[Warhammer - Chapitre 3.0] Profanations

[Iris]

Jill, un peu affligée d'avoir l'impression de toujours parler...

" Et personne n'a d'avis ? ... Pieter ? Morgan ? Magde ? Durdent ? Johanna ? "

Dans quel ordre faire quoi pour éviter que ça devienne n'importe quoi ? ...

" Pieter, tu te sens capable de poursuivre le tournois de Rotzball avec Durdent, sûr ? "

Si oui, ça permettait d'avoir une chance de gagner un peu d'argent de ce côté aussi... Cela posé, il restait le reste à ordonner...

" Si on retourne dans les égouts et que notre nécromancienne nous facilite la tâche, ça serait mieux, pour sa crédibilité et pour éviter que ça tourne mal avec de nouveaux blessés. Mais pour faire ça, il faut avoir des témoins, parce qu'on ne nous croira pas forcément sur parole. Or, pour avoir des témoins, il faut passer par la garde, et là, la situation nous échappera sans l'appui du clergé de Véréna et / ou d'officiels comme Schiller ou quelqu'un qu'il pourra nous conseiller. Parce que même s'il n'a pas de vrais pouvoirs, il connaît ceux qui en ont et pourra nous les désigner. Nous devons :

• chercher le sergent Schiller, possiblement en se faisant appuyer du Chevalier Manfred de Grimminhagen. Cela implique de lui expliquer que nous avons mis la main sur une nécromancienne qui cherchait à se venger d'un notable corrompu et qui a échappé jusqu'ici à la justice. Une fois Schiller trouvé, il faut lui faire part de la possibilité de descendre dans les égouts pour neutraliser les derniers cadavres animés...
• amener la prisonnière au clergé de Véréna et obtenir d'eux qu'ils prêtent une attention véritable à cette affaire et évitent que la garde se montre sous son pire jour... Il faudra expliquer qu'un notable est impliqué etc.

Jill regarda ses compagnons. Morgan n'était pas un diplomate, trop taciturne, trop concret. Durdent, pas mieux. Pieter, trop maladroit. Magde, trop timide et maladroite. Restait Johanna... mais la dernière initiative du "cocher" avait abouti à une agression dramatique... Cela ne plaidait pas trop en faveur de sa prudence ou de sa diplomatie... or la situation était périlleuse et chacune des deux missions diplomatiques pouvait aboutir à une impasse tragique.

" Johanna, Morgan, si ça vous convient, je vous laisse avec la prisonnière. Donnez lui un peu à manger, la journée sera longue. Je vais essayer de trouver le Sergent Schiller rapidement, avant ça, je passe récupérer le chevalier Manfred. Je me dépêche. Ensuite, on pourra nettoyer les égouts, puis direction le clergé de Véréna et une vraie arrestation et un début de procédure avec témoins et preuves."

" Une fois ça lancé, je passerais au collège céleste pour demander conseil, qui sait, ils pourront peut-être m'éclairer utilement..."

Sur quoi, débarbouillée, ayant avalé son petit-déjeuner en vitesse, l'apprentie-sorcière partit d'un pas vif en direction de l'auberge du chevalier pour lui faire un topo en comptant sur son animosités à l'égard des sorciers, certes, mais surtout sa haine pour les corrompus qui se dissimulent et prospèrent dans l'impunité. Après ça, direction le château pour trouver le Sergent Schiller pour une "affaire importante". A deux, un chevalier et une membre du collège céleste, ça devrait être assez convaincant pour passer la garde à l'entrée. Ensuite, topo de la situation et voir si Schiller avait en tête des notables du coin, fiables et intéressés à faire la lumière sur une sombre affaire qui pouvait être grave en même temps que comporter une ambiguïté dans la vengeance de la fille...

[ramb]

"je veux bien la garder, mais tu ne devrais pas partir seule. Il ne fait pas bon être seul dans cette ville."

