OdE - Chroniques d'Helefrt 1.3. - Éveil
- Iris
- Grand Ancien
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Des heures de discussions dans les profondeurs
Cairell, un peu étonné puis réfléchissant :
" Un sigire accusé ? Il a dû être acquitté oui, sinon... Cela signifie soit qu'il est marginal dans l'ordre, soit qu'il est en relation avec des gens assez puissants pour qu'il vaille la peine de monter une cabale contre lui. "
" Prends ton temps, nous ne sommes pas pressé, ça ne me dérange pas de rester sans parler. Si tu préfères, nous pouvons aussi faire une pause, ça ne sert à rien de te farcir le crâne d'un coup !" *sourire*
" Nous cherchons une place oui, mais... si nous nous y accrochons, nous devenons incapables d'accepter le changement ou les revers de fortune. C'est pourquoi la recherche doit être intérieure plus que simplement concrète. Il faut savoir que nous pouvons tout perdre, et de toute façon que nous sommes voués à mourir. Ce qui paraît être la plus cruelle injustice du vécu humain, la certitude de sa fin inéluctable est ce qui doit aussi rendre la vie plus intense. A quoi bon perdre son temps avec des mensonges et des faux-semblants ? Ceux qui apprennent qu'ils sont condamnés par une maladie mortelle, passé le choc, prennent souvent conscience de tout ce qui a compliqué inutilement leur existence, les vaines querelles, les rêves qu'ils ont repoussé à plus tard... "
" Il s'agit donc de vivre au présent, mais aussi de savoir que quelle que soit la dureté de ce présent, les souffrances n'auront qu'un temps. La difficulté réside dans le fait de parvenir à manier simultanément la conscience du présent intense, mais aussi de son caractère éphémère. "
" Et oui, cette quête de parvenir à simplement "être" est de nature à nous occuper chaque jour, en un renouvellement permanent. Car ce monde, nous pouvons le voir et le percevoir différemment. Notre conscience de nous-même modifier notre perception. Un exemple simple : pense à quelqu'un qui voit un pont effondré. S'il veut traverser, il pourrait penser, selon ce qu'il a pu apprendre, qu'il peut y avoir un gué plus loin, ou bien qu'il peut aisément réparer un minimum l'ouvrage, ou encore prendre de l'élan et sauter, ou chercher de l'aide, ou prendre un bateau... Plus nous vivons et apprenons et gagnons en expérience, plus nous sommes capables d'entrevoir la richesse de cet univers des "possibles". La liberté s'acquiert par une meilleure conscience de soi et du monde qui nous permet d'avoir le choix. En fonction de notre conscience du monde, les choix peuvent même renverser complètement la situation. Ainsi le pont effondré, tu pourrais le comprendre comme le résultat d'une attaque de feondas ou de brigands et abandonner ton voyage initial pour venir en aide aux villages proches, et à ta manière tu auras aussi résolu le problème posé par ce passage bloqué. Tu n'auras pas traversé et pour un spectateur tu aurais échoué car étant resté sur le même rivage, mais en sauvant ces gens, tu auras gagné autre chose, remis la traversée du pont à plus tard, aidé à sa reconstruction, ou bien décidé d'aller ailleurs. "
...
