[Artland 2.1] - Le Dernier Tableau (sept.)

[Iris]

Valence Bell précisa un point :

" Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il y a un timbre, point de cachet. Cette lettre n'a donc jamais été postée."

" Par conséquent votre hypothèse relative au fait que le nouveau locataire ou propriétaire de mon précédent logement puisse avoir réceptionné cette lettre en retard puis me la livrer me paraît peu crédible. Cela dit, je peux sans difficulté vous donner mon ancienne adresse, ce n'est vraiment pas un problème."

Sur quoi il se lève, va à son bureau pour prendre une carte blanche et y inscrit l'adresse avec le moment où il avait quitté le pays, avant de donner le tout à Peter Lester. L'adresse est celle d'un appartement dans l'ouest de Liberté, un quartier qui commence à devenir relativement bucolique, avec des canaux, des bateaux, des promenades verdoyantes. A la belle saison beaucoup de citadins vont par là pour s'aérer, manger au restaurant, danser à un bal en plein air, faire du sport...

L'heure avançait et le trio ne semblait pas avoir beaucoup d'observations complémentaires à faire. Il allait être temps de prendre congé du peintre, l'assurer qu'il serait averti de toute découverte, et puis une fois dans la rue décider de la suite des événements.


Qui ferait quoi ? Dans quel ordre ? Avec quelle approche ? Quelle version à présenter ? ... Le tout était de se coordonner un minimum pour être efficace.

[Kenny]

"Eh bien merci Monsieur Bell, pardonnez notre impatience pour résoudre cette affaire, j'imagine que nous aurions du nous attendre à ce que l'affaire ne se résoudrait pas seulement avec votre témoignage. Merci de votre hospitalité. Si personne n'a d'autres question nos allons prendre congés."

[Iris]

Valence Bell raccompagna ses hôtes à la porte en badinant :

" Ah, si mon seul témoignage pouvait résoudre l'affaire, j'aurais peut-être pu trouver la solution hier durant tout le temps où je me suis creusé la tête ! Ou alors je me fais si vieux que je n'arrive même plus à réfléchir."

" Je vous souhaite de lever le mystère sans vous mettre dans des situations fâcheuses, ou pire."

" Je suis souvent là l'après-midi, vous pourrez toujours passer et me faire part de vos avancées. Peut-être qu'un vieillard comme moi aura une idée à l'occasion."

...

La lumière commençait tout doucement à décliner. Il faisait bon et beaucoup de gens traînaient à des terrasses de café, dégustaient des glaces, flânaient dans les parcs ou sur le port.


... Et maintenant ?

[Kenny]

Il faut faire le point entre nous et ensuite Séraphine ira faire un tour en transe pour voir qui a écrit cette lettre si il reste encore une trace/ un lien avec la personne.

[Iris]

Je vous donne 2 jours pour faire le point. Si rien de spécial, je posterais sur l'expérience de "transe" de Séraphine.

Nota : Séraphine ne peut bien sûr jouer à fouiller les auras etc. que dans un environnement calme etc. donc chez elle et bien évidemment pas au milieu de la rue ou d'un café.

... A vous !

[Asdel]

Une fois dans la rue, Thomas dit:

"Nous ne sommes pas plus avancés qu'au début. Cette affaire me semble tourner en rond, à moins d'aller voir les légataires universels de Monsieur Reynolds. Ce sont les seuls à même d'avoir des informations...Et qui pourrait être intéressés par les retombées de ce dernier tableau."

"Il est tard, nous pourrions peut-être faire une visite demain à ces Reynolds. Comment trouver leur adresses exactes ?"

"Sinon, avez-vous un autre plan ?"

[Kenny]

Séraphine : "Oui, il est tard rentrons. Pour avoir des informations sur les Reynolds, j'imagine que notre bonne vieille administration artlandaise conserve des archives très bien rangées à cet effet, vous ne pensez pas ? Je vous propose de nous rejoindre demain vers 14h. Je vous souhaite une bonne soirée. A demain."

Séraphine rentra dans son humble foyer.
A Asch et Annie (et n'oublions pas le chat) : "Bonsoir ! Vous avez passé une bonne après-midi ?" Petite caresse au chat.

Avec un ton beaucoup moins enjoué : "Nous n'avons rien découvert. Il va falloir que j'use de mes dons."

A noter que depuis quelques temps, les fantômes et autres esprits tourmentés ne venant plus l'importuner, Séraphine entrevoyait son étrangeté comme un don. Pour ce faire, forcément elle avait blindé les lieux de travail et de repos de glyphes pour repousser ces présences indésirables...

Mais même en pensant que sa différence n'était pas une difformité, elle n'aimait pas devoir se reposer sur ses dons, peut être qu'au fond c'était sa façon à elle d'être une artlandaise, ou bien qu'elle était trop raisonnable pour les utiliser à tout bout de champ...

pour le lieu : Préfecture ? Mairie ? Trésor public ? etc ???

[Iris]

Les moyens de trouver quelqu'un qui est bien installé depuis des années au même coin, qui plus est dans une ville connue, bien maîtrisée, dans un quartier donné en prime (Valence Bell l'a mentionné me semble-t-il...), ne manquent pas :

• la poste
• la mairie d'arrondissement
• presse (irrégulier)
• ...

De fait, il suffit d'aller dans le quartier où les Reynolds sont installés depuis des lustres, de se rendre à la poste, de se faire indiquer l'adresse exacte et hop ! Bref, vraiment aucun souci, ces gens ne sont pas cachés. Ce serait une toute autre paire de manche de trouver des personnes plus nomades (ouvriers itinérants, vesmeri, artistes...).

[Iris]

Cassis était content, surtout de se faire grattouiller derrière les oreilles, quant aux deux autres, ils avaient eu une journée tranquille. Quelques courses, promenade, grosse pause pour Annie qui avait dessiné un manège mais qui avait du mal avec les chevaux en bois en mouvement.

Asch à sa souris dépitée :

" Allons, ça peut pas être si dramatique que ça. A mon avis, c'est comme pour l'affaire des rêves bizarre avec ce gamin, il suffit juste de procéder et réfléchir avec méthode. C'est comme les mots croisés... ou les autres jeux du journal."

Depuis quelques temps, Asch a tendance à accompagner Annie au parc et quand il s'ennuie, il essaie différents jeux, assis sur son banc, avec petit crayon à papier et gomme.

" Tu n'as pas vu de fantôme durant la séance de spiritisme, ça signifie logiquement que le commanditaire ou la source de l'affaire n'est pas un mort."

" La lettre a l'air d'avoir été écrite par son auteur supposé. Admettons. Reynolds était très malade, c'est ça ? Et il est mort quelques mois après. Dans cet état, il pouvait pas être vraiment seul, il devait y avoir des gens pour s'occuper de lui. En tous cas, je vois mal quelqu'un qui n'a que max 6 mois à vivre faire ses courses ET son ménage ET peindre... La lettre a été fermée, timbrée, mais pas de cachet. Donc elle a été préparée pour être envoyée et puis non. Donc elle a été soit volée, soit oubliée dans un coin, parce qu'un mourant et son entourage ont autre chose à faire que poster un courrier à un gars qui a peut-être quitté le pays. Peut-être que les gens se sont aperçus que la lettre avait été oubliée et qu'il était trop tard pour que le destinataire l'ait. Du coup, quelqu'un l'a rangée dans un coin, et pouf, 10 ans après, il range ses papiers, trouve la lettre et décide que le mieux est de la déposer dans la boîte au lettre du destinataire ? "

" Je pense que l'usage de tes dons est une facilité, pas une nécessité."

[Kenny]

Séraphine : "Tu as surement raison Asch. Bon je vais allez voir ce que me dit cette lettre. Je vais dans la chambre me concentrer."

Séraphine se mit dans son lit, respira profondément et se concentra sur la lettre qu'elle tenait dans ses mains, elle entra dans cet état de conscience propice à voir ce que les gens ne voyaient pas...