Morgan trouve un coin ou s'installer confortablement après vérifier les liens de la prisonnière.

"Quand à vous mademoiselle, ne faites rien qui me contraindrais à vous faire du mal. Je n'y tiens pas. Johanna vérifie tes armes."

[Iris]

Jill désignant la clarté du dehors :

" On est le matin, je ne passerais que dans des quartiers tranquilles et sauf incident je serais bientôt avec le chevalier."

" ... pis tu sais, Magde fait les courses toute seule au marché ! Je crois que je peux aller au château sans me faire égorger." ... cela dit avec un ton léger...


... en laissant Morgan qui a un faible pour les brunes ténébreuses... et direction l'auberge du chevalier.

[Thalgrim]

Jill se commença par se rendre à l'auberge du "Dragon Ivre". L'établissement était luxueux, bien au dessus du confort auquel la jeune femme était habituée. La salle commune était calme, et les membres du personnels s'affairaient à satisfaire les désirs des clients richement vêtus. Beaucoup de ces derniers avaient avec eux des serviteurs, qui faisaient généralement office d'intermédiaire entre leurs maîtres et les employés de l'auberge. Jill ne vit ni le chevalier, ni Sigurd, mais elle aperçut rapidement Tomas le manchot. Lorsqu'elle l'interrogea, le jeune soldat qu'il pouvait aller chercher le chevalier si elle le désirait, mais qu'il n'était pas de très bonne humeur. Après être sorti de sa chambre et avoir écouté l'apprentie sorcière, le jeune noble accepta toutefois de l'accompagner jusqu'au château.
Jill et Manfred se rendirent alors non loin du temple de Véréna, et se dirigèrent vers l'ensemble de bâtiments situé de l'autre coté de la Kriegerplatz. La jeune sorcière comprit rapidement que la zone appelée Middenpalaz contenait en réalité plusieurs bâtiments, dont le château du Graf. Un vaste jardin se trouvait aussi accolé à l'ensemble. Une dizaine de soldats, armés de hallebarde et portant des boucliers sur lesquels figurait une tête de panthère, montaient la garde devant les grilles d'entrée. Il fallait visiblement montrer patte blanche pour accéder au siège du gouvernement de la cité. Flanqué du jeune noble, Jill s'approcha des gardes. L'un d'eux lui demanda poliment ce qu'elle voulait. Après avoir écouté ses explications, il lui conseilla finalement de s'adresser au bureau de l'un des 3 responsables de la sécurité de la cité... le Commandant Hellstrom, le dirigeant de la garde, était normalement présent. L'apprentie sorcière et son compagnon franchirent ainsi le premier cordon de sécurité. Ils se trouvaient dans une vaste cour entourée de hautes grilles (5 mètres) dans laquelle se trouvaient les bâtiments abritant les bureaux, et peut-être les appartements, de tous ceux qui aidaient le Graf à diriger la cité. D'autres soldats, arborant les mêmes tenues que ceux que Jill venait de voir, patrouillaient dans la zone. Le fond de la cour était constitué d'un rempart qui marquait la séparation avec le château. La grande porte qui permettait de le franchir était ouverte, mais gardée par cinq guerriers en armure de plaque complète. Chacun d'eux arborait une peau de panthère en guise de cape. Les heaumes de deux d'entre eux avaient été forgé pour ressembler à la tête de ce même animal, tandis que ceux des trois autres étaient surmonté d'une tête de félin miniature. Tous étaient lourdement armés.
Avec Manfred, Jill se dirigea logiquement vers le bureau qu'on lui avait indiqué comme étant celui du Commandant Hellstrom. Un officier d'ordonnance la fit patienter quelques minutes, puis la fit entrer dans une pièce où se trouvait le commandant, un homme barbu d'une quarantaine d'années et portant son armure de fonction. Après que la jeune femme ait expliqué une nouvelle fois les raisons de sa venue, il prit la parole:
"Oui, je me souviens du Capitaine Schiller. Il m'a rapporté les événement qui avait eu lieu dans les environs d'Untergard et la trahison du Graf Sternhauer. J'ai transmis toutes ces informations à mon supérieur, le Maréchal Von Genscher. Mais puis-je savoir ce que vous voulez à cet homme? Autant vous le dire de suite, il est maintenant l'un de mes subordonnés, puisque je lui ai proposé de remplacer l'un de mes capitaines tombé durant le siège."