" Un sigire accusé ? Il a dû être acquitté oui, sinon... Cela signifie soit qu'il est marginal dans l'ordre, soit qu'il est en relation avec des gens assez puissants pour qu'il vaille la peine de monter une cabale contre lui. "
" Prends ton temps, nous ne sommes pas pressé, ça ne me dérange pas de rester sans parler. Si tu préfères, nous pouvons aussi faire une pause, ça ne sert à rien de te farcir le crâne d'un coup !" *sourire*
" Nous cherchons une place oui, mais... si nous nous y accrochons, nous devenons incapables d'accepter le changement ou les revers de fortune. C'est pourquoi la recherche doit être intérieure plus que simplement concrète. Il faut savoir que nous pouvons tout perdre, et de toute façon que nous sommes voués à mourir. Ce qui paraît être la plus cruelle injustice du vécu humain, la certitude de sa fin inéluctable est ce qui doit aussi rendre la vie plus intense. A quoi bon perdre son temps avec des mensonges et des faux-semblants ? Ceux qui apprennent qu'ils sont condamnés par une maladie mortelle, passé le choc, prennent souvent conscience de tout ce qui a compliqué inutilement leur existence, les vaines querelles, les rêves qu'ils ont repoussé à plus tard... "
" Il s'agit donc de vivre au présent, mais aussi de savoir que quelle que soit la dureté de ce présent, les souffrances n'auront qu'un temps. La difficulté réside dans le fait de parvenir à manier simultanément la conscience du présent intense, mais aussi de son caractère éphémère. "
" Et oui, cette quête de parvenir à simplement "être" est de nature à nous occuper chaque jour, en un renouvellement permanent. Car ce monde, nous pouvons le voir et le percevoir différemment. Notre conscience de nous-même modifier notre perception. Un exemple simple : pense à quelqu'un qui voit un pont effondré. S'il veut traverser, il pourrait penser, selon ce qu'il a pu apprendre, qu'il peut y avoir un gué plus loin, ou bien qu'il peut aisément réparer un minimum l'ouvrage, ou encore prendre de l'élan et sauter, ou chercher de l'aide, ou prendre un bateau... Plus nous vivons et apprenons et gagnons en expérience, plus nous sommes capables d'entrevoir la richesse de cet univers des "possibles". La liberté s'acquiert par une meilleure conscience de soi et du monde qui nous permet d'avoir le choix. En fonction de notre conscience du monde, les choix peuvent même renverser complètement la situation. Ainsi le pont effondré, tu pourrais le comprendre comme le résultat d'une attaque de feondas ou de brigands et abandonner ton voyage initial pour venir en aide aux villages proches, et à ta manière tu auras aussi résolu le problème posé par ce passage bloqué. Tu n'auras pas traversé et pour un spectateur tu aurais échoué car étant resté sur le même rivage, mais en sauvant ces gens, tu auras gagné autre chose, remis la traversée du pont à plus tard, aidé à sa reconstruction, ou bien décidé d'aller ailleurs. "
...
Et des muscles ankylosés
Il écarta les bras, signifiant son ignorance.
J’ignore ce qu’il en est. Je n’y avais pas prêté attention, je ne me sentais pas vraiment concerné… Mais s’il est un peu à l’écart des courants ‘classiques’ nous devrions nous en apercevoir en lui parlant. Il sera toujours temps d’y penser en temps utile non ?
Rire
Oh, ne t’inquiète pas pour moi, j’ai la tête dure, on me l’a répété assez souvent pour que ce soit vrai. Pour le moment j’arrive encore à suivre je crois.
Avoir conscience de la mort.. N’est-ce pas cette même conscience qui donne sa richesse à la vie ? ‘Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin’. Certaines choses prennent toutes leurs valeurs parce qu’elles sont passagères non ? Je veux dire, nous n’apprécierions pas autant certaines choses si elles étaient la norme. On m’a dit un jour de vivre chaque instant comme s’il s’agissait du dernier.
Pour ceux qui manient la lame, la mort est une compagne familière, Il est difficile de ne pas en avoir conscience. Le tout est de l’accepter sans qu’elle nous empêche d’avancer non ?
