[Symbaroum] Introduction - Et sonne le tocsin

[Thegreenthumb]

Nurg restait silencieux, observant la faille, les ombres gesticulantes loin dessous, d’un œil perplexe et inquiet. Il vit les deux mages arriver. Ceux là n’etaient pas là pour se battre. Il les observa à leur tour, puis finit par rejoindre sa charrette et les autres...

Wamba était bien blessé. Les autres aussi. Nurg n'était pas comme ça. Déjà, ses blessures s’etaient presque toutes refermées. Ragaba lui avait dit que cela se nommait régénération. Elle avait aussi dit que cela pourrait faire peur aux hommes car c’etait là chose monstrueuse que de guérir spontanément de ses blessures...

Nurg posa son lourd marteau sur la charrette, prêt de son ami Wamba, faisant attention a ne pas marcher sur Caseo le guerrier.

Wamba a en déjà vu d’autres ! Wamba guérir !

Se retournant vers la mage, Nurg perdit son sourire et jeta un regard inquiet et interrogateur a Hellébore...

[Iris]

Hellébore avait fini de bander les jambes de Wamba. Il faudrait revoir ça plus tard avec de vrais remèdes et au calme.

Elle leva la tête et vit Nurg qui avait une expression qui semblait indiquer qu'il voulait une réponse. Juste avant il avait dit que Wamba allait guérir. Peut-être en voulait-il confirmation ?

" Wamba guérira."

Elle resta un instant immobile pour voir si la réponse satisfaisait l'ogre ou si elle avait mal compris la question.

[Edzart]

Après avoir observé un moment cette faille terrifiante, Ledros se tourna vers ses compagnons pour les rejoindre :
"Quel bordel... Ça va tout le monde ? J'ai vu que Wamba avait... Pris une mauvaise beigne."
Les dents serrées, il continua :
"Une idée de ce qui se passe ici, Hellebore ? Vous avez eu de la chance..."

[Thegreenthumb]

Et visiblement, Hellébore avait bien compris les choses. Rassure, Nurg donna une bonne tape sur l´épaule de son ami, avant de regarder à nouveau ce qu’il s’en tramait sur l’esplanade...

[Iris]

Elle avait bien répondu à Nurg, ouf ! Soulagée, elle eut un léger sourire.

Ledros lui parlait ? Elle se tourna vers lui. Ah oui, il n'était pas à l'auberge de la fougère, et ignorait ce que la femme avait pu dire :

" Anadea est restée évasive. Elle travaillait pour des gens qui se tenaient à distance de la garde. Elle pensait qu'un culte illégal, dangereux et profanateur avait trouvé quelque chose dans la forêt. Cela avait mis d'après elle, les protecteurs de la forêt en colère. L'objet aurait été ramené à Fort Chardon. Anadea était montée à sa chambre pour chercher quelque chose d'important à nous montrer quand le sol commença à s'effondrer. Elle disait que sans preuve supplémentaire, elle ne serait pas écoutée du maire. "

Un regard vers l'abîme. Elle doutait d'entendre à nouveau parler d'Anadea.

[Wamba]

"J'vous dois combien m'dame"

*dit Wamba avec un regard toujours un peu blasé*

"T'inquiète pas vieux frère, j'ai pas les mêmes capacité qu'toi mais j'suis aussi dur qu'un bout d'cuir séché, mouhahahasssac !"

[Iris]

Hellébore se tourna vers Wamba :

"Voulez-vous vraiment me payer ? "

Elle réfléchit :

" Un medicus est payé 1 thaler par jour. Je ne sais pas combien il est prévu de faire de consultation dans une journée. Il faudrait diviser, je suppose. "

[Wamba]

*parler argent avait finalement réveillé de vieux réflexes et le gobelin se redresse un peu, laissant un léger craquement de colonne se faire entendre, avant de dire*

"Vous enlèverez'ça d'c'que vous m'devez pour cette journée, ce s'ra plus simple"

*dit-il en souriant*

[Iris]

Après réflexion, Hellébore répondit :

" Vous avez raison. Votre salaire de la journée équivaut approximativement au prix des soins. "

Intérieurement elle nota de ne payer que Nurg puisque Wamba insistait pour payer ses soins. Certaines personnes tenaient à ne pas avoir de dette morale, peut-être était-ce son cas ?

L'apprentie mage se rendit auprès du capitaine et de Ledros :

" Avez-vous besoin de quelque chose ? Mes soins ne sont pas payant -- sauf pour Wamba, parce qu'il insiste."

Si quelqu'un d'autre s'exprimait, on aurait pu croire à une plaisanterie, mais elle paraissait prendre cela au premier degré.

[Rouge]

La folie du combat s'est estompé depuis quelques minutes.
La fougue et la pression retombent. La fatigue aussi.
Du haut de la crevasse, Beren Le Rouge regarde les ombres danser. De cette crevasse, c'est comme si des effluves d'aura noire en sortent, remplaçant l'air pestilent de nourriture avariée et d'excréments, par l'air vicié, plus subtile, de la Corruption.
Les souvenirs de certains de ses congénères tombés aux mains des abominations, ou transformés en l'une d'entre elles refait surface.
Les souvenirs de son enfance aussi. Perdu. Dans la mort et la désolation. Dans l'horreur de la Corruption, et dans celle des humains. Ces années d'enfance volées, à fuir et à se faire chasser. "Tssssss"
Beren balaye l'air d'une main, comme si ces pensées étaient physiques.

"Mais qu'est-ce qu'il s'est passé bon sang ... Baham, j'te le jure, si tu es lié à ça, tu vas parler"

Quittant la crevasse profonde, et les gardes -et autres- qui s'amassent de plus en plus aussi, Le Rouge se dirige vers la dénommée Lévia, inconsciente, en se demandant si son mal n'est que physique.
Il se dirige donc aussi en direction du groupe dominé de taille par le grand ogre, où un petit regard qui se veut bien entendu s'impose avec Ledros, qui n'a l'air d'avoir d'yeux que pour la brindil... la jeune mage.