(Remplacer le cygne stylisé par un loup. La cape est bleu foncé)

Dans la maison, Morgan surveillait avec attention la prisonnière. Un sourire dépourvu d'humour ou de chaleur apparu sur ses lèvres lorsque l'ancien soldat lui lança son avertissement:
"Oh, comme tu es prévenant pour les habitants de cette belle cité. Il ne faudrait surtout pas les priver de la joie de me voir brûler vive en me tuant n'est-ce pas?"

Durdent se rendit avec Pieter (ce dernier avait bien confirmé à Jill qu'il était en état de jouer) à un nouveau match de Rotzball. Cette fois-ci, "les Vaillants du Fauschlag" affrontaient les "Éreinteurs de l'Ostwald", une équipe à la réputation plus que douteuse. Il y avait de nombreux spectateurs, puisque le tournoi approchait de son dénouement: il s'agissait en effet des quarts de final. Dès le début du match, les Éreinteurs se lancèrent dans un jeu particulièrement agressif. Durdent remarqua qu'ils n'hésitaient pas à s'acharner sur ses camarades au sol lorsque l'arbitre regardait ailleurs. Ils marquèrent rapidement un premier point. Peu de temps après la remise en jeu, le halfling se retrouva en possession de la balle. Aucun de ses camarades ne paraissaient assez démarqué pour réceptionner une passe, et deux joueurs adverses à la mine patibulaire lui bloquaient le passage. Qu'allait faire Durdent? Se résigner et abandonner la balle? Tenter une passe incertaine? Risquer de passer en comptant sur sa rapidité et son agilité pour éviter de se faire arrêter?

[ramb]

"Aucun rapport, Jill m'a demandé de te garder, et je sais à quoi m'en tenir avec les sorciers, on ne sais jamais vraiment ce que vous pensez et surtout, on fait rarement le poids contre vous, un faux pas et on est mort. Je tiens juste à évité qu'il n'y ais des morts inutile. De plus tant que tu es sous ma garde personne ne te toucheras. Pour moi tu n'es pas un danger pour la population, donc je ne voit pas l’intérêt de te livrer à elle pour qu'elle te brûle. Par contre la magie noire c'est mal même pour se venger."

"Que Sigmar nous protège."

Morgan est mal à l'aise mais il surveille néanmoins les ouvertures, et la prisonnière de plus il se positionne pour voir ses mains, afin de voir si elle n’essaie pas de faire de geste incantatoire ou autre truc de sorcier.

"Johanna tu peux surveiller l'entrée?"

[Thalgrim]

"Ce n'est pas la population qui va me brûler, mais bien ce que tu appelles la justice, puisque tu vas me livrer à elle."

[Crépuscule]

Johanna, après avoir vérifier ses armes (enfin l'arbalète quoi), se mit en poste pour surveiller l'entrée tandis que Morgan surveillait la sorcière.

[Iris]

Le début du plan se déroulait sans accroc, Jill trouvant finalement Manfred ... au passage, elle se demandait comment le Chevalier pouvait avoir les moyens pour payer son quotidien ici... et elle espérait qu'à l'avenir le pauvre Thomas pourrait s'en sortir... ce qui ne serait pas facile avec son infirmité... avec la guerre il ne devait pas être le seul...

Au château, première ligne de sécurité passée. C'était déjà bien. Mais pourquoi des panthères partout ? ... et une cape de peau pour tous ? ... pauvres bêtes ! Il devait falloir un véritable massacre ou un élevage intensif pour en fournir autant ! ... et puis elles venaient d'où ces panthères ? Il n'y en avait pas dans la forêt par ici !?