Notre conscience de nous-même évolue au fur et à mesure, et cette conscience influe également sur celle que nous avons de notre environnement, et notre rapport à lui. Et vice versa. L’attitude que nous aurons par rapport à notre environnement va influer sur la conscience et la relation que nous avons avec nous-même. Dans ton exemple, la réaction par rapport au pont effondré va dépendre de notre compréhension de la situation, mais cette même réaction va aussi conditionner notre évolution future, suivant nos actes. Et au final, nous, et notre conscience, qui elle-même évolue par l’expérience et le vécu, sommes seuls à décider en nous même, à intégrer ou non ce que nous a appris cette situation. Deux personnes, confrontés face à la même chose n’en tireront pas les mêmes enseignements ?Bon, avouons le... faire quelques mouvement pour chasser les tirrements du a la position assise prolongée allaient finir par s'imposer...
J’ignore ce qu’il en est. Je n’y avais pas prêté attention, je ne me sentais pas vraiment concerné… Mais s’il est un peu à l’écart des courants ‘classiques’ nous devrions nous en apercevoir en lui parlant. Il sera toujours temps d’y penser en temps utile non ?
Rire
Oh, ne t’inquiète pas pour moi, j’ai la tête dure, on me l’a répété assez souvent pour que ce soit vrai. Pour le moment j’arrive encore à suivre je crois.
Avoir conscience de la mort.. N’est-ce pas cette même conscience qui donne sa richesse à la vie ? ‘Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un matin’. Certaines choses prennent toutes leurs valeurs parce qu’elles sont passagères non ? Je veux dire, nous n’apprécierions pas autant certaines choses si elles étaient la norme. On m’a dit un jour de vivre chaque instant comme s’il s’agissait du dernier.
Pour ceux qui manient la lame, la mort est une compagne familière, Il est difficile de ne pas en avoir conscience. Le tout est de l’accepter sans qu’elle nous empêche d’avancer non ?
Notre conscience de nous-même évolue au fur et à mesure, et cette conscience influe également sur celle que nous avons de notre environnement, et notre rapport à lui. Et vice versa. L’attitude que nous aurons par rapport à notre environnement va influer sur la conscience et la relation que nous avons avec nous-même. Dans ton exemple, la réaction par rapport au pont effondré va dépendre de notre compréhension de la situation, mais cette même réaction va aussi conditionner notre évolution future, suivant nos actes. Et au final, nous, et notre conscience, qui elle-même évolue par l’expérience et le vécu, sommes seuls à décider en nous même, à intégrer ou non ce que nous a appris cette situation. Deux personnes, confrontés face à la même chose n’en tireront pas les mêmes enseignements ?Bon, avouons le... faire quelques mouvement pour chasser les tirrements du a la position assise prolongée allaient finir par s'imposer...
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
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En attendant de savoir si les autres PJs survivront
Cairell reprit après un instant :
" Tu as été guéri par ce sigire Garn Faernor, le lien qui en résulte peut être assez fort pour faciliter... la discussion... Si tu te sens prêt, je suis d'avis que tu es le mieux parmi nous pour lui parler et aviser."
Puis :
" Dans l'ensemble je pense que nous nous comprenons, les nuances ne sont pas si importantes en l'état, surtout, il est possible qu'elles te soient propres. Si je reconnais que ma voie est distincte de celle du Prophète, je ne peux exiger que la tienne soit exactement la même que la mienne. C'est sans doute ce qu'il faut apprendre avec les héritages et transmissions, ils conservent une part de semblable et en même temps sont différents du message original. "
" Le culte religieux cherche à garantir une pureté absolue des textes, des copies exactes, à l'identique, la compréhension parfaite et absolue de l'initial... et je me demande si c'est vraiment ce qu'il est le plus judicieux de faire. Bien sûr, dénaturer une idée pour l'arranger selon ce qui nous plaît n'est pas une bonne démarche, mais abolir tout changement, adaptation, liberté de compréhension nouvelle revient à enfermer son esprit dans des chaînes de certitudes. Il y a une essence, l'excellence et l'inspiration vers laquelle nous tendons par notre Foi, notre ouverture à la Beauté et à la Vérité, mais notre révérence envers l'Unique ne doit pas abolir notre discernement et la différence, la diversité, le mouvement, la Vie en somme. "
" ... Tu as l'air d'avoir besoin de te dégourdir un peu ! Et puisque la Vie est le mouvement, honorons donc l'Unique en... allant faire autre chose !" *rire*
" J'y pense, souhaites-tu que nous reprenions progressivement l'entraînement armé ensemble ? Je doute qu'on nous confie des armes, d'ailleurs les villageois ignorent que nous avons une formation militaire... "
Vu la situation, il était concrètement possible de faire des échauffements, étirements, du renforcement musculaire (le gentil nom pour les pompes, abdos, tractions) ou de la lutte... Ou bien juste se promener... ou jouer aux échecs... ou remanger *gargouillis d'estomac*....
