils n'étaient donc plus dans les sous-sols.



Si l'un d'eux profite de son passage près de l'ouverture pour y regarder à travers, il ne pourrait rien y distinguer d'autre qu'un laiteux et épais brouillard. Le soleil avait presque disparu du ciel.

Enfin, un palier fut atteint, et la vieille servante ne se dirigea pas vers l'escalier suivant. A la place, elle s'approcha d'une grande et lourde porte en bois, et l'ouvrit en poussant de ses deux mains. Aucun garde ou autre serviteur n'avait encore croisé le chemin des trois aventuriers, quand ils purent entrer dans une salle aussi large que haute. Une table massive tronait au centre, couverte de victuailles rappelant à tous qu'il était bientôt l'heure de diner. La table était dressée pour dix personnes et autant de fauteuils disposés autour. Des fruits et des légumes crus remplissaient des coupelles, mais les plats chauds n'étaient pas encore là. Sur le mur de gauche, une cheminée immense réchauffait l'air. A droite, une autre porte plus petite restait fermée. Le reste était recouvert de tentures brodées décrivant des danses macabres, des guerres sanglantes où il ne semblait pas y avoir de vainqueur.

"La Maitresse arrive bientôt. Prenez place pour dîner avec elle." dit la vieille soudain, d'une voix chevrotante, juste avant de s’éclipser pour certainement amener le repas.

[Amnèsya]

Depuis quand on était passé de l'autre coté du miroir?

Si le lièvre de mars et le chapelier fou venait s’installer autour de la table, Ethel n'en trouverait la situation que plus normale...
la folie elle connaissait. Mais sa mémoire n'avait pas encore noter de trace de repas pris avec des démons, esprit chaotique, démon mineur ou majeur.

Et l'idée de partager un repas dans ce lieu bizarrement ne la tentais pas. Et pourtant, elle n'était pas du style à refuser un repas !!!. Même si la régularité de l'approvisionnement en ces dernier temps tendait à lui faire relativiser cette position.

Juste avant que la vielle ne s'éclipse, elle lui demanda.
" Pardonnez moi, mais nous ne savions pas que nous étions attendu. nous nous serions pressés. Afin de ne pas commettre d'impair, comment devons nous nous adresser à votre maitresse?"

Suivant la réponse, il serait toujours temps de fuir.