...

La jeune apprentie-sorcière fut un peu plus embêtée en découvrant qu'il allait falloir tout expliquer à un parfait inconnu... Aucune idée de la manière dont il allait réagir... Le Sergent Schiller était devenu Capitaine, tant mieux pour lui... mais pour Jill c'était un peu déstabilisant. Un coup d'oeil au Chevalier pour voir s'il voulait placer un mot avant qu'elle se lance... Apparemment pas plus que ça... Comment devait-elle se tenir face à un homme de ce rang ? ...

" Bonjour... je suis Jill de Winsen, apprentie du magister Hyeronimus Herz du collège céleste, et voici le Chevalier Manfred von Grimminhagen... nous sommes arrivés en ville en même temps que le Serg... que le Capitaine Schiller. Il nous connaît car nous l'avions prévenu de l'arrivée des hommes-bêtes et nous avions ensuite combattu pour reprendre la rive Ouest d'Untergard pour préparer l'évacuation... j'ai aussi identifié Herr Hoffman comme étant sorcier clandestin, traître à la ville, qui faisait tout pour ralentir le convoi de réfugiés..."

" Arrivée en ville, j'ai cherché du travail et me suis attelée à une enquête pour le compte du Temple de Morr, aux ordres de Frère Lanwin plus précisément. On déplorait des profanations dans le cimetière de la ville. Moi et quelques camarades avons pu identifier le lieu où étaient emmenés les corps. Il s'agissait de l'antre d'une jeune nécromancienne dans les égouts. Il y a là encore enfermés des zombies et squelettes en plus des deux que nous avons détruits. "

" Cependant l'histoire s'est révélée plus problématique que Frère Lanwin ne le pensait. En étudiant ce que je croyais être le journal de la sorcière que voici, et en capturant la nécromancienne, il s'est avérée qu'elle est la fille d'une sorcière qui a perdu la raison et a été brûlée il y a 10 ans environ. Le problème cependant n'est pas là : la première sorcière avait été poussée à commettre ses crimes suite au chantage exercé sur elle par un marchand du nom de Borloch. Celui-ci, pour une raison non identifiée, l'a dénoncée."

" Cette femme était devenue complètement folle et corrompue. Vous pouvez le voir rien qu'en remarquant que le début du journal est en reikspiel tout à fait banal, la fin est erratique, et dans une langue que je ne connais pas. Sa condamnation est juste... cependant, le marchand qui l'a utilisée jouit d'une parfaite impunité... Or qui sait de quoi d'autre est capable quelqu'un qui a poussé au Mal une femme qui cherchait à soigner clandestinement des blessés du temple de Shallya ? "

" La nécromancienne que nous avons capturé est sa fille... elle a tout juste 20 ans... et a commis ses profanations uniquement, et uniquement ce crime, dans le but exclusif de se venger de celui qui a détruit sa mère sans jamais le payer à la mesure de sa responsabilité. "

" Comme une sorcière clandestine identifiée va au bûcher sans plus de questions, je voulais ... j'espérais qu'il serait possible d'organiser cette fois un véritable procès grâce au clergé de Véréna, un procès qui permettrait de faire la lumière sur les agissements de Borloch. Un marchand qui a fait blesser et tuer des gens n'est certainement pas devenu honnête. Il est une porte pour le Chaos dans cette ville. L'exemple tragique du Graf Sternhauer et de Herr Hoffman sont assez éloquents : le Chaos s'infiltre dans les moindres failles et profite de l'apparence de respectabilité pour préparer ses actions."

... et là, en principe, le Commandant allait vouloir dire quelque chose... Jill espérait avoir été claire et persuasive... avoir montré que la nécromancienne était un problème, mais très secondaire par rapport à Borloch...

...

[ramb]

"A ton avis, réveiller les morts, la nécromancie, ce n'est pas un crime?"
"Raconte moi plus en détails ce que tu sais sur ce Borloch et ce que tu comptais faire. Comme ça quand je le verrais, je pourrais évaluer si il est coupable de ce que tu l'accuse."

[Thalgrim]

Il n'y effectivement pas de panthère dans l'Empire. C'est un animal originaire d'Arabie, une terre située au sud-ouest du Vieux Monde. Il y a environ un millier d'année, il y a eu une grosse période de guerre entre le Vieux Monde et l'Arabie. Parmi les troupes impériales qui se retrouvèrent à porter la guerre en territoire ennemie, un groupe de chevaliers fut particulièrement impressionné par les félins locaux. À tel point que lorsqu'ils rentrèrent au pays, ils firent de la panthère le symbole de leur ordre. Quant à savoir comment ils se procurent les peaux pour se faire des capes... peut-être par le commerce tout simplement, parce qu'il n'y a pas l'ombre d'une panthère dans le Vieux Monde, à part dans les rares ville possédant un zoo.

Dans le bureau d'Hellstrom
Manfred hocha la tête pour confirmer les dire de Jill, et ne prit la parole que se présenter brièvement. Visiblement, il ne semblait pas considérer que leur interlocuteur possédait un rang qui requérait qu'il se charge de lui parler. Le commandant resta pensif quelques instants après les explications de l'apprentie sorcière.
"Borloch... intéressant. Il y a pas mal de rumeurs qui circulent à son sujet et qui parlent de corruption ou de menace, et son nom revient ponctuellement dans certaines affaires. Cependant, à ce jour, rien de concret n'a pu lui être reproché. Et cette affaire de sorcellerie, il y a dix ans, m'a toujours semblé un peu étrange... tout était trop simple et évident. Mais bon, à l'époque je n'avais guère mon mot à dire. Mais je crains qu'en autant d'année, Borloch ai eu largement d'effacer ses traces. La nécromancienne aura bien un procès, mais d'après ce que vous me dites, sa culpabilité ne fait aucun doute. Espérons qu'elle était au courant des arrangement entre sa mère et Borloch, cela nous donnerait au moins un point de départ pour tenter une accusation. Car dans le cas contraire, je doute que le journal soit pris au sérieux. À l'époque, la sorcière avait déjà formulé ces accusations à l'encontre de Borloch, mais le jury et le magistrat avait pensé qu'elle tentait simplement d'entrainer son accusateur dans sa chute. Et rien ne permettait de relier les victimes à Borloch.
Bref, je peux m'arranger pour laisser des membres du clergé de Véréna interroger la nécromancienne. Cependant, le culte n'a qu'une autorité limitée à Middenheim et ne s'occupe habituellement que d'affaires mineures. Bien sûr, ses membres sauteraient certainement sur l'occasion de pouvoir poursuivre un notable corrompu... et peut-être même que le Graf accèderait à leur requête, au vu des circonstances particulières. Aucune chance en revanche que le procès de la nécromancienne leur soit confié: les méthodes progressistes du culte de Véréna s'accordent mal avec une accusation de pratique de la nécromancie. Dans l'absolu, ce n'est pas vraiment un problème, si son témoignage nous permet d'accuser Borloch, il sera possible de reporter son propre procès."

Dans la maison
"Dans ce cas, en quoi me faire du mal t'importe-t-il? Tu cherches à te donner bonne conscience? Du genre, "je ne te veux aucun mal, mais je vais te livrer aux gardes pour qu'ils te brûlent, comme ça j'aurais les mains propres." Ce que je comptais faire, je l'ai déjà dit à ton amie: tuer Borloch. Et ce qu'il a fait, ton amie l'a déjà expliqué: il a manipulé ma mère, l'a forcée à commettre des meurtres, puis l'a dénoncé lorsqu'il n'a plus eu besoin d'elle."