" Tu as été guéri par ce sigire Garn Faernor, le lien qui en résulte peut être assez fort pour faciliter... la discussion... Si tu te sens prêt, je suis d'avis que tu es le mieux parmi nous pour lui parler et aviser."
Puis :
" Dans l'ensemble je pense que nous nous comprenons, les nuances ne sont pas si importantes en l'état, surtout, il est possible qu'elles te soient propres. Si je reconnais que ma voie est distincte de celle du Prophète, je ne peux exiger que la tienne soit exactement la même que la mienne. C'est sans doute ce qu'il faut apprendre avec les héritages et transmissions, ils conservent une part de semblable et en même temps sont différents du message original. "
" Le culte religieux cherche à garantir une pureté absolue des textes, des copies exactes, à l'identique, la compréhension parfaite et absolue de l'initial... et je me demande si c'est vraiment ce qu'il est le plus judicieux de faire. Bien sûr, dénaturer une idée pour l'arranger selon ce qui nous plaît n'est pas une bonne démarche, mais abolir tout changement, adaptation, liberté de compréhension nouvelle revient à enfermer son esprit dans des chaînes de certitudes. Il y a une essence, l'excellence et l'inspiration vers laquelle nous tendons par notre Foi, notre ouverture à la Beauté et à la Vérité, mais notre révérence envers l'Unique ne doit pas abolir notre discernement et la différence, la diversité, le mouvement, la Vie en somme. "
" ... Tu as l'air d'avoir besoin de te dégourdir un peu ! Et puisque la Vie est le mouvement, honorons donc l'Unique en... allant faire autre chose !" *rire*
" J'y pense, souhaites-tu que nous reprenions progressivement l'entraînement armé ensemble ? Je doute qu'on nous confie des armes, d'ailleurs les villageois ignorent que nous avons une formation militaire... "
Vu la situation, il était concrètement possible de faire des échauffements, étirements, du renforcement musculaire (le gentil nom pour les pompes, abdos, tractions) ou de la lutte... Ou bien juste se promener... ou jouer aux échecs... ou remanger *gargouillis d'estomac*....
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Bhe oui ils sont vivants... pour le moment
Glllgg…gmmmllbb…
L’estomac faisait savoir comme un grand et bruyamment que les nourritures spirituelles avaient beau être enrichissantes, elles n’en étaient pas moins insuffisantes –selon lui. L’amour et l’eau fraiche c’était bien joli mais ça manquait de concret. Lui il voulait du lourd, du solide.
Le propriétaire dudit ventre récalcitrant soupira. Avec un tel bavard comment espérer faire croire que non, il n’avait pas faim. C’était raté. Bha, en fait, il ne dirait pas non contre grignoter un peu.
Pas un repas trop lourd ou trop copieux, pas avant un effort physique, mais manger raisonnablement n’était absolument pas nocif.
Impossible de te cacher quelque chose.. Je commence à être complètement ankylosé. Il faut croire que la patience et l’immobilisme ne sont pas encore au point chez moi. Je n’aurais jamais pu être arbre.
Plaisante-il.
