Helefrt 2.1 - (Re) Prendre goût à la vie
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Re: Chroniques d'Helefrt 2.1 - Le poids des responsabilités
Eozen obéit, posa sa ceinture sur la pierre, avec ses armes encore fixées donc.
"On ne sait jamais, j'ai tendance à me méfier à cause de mes errances. Mais soit."
"Pour les motifs, j'ai pris comme base l'hermine du clan, et ensuite juste ce qui me parlait, m'inspirait. En fait ca m'est venu quand j'étais dans une forêt, quand j'étais en train de... communiquer avec un C'maogh, c'est tout ce que cela m'évoque avec le recul."
Il obéit après à la demoiselle, mettant sa tunique et son duvet dans le panier, mais il remettrait sa chemise pour rentrer au village, ca ferait un peu plus sérieux.
A sa remarque, il battit en retraite, mains devant lui.
"Désolé... Ce n'était vraiment pas mon intention, pour le coup. Si cela doit venir, ça sera de toi, et quand tu le voudras, j'ai retenu la leçon d'hier soir. Je veux bien que tu étendes mes vêtements, ils sècheront durant la leçon de danse... commune, cela va sans dire."
Il remit néanmoins sa chemise, qui colla à son corps mince, révélant la pâleur de sa peau et les motifs noirs et complexes de son tatouage, car elle était encore bien humide. Il sangla également son équipement et remit ses brassards. il appela ensuit son cheval d'un sifflement.
"Comme pour l'aller, sur Ankou ?"
"On ne sait jamais, j'ai tendance à me méfier à cause de mes errances. Mais soit."
"Pour les motifs, j'ai pris comme base l'hermine du clan, et ensuite juste ce qui me parlait, m'inspirait. En fait ca m'est venu quand j'étais dans une forêt, quand j'étais en train de... communiquer avec un C'maogh, c'est tout ce que cela m'évoque avec le recul."
Il obéit après à la demoiselle, mettant sa tunique et son duvet dans le panier, mais il remettrait sa chemise pour rentrer au village, ca ferait un peu plus sérieux.
A sa remarque, il battit en retraite, mains devant lui.
"Désolé... Ce n'était vraiment pas mon intention, pour le coup. Si cela doit venir, ça sera de toi, et quand tu le voudras, j'ai retenu la leçon d'hier soir. Je veux bien que tu étendes mes vêtements, ils sècheront durant la leçon de danse... commune, cela va sans dire."
Il remit néanmoins sa chemise, qui colla à son corps mince, révélant la pâleur de sa peau et les motifs noirs et complexes de son tatouage, car elle était encore bien humide. Il sangla également son équipement et remit ses brassards. il appela ensuit son cheval d'un sifflement.
"Comme pour l'aller, sur Ankou ?"
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
Re: Chroniques d'Helefrt 2.1 - Le poids des responsabilités
Oh non, Elwin avait décidé qu'il n'était pas jaloux.
Et il n'allait pas laisser une bête sensation prendre le dessus. Un peu de discipline voyons. Qui commandait? Son corps ou lui? Taratata, hors de question qu'il fasse quelque chose d'aussi... heu... infantile qu'aller espionner.
De temps à autre il tournait le regard dans la direction de la riviere ou vers l'entrée du village, mais le rouquin n'allait certainement pas suivre le couple, caché comme un vaurien méditant un mauvais coup. Les choix des autres n'étaient pas moins valables que ses propres inclinaisons. Respect et acceptation de la difference.
Tsss, si il avait été chez lui, lui aussi aurait pu parader sur un cheval pensa t'il quand meme,un poil boudeur... Quoique...
Non, l'espace d'un instant il l'avait oublié. Il n'y avait plus de chez lui qui tenait. se rappela t'il. Juste celui qu'il construirait, l'avenir.
On ne revenait pas en arriere.
Bon, il programmait tout de même un bain, rasage de pres et... et trouver des habits plus adaptés que la tenue qu'on lui avait passée.
La pensée fugace de la villageoise qui s'interessait un peu plus que les autres à Cairell lui redonna le sourire. Avec un peu de chance... et si ça pouvait apporter un peu de bonheur à leur charismatique leader....
Et il n'allait pas laisser une bête sensation prendre le dessus. Un peu de discipline voyons. Qui commandait? Son corps ou lui? Taratata, hors de question qu'il fasse quelque chose d'aussi... heu... infantile qu'aller espionner.
De temps à autre il tournait le regard dans la direction de la riviere ou vers l'entrée du village, mais le rouquin n'allait certainement pas suivre le couple, caché comme un vaurien méditant un mauvais coup. Les choix des autres n'étaient pas moins valables que ses propres inclinaisons. Respect et acceptation de la difference.
