[Warhammer - Chapitre 3.0] Profanations

[Iris]

A Johanna :

" Tu es blessée, tu as eu une nuit difficile. Je sais pas si c'est très raisonnable de venir. Je veux pas te priver d'action, mais je voudrais pas que tu périsses à la première pichenette d'un rat plus ou moins gros pour reprendre l'expression de Rudolf..."

" Comment tu te sens ? "

I.e. quel est son niveau de blessure ? Parce que Jill elle-même est encore légèrement blessée à la cuisse, espérant vaguement aller mieux...

Dans tous les cas, avec Johanna ou pas, avec Pieter ou pas, direction les égouts avec le matériel recommandé.

[Kenny]

Durdent revint du Roztball et s'attabla pour prendre son second petit déjeuné...Un fois cela fait, il dit :
"10 Pistoles pour un guide, il nous prend pour des touristes !? Je ne sais pas si on en avait besoin, je suis un bon pisteur !"

"En route ?"

Il faut récupérer le guilde, et Durdent amène ensuite tous les gens qui viennent, aux escaliers vers les égouts...
Le but était de pister toutes les traces fraîches...

[Iris]

Jill, qui de toute façon avait résolu de payer :

" Cette histoire sur les égouts dangereux, ça a l'air crédible, ce Rudolf n'est pas le premier à m'en parler, et avant même que je lui propose de bosser comme guide, il avait mentionné des mutants et des rats de toutes sortes de taille. Je connais pas les tarifs, il a déjà voulu faire payer 15 pistoles à la base, je ne suis pas parvenue à le faire passer sous la barre des 10. Bref, s'il n'y a pas de dangers et de vrais risques de se paumer, tant mieux, mais la mésaventure de Johanna m'a appris une chose : tant qu'on ne connait pas un minimum un terrain, on évite de se croire les plus forts, juste comme ça. "

" Et si remontes bien la piste, ce sera vraiment super."

" En avant, je suis d'accord : plus tôt on y va, meilleures seront les traces. "

En même temps elle pensait qu'elle ne pouvait guère faire mieux : y aller de jour, assez rapidement, avec un pisteur et un guide, armée et tout. Si ça tournait mal, ce serait vraiment la faute à pas de chance.

[Thalgrim]

Infos santé:
Johanna: 4/13, malus de 10% en CC à cause de ses côtes cassées
Jill: 11/14
Morgan: 12/12
Durdent: 10/10

Dans l'arène, Morgan bataillait ferme avec le nain pour défendre sa place dans le tournoi. Les lames des deux haches tournoyaient avec grâce, enchainant les attaques et les parades. À les voir croiser le fer, il était évident que les guerriers avaient tous les deux connus leur lot d'affrontement, et qu'ils étaient loin d'être des débutants dans le maniement des armes. L'ancien soldat faisait pleuvoir les coups sur son adversaire tout en se démenant pour éviter les contre-attaques. De son coté, le nain était beaucoup moins vivace, et combattait comme si ses pieds étaient ancrés dans le sol, parant méthodiquement les assauts de l'humain qui lui tournait autour. Morgan sentit la victoire s'approcher lorsque sa hache mordit la chair du nain dans son large torse, mais une vive douleur à la cuisse le ramena à la réalité une fraction de seconde plus tard, et il réalisa que son adversaire venait lui aussi de marquer un point. Les deux combattants marquèrent une petite pause, conscients que la prochaine touche déciderait du vainqueur de la rencontre. Puis ils se jetèrent à nouveau l'un sur l'autre et le combat reprit de plus bel. Les deux guerriers avaient jeté toute leur force dans le duel et se battaient avec une ardeur renouvellée. Ulric sourit à Morgan lorsque le nain glissa sur le sable de l'arène en se remettant en garde après une attaque que son adversaire avait esquivé de justesse, et l'ancien soldat parvient à blesser son adversaire au front.
À l'issue de cette matinée de combat, les blessures légères de Morgan furent soignées et on lui signifia qu'il pouvait aller se restaurer et se reposer quelques heures, il faudrait revenir dans le milieu de l'après-midi (16h).


Pieter accepta d'accompagner Jill et Durdent dans les égouts. Il était possible de se procurer une lanterne de base possédants des panneaux translucides protégeant la flamme du vent et de l'humidité pour 5 couronnes d'or. Mais le marchand vanta les mérites d'une version améliorée munie de pans métalliques pouvant se replier sur les panneaux translucides, permettant ainsi de ne laisser passer la lumière que d'un seul coté. Ce petit bijou était à eux pour à peine 10 couronnes d'or. Et si ses clients avaient les moyens, peut-être souhaiteraient-ils se tourner vers un de ses articles de qualité, comme l'une de ces lanternes aux panneaux de verre parfaitement transparent. Elles ne coûtaient "que" le triple de leurs homologues standards (soit 15 et 30 couronnes).
Quelque soit le choix de Jill et Durdent, il se retrouvèrent donc devant l'escalier de l'Altquartier en compagnie de Rudolf, qui venait donc de recevoir la première partie de son payement. Il était vêtu d'une armure de cuir qui lui couvrait le torse et les membres, et portait une épée courte à la ceinture, ainsi qu'une arbalète dans le dos. Il avait aussi une lanterne à la main (le modèle de base), qu'il alluma tandis que le groupe descendait l'escalier, qui débouchait après plusieurs mètres de dénivelé sur les berges d'un canal large d'environ 3 mètres, dans lequel s'écoulait un flot d'immondice. La berge était étroite (un mètre à peu près) et glissante. L'odeur était écoeurante et prenait à la gorge, bien que Rudolf semblait s'en accomoder. Il fit signe au reste du groupe:
"Gaffe à pas glisser, c'conduit est plus profond qu'il y parait par endroit. Et pour l'moment, l'courant est pas très fort, mais ça va p'têt changer en fonction d'où vous voulez qu'on aille: en descendant y mène à un collecteur qui descend au niveau inférieur. Bref, évitez d'tomber."
Il laissa ensuite Durdent ouvrir la marche, puisque c'était apparemment lui le pisteur. Le halfling n'eut aucun mal à trouver les traces fraiches du passage de 4 hommes. Elles allaient dans le sens du courant.

Chers joueurs, quel est donc votre ordre de marche? Rudolf et Pieter sont arrangeants et se placeront où vous le désirez.

[Iris]

Jill accepta les accompagnateurs volontaires, en signalant à Johanna qu'elle était tout de même un peu fragile et qu'elle ferait mieux de se reposer pour quelques jours, en passant du temps avec Magde pour guérir pour plus. L'apprentie sorcière avait en effet remarqué que sa blessure était toujours dans le même état depuis son arrivée et les quelques soins reçus au collège de magie. Il faudrait qu'elle se repose un peu plus... tant pis... faudrait faire avec.

" 5 COURONNES ?!!!"

Ce fut la réaction de Jill, entre stupéfaction et indignation en entendant les tarifs du marchand et vu sa tête, elle était sur le point de lui dire : "Vous nous prenez pour des pigeons ?! On s'en fiche du côté esthétique. On veut du solide et abordable !" puis de réfléchir rapidement et compléter : "Vous arrivez à en vendre beaucoup, des lanternes à ces tarifs dans une ville qui sort d'un siège meurtrier où tout le monde manque de tout ? Sérieusement ? Qui achète un truc pareil à ce prix ?!"

Inutile d'essayer de refourguer un bijou à 10 couronnes, et a fortiori à 30 couronnes. A vrai dire, le marchand risquait surtout de voir les 5 couronnes de la lanterne de base revenir à un second marchand qui dirait que c'était le prix, point, mais sans essayer de vanter le côté esthétique du "bijou" et donc ne prendrait pas Jill à rebrousse poil. Si le premier marchand voulait vraiment faire passer la pilule, il faudrait probablement procéder à une ristourne symbolique.

Après cette dépense malvenue, Jill considéra le précieux objet, modèle standard avec un certain mécontentement. Travailler coûtait plutôt cher. Il faudrait voir pour mettre l'équipement essentiel dans les dépenses d'équipe. Prochaine dépense : un carnet de compte avec de quoi écrire. Les dépenses pour le groupe devaient pouvoir se rembourser sur la caisse commune si la dépense était justifiée... et donc moins mordre sur la part de Jill qui avançait de l'argent pour la sécurité de l'enquête...

...

L'ordre de marche ? Logiquement ... (si pas de contre-proposition et après avoir demandé l'avis de Rudolf)

• Durdent en premier
• Rudolf juste derrière pour l'éclairer (dépassant Durdent en taille) et repérer ce qui se passait de douteux et ainsi identifier un péril éventuel
• Jill étant une combattant à distance, il valait mieux qu'elle ne soit pas la dernière, elle pourrait ainsi soutenir le dernier. Bien sûr, ça impliquait de tenir la lanterne d'une main et du coup d'avoir deux lumières d'affilées...
• Pieter pour fermer la marche avec une arme de corps à corps

Plus qu'à avancer, Jill tâchant d'éclairer correctement pour Pieter aussi. Une dague à portée de main, son bâton dans le dos. En cas de soucis, elle pourra toujours poser la lanterne.