Il sera toujours temps de reprendre les réflexions plus tard. Le jeune homme prendra le temps de méditer dessus, au calme. De réfléchir sur la façon dont cela influence sa conscience de lui, de son être. Apres tout, c’était les questions qui étaient à l’origine de cette longue discussion.
Pour Garn… Très bien.. je… lui parlerait et tenterait de le sonder. C’est vrai que j’ai une excellente raison pour le contacter..
Se relevant et s'etirant pour delasser son dos, il regarda Cairell, surpris. Il était certain qu’Elwin n’avait pas franchement l’habitude de penser à leur guide comme à un guerrier mais il était vrai qu’au final, il en avait plus le profil que Keanan. Le rouquin observa son ainé, amusé. Le jaugeant, comme il l’aurait fait d’un autre guerrier, avant de laisser un immense sourire s’épanouir.
Je comptais le faire de toute manière. Il doit bien y avoir un ou deux bâtons dans ces cavernes. Histoire de ne pas totalement perdre la main. Mais avec un adversaire, c’est bien plus intéressant.
Une collation et puis échauffement et légère remise à niveau… ?
Long et progressif l’échauffement… Et puis ensuite, il terminerait avec le panel d’étirements et de renforcement nécessaires… Tout ce qu’il n’aimait pas, mais indispensables pour éviter les crampes…
Les villageois ne sont pas idiots, ils doivent bien savoir que nous avons, comme tous, au moins les bases. Et puis après.. tout est question de savoir ce que nous appelons ‘bases’. Ca peut aller très loin ce terme non ?
Oh, tient au fait, dit… ma dague… vous l’avez aussi utilisé pour le leurre ?
C’est que mine de rien, il y tenait à cette dague. Dernier souvenir matériel qu’il avait conservé de son enfance. Enfin, ce n’était qu’un objet. Juste un vieux lien affectif. Rien d’important… si ?
L’estomac faisait savoir comme un grand et bruyamment que les nourritures spirituelles avaient beau être enrichissantes, elles n’en étaient pas moins insuffisantes –selon lui. L’amour et l’eau fraiche c’était bien joli mais ça manquait de concret. Lui il voulait du lourd, du solide.
Le propriétaire dudit ventre récalcitrant soupira. Avec un tel bavard comment espérer faire croire que non, il n’avait pas faim. C’était raté. Bha, en fait, il ne dirait pas non contre grignoter un peu.
Pas un repas trop lourd ou trop copieux, pas avant un effort physique, mais manger raisonnablement n’était absolument pas nocif.
Impossible de te cacher quelque chose.. Je commence à être complètement ankylosé. Il faut croire que la patience et l’immobilisme ne sont pas encore au point chez moi. Je n’aurais jamais pu être arbre.
Plaisante-il.
Il sera toujours temps de reprendre les réflexions plus tard. Le jeune homme prendra le temps de méditer dessus, au calme. De réfléchir sur la façon dont cela influence sa conscience de lui, de son être. Apres tout, c’était les questions qui étaient à l’origine de cette longue discussion.
Pour Garn… Très bien.. je… lui parlerait et tenterait de le sonder. C’est vrai que j’ai une excellente raison pour le contacter..
Se relevant et s'etirant pour delasser son dos, il regarda Cairell, surpris. Il était certain qu’Elwin n’avait pas franchement l’habitude de penser à leur guide comme à un guerrier mais il était vrai qu’au final, il en avait plus le profil que Keanan. Le rouquin observa son ainé, amusé. Le jaugeant, comme il l’aurait fait d’un autre guerrier, avant de laisser un immense sourire s’épanouir.
Je comptais le faire de toute manière. Il doit bien y avoir un ou deux bâtons dans ces cavernes. Histoire de ne pas totalement perdre la main. Mais avec un adversaire, c’est bien plus intéressant.
Une collation et puis échauffement et légère remise à niveau… ?
