[AdC] - Le Sanatorium 1.1

[Caeso Senjak Khan]

-J'en ai conscience, je vous assure. Néanmoins la parole de Blanche sur l'emploi du temps du Dr Brewer n'est pas non plus des plus crédible si l'on se réfère à ce qu'elle considère comme un petit accident. Les hommes de science comme le Dr Brewer peuvent très facilement s'absorber dans leur travail et y perdre la notion du temps. Il a très bien plus oublier notre jour d'arrivé et sera encore à son bureau plongé dans l'étude d'un ouvrage complexe ou de cas ciniques intéressants. Mon esprit optimiste préfère envisager cette seconde hypothèse, nous n'avons plus qu'à la vérifier ou l'invalider.

Joignant le geste à la parole, il sortit du salon et se dirigea vers l'étage.

[Amnèsya]

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post taper avant le précédent
Louise 1/1D4 (4) 3 point de SAN perdu - Eugène 0/1D4 (4) 3 point de SAN (J'aime pas les dès 4 ils roulent pas

Eugène en avait vu des vertes et des pas mûres pendant la guerre. Mais il fut prit au dépourvu.. L'oeil pendait de manière dégelasse, l'autre absent crevé, les ciseaux totalement enfoncé dans le crane, laisser voir une bouillie de cervelle, de sang et nerf séchée et mélangé. Le visage de l'infirmière s'était figé dans une dernière terreur. L'attaque avait du être foudroyante et d'une rare violence pour produire un tel résultat.

Sur sa blouse il était écrit Catherine

Il n'y avait pas de trace de défense, en dehors du bazar. Il eut beau chercher, ils était seuls dans la pièce.

Artemis pouvait se servir d'un tisonnier, ou d'un tesson d'une bouteille de verre brisée. En revanche elle fut quitte pour son estomac. Il n'y avait rien à manger dans le salon...

[Amnèsya]

Spoiler () :

Je vais pas mettre des horloges dans toutes les pièces, mais il est 19h

Spoiler () :

Vous êtes dans la première pièce à gauche dans le couloir en venant de l'escalier

Les trois voyageurs ne firent pas vraiment attention à la décoration floral de la rampe d'escalier en fer forgé, ni au variété de plantes qui poussaient dans de vaste amphores et qui apportaient au lieu un calme qui n'était plus de mise.

L'étage était aussi grand que le rez-de-chaussée, sans les indications, ils auraient pu mettre un moment à trouver le bureau vu le nombre de portes possibles.

Si le professeur Brewer dormait, en tout cas il ne ronflait pas.

La pièce était éteinte
Lorsqu'Eugène alluma l'interrupteur, il vit une vision d'horreur. Même la guerre ne l'avait pas préparer à ce niveau de haine et de sadisme.

S'ils n'avait pas su que c'était un bureau, ils n'aurait pas pu le deviner.

L'ensemble du mobilier avait grossièrement été poussé dans les coins pour libérer le centre de la pièce. Un bureau monumentale était appuyé contre la fenêtre.
Un pot d'encre renversé non loin d'une plume et d'une lettre, dernière témoin de la dernière activité du docteur.

Pour la deuxième fois de la journée, Eugène sut qu'il n'y avait rien à tenter pour son ancien professeur.
Celui-ci avait été cloué au sol au niveau des pieds et des mains. Un symbole inconnu lui avait été peint sur le front à l'encre.
Le docteur a été éviscéré et ses membres tranchés à la scie qui trônait non loin du bureau.

Les viscères et les projections de sang indiquait sans contexte que tous cela lui ait été arrivé vivant.

A droite de l'entrée, une immense bibliothèque avait été épargnée par le massacre, ce qui n'était pas le cas d'un meuble classeur dont le contenu pompait peu à peu le sang pressent sur le sol

Spoiler () :

1/D6 de perte pour tous. Artémis 4; Louise 3; Eugène 2 soit une perte respective de 3,2,1 point de santé mentale

[Iris]

En bas

Voyant les mines éprouvées du Dr. Granger et de Louise, Artémis s'empara avec d'autant plus d'entrain du tisonnier.

Le tesson de bouteille ne l'inspirait guère, aussi optait-elle pour "chercher d'autres armes pour ses camarades" puisqu'ils semblaient ... un peu trop optimistes à son goût pour le moment.

En haut

Un instant Artémis avait songé à rester dehors. Pour une raison qui lui échappait, elle avait pourtant commis l'erreur de faire un pas dans la pièce à la suite de ses compagnons. Elle recula aussi, blême, et s'assit dans le couloir proche, dos au mur, silencieuse, glacée et tremblante. Elle portait entre les bras l'inutile tisonnier et la non moins inutile lanterne. Tout était si calme, si irréel. Prise dans la ouate du contrecoup du choc, elle demeurait là, à se sentir étrangère, incapable de comprendre. Que s'était-il passé ? Etait-elle bien là ? Etait-ce réel ? Perdait-elle la raison ?

La nuit tombait doucement à l'extérieur. La folie s'était emparée des lieux. Pour commettre un tel carnage, il fallait être plus d'une personne. Il n'y avait pas que Blanche et ce n'était pas une folie ordinaire.

Après un moment à souffler et déglutir en essayant de reprendre ses esprits, Artémis alla dans la chambre la plus proche (ou tout lieu calme, accueillant, susceptible de contenir des couvertures) et les ramena pour couvrir le carnage. se leva et chercha si elle voyait quelque chose (hors de la pièce de l'horreur) pouvant servir à recourir les restes.

Spoiler () :

Vue ma description, je pense qu'on peut tabler sur 1 à 3 minutes sans rien faire

Me faut un shoot d'adrénaline !

[Caeso Senjak Khan]

L'odeur de la pièce lui agressa les narines avant même que la lumière crue ne lui dévoile l'horrible spectacle. Eugène Granger tomba à genou sur le tapis et porta la main à son visage visiblement choqué. Son esprit réprima quelques flashs qui s'imposèrent à sa conscience: bruit assourdissant, fumée acre, cris, membres arrachés... Il secoua la tête et chassa ces images dans un recoin, se raccrochant à la réalité présente à peine plus soutenable. Plus que la disposition macabre et la violence de la scène c'est le sort de son ancien professeur et ami qui l'ébranlait. Avec lui disparaissait des sentiments et des images d'un temps paraissant une éternité. Comme lui il avait survécu à la guerre et à l'épidémie. Il était un des rares repère du temps d'avant auquel Eugène raccrochait nombre de souvenirs et de moments heureux. Cette corde venait d'être sectionnée, brutalement. Après avoir observé ce second cadavre d'un regard plus détaché, ses réflexes professionels de distanciation psychique se mirent doucement en place, faisant refluer ses émotions et ses peines et tarissant le chagrin et les griefs. Il se releva doucement.

-Non, non, non... Tout ceci n'a aucun sens. Ce n'est pas l'oeuvre d'un aliené, à moins d'un paranoïaque particulièrement pervers ? Cette mise en scène, cette violence... ça n'a pas de sens...

Il essaya de réfléchir un peu à leur situation. Ce faisant, il fit quelques pas en direction de la lettre manuscrite à la recherche d'une explication rationnelle qu'il savait avoir peu de chance de trouver.

[Crépuscule]

Louise n'envisageait rien de bon pour leur hôte et après être sortie du salon et pris sa respiration, elle regarda en direction de la bibliothèque, se demandant si elle serait à l'abri... Et s'interrogea sur la fille de la bibliothèque toute calme alors qu'un cadavre sauvagement mutilé gisait dans la pièce d'à côté...

Elle n'avait aucune envie de monter voir ce qui les attendait... Mais alors qu'elle jetait un œil du côté d'Artémis espérant confirmer une envie conjointe de ne pas monter, elle la vit suivre le docteur...

Hors de question de rester en bas avec des meurtriers psychopathes traînant on ne savait où... Elle pressa le pas pour rattraper Artémis et marcher à sa suite en marmonnant simplement "I don't like that... I don't like it at all..."

Et quand le spectacle horrible se dévoila sous ces yeux avant qu'elle n'ait le temps de détourner le regard, elle sentit son estomac se retourner... Et se hâta de trouver un pot de fleur ou autre chose pour y vomir de la bile et les restes du midi...

[Amnèsya]

Les trois amis - étaient-ils des amis? ... Les trois infortunés - ca s'était sûr qu"ils l'étaient - accusait le coups.

Eugène l'avait pressenti mais la futilité de la lettre ne lui apporta aucun réconfort.

Cher Editeur

En réponse aux commentaires des docteurs Hagen et Allen imprimés dans votre édition, je dois dire que j'attendais mieux de ces deux estimés collègues. Comme je l'ai écrit explicitement dans mon article, mon travail est de nature très expérimentale et n'en est qu'à ses débuts. L'ensemble des conclusions que j'ai pu tirer ne sont à ce stade que de pures spéculations. Je me contente de décrire ce que j'observe, sans affirmer quoi que ce soit.

Depuis que l'article a été publié, j'ai effectué d'autres expériences qui semblent confirmer mes observations précédentes. Cependant, je ne rédigerai aucun article complémentaire avant d'être sur et certains de ce que j'avance et de disposer de preuves à même de convaincre les sceptiques de la première heure.

Je n'ai pas besoin d'une telle....

Spoiler () :

La lettre du docteur est écrite sans faute d'orthographe elle...

[Iris]

Artémis se releva, laissant la lanterne par terre, contourna la scène atroce tout en regardant les murs, alla à la fenêtre et s'attacha à défaire les rideaux , quitte à utiliser le tisonnier pour défoncer les attaches si elles n'avaient pas le bon goût d'être coopératives.

Une fois que ce fut fait, elle s'efforça de recouvrir les restes macabres.

[Amnèsya]

Artémis put sans trop de peine et en évitant de faire tombé le bureau dont l'équilibre était vraisemblablement assez précaire retirer un rideau pour tenter de masquer l'horreur.

Toujours sous le choc le docteur s'approcha de la bibliothèque. Il n'y avait que des ouvrages qu'il s'attendait à voir dans un cabinet de médecine. Il fut tout de même surprit du nombre d'ouvrage traitant de l’Égypte ancienne. Il ne lui connaissait pas de passion pour ce pays et encore moins pour l'histoire. Il faudrait peut être fouiller un peu plus. Saissisant un livre et s'accoudant sur la bibliothèque son regard tomba sur le meuble tiroir renversé.

Il sut automatiquement ce que c'était. Cela avait la tronche de dossiers médicaux.

En face, une porte donnait sur une autre pièce. Cependant, elle semblait fermée.

[Iris]

Le plus insoutenable était masqué, Artémis marqua un arrêt. Elle déglutit, inspira profondément, puis se ressaisit. Elle fit trois pas pour vérifier que Louise n'était pas en danger, et alla se planter devant le Dr Granger en essayant de capter son regard, quitte au besoin à le saisir par les épaules pour être sûre d'attirer son attention :

" Dr. Granger, je sais que vous n'avez pas une haute estime de moi ou notre camarade, mais nous sommes en danger, nous n'avons que nous trois pour essayer d'en réchapper. La nuit commence tout juste."

" Je vous conjure... "

Elle soupira, cherchant à trouver le bon mot, mais n'y parvenait pas. Elle regardait le cadavre désormais masqué auquel le Dr. Granger n'avait même pas essayé de rendre un semblant de dignité alors que c'était un proche. Elle ne savait que penser de l'état de son interlocuteur ni même s'il était encore accessible à la raison.

" Je suis désolée, mais maintenant, nous sommes seuls avec une bande de criminels sadiques en liberté. Nous devons nous entraider, nous devons nous parler et nous faire confiance."

Artémis lâcha le Dr. Granger et se recula en espérant ... que quelque chose de positif en ressortirait.