Tsss, si il avait été chez lui, lui aussi aurait pu parader sur un cheval pensa t'il quand meme,un poil boudeur... Quoique...
Non, l'espace d'un instant il l'avait oublié. Il n'y avait plus de chez lui qui tenait. se rappela t'il. Juste celui qu'il construirait, l'avenir.
On ne revenait pas en arriere.
Bon, il programmait tout de même un bain, rasage de pres et... et trouver des habits plus adaptés que la tenue qu'on lui avait passée.
La pensée fugace de la villageoise qui s'interessait un peu plus que les autres à Cairell lui redonna le sourire. Avec un peu de chance... et si ça pouvait apporter un peu de bonheur à leur charismatique leader....
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
- Iris
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Gloussements
1 - Dans la maison de la damathair
Gairech la joyeuse damathair gloussante :
" Keanan, oui, il n'est pas très solide, il a passé trop de temps à l'intérieur, et en plus avec son bras en vrac, il est un peu limité dans ses possibilités, plutôt... passif, ça demande un peu de bonne volonté de sa partenaire, forcément... "
" Hafgan, ah mais il est bon musicien aussi ! Il joue de plusieurs instruments et passe pour un homme plutôt raffiné qui aurait un certain ... doigté... à tous les points de vue !... mais je n'ai pas vérifié par moi-même, je m'entends mieux avec Tagd en fait. "
" Tu sais, s'abandonner... je pense qu'il faut profiter des fêtes de renversement des normes pour accepter de faire des bêtises, prendre de la distance par rapport à soi-même, souffler, et repartir ensuite du bon pied. Personne ne te tiendra rigueur de ce que tu feras ou avec qui, du moment que tu ne violes aucun homme ! *rire* J'ai comme l'impression que la plupart seraient plutôt consentants et suppliants avec toi, ça doit être le charme des varigaux, leur aura de voyageurs mystérieux... ça aide beaucoup !"
Gairech écouta Yrgwenn parler de Cern avec une réelle compassion, essayant tant bien que mal de lui dire qu'elle pouvait vivre encore sans trahir son grand amour, sans être une mauvaise personne :
" Mon époux aussi est mort, un accident de chasse. Mon fils aîné est parti courir l'aventure, je n'ai pas eu de nouvelles depuis longtemps... Je sais ce qu'est une perte douloureuse et la tienne est encore récente. Je pense que tu devrais songer à passer une agréable nuit, danser, chanter, boire, bien manger, et tu pourras revenir dormir ici... Surtout, ne t'embête pas à penser au lendemain, à la durée d'une relation... la vie est courte, dangereuse, pour toi encore plus que pour ceux qui restent dans les villages. Concentre-toi sur le présent. Il est un moment où le plus douloureux des deuils s'atténue et on retrouve un peu de légèreté. Se sentir aimée, un peu, ça peut suffire, et si tu as peur d'être malhonnête, dis-le directement que tu ne te sens pas capable pour l'instant d'établir une véritable relation suivie..."
...
2 - Près de la rivière
" Ces motifs de tatouages sont assez beaux et leur histoire est plutôt belle aussi. On dirait une légende. Donc tu as... communiqué avec des C'maoghs ? Je croyais que seuls les demorthèns et les ionnthèns en étaient capables ? "
(...)
Après le moment de malaise : "D'accord... j'ai cru que c'était pas clair parce que... faut apprendre à te maîtriser, là, tu ... hum..."
" Je vais rentrer à pied ça va, je suis mouillée, on va juste poser le panier sur le cheval parce qu'il est lourd à cause de l'eau dans les tissus..."
...
Et peu de temps après :
" Elwin ! Pourquoi tu n'es pas venu dire bonjour ? "
En fait, c'était un vrai soulagement pour elle parce que ça la sortait d'une situation embarrassante grâce à la présence d'un ami... Si elle avait su les tourments d'Elwin, elle aurait été un peu déroutée voire effrayée un instant du déchaînement d'émotions qu'elle suscitait chez deux hommes qu'elle connaissait depuis peu, et qui avaient d'ailleurs chacun un certain charme et charisme à leur manière...
Ce fut avec soulagement qu'elle arriva chez elle, un peu chamboulée, et se préparant un bain dans la foulée, mettant l'eau à chauffer pendant qu'elle étendait le linge.
Ouf ! Chez elle ! Plus de pression !
...
Gairech la joyeuse damathair gloussante :
" Keanan, oui, il n'est pas très solide, il a passé trop de temps à l'intérieur, et en plus avec son bras en vrac, il est un peu limité dans ses possibilités, plutôt... passif, ça demande un peu de bonne volonté de sa partenaire, forcément... "
" Hafgan, ah mais il est bon musicien aussi ! Il joue de plusieurs instruments et passe pour un homme plutôt raffiné qui aurait un certain ... doigté... à tous les points de vue !... mais je n'ai pas vérifié par moi-même, je m'entends mieux avec Tagd en fait. "
" Tu sais, s'abandonner... je pense qu'il faut profiter des fêtes de renversement des normes pour accepter de faire des bêtises, prendre de la distance par rapport à soi-même, souffler, et repartir ensuite du bon pied. Personne ne te tiendra rigueur de ce que tu feras ou avec qui, du moment que tu ne violes aucun homme ! *rire* J'ai comme l'impression que la plupart seraient plutôt consentants et suppliants avec toi, ça doit être le charme des varigaux, leur aura de voyageurs mystérieux... ça aide beaucoup !"
Gairech écouta Yrgwenn parler de Cern avec une réelle compassion, essayant tant bien que mal de lui dire qu'elle pouvait vivre encore sans trahir son grand amour, sans être une mauvaise personne :
" Mon époux aussi est mort, un accident de chasse. Mon fils aîné est parti courir l'aventure, je n'ai pas eu de nouvelles depuis longtemps... Je sais ce qu'est une perte douloureuse et la tienne est encore récente. Je pense que tu devrais songer à passer une agréable nuit, danser, chanter, boire, bien manger, et tu pourras revenir dormir ici... Surtout, ne t'embête pas à penser au lendemain, à la durée d'une relation... la vie est courte, dangereuse, pour toi encore plus que pour ceux qui restent dans les villages. Concentre-toi sur le présent. Il est un moment où le plus douloureux des deuils s'atténue et on retrouve un peu de légèreté. Se sentir aimée, un peu, ça peut suffire, et si tu as peur d'être malhonnête, dis-le directement que tu ne te sens pas capable pour l'instant d'établir une véritable relation suivie..."
...
2 - Près de la rivière
" Ces motifs de tatouages sont assez beaux et leur histoire est plutôt belle aussi. On dirait une légende. Donc tu as... communiqué avec des C'maoghs ? Je croyais que seuls les demorthèns et les ionnthèns en étaient capables ? "
(...)
Après le moment de malaise : "D'accord... j'ai cru que c'était pas clair parce que... faut apprendre à te maîtriser, là, tu ... hum..."
" Je vais rentrer à pied ça va, je suis mouillée, on va juste poser le panier sur le cheval parce qu'il est lourd à cause de l'eau dans les tissus..."
...
Et peu de temps après :
" Elwin ! Pourquoi tu n'es pas venu dire bonjour ? "
En fait, c'était un vrai soulagement pour elle parce que ça la sortait d'une situation embarrassante grâce à la présence d'un ami... Si elle avait su les tourments d'Elwin, elle aurait été un peu déroutée voire effrayée un instant du déchaînement d'émotions qu'elle suscitait chez deux hommes qu'elle connaissait depuis peu, et qui avaient d'ailleurs chacun un certain charme et charisme à leur manière...
Ce fut avec soulagement qu'elle arriva chez elle, un peu chamboulée, et se préparant un bain dans la foulée, mettant l'eau à chauffer pendant qu'elle étendait le linge.
Ouf ! Chez elle ! Plus de pression !
...
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Re: Chroniques d'Helefrt 2.1 - Le poids des responsabilités
Eozen haussa les épaules.
"C'est ce que je croyais aussi mais... Les gens chez moi disent que je suis le fils d'un C'maogh et d'une demorthèn, pour la version la plus sympathique... Je te laisse deviner la version la plus terrifiante. C'est peut-être pour cela que cet évènement s'est passé."
Passant le reste de l'histoire sous silence, mais elle saurait tout deviner sans doute si elle était futée, il aida Ambre à installer ses affaires et marcha de l'autre côté du cheval, pour ne pas ajouter à sa gêne. Il la laissa discuter avec Elwin, avec une vague sensation de jalousie, mais comme il l'avait dit, il laissera à Ambre le choix jusqu'au bout. Il la prévint juste qu'il déposerait les affaires devant chez elle et qu'elle le prévienne pour le cours de danse, lui serait à l'écurie avec son cheval.
Une fois Ankou ramené à l'écurie, Eozen enleva à nouveau sa chemise pour la faire sécher à nouveau, et resta dans l'ombre, à bichonner et nettoyer son étalon noir, tranquillement, torse nu, ses armes à portée de main, chantant à voix basse une chanson de chez lui sur une demorthèn qui enfermait ses amants infidèles dans le Val...
"C'est ce que je croyais aussi mais... Les gens chez moi disent que je suis le fils d'un C'maogh et d'une demorthèn, pour la version la plus sympathique... Je te laisse deviner la version la plus terrifiante. C'est peut-être pour cela que cet évènement s'est passé."
Passant le reste de l'histoire sous silence, mais elle saurait tout deviner sans doute si elle était futée, il aida Ambre à installer ses affaires et marcha de l'autre côté du cheval, pour ne pas ajouter à sa gêne. Il la laissa discuter avec Elwin, avec une vague sensation de jalousie, mais comme il l'avait dit, il laissera à Ambre le choix jusqu'au bout. Il la prévint juste qu'il déposerait les affaires devant chez elle et qu'elle le prévienne pour le cours de danse, lui serait à l'écurie avec son cheval.
Une fois Ankou ramené à l'écurie, Eozen enleva à nouveau sa chemise pour la faire sécher à nouveau, et resta dans l'ombre, à bichonner et nettoyer son étalon noir, tranquillement, torse nu, ses armes à portée de main, chantant à voix basse une chanson de chez lui sur une demorthèn qui enfermait ses amants infidèles dans le Val...
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
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Re: Chroniques d'Helefrt 2.1 - Le poids des responsabilités
Tôt le matin, Yann était debout. Il s'était éclipsé rapidement après la scène de la veille et s'était procuré tout ce dont ses parents avaient besoin pour la ferme.
Mais Yann, ce soir là, avait un sentiment étrange. Comme une écharde en son coeur. L'attribuant à la fatigue, le jeune homme alla dormir sans dire un mot de plus. Aussi, au matin, il fut fort surpris de ressentir ce même malaise que la veille...
Quelque chose le dérangeait. Ce regard que Farlann avait posé sur ces enfants... Il avait ressenti ce regard au plus profond de son être. Ce regard, ce rire. Ils avaient quelque chose de terrifiant. Qui était cet étranger aux yeux avides et au rire fou. Le jeune homme ne trouva même pas ses parents qui étaient déjà en train de veiller sur une brebis agonisante dans le champ.
Yann regarda cette scène de loin avec beaucoup de mépris et de rancoeur. Tiens où était il, ce frère stupide? Oh. C'est vrai, la grande fête avait lieu aujourd'hui...
Le jeune homme, renfrogné se dit qu'il ferait mieux de ne pas se montrer. Puis le rire de Farlann retentit dans son esprit. Il se tint la tête pendant une minute. Non pas pour prier pour son retrait, non. Mais pour en analyser tous les composants, pour tenter de déceler la personnalité de son interlocuteur mystérieux de la veille. Et ce ton doux qu'il avait pris avec lui. Naturel? Calculé? Aliéné? Yann fronça les sourcils. Il irait à Helefrt encore aujourd'hui. Le gout de l'inachevé trainait dans sa bouche, et s'il ne le faisait pas, il aurait le sentiment de passer à côté de quelque chose.
Mais auparavant, passer à la rivière pour faire un brin de toilette. Il s'agissait en fait d'un petit cours d'eau à mi-chemin entre le village et la ferme. Yann dévia de la route et passa sous un saule pleureur et s'agenouilla pour se passer de l'eau sur le visage. Puis il fixa le reflet ondulé d'un jeune homme blond à la barbe naissante. Ce garçon avait les yeux cerclés de tristesse... De tristesse, car en effet Yann était triste. Triste d'éprouver cette peur plus qu'instinctive dans de grands mouvements de foule. Il devait se forcer, tenter, oser ! Rien n'était impossible. Il ne se trouvait pas si beau que ça avec sa barbe blonde naissante. Enfin, ainsi la nature était faite. Puis, il songea à son frère à la barbe fournie, ce colosse séducteur, aux yeux de qui il passait pour un faible. Yann sortit son couteau de sa poche en lançant un regard de défi à son reflet dans l'eau.
Quand il reprit la route, son visage, libre de toute pilosité et ses cheveux blonds au vent il ressemblait à un apollon échappé d'un conte fantastique. Et la fatigue, avec sa barbe naissante, semblait s'être évaporée.
Aussi, il arriva au village, en prenant une grande respiration. Allons, il était temps de changer. Allons trouver le grand frère et donnons lui une petite leçon de principe. Il était temps de montrer, que le petit était supérieur au grand. Et, en essayant de masquer son malaise, il s'engagea dans l'allée d'Helfefrt. Aujourd'hui serait un jour de transition pour lui. Ce qui lui donnait une telle motivation, il n'en avait aucune idée..