Long et progressif l’échauffement… Et puis ensuite, il terminerait avec le panel d’étirements et de renforcement nécessaires… Tout ce qu’il n’aimait pas, mais indispensables pour éviter les crampes…
Les villageois ne sont pas idiots, ils doivent bien savoir que nous avons, comme tous, au moins les bases. Et puis après.. tout est question de savoir ce que nous appelons ‘bases’. Ca peut aller très loin ce terme non ?
Oh, tient au fait, dit… ma dague… vous l’avez aussi utilisé pour le leurre ?
C’est que mine de rien, il y tenait à cette dague. Dernier souvenir matériel qu’il avait conservé de son enfance. Enfin, ce n’était qu’un objet. Juste un vieux lien affectif. Rien d’important… si ?
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
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Je crois qu'ils sont sauvés, là...
Cairell se laissant jauger avec une moue amusée :
" Je suis un peu rouillé, les prêches et le secours spirituel ne permettent pas de se garder à niveau !" *rire* "Nous verrons bien ce que ça donne."
" Ta dague ? Il ne me semble pas qu'ils l'aient prise. La Varigale voulait surtout les vêtements et des effets personnels typés, reconnaissables. Tout ce qui reste doit être dans un coffre dans la salle commune."
A priori la conversation était close pour l'instant, il allait être temps de retourner en salle commune pour manger un morceau. ... Quelle heure pouvait-il être ? Sous terre on perdait la notion du temps...
Keanan avait abandonné sa partie d'échecs, il marchait, se réchauffait près d'un feu. Telan était parti se coucher. Loanan était auprès de Libane qui s'était réveillée. Tout était calme.
Le scribe proposa de faire une soupe, mais ... la dernière fois qu'il avait cuisiné... disons qu'il valait mieux ne pas le laisser saler un plat si on ne voulait pas devoir rajouter de quoi l'adoucir ensuite. Oh bien sûr, Keanan avait juré que le sel lui était tombé des mains, ce n'était pas de sa faute, il n'était pas mauvais cuisiniez, hein !... Sauf que depuis, bizarrement, c'était toujours quelqu'un d'autre qui prenait les cuissons en main.
Keanan : " Alors ? Vous avez eu de grandes conversations ? (...) Le plus dur ici, c'est de ne pas mourir d'ennui... Elwin, ça te tente de faire de la spéléologie avec moi ? "
...
Sinon, il ne resterait plus qu'à s'installer dans une salle assez grande et s'occuper à se taper dessus avant d'aller faire sa toilette et dodo... et reprendre...
" Je suis un peu rouillé, les prêches et le secours spirituel ne permettent pas de se garder à niveau !" *rire* "Nous verrons bien ce que ça donne."
" Ta dague ? Il ne me semble pas qu'ils l'aient prise. La Varigale voulait surtout les vêtements et des effets personnels typés, reconnaissables. Tout ce qui reste doit être dans un coffre dans la salle commune."
A priori la conversation était close pour l'instant, il allait être temps de retourner en salle commune pour manger un morceau. ... Quelle heure pouvait-il être ? Sous terre on perdait la notion du temps...
Keanan avait abandonné sa partie d'échecs, il marchait, se réchauffait près d'un feu. Telan était parti se coucher. Loanan était auprès de Libane qui s'était réveillée. Tout était calme.
Le scribe proposa de faire une soupe, mais ... la dernière fois qu'il avait cuisiné... disons qu'il valait mieux ne pas le laisser saler un plat si on ne voulait pas devoir rajouter de quoi l'adoucir ensuite. Oh bien sûr, Keanan avait juré que le sel lui était tombé des mains, ce n'était pas de sa faute, il n'était pas mauvais cuisiniez, hein !... Sauf que depuis, bizarrement, c'était toujours quelqu'un d'autre qui prenait les cuissons en main.
Keanan : " Alors ? Vous avez eu de grandes conversations ? (...) Le plus dur ici, c'est de ne pas mourir d'ennui... Elwin, ça te tente de faire de la spéléologie avec moi ? "
...