[Kenny]

Evidemment Durdent passera en premier. Devant le ou les marchants, il pensait qu'en ville tout coutait vraiment très cher, et puis il n'avait pas trop l'habitude de payer, peut être cela venait de là !? Il se félicita de connaitre Jill et son tempérament aussi réfléchi qu'explosif. Et c'est avec un large sourire qu'il regardait Jill marchander, et q'il elle lui demandait pourquoi ce sourire surement un peu niais, il dirait juste : "Malgré que tu sois mage, je suis content de te connaitre Jill !" (bé oui rappelons-nous que la magie ça fait peur ^^)

Plus tard dans les égoûts, Durdent regarde les traces avec attention, il prend bien le temps, il essaye de ne pas se tromper, d'abord il estime le poids des gens encombrés d'un corps, de leur se placement pour le porter etc...

[ramb]

Morgan est fier d'avoir vaincu.
Il va voir ses camarades pour connaître leur avancé dans le tournoi.

[Thalgrim]

Le marchand ne proposa aucune remise, car ses prix étaient tout a fait normaux. Pour une qualité d'éclairage moindre, il était toujours possible de se tourner vers une lampe à huile à la lumière moins vive et dont la flamme était à nue et dépourvue de protection, et qui ne coûtait que 10 pistoles d'argent dans sa version la plus simple. Et ce n'était pas l'esthétisme des lanternes qu'il cherchait à mettre en avant, mais plutôt leur coté pratique (une lanterne peut par exemple s'accrocher à la ceinture).

Dans le tunnel malodorant des égouts, Durdent ouvrait donc la marche, suivit de Rudolf qui brandissait sa lanterne et son épée dans l'autre main, puis de Jill et Pieter, ce dernier avait aussi dégainé son arme. Les traces étaient suffisamment explicites pour le halfling: un bandit avait ouvert la marche en se retournant fréquemment, certainement pour éclairer ses compagnons; après lui étaient venus les deux hommes portant le cercueil, dont les empreintes étaient un peu plus marquées; et enfin, le dernier malandrin avait fermé la marche.
Les membres de la petite troupes réalisèrent rapidement que le courant du canal qu'ils longeaient gagnait en intensité à mesure qu'ils avançaient, et ils entendirent bientôt le son d'une chute d'eau.
"On approche du collecteur dont j'vous ai parlé. Si vous tombez maintenant, vous s'rez certainement entrainé par le courant et vous irez vous noyez dedans", leur confia Rudolf.
La progression globale de la petite troupe était assez lente, afin de s'assurer que personne ne glisse. Rudolf était le seul à être assez à l'aise dans cet environnement pour se permettre de scruter les alentours plutôt que de regarder avec attention où il mettait les pieds, certainement grâce à la force de l'habitude. Pieter semblait le plus mal à l'aise, visiblement les endroits confinés ne lui plaisaient guère. Dans les rares moments où ils relevaient les yeux du sol, Jill et Durdent purent entrevoir des mouvements dans la pénombre devant eux, des créatures qui s'enfuyaient à leur approche. Un moment, la jeune femme crut aussi apercevoir les restes d'un bras humain qui flottait parmi les immondices, mais il fut bien vite emporté hors de sa vue par le courant. Et puis, peut-être avait-elle mal vu?
Le groupe arriva finalement au niveau du fameux collecteur. Deux canaux y débouchaient donc et y déversaient leurs eaux boueuses, qui atterrissaient environ 5 ou 6 mètres plus bas, dans les égouts inférieurs. Les traces continuaient leur chemin en longeant empruntant le rebord du collecteur, un peu plus large que celui du canal. En les suivant, nos intrépides explorateurs passèrent près d'un escalier de maintenance qui descendait. Les traces remontaient ensuite le long du second canal, cette fois en remontant à contre-courant. À mesure que la troupe s'éloignait du collecteur, le bruit de la chute d'eau décroissait, et ses membres pouvaient à nouveau entendre des couinements et des grattements provenant de l'obscurité alentours.
Les traces finirent par emprunter un petit pont de pierre qui enjambait le canal principal et permettait de rejoindre un canal secondaire. Au bout d'une quinzaine de minutes de marche dans ce dernier, les traces bifurquèrent dans un tunnel de maintenance et continuaient sur quelques mètres, avant de s'engouffrer dans une brèche dans un mur. À l'origine, celle-ci était peut-être d'origine naturelle, mais il était clair que des mains humaines avaient travaillé à rendre le passage praticable par la suite. Il menait dans un couloir dallé, et relativement épargné par l'humidité. Durdent nota que si les traces continuaient de l'autre coté, une autre série d'empreinte en repartaient, mais cette fois-ci débarrassé de tout fardeau.