Mais Yann, ce soir là, avait un sentiment étrange. Comme une écharde en son coeur. L'attribuant à la fatigue, le jeune homme alla dormir sans dire un mot de plus. Aussi, au matin, il fut fort surpris de ressentir ce même malaise que la veille...
Quelque chose le dérangeait. Ce regard que Farlann avait posé sur ces enfants... Il avait ressenti ce regard au plus profond de son être. Ce regard, ce rire. Ils avaient quelque chose de terrifiant. Qui était cet étranger aux yeux avides et au rire fou. Le jeune homme ne trouva même pas ses parents qui étaient déjà en train de veiller sur une brebis agonisante dans le champ.
Yann regarda cette scène de loin avec beaucoup de mépris et de rancoeur. Tiens où était il, ce frère stupide? Oh. C'est vrai, la grande fête avait lieu aujourd'hui...
Le jeune homme, renfrogné se dit qu'il ferait mieux de ne pas se montrer. Puis le rire de Farlann retentit dans son esprit. Il se tint la tête pendant une minute. Non pas pour prier pour son retrait, non. Mais pour en analyser tous les composants, pour tenter de déceler la personnalité de son interlocuteur mystérieux de la veille. Et ce ton doux qu'il avait pris avec lui. Naturel? Calculé? Aliéné? Yann fronça les sourcils. Il irait à Helefrt encore aujourd'hui. Le gout de l'inachevé trainait dans sa bouche, et s'il ne le faisait pas, il aurait le sentiment de passer à côté de quelque chose.
Mais auparavant, passer à la rivière pour faire un brin de toilette. Il s'agissait en fait d'un petit cours d'eau à mi-chemin entre le village et la ferme. Yann dévia de la route et passa sous un saule pleureur et s'agenouilla pour se passer de l'eau sur le visage. Puis il fixa le reflet ondulé d'un jeune homme blond à la barbe naissante. Ce garçon avait les yeux cerclés de tristesse... De tristesse, car en effet Yann était triste. Triste d'éprouver cette peur plus qu'instinctive dans de grands mouvements de foule. Il devait se forcer, tenter, oser ! Rien n'était impossible. Il ne se trouvait pas si beau que ça avec sa barbe blonde naissante. Enfin, ainsi la nature était faite. Puis, il songea à son frère à la barbe fournie, ce colosse séducteur, aux yeux de qui il passait pour un faible. Yann sortit son couteau de sa poche en lançant un regard de défi à son reflet dans l'eau.
Quand il reprit la route, son visage, libre de toute pilosité et ses cheveux blonds au vent il ressemblait à un apollon échappé d'un conte fantastique. Et la fatigue, avec sa barbe naissante, semblait s'être évaporée.
Aussi, il arriva au village, en prenant une grande respiration. Allons, il était temps de changer. Allons trouver le grand frère et donnons lui une petite leçon de principe. Il était temps de montrer, que le petit était supérieur au grand. Et, en essayant de masquer son malaise, il s'engagea dans l'allée d'Helfefrt. Aujourd'hui serait un jour de transition pour lui. Ce qui lui donnait une telle motivation, il n'en avait aucune idée..
"Vo solcando un mar crudele
Senza vele
E senza sarte,
Freme l'onda, il Ciel s'imbruna:
Cresce il vento, e manca l'arte,
E il voler della fortuna
Son costretto à seguitar." Artaserse, aria di Arbace
Senza vele
E senza sarte,
Freme l'onda, il Ciel s'imbruna:
Cresce il vento, e manca l'arte,
E il voler della fortuna
Son costretto à seguitar." Artaserse, aria di Arbace
Vive les villages paumés
Deux galants (au moins) pour une même belle, et les deux disposés à lui laisser le choix? Même pas drôle!
Comme si elle avait un choix à faire, elle pouvait tres bien decider de ne même pas en faire...
Bref, aucune raison de s'en faire.. à priori... à moins bien sur que d'autres facteurs ne viennent s'y ajouter comme l'alcool, la fatigue, ou d'autres interessés... Ce qui était hautement probable d'ailleurs.
Chacun ses propres methodes de dragues. Certains mettaient les pieds dans le plat, d'autres larmoyaient pendant des jours, lui était resolument joueur. En amour comme en amitié d'ailleurs. Il n'était pas bien sur parfois de la limite entre les deux. Mais il était particulierement pervers de presenter au jeune homme quelqu'un de plus qu'à son gout, pour s'étonner ensuite d'un certain interet. Et puis c'était l'age.
Même si Elwin tenta de ne pas le montrer, il était assez content de voir qu'elle n'était pas sur la monture d'Eozen.. Le gwidrite fit mine de s'offusquer, mais le clin d'oeil et le sourire large comme une portion de lune montraient qu'il était ravi.
Comment ça?! Tu ne viens meme pas me voir avant d'aller heu... faire une lessive? prendre un bain? -nan, parce que là j'hesite- et c'est moi qui t'ignore? Huhu, ne renverse pas les roles Princesse. J'ai eu peur que le reste de ma journée ne me paraisse fade ensuite.
Bien sur, le ton est leger, joueur, plaisantin . Fait volontairement pour laisser ouverte toutes les portes.
Hey Eozen, vous avez l'air bien humide aussi... Tention de ne pas attraper un coup de froid.
A tout à l'heure Ambre, et attention, les epreuves de vetements mouillés ce n'est que ce soir.
S'amuse t'il avant de s'eclipser à son tour.
Direction une bassine d'eau plus ou moins chaude.
Comme si elle avait un choix à faire, elle pouvait tres bien decider de ne même pas en faire...
Bref, aucune raison de s'en faire.. à priori... à moins bien sur que d'autres facteurs ne viennent s'y ajouter comme l'alcool, la fatigue, ou d'autres interessés... Ce qui était hautement probable d'ailleurs.
Chacun ses propres methodes de dragues. Certains mettaient les pieds dans le plat, d'autres larmoyaient pendant des jours, lui était resolument joueur. En amour comme en amitié d'ailleurs. Il n'était pas bien sur parfois de la limite entre les deux. Mais il était particulierement pervers de presenter au jeune homme quelqu'un de plus qu'à son gout, pour s'étonner ensuite d'un certain interet. Et puis c'était l'age.
Même si Elwin tenta de ne pas le montrer, il était assez content de voir qu'elle n'était pas sur la monture d'Eozen.. Le gwidrite fit mine de s'offusquer, mais le clin d'oeil et le sourire large comme une portion de lune montraient qu'il était ravi.
Comment ça?! Tu ne viens meme pas me voir avant d'aller heu... faire une lessive? prendre un bain? -nan, parce que là j'hesite- et c'est moi qui t'ignore? Huhu, ne renverse pas les roles Princesse. J'ai eu peur que le reste de ma journée ne me paraisse fade ensuite.
Bien sur, le ton est leger, joueur, plaisantin . Fait volontairement pour laisser ouverte toutes les portes.
Hey Eozen, vous avez l'air bien humide aussi... Tention de ne pas attraper un coup de froid.
A tout à l'heure Ambre, et attention, les epreuves de vetements mouillés ce n'est que ce soir.
S'amuse t'il avant de s'eclipser à son tour.
Direction une bassine d'eau plus ou moins chaude.
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- Iris
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Un paquet d'états d'âmes
1 - Eozen & Ambre
" Les c'maogh font pas d'enfants ! Des êtres immatériels, comment tu veux qu'ils fassent ça ? Et puis les feondas,... si t'étais un fils de feondas, tu serais un monstre avec un sale caractère, tout le temps envie de détruire, tu serais laid et difformes. Par chez toi les gens sont vraiment bêtes. Remarque, rien d'étonnant, des gens qui se lamentent dans un trou sans faire la fête, ce sont forcément des abrutis. Et tu as la nostalgie de ce coin là ? Tu devrais te trouver un nouveau foyer, vraiment accueillant, rien à voir et où tu serais heureux, c'est le seul truc qui puisse éventuellement justifier une nostalgie. "
Inutile de préciser que ce genre d'émotion lui passait au-dessus de la tête et qu'elle raisonnait plus qu'elle ne ressentait.
...
2 - Yann Drankou
Quelqu'un lança à Yann un "Ben dis donc, ça te faire une nouvelle tête ça ! Tu devrais peut-être demander à Aliciann de t'arranger ça, c'est pas tout à fait au point ton découpage à l'arraché." Ce n'était pas méchant, un peu amusé quand même. Aliciann était dans les 22 ans, gentille fille châtain aux yeux bleus qui coiffait souvent ses amies et aujourd'hui elle aurait fort à faire. Elle se laissait assez facilement embobiner par des gars costauds et finissait immanquablement plaquée avec ses yeux pour pleurer. Elle était même tombée enceinte une fois, mais avait fait une fausse couche. Et malgré ça, elle restait souriante et pleine d'espoir que la "prochaine fois"...
Le cadet arrivait dans un village joyeux, reconnaissant la plupart des gens, notant qu'Erin et Farlann finissait de prendre leur petit déjeuner ensemble.
...
3 - Ambre & Elwin, en présence d'Eozen
Les bêtises d'Elwin ramenaient facilement le sourire sur la figure d'Ambre :
" Bah, la lessive, on finit souvent dans le même état que le linge, mais l'eau de la rivière n'est pas très chaude, les bains en plein air actuellement, c'est soit dans un petit étang qui prend le soleil, soit dans une baignoire avec de la vraie eau chaude. Tiens, j'y pense, vous qui n'êtes pas du val, eh bien il y a dans la forêt, côté est, presque à flanc de falaise une très jolie clairière avec une petite cascade et une grotte à côté, et l'eau est souvent tiède là-bas, c'est vraiment joli, par contre il y a un peu de route à faire, mais ça vaut le coup. Quand j'étais petite on en parlait comme d'un coin pour les amoureux, mais faut être déjà motivé pour faire le trajet."
" Eozen voudrait apprendre à danser un peu, on pourrait faire un cours à plusieurs, Aliciann dira sûrement oui, enfin, si elle a cinq minutes, pas mal de filles viennent la voir pour se faire coiffer. Sinon on trouvera d'autres partenaires... Elwin, les gwidrites veulent peut-être apprendre ? Ou les deux nouveaux, Erin et Farlann qui restent à l'écart... bon,... z'ont l'air un peu bizarres quand même... Sinon, tous les trois. "
...
4 - Ambre
Au final, Ambre dans son bain de fin de matinée, seule dans une pièce envahie de vapeur, quelques pétales de fleurs dans l'eau, traînait en rêvassant, en se demandant avec un sourire jusqu'aux oreilles si elle préférait l'amusant Elwin ou le mystérieux Eozen. Ce n'était pas du tout le même genre et elle aimait finalement bien les deux. Clapotis dans l'eau. S'étire. Change de position et imagine comment ils pourraient bien être dans l'intimité. Heureusement que personne n'est dans sa tête pour s'offusquer de ses spéculations fantasmatiques et indécentes... et teintée d'humour aussi... Elle sort du bain, va au poêle de la pièce pour récupérer une casserole d'eau frémissante et va en verser une partie du contenu dans le bain pour le réchauffer encore et traîner un peu plus. Mélanger l'eau pour obtenir une température homogène et s'y replonger avec délice... Et un petit rire en imaginant qu'il n'était pas nécessaire de choisir : pourquoi pas les DEUX ? ... l'un après l'autre ? en même temps ? ... hum... pas sûrs qu'ils soient très coopératifs... mais ça ne coûtait rien d'imaginer ce que ça pouvait donner...
...Soupir alanguie et gloussement...
...
On frappa à la porte : "Ambre, n'y passe pas la journée, moi aussi je veux prendre un bain !"
C'était Papa Hafgan. Il avait une réputation de raffinement à tenir et aimait bien cette fête.
...
" Les c'maogh font pas d'enfants ! Des êtres immatériels, comment tu veux qu'ils fassent ça ? Et puis les feondas,... si t'étais un fils de feondas, tu serais un monstre avec un sale caractère, tout le temps envie de détruire, tu serais laid et difformes. Par chez toi les gens sont vraiment bêtes. Remarque, rien d'étonnant, des gens qui se lamentent dans un trou sans faire la fête, ce sont forcément des abrutis. Et tu as la nostalgie de ce coin là ? Tu devrais te trouver un nouveau foyer, vraiment accueillant, rien à voir et où tu serais heureux, c'est le seul truc qui puisse éventuellement justifier une nostalgie. "
Inutile de préciser que ce genre d'émotion lui passait au-dessus de la tête et qu'elle raisonnait plus qu'elle ne ressentait.
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2 - Yann Drankou
Quelqu'un lança à Yann un "Ben dis donc, ça te faire une nouvelle tête ça ! Tu devrais peut-être demander à Aliciann de t'arranger ça, c'est pas tout à fait au point ton découpage à l'arraché." Ce n'était pas méchant, un peu amusé quand même. Aliciann était dans les 22 ans, gentille fille châtain aux yeux bleus qui coiffait souvent ses amies et aujourd'hui elle aurait fort à faire. Elle se laissait assez facilement embobiner par des gars costauds et finissait immanquablement plaquée avec ses yeux pour pleurer. Elle était même tombée enceinte une fois, mais avait fait une fausse couche. Et malgré ça, elle restait souriante et pleine d'espoir que la "prochaine fois"...
Le cadet arrivait dans un village joyeux, reconnaissant la plupart des gens, notant qu'Erin et Farlann finissait de prendre leur petit déjeuner ensemble.
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3 - Ambre & Elwin, en présence d'Eozen
Les bêtises d'Elwin ramenaient facilement le sourire sur la figure d'Ambre :
" Bah, la lessive, on finit souvent dans le même état que le linge, mais l'eau de la rivière n'est pas très chaude, les bains en plein air actuellement, c'est soit dans un petit étang qui prend le soleil, soit dans une baignoire avec de la vraie eau chaude. Tiens, j'y pense, vous qui n'êtes pas du val, eh bien il y a dans la forêt, côté est, presque à flanc de falaise une très jolie clairière avec une petite cascade et une grotte à côté, et l'eau est souvent tiède là-bas, c'est vraiment joli, par contre il y a un peu de route à faire, mais ça vaut le coup. Quand j'étais petite on en parlait comme d'un coin pour les amoureux, mais faut être déjà motivé pour faire le trajet."
" Eozen voudrait apprendre à danser un peu, on pourrait faire un cours à plusieurs, Aliciann dira sûrement oui, enfin, si elle a cinq minutes, pas mal de filles viennent la voir pour se faire coiffer. Sinon on trouvera d'autres partenaires... Elwin, les gwidrites veulent peut-être apprendre ? Ou les deux nouveaux, Erin et Farlann qui restent à l'écart... bon,... z'ont l'air un peu bizarres quand même... Sinon, tous les trois. "
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4 - Ambre
Au final, Ambre dans son bain de fin de matinée, seule dans une pièce envahie de vapeur, quelques pétales de fleurs dans l'eau, traînait en rêvassant, en se demandant avec un sourire jusqu'aux oreilles si elle préférait l'amusant Elwin ou le mystérieux Eozen. Ce n'était pas du tout le même genre et elle aimait finalement bien les deux. Clapotis dans l'eau. S'étire. Change de position et imagine comment ils pourraient bien être dans l'intimité. Heureusement que personne n'est dans sa tête pour s'offusquer de ses spéculations fantasmatiques et indécentes... et teintée d'humour aussi... Elle sort du bain, va au poêle de la pièce pour récupérer une casserole d'eau frémissante et va en verser une partie du contenu dans le bain pour le réchauffer encore et traîner un peu plus. Mélanger l'eau pour obtenir une température homogène et s'y replonger avec délice... Et un petit rire en imaginant qu'il n'était pas nécessaire de choisir : pourquoi pas les DEUX ? ... l'un après l'autre ? en même temps ? ... hum... pas sûrs qu'ils soient très coopératifs... mais ça ne coûtait rien d'imaginer ce que ça pouvait donner...
...Soupir alanguie et gloussement...
...
On frappa à la porte : "Ambre, n'y passe pas la journée, moi aussi je veux prendre un bain !"
C'était Papa Hafgan. Il avait une réputation de raffinement à tenir et aimait bien cette fête.
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Re: Chroniques d'Helefrt 2.1 - Le poids des responsabilités
"En fait, ce n'est pas tant que je regrette les habitants que le Val, ou les forêts autour ; c'est de ca dont j'ai la nostalgie. Et même si ton idée est très tentante, je pense que je dois à mon père adoptif de revenir et prendre la place qui m'est destinée... Même si, il faut l'avouer, ce n'est pas très emballant de rester toute sa vie dans une motte castrale, à ne rien faire au coin du feu !"HRP : Petit flashback
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
-- Aneirin Y Gododdin XC
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Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
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Après midi ?
A priori tout le monde avait plus ou moins trouvé de quoi s'occuper tranquillement dans la matinée, il vint l'heure du déjeuner. L'après-midi serait très actif pour les enfants avec des jeux, des concours, le bûcher, les chants, les danses... Les installations pour le banquet du soir étaient bien avancées également. Il n'y avait guère que ceux qui avaient des travaux urgents, liés aux bêtes ou aux cultures pour encore se fatiguer à des tâches habituelles, les autres participaient aux festivités des petits, prenaient des cours de danse ou se pomponnaient.
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Sans doute qu'Eozen, et peut-être aussi Elwin viendraient rendre visite à Ambre au sourire amusé et au regard brillant ?
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Sans doute qu'Eozen, et peut-être aussi Elwin viendraient rendre visite à Ambre au sourire amusé et au regard brillant ?
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Re: Chroniques d'Helefrt 2.1 - Le poids des responsabilités
Après une heure à peu près, Eozen se releva, remit sa chemise. Heureusement, elle avait bien séché entretemps ! Et il n'oublia pas ses brassards, auxquels il n'était que trop habitué.
Après avoir pris sa ceinture - elle contenait certains de ses effets les plus précieux - quitte à l'enlever là-bas, le chevalier se dirigea à grands pas vers la maison d'Ambre et frappa poliment à la porte...
Après avoir pris sa ceinture - elle contenait certains de ses effets les plus précieux - quitte à l'enlever là-bas, le chevalier se dirigea à grands pas vers la maison d'Ambre et frappa poliment à la porte...
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
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Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."
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