Sinon, il ne resterait plus qu'à s'installer dans une salle assez grande et s'occuper à se taper dessus avant d'aller faire sa toilette et dodo... et reprendre...
Sauvés mais en petite tenue
Tu es rouillé, et moi je suis convalescent. Ca fait une bonne moyenne je trouve. Plaisante le jeune guerrier, se joignant au rire de son ainé alors qu’ils retournent vers la salle commune.
La notion de temps sous terre était des plus floues. L’horloge interne elle-même se déforme pour changer de rythmes. Les jours semblent plus longs. Ou plus court parfois. Qui sait si une journée, ou deux, ou trois s’étaient écoulées depuis que les fugitifs étaient entrés dans la grotte ?
Le trajet s’effectua plus rapidement que dans ses souvenirs, sans doute parce qu’il connaissait déjà le chemin jusqu’à la salle. Tante Ursula dormait, comme s’il tenait à éviter au maximum les interactions, Loanan tenait compagnie à la nouvelle mère… que du très prévisible.
Quant au scribe..
Mon cher Keanan, si vous osez vous approcher à moins de dix pied de cette marmite, Je vous préviens, je vous la fait avaler jusqu’à la dernière goute. Menaça le guerrier, tentant de prendre l’air féroce.
C’est que je tiens au bien être de mon estomac moi !
Par contre il était vrai qu’une soupe avec quelques légumes, de la ciboulette, du thym, du laurier, mijotés ensembles… Ca pouvait valoir le coup.
Bon, a la limite tu me donnes un coup de main, mais pour l’amour de l’Unique, tu ne touches pas aux condiments..
L’ex-sigire commença à sortir ce dont ils auraient besoins. Posant sur la table les éléments de leur repas au fur et à mesure.
Oh ne t’inquiète pas, en ta compagnie il est strictement impossible de mourir d’ennuis. Heureusement d’ailleurs. Non, non ne me remercie pas pour ce compliment, moi aussi je t’adore. Mais là par contre tout de suite, je n’avais pas vraiment au programme d’aller nous perdre dans ce dédale souterrain. Non que l’idée ne me passionne pas remarque. Du moment que tu évites de finir ou de me faire finir au fond d’un puits ou de te retrouver coincé dans une étroiture, ça me va.
Mais puisque je ne possède pas encore le don d’ubiquité, ce sera après la séance de début de remise en forme…
Et potentiellement, après la sieste qui s’ensuivrait…
Pas vrai Cairell ?
La notion de temps sous terre était des plus floues. L’horloge interne elle-même se déforme pour changer de rythmes. Les jours semblent plus longs. Ou plus court parfois. Qui sait si une journée, ou deux, ou trois s’étaient écoulées depuis que les fugitifs étaient entrés dans la grotte ?
Le trajet s’effectua plus rapidement que dans ses souvenirs, sans doute parce qu’il connaissait déjà le chemin jusqu’à la salle. Tante Ursula dormait, comme s’il tenait à éviter au maximum les interactions, Loanan tenait compagnie à la nouvelle mère… que du très prévisible.
Quant au scribe..
Mon cher Keanan, si vous osez vous approcher à moins de dix pied de cette marmite, Je vous préviens, je vous la fait avaler jusqu’à la dernière goute. Menaça le guerrier, tentant de prendre l’air féroce.
C’est que je tiens au bien être de mon estomac moi !
Par contre il était vrai qu’une soupe avec quelques légumes, de la ciboulette, du thym, du laurier, mijotés ensembles… Ca pouvait valoir le coup.
Bon, a la limite tu me donnes un coup de main, mais pour l’amour de l’Unique, tu ne touches pas aux condiments..
L’ex-sigire commença à sortir ce dont ils auraient besoins. Posant sur la table les éléments de leur repas au fur et à mesure.
Oh ne t’inquiète pas, en ta compagