Chap. 4 : Union sacrée
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Aleth / Gyles au cours de l'après-midi
Aleth écouta attentivement les propositions de Gyles et hocha la tête. L'homme lui paraissait raisonnable et réfléchi.
" Jared a 13 ans, Lysanor et Alyse ont toutes les deux 11 ans."
" Je parlerai de tout cela à Mère, et j'espère qu'elle acceptera de vous recevoir pour que vous puissiez lui exposer ce que vous venez de me dire. "
Réfléchissant, elle estima plus prudent de lui donner quelques éléments pour pouvoir interagir sur une bonne base avec Mère qui n'avait pas une très bonne opinion du "vagabond" : "Il est important que vous compreniez que Mère n'accepte aucun écart de comportement et tient à un respect rigoureux des règles, dont en particulier l'étiquette. Sachez vous montrer respectueux, modéré et irréprochable, sans jamais sous-estimer son intelligence."
Changeant de sujet pour une dernière question : "J'imagine que votre formation vous a menée à apprendre à lire et écrire ?"
Quelle que soit la réponse, elle hocherait la tête, et le remercierait pour cette discussion, l'assurant de le tenir au courant de la suite des événements.
" Jared a 13 ans, Lysanor et Alyse ont toutes les deux 11 ans."
" Je parlerai de tout cela à Mère, et j'espère qu'elle acceptera de vous recevoir pour que vous puissiez lui exposer ce que vous venez de me dire. "
Réfléchissant, elle estima plus prudent de lui donner quelques éléments pour pouvoir interagir sur une bonne base avec Mère qui n'avait pas une très bonne opinion du "vagabond" : "Il est important que vous compreniez que Mère n'accepte aucun écart de comportement et tient à un respect rigoureux des règles, dont en particulier l'étiquette. Sachez vous montrer respectueux, modéré et irréprochable, sans jamais sous-estimer son intelligence."
Changeant de sujet pour une dernière question : "J'imagine que votre formation vous a menée à apprendre à lire et écrire ?"
Quelle que soit la réponse, elle hocherait la tête, et le remercierait pour cette discussion, l'assurant de le tenir au courant de la suite des événements.
Dernière modification par Iris le 08 févr. 2015, 14:35, modifié 1 fois.
Raison : Correction pour terme plus juste
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
Une délicieuse situation pour le dornien qu'il était. Il n'avait guère à demander mieux.
Il prit ainsi le temps de répondre à la maîtresse des lieux :
"Heureusement, les hommes et femmes de Dorne ont appris à lutter contre l'ennui par un art que vous et vos filles maîtrisez à la perfection."
Puis il posa sa main sur la celle de la femme qui le massait avec une très bonne dextérité :
"Laissez-nous un instant, je voudrais m'entretenir avec Dame Adrienne en privé. Mais ne restez pas trop loin non plus, je risque de nouveau de requérir à vos services sous peu."
Une fois qu'ils seront que tous les deux, Béric se décida à aborder le cœur du sujet :
"Vous avez un réel don pour entretenir le désir d'un homme Dame Adrienne mais en plus du plaisir qui m'est accordé ce soir, c'est le travail qui m'envoie.
Pour faire bref, vous n'êtes pas sans savoir que la corruption s'est installée depuis longtemps à Waterford, vu que je m'adresse à tout sauf une femme qui est inattentive. Il s'agit d'une épine dans le pied de cette ville qui gagnerait à grandir et devenir de plus en plus influente."
Il lui laissa quelques secondes pour saisir des propos à la volée puis continua :
"Ces hommes, ou ces femmes touchant la corruption, peuvent très bien vous apporter des pièces sonnantes et trébuchantes actuellement. Mais cela ne sera que sur le court-terme. Ces gens n'apportent que violence ainsi que des ennuis. Je sais très bien que vos filles entendent bien des choses sur l'oreiller, elles sont les confidentes d'un soir de beau nombre d'hommes qui peuvent se payer l'entrée à la Maison. Je suis sûr que vous aurez pleinement à y gagner en m'aidant ainsi à éteindre ce fléau, d'autant plus que votre maison y gagnera en renommée. Il vaut mieux en effet être la Maison de Plaisir d'une grande ville prospère et où règne la loi qu'une ville en décrépitude où ne reste que la corruption. Vos clients seraient ainsi plus nombreux et certainement avec plus de moyens."
"Seriez vous ainsi à même de m'apporter de l'aide ? Je ne demande pas à ce que cet éventuel accord soit connu de tous, vous et moi pouvons très bien avoir des secrets en commun."
Il prit ainsi le temps de répondre à la maîtresse des lieux :
"Heureusement, les hommes et femmes de Dorne ont appris à lutter contre l'ennui par un art que vous et vos filles maîtrisez à la perfection."
Puis il posa sa main sur la celle de la femme qui le massait avec une très bonne dextérité :
"Laissez-nous un instant, je voudrais m'entretenir avec Dame Adrienne en privé. Mais ne restez pas trop loin non plus, je risque de nouveau de requérir à vos services sous peu."
Une fois qu'ils seront que tous les deux, Béric se décida à aborder le cœur du sujet :
"Vous avez un réel don pour entretenir le désir d'un homme Dame Adrienne mais en plus du plaisir qui m'est accordé ce soir, c'est le travail qui m'envoie.
Pour faire bref, vous n'êtes pas sans savoir que la corruption s'est installée depuis longtemps à Waterford, vu que je m'adresse à tout sauf une femme qui est inattentive. Il s'agit d'une épine dans le pied de cette ville qui gagnerait à grandir et devenir de plus en plus influente."
Il lui laissa quelques secondes pour saisir des propos à la volée puis continua :
"Ces hommes, ou ces femmes touchant la corruption, peuvent très bien vous apporter des pièces sonnantes et trébuchantes actuellement. Mais cela ne sera que sur le court-terme. Ces gens n'apportent que violence ainsi que des ennuis. Je sais très bien que vos filles entendent bien des choses sur l'oreiller, elles sont les confidentes d'un soir de beau nombre d'hommes qui peuvent se payer l'entrée à la Maison. Je suis sûr que vous aurez pleinement à y gagner en m'aidant ainsi à éteindre ce fléau, d'autant plus que votre maison y gagnera en renommée. Il vaut mieux en effet être la Maison de Plaisir d'une grande ville prospère et où règne la loi qu'une ville en décrépitude où ne reste que la corruption. Vos clients seraient ainsi plus nombreux et certainement avec plus de moyens."
"Seriez vous ainsi à même de m'apporter de l'aide ? Je ne demande pas à ce que cet éventuel accord soit connu de tous, vous et moi pouvons très bien avoir des secrets en commun."
The game in the game
"Tst. C'est bien ce qu'il me semblait deviner" commenta-t'elle avec un regard appuyé sur son entrejambe avant de faire tinter une petite clochette posée sur un plateau. La jeune femme derrière Béric arrêta son massage.Maëlys a écrit :"Laissez-nous un instant, je voudrais m'entretenir avec Dame Adrienne en privé."
"Nous ne jouerons jamais ensemble si vous ne respectez pas mes pièces. Et puisque vous mettez le travail en avant... Où est le problème que mes pensionnaires fassent le leur, dans ce cas? Mais libre à vous de dire que vous n'appréciez pas, les femmes n'ont pas le monopole du mensonge."
Oh, ça, Béric n'était pas du genre à mentir ou à nier qu'il n'appréciait pas se faire masser les trapèzes. Mais s'il avait cru que la clochette était une indication pour que la jeune femme parte, qu'elle ne fut pas sa surprise d'en voir une seconde arriver.
"Parlez librement et détendu, rien ne sort de ses murs".
La maîtresse des lieux pencha la tête pour faire passer ses cheveux sur le coté et passa sa main sur sa gorge et sa nuque, en expirant et en fronçant les sourcils, comme s'il est était courbaturée. La nouvelle venue se plaça derrière Dame Adrienne et commença à la masser. Et celle derrière Béric repris ses bons soins.
"En fait, parlons librement... et détendus."
Rester concentré nécessitait un grand effort. Béric avait déjà passé de délicieux moments, mais il n'avait jamais imaginé un tel scénario. Le moment où il gouterait la chair de l'incroyable dorniène arrivait-il enfin? Tout portait à le croire car elle soupirait d'aise.
"Des secrets en commun? Oui, bien sur. Mais revelez des choses sur notre clientèle est absolument hors de question. Mais je saisis l'idée. Cependant, si mes pensionnaires obtiennent des secrets sur l'oreiller, rien ne dit que vous ne puissiez pas en être capable vous même..."
Capable? Par les Sept, le maître d'armes brulait d'envie de lui montrer de quoi il était capable. Qu'avait-il pensé, qu'il pouvait sur simple demande lever le sceau du secret? Il était évident qu'en femme avisée, Dame Adrienne ne dirait rien et que ses filles non plus. Il ne s'agissait pas là d'une vieux bouge peu regardant, la discrétion et l'extinction avant l'heure des lanternes des chemins menait à la Maison de la Jouvencelle en attestait.
"Ne minorez pas l'attrait de ma maison, nos invités ne se limitent pas à Waterford. Le marché attire du monde et certains sont moins intéressés par le vin que par leur bien-être. Mais vous, mon fier chevalier, je vous veux fort et conquérant. Qu'ils mordent tous la poussière sans pouvoir vous résistez. Alors j'attacherais mon ruban au bout de votre lance."
Les mains des deux jeunes filles devenaient de plus en plus aventureuses. Sans qu'il s'en rende compte, à moins qu'elle n'est perçue qu'il n'en attendait pas moins, sa masseuse avait glissé ses mains sous sa tunique et flattait son torse puissant et ses épaules, tout en se tenant très près de lui. Si elle n'était pas nue, ses vêtements n'empêchait pas Béric de sentir la chaleur et la douceur de son corps. Devant lui, Adrienne ne le quittait pas des yeux tandis que sa masseuse effleurait sa chair sans jamais la dénuder. Toute la difficulté pour Béric était de ne pas être obnubilé par ces mains fines caressant ce corps tant désiré, menaçant de faire tomber son drapé mais n'en faisant jamais rien. Il la connaissait trop bien pour savoir qu'elle serait toujours maîtresse en sa demeure. En attendant le jour béni où elle se donnerait à lui, il savait qu'il devait être patient. Qu'y avait-il à prouver pour l'instant? Rien. Rien d'autre qu'à savourer cet instant exceptionnel, ce raffinement bousculant toute réserves, tout préjugés. En Dorne, les femmes sont les égales des hommes. Elles n'en sont pas les jouets, contraintes à être à leur disposition au gré de leurs désirs. S'il n'était pas un dornien lui-même, il craquerait sans doute, voulant renverser l'inconnue qui le faisait dangereusement frémir ou bien il battrait en retraite comme un homme bouffi d'orgueil et décontenancé.
Mais Béric avait payé son entrée et c'était de l'argent terriblement... bien investi.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
Dame Adrienne avait une maestria dans le domaine du désir. Tout ce qu'elle faisait était destiné à raviver cette flamme qui l'animait et le faisait soupirer de désir pour elle.
L'étonnement fut une des choses qui put être observé par Dame Adrienne lorsque sa pensionnaire vint à son tour pour la masser.
"Je respecte vos pièces et tout autant plus vos pensionnaires. Sinon je ne serai pas un invité assidu de votre établissement, qui est bien réputé au-delà de Waterford je suis d'accord sur ce point. Mais ce que j'évoquais était la possibilité d'acquérir encore plus de notoriété en associant celle-ci à une ville qui aura encore plus d'attrait."
Il s'arrêta un peu, profitant du massage dont il espérait un aboutissement tout autre. Dame Adrienne n'était pas pour lui tant qu'il n'avait pas gagné le tournoi mais pour ses pensionnaires, la restriction n'existait pas.
"Votre position est honorable, j'en conviens. Mais rien n'oblige à ce que l'on parle de vos invités. Ils peuvent être informés de cas en dehors d'ici. Et cela ne porterait pas atteinte à ceux-ci. D'ailleurs, nulle mention ne sera jamais faite à propos de votre maison, j'en honore le caractère actuel et sa discrétion.
Mais cette engeance contre laquelle je lutte, tous les moyens doivent être employés afin de la combattre. Ils sont un parasite. Le jour ils n'ont pas de visage et je ne peux combattre un tel mal insidieux, mais la nuit leurs visages se découvrent et pour faire tomber les masques j'ai besoin de votre aide.
Je m'assurerai par tous les moyens que vous soyez la première à en tirer profit, comme toute personne qui se dévoue à aider."
Puis il répondit à une autre question implicite :
"Quant au fait de me vouloir fort et conquérant, sachez que cela est en bonne voie."
L'étonnement fut une des choses qui put être observé par Dame Adrienne lorsque sa pensionnaire vint à son tour pour la masser.
"Je respecte vos pièces et tout autant plus vos pensionnaires. Sinon je ne serai pas un invité assidu de votre établissement, qui est bien réputé au-delà de Waterford je suis d'accord sur ce point. Mais ce que j'évoquais était la possibilité d'acquérir encore plus de notoriété en associant celle-ci à une ville qui aura encore plus d'attrait."
Il s'arrêta un peu, profitant du massage dont il espérait un aboutissement tout autre. Dame Adrienne n'était pas pour lui tant qu'il n'avait pas gagné le tournoi mais pour ses pensionnaires, la restriction n'existait pas.
"Votre position est honorable, j'en conviens. Mais rien n'oblige à ce que l'on parle de vos invités. Ils peuvent être informés de cas en dehors d'ici. Et cela ne porterait pas atteinte à ceux-ci. D'ailleurs, nulle mention ne sera jamais faite à propos de votre maison, j'en honore le caractère actuel et sa discrétion.
Mais cette engeance contre laquelle je lutte, tous les moyens doivent être employés afin de la combattre. Ils sont un parasite. Le jour ils n'ont pas de visage et je ne peux combattre un tel mal insidieux, mais la nuit leurs visages se découvrent et pour faire tomber les masques j'ai besoin de votre aide.
Je m'assurerai par tous les moyens que vous soyez la première à en tirer profit, comme toute personne qui se dévoue à aider."
Puis il répondit à une autre question implicite :
"Quant au fait de me vouloir fort et conquérant, sachez que cela est en bonne voie."
Métajeu a écrit : Donc pour faire simple, en gros, il tentera tout pour avoir son accord, même partiel afin qu'il l'aide sur ce point, lui donnant des arguments afin qu'elle voit à quel point cela peut lui être avantageux (dans le pire des cas, il pourra se douter d'une quelconque implication dans la corruption de son côté).
Sur la route.
HRP : Le groupe prend donc la route pour représenter la maison Castellane, répondant à une invitation tardive des maisons Harte et Manning concernant le mariage de Silva et Kevan. En passant par Hautjardin et la destination est avant d'atteindre Pont L'Amer. Entre 8 et 10 jours de trajet.
Jolan n'entendait pas ne pas servir la maison qui l'avait accueillit et accueillait aujourd'hui sans rechigner sa petite soeur, aussi se tint-il près pour le jour du départ, décidé à faire honneur à la maison.
Gyles participait au voyage avec la tâche de divertir le banquet. Pour la maison Castellane, faire des cadeaux d'usage était simple mais fournir aux époux un troubadour de talent pour égayer les festivités serait un plus indéniable.
Cecily se retrouva embarqué dans ce petit périple vers l'ouest du Bief. L'arrivée au château s'était mieux passée que prévu, le maître d'armes semblait beaucoup plus détendu. Elle fut rassuré de voir que Béric, n'entendait pas -à moins que ce ne soit qu'une question de temps- la faire rentrer dans la garde. Au lieu, il fut vérifier son talent martial et lui avait été dévolu le rôle d'escorter la lady. Dans la tâche, être une femme facilitait beaucoup. Moins de problème de promiscuité pour des pauses techniques à travers bois, par exemple... Et puis, s'éloigner de Waterford permettait aussi de s'éloigner, peut-être à contre-coeur, de reproches à peine voilée quand à sa collaboration avec la noblesse.
Aleth n'avait pas appris grand sur les deux maisons, hormis qu'elles avaient un passif lourd de discordes. Il fallait croire que les voisins proches avaient répondu par la négative pour que des invitations soient adressés jusqu'à Waterford. Pour sa sécurité, elle n'avait guère le choix mais Cecily semblait être une sacré femme quand à ses entrainements martiaux, elle avait du différer car Béric n'était jamais disponible mais lui avait assuré que le point serait traité durant le trajet.
Béric ajouta deux gardes pour fermer la marche et bien sur porter les couleurs de la maison. Lui même sur un bon cheval, réservant son propre destrier pour le tournoi de Rubriant.
Jolan n'entendait pas ne pas servir la maison qui l'avait accueillit et accueillait aujourd'hui sans rechigner sa petite soeur, aussi se tint-il près pour le jour du départ, décidé à faire honneur à la maison.
Gyles participait au voyage avec la tâche de divertir le banquet. Pour la maison Castellane, faire des cadeaux d'usage était simple mais fournir aux époux un troubadour de talent pour égayer les festivités serait un plus indéniable.
Cecily se retrouva embarqué dans ce petit périple vers l'ouest du Bief. L'arrivée au château s'était mieux passée que prévu, le maître d'armes semblait beaucoup plus détendu. Elle fut rassuré de voir que Béric, n'entendait pas -à moins que ce ne soit qu'une question de temps- la faire rentrer dans la garde. Au lieu, il fut vérifier son talent martial et lui avait été dévolu le rôle d'escorter la lady. Dans la tâche, être une femme facilitait beaucoup. Moins de problème de promiscuité pour des pauses techniques à travers bois, par exemple... Et puis, s'éloigner de Waterford permettait aussi de s'éloigner, peut-être à contre-coeur, de reproches à peine voilée quand à sa collaboration avec la noblesse.
Aleth n'avait pas appris grand sur les deux maisons, hormis qu'elles avaient un passif lourd de discordes. Il fallait croire que les voisins proches avaient répondu par la négative pour que des invitations soient adressés jusqu'à Waterford. Pour sa sécurité, elle n'avait guère le choix mais Cecily semblait être une sacré femme quand à ses entrainements martiaux, elle avait du différer car Béric n'était jamais disponible mais lui avait assuré que le point serait traité durant le trajet.
Béric ajouta deux gardes pour fermer la marche et bien sur porter les couleurs de la maison. Lui même sur un bon cheval, réservant son propre destrier pour le tournoi de Rubriant.
Vous êtes maintenant sur la route, parti de bon matin. Votre route rejoindra la route de la Rose, en passant par un fief voisin nommé Bridges. Vous êtes à cheval (des chevaux dociles pour les moins bons cavaliers). Vous êtes les bienvenus pour poster, commenter, décrire, interagir avec vos partenaires. Beric défini le pseudo ordre de marche tactique généralement appliqué (pas plus de 2 de faces) mais cela n'empêche pas la mobilité pour dialoguer ou que par moment, celui-ci change et evolue.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
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Avec Béric
Les derniers jours avaient été assez... chaotiques ? ... Une impression de ruche secouée en tout sens... et cette invitation de mariage si pressante n'aidait en rien, pour ne pas dire qu'elle était la source de tout.
Béric et les cours d'escrime
Le maître d'arme avait éconduit sa future nouvelle élève à plusieurs reprises, sans cesse occupé ici ou là. Assez contrariée par ces reports récurrents et incessants, Aleth n'avait pas eu d'autre choix que d'accepter la situation. A présent qu'ils cheminaient :
" Eh bien, Béric, vous avez tant repoussé le moment de commencer ces leçons que j'en suis venue à me demander si vous n'étiez pas finalement réticent et désireux d'esquiver la question ou espériez que je renoncerais ? ... Vous m'avez trouvé, contre toute attente, une femme comme garde-du-corps, peut-être estimez-vous désormais que ces cours n'ont plus de cause ?.. Si c'est le cas, dites-le moi en toute honnêteté : je préfère que les choses soient claires... et soyez assuré que je ne compte pas vous poursuivre de ma vindicte rancunière..."
Avec une perfidie ironique elle compléta : "Et cela même si j'ai sacrifié un coursier de Dorne que j'aurais pu avoir à la place de vos cours."
Des cours d'un maître d'arme dornien contre une monture dornienne. Aleth en était encore parfois à mettre les deux en balance. A chaque fois que Béric avait repoussé.
Une chose était sûre : Béric devait à présent répondre avec du concret. Abandonner ou fixer des modalités claires : Aleth ne se satisferait plus de reports sine die.
Béric et les soins
" Avez-vous eu le temps de réfléchir à ce dont nous parlions tantôt sur la formation médicale de certains membres de la garde ?"
Béric et les cours d'escrime
Le maître d'arme avait éconduit sa future nouvelle élève à plusieurs reprises, sans cesse occupé ici ou là. Assez contrariée par ces reports récurrents et incessants, Aleth n'avait pas eu d'autre choix que d'accepter la situation. A présent qu'ils cheminaient :
" Eh bien, Béric, vous avez tant repoussé le moment de commencer ces leçons que j'en suis venue à me demander si vous n'étiez pas finalement réticent et désireux d'esquiver la question ou espériez que je renoncerais ? ... Vous m'avez trouvé, contre toute attente, une femme comme garde-du-corps, peut-être estimez-vous désormais que ces cours n'ont plus de cause ?.. Si c'est le cas, dites-le moi en toute honnêteté : je préfère que les choses soient claires... et soyez assuré que je ne compte pas vous poursuivre de ma vindicte rancunière..."
Avec une perfidie ironique elle compléta : "Et cela même si j'ai sacrifié un coursier de Dorne que j'aurais pu avoir à la place de vos cours."
Des cours d'un maître d'arme dornien contre une monture dornienne. Aleth en était encore parfois à mettre les deux en balance. A chaque fois que Béric avait repoussé.
Une chose était sûre : Béric devait à présent répondre avec du concret. Abandonner ou fixer des modalités claires : Aleth ne se satisferait plus de reports sine die.
Béric et les soins
" Avez-vous eu le temps de réfléchir à ce dont nous parlions tantôt sur la formation médicale de certains membres de la garde ?"
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Avec Jolan
Jolan & les Manteaux d'Or
Bien sûre, elle avait informé Jolan de ses efforts en vue d'organiser des cours de musique, et signalé l'heureuse motivation de Gyles en la matière, tout autant que son échec à ce jour d'obtenir un accord de Mère.
De même elle lui avait fait part de cette étrange multiplication des balafrés : "Cela en fait trois qui passent dans le Bief, et trois qui ont un rôle important. Il y a celui de tes souvenirs d'enfant, voyageant avec Reswald. Deux autres sont actifs à Villevieille : le tenancier de Maison Close, et celui dont Gyles a entendu parler, et qui s'intéressait manifestement à la Trémière, en s'attendant à ce que des problèmes arrivent."
" Vois-tu, s'ils étaient une seule et même personne... ou seulement le premier et le dernier... L'idée m'a traversée que ce Balafré d'antan pourrait être un membre de la Confrérie de la Liberté. Je sais, c'est assez audacieux comme hypothèse, mais cela ne me semble pas invraisemblable : passer de tueur des enfants Targaryens à leurs protecteurs ? Cela expliquerait aussi pourquoi la Confrérie de la Liberté a livré un combat contre les Manteaux d'Or. Ce pourrait bien sûr être un hasard : des hommes en arme entrant sur leur territoire, la volonté de les rançonner... Ou bien le Balafré de Villevieille a eu vent de cette information et a prévenu Duncan le Rouge qui a préparé un comité d'accueil... "
" Ce qui m'embête dans cette hypothèse, enfin, ce qui chagrine mon goût du romanesque, c'est qu'il serait possible que le Balafré de Villevieille supposément membre de la Confrérie de la Liberté et le Balafré tenancier de bordel ne soient qu'une seule et même personne. Mais dans ce cas, il est clair que ses hommes dans le village portuaire ne respectent pas l'éthique d'honneur affichée par Duncan le Rouge. J'ai aussi du mal à croire qu'un homme aussi tatillons sur les règles, puisse tolérer que des collègues s'attribuent la même appartenance en tolérant de tels manquements... Il y aurait entre eux au moins des dissensions. "
" En tous cas il y a une piste menant à Reswald dans la région de Villevieille."
Ce n'étaient que des idées. Si Jolan n'était pas d'humeur bavarde, elle le laisserait méditer et mûrir ses idées à ce sujet qui devait être bien douloureux pour lui.
Jolan & Bénédicte
N'abandonnant pas l'idée de connaître le fin mot des sujets précédemment abordés :
" Tu as pu lui parler ? ... Elle, bien-sûr... Comment les choses se sont-elles passées ? Quelles décisions avez-vous prises ?"
Bien sûre, elle avait informé Jolan de ses efforts en vue d'organiser des cours de musique, et signalé l'heureuse motivation de Gyles en la matière, tout autant que son échec à ce jour d'obtenir un accord de Mère.
De même elle lui avait fait part de cette étrange multiplication des balafrés : "Cela en fait trois qui passent dans le Bief, et trois qui ont un rôle important. Il y a celui de tes souvenirs d'enfant, voyageant avec Reswald. Deux autres sont actifs à Villevieille : le tenancier de Maison Close, et celui dont Gyles a entendu parler, et qui s'intéressait manifestement à la Trémière, en s'attendant à ce que des problèmes arrivent."
" Vois-tu, s'ils étaient une seule et même personne... ou seulement le premier et le dernier... L'idée m'a traversée que ce Balafré d'antan pourrait être un membre de la Confrérie de la Liberté. Je sais, c'est assez audacieux comme hypothèse, mais cela ne me semble pas invraisemblable : passer de tueur des enfants Targaryens à leurs protecteurs ? Cela expliquerait aussi pourquoi la Confrérie de la Liberté a livré un combat contre les Manteaux d'Or. Ce pourrait bien sûr être un hasard : des hommes en arme entrant sur leur territoire, la volonté de les rançonner... Ou bien le Balafré de Villevieille a eu vent de cette information et a prévenu Duncan le Rouge qui a préparé un comité d'accueil... "
" Ce qui m'embête dans cette hypothèse, enfin, ce qui chagrine mon goût du romanesque, c'est qu'il serait possible que le Balafré de Villevieille supposément membre de la Confrérie de la Liberté et le Balafré tenancier de bordel ne soient qu'une seule et même personne. Mais dans ce cas, il est clair que ses hommes dans le village portuaire ne respectent pas l'éthique d'honneur affichée par Duncan le Rouge. J'ai aussi du mal à croire qu'un homme aussi tatillons sur les règles, puisse tolérer que des collègues s'attribuent la même appartenance en tolérant de tels manquements... Il y aurait entre eux au moins des dissensions. "
" En tous cas il y a une piste menant à Reswald dans la région de Villevieille."
Ce n'étaient que des idées. Si Jolan n'était pas d'humeur bavarde, elle le laisserait méditer et mûrir ses idées à ce sujet qui devait être bien douloureux pour lui.
Jolan & Bénédicte
N'abandonnant pas l'idée de connaître le fin mot des sujets précédemment abordés :
" Tu as pu lui parler ? ... Elle, bien-sûr... Comment les choses se sont-elles passées ? Quelles décisions avez-vous prises ?"
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Avec Cecily
Aleth et Cecily
" Nous n'avons pas eu le temps de faire connaissance, ni de nous concilier quant à notre mode de fonctionnement. J'ai demandé à ce que des robes soient placés dans les bagages, pour vous j'entends. Tant que nous sommes en voyage, autant que vous soyez à votre aise, mais si vous devez rester avec moi en situation de représentation, il faut que vous puissiez assumer un rôle de chambrière ou quelque chose d'autre du même genre."
A première vue Cecily ne paraissait pas avoir passé beaucoup de temps à s'occuper d'un intérieur ou à apprendre l'étiquette. Comment démarrer sur de bonnes bases ?
" Dans le doute, laissez toujours la personne de rang supérieur entamer la conversation, et usez toujours du voussoiement. Une petite révérence vaut souvent mieux que de longs discours. De toute façon, personne n'attend d'une femme qu'elle tienne de longs discours, aussi le silence ou des réponses minimalistes en situation de représentation devraient faire généralement l'affaire. Pour ce qui est des situations où nous sommes ensemble, par "nous", j'entends nous, tous, ici, sentez-vous libre d'exposer vos idées ou de poser vos questions."
Peut-être pas la meilleure introduction, mais il fallait bien commencer quelque part.
" Nous n'avons pas eu le temps de faire connaissance, ni de nous concilier quant à notre mode de fonctionnement. J'ai demandé à ce que des robes soient placés dans les bagages, pour vous j'entends. Tant que nous sommes en voyage, autant que vous soyez à votre aise, mais si vous devez rester avec moi en situation de représentation, il faut que vous puissiez assumer un rôle de chambrière ou quelque chose d'autre du même genre."
A première vue Cecily ne paraissait pas avoir passé beaucoup de temps à s'occuper d'un intérieur ou à apprendre l'étiquette. Comment démarrer sur de bonnes bases ?
" Dans le doute, laissez toujours la personne de rang supérieur entamer la conversation, et usez toujours du voussoiement. Une petite révérence vaut souvent mieux que de longs discours. De toute façon, personne n'attend d'une femme qu'elle tienne de longs discours, aussi le silence ou des réponses minimalistes en situation de représentation devraient faire généralement l'affaire. Pour ce qui est des situations où nous sommes ensemble, par "nous", j'entends nous, tous, ici, sentez-vous libre d'exposer vos idées ou de poser vos questions."
Peut-être pas la meilleure introduction, mais il fallait bien commencer quelque part.
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Gyles
Aleth avait essayé de plaider la cause des cours de musique auprès de Mère... mais... le départ... l'agitation... les "plus tard"... Elle avait signalé au troubadour son peu de succès, en précisant qu'elle espérait tout de même que les choses se passent mieux à leur retour du mariage.
" Quelles régions avez-vous visité au cours de vos voyages ? "
Si Gyles était d'humeur bavarde, il y aurait tout lieu de discuter géographie, royaumes, peuples, contrées, autres Maisons nobles, mode...
Aleth avait essayé de plaider la cause des cours de musique auprès de Mère... mais... le départ... l'agitation... les "plus tard"... Elle avait signalé au troubadour son peu de succès, en précisant qu'elle espérait tout de même que les choses se passent mieux à leur retour du mariage.
" Quelles régions avez-vous visité au cours de vos voyages ? "
Si Gyles était d'humeur bavarde, il y aurait tout lieu de discuter géographie, royaumes, peuples, contrées, autres Maisons nobles, mode...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
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- Amnèsya
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
Ce qui était sûr, c'est qu'on était plus que quitte pour tous avec William...Cecily en voyage
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Nota : Je n'ai pas joué au jeu d'où c'est tirer
Et peux être même, qu'à mon retour, je testerais son implantation dentaire...
Ouf... C'est fini... Elle a fait tous cela en apnée... Impressionnant... Je ne sais pas qui elle est mais elle a un sacré souffle..." Nous n'avons pas eu le temps de faire connaissance, ni de nous concilier quant à notre mode de fonctionnement. J'ai demandé à ce que des robes soient placés dans les bagages, pour vous j'entends. Tant que nous sommes en voyage, autant que vous soyez à votre aise, mais si vous devez rester avec moi en situation de représentation, il faut que vous puissiez assumer un rôle de chambrière ou quelque chose d'autre du même genre."
" Dans le doute, laissez toujours la personne de rang supérieur entamer la conversation, et usez toujours du voussoiement. Une petite révérence vaut souvent mieux que de longs discours. De toute façon, personne n'attend d'une femme qu'elle tienne de longs discours, aussi le silence ou des réponses minimalistes en situation de représentation devraient faire généralement l'affaire. Pour ce qui est des situations où nous sommes ensemble, par "nous", j'entends nous, tous, ici, sentez-vous libre d'exposer vos idées ou de poser vos questions."
Est ce qu'elle a le sens de l'humour? Peut être un peu trop tôt pour le dire. et pour le tester... Je crois qu'on gangerais rien à se rentrer dedans tous de suite.
Bon je retiens un truc c'est qu'elle dis nous... C'est rare et rien que cela ça mérite respect... Pour le reste, j'ai bien envie de dire que j'y pige rien... Malheureusement, je ne comprends que trop bien...
"Je sais ce que veux dire savoir garder la face et l'honneur...
C'est pour cela que je me retrouve ici..
Mais sauf votre respect, j'aime mon cuir... Il a vu, et je pense que vous en rendez compte, bien des aventures auquelles j'ai participé... C'est comme une seconde peau. Et je ne pense pas que cela soit une bonne idée de m'en séparer. Surtout si vous tenez que je joue mon rôle...
Puisqu'on a le droit de parler, c'était le moment de voir ce que donnait les travaux pratiques
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.