L'étoile rouge: là où l'escalier de la rue débouche
Le pointillé vert: les traces des hommes chargés
L'étoile verte: la brèche du mur
Le pointillé vert clair: les traces des hommes sans chargement

[Kenny]

Durdent se mit face à la lumière pour que les gens puisse voir sa tête et ces gestes. Il essaya de montrer à tous de ne pas faire de bruit, en plaçant son index sur ses lèvres. Ensuite il fit des gestes pour montrer qu'il était arrivé...Il montra sa dague et avança dans la brèche du mur.

[Iris]

Pistage simple, pas de danger abominable... ça allait plutôt bien ! Jill se demanda si était bien justifiée la dépense de 5 couronnes pour une lanterne qu'elle considérait toujours comme hors de prix. Pourquoi "hors de prix" ? Facile. Son revenu annuel d'apprenti et de mini-brigand avait été de 4 couronnes d'or. Elle trouvait tout simplement que c'était aberrant de dépenser les revenus de plus d'une année pour une source d'éclairage. Tout était trop cher. A voir s'il était possible de trouver du boulot à la mesure de cs coûts délirants.

A voix basse bien sûr :

" Rudolf, vous repérez où on est là ? C'est le sous-sol d'une maison cossue ? J'ai pas l'impression qu'on soit allé très loin, mais je me rends pas bien compte."

" J'imagine qu'on arrivera pas à grand-chose avec les hommes de main, ils ont dû poursuivre pour rapidement sortir des égouts et vu qu'ils ne portaient plus rien de suspect, ils ne devaient pas avoir de raisons de s'inquiéter."

" Durdent, on avance un peu plus loin pour sonder le terrain. Rudolf, Pieter, attendez-nous à l'entrée. Durdent, je suis la seule à pouvoir sentir la présence de magie, tu auras besoin de moi. "

Depuis que ce stupide marchand avait vanté à Jill le modèle de lampe avec des volets qui pouvaient être plaqués pour diriger la lumière, la jeune fille n'avait eu de cesse de s'interroger sur comment bidouiller en ce sens pour moins de 5 couronnes de coûts. Elle en était venue à se demander si des écharpes sombres, faisant forcément parti de l'habillement en hiver, pouvaient faire sommairement l'affaire. Elle ôta la pièce de vêtement, renonçant à se cacher le nez de l'odeur avec, et emmitoufla la lanterne tant bien que mal, de manière à réduire la lumière et pouvoir, en la tenant à deux mains, modifier la quantité de lumière visible. Ce n'était pas génial, forcément, mais c'était déjà moins visible que la version initiale.

Réfléchissant, elle se rappela qu'elle et Durdent voyaient plutôt bien dans le noir ("Vision nocturne"). Donc elle opta pour la solution "couvrir le plus possible la lampe + réduire la flamme". Ce serait du noir presque complet logiquement, mais avec un peu de chance, les deux nyctalopes feraient avec.


" Objectif : on repère un peu les lieux, ensuite on revient faire le point ici."

L'idée de Jill ? Vérifier la présence du cadavre récent... voire le récupérer (!) pour le ramener au cimetière (s'il était transportable). Puis surtout, signalement auprès du Temple de Morr avant de se lancer dans les actions illégales comme un cambriolage ou une arrestation musclée. L'apprentie sorcière comptait avancer, s'arrêter, se concentrer sur son troisième oeil pour s'assurer qu'il n'y avait pas de souci, avancer, recommencer, se faire une idée des lieux. Elle prenait Durdent avec elle car il était discret et surtout, elle espérait qu'il serait capable de faire attention à d'éventuels pièges ou autres. L'avancée était lente :

• puisque pas de "déplacement silencieux", le mieux est d'avancer et de s'arrêter régulièrement pour compenser en jouant sur la "dissimulation"
• de partout, progressivement, "Fouille" pour se faire une idée globale
• surtout "Perception", l'oreille aux aguets
• et "Sens de la magie"

En cas de découverte providentielle et hautement improbable d'un laboratoire ouvert, elle cherche à voir les livres, histoire de voir les sujets abordés.

Une fois le tour du sous-sol fait et si Rudolf ne peut identifier avec certitude la maison, le plan est :

" Nous avons fait un premier repérage, on retourne au Temple de Morr, Rudolf, vous venez avec nous, on va refaire le même trajet, possiblement avec un prêtre et peut-être des gardes."

Bah oui, elle allait pas laisser filer "son" égoutier, les 10 pistoles n'étaient pas encore rentabilisées ! Pis elle n'avait payé que la moitié pour l'instant, s'il filait avant la fin et l'arrivée de la cavalerie, elle ne verserait pas la seconde partie du paiement, na !

A présent tout dépendait des informations accessibles (probablement pas grand-chose) puis de la procédure en matière criminelle à Middleheim. Il s'agirait pas de se faire accuser de vol, cambriolage, meurtre etc. à la place du vrai coupable, possiblement un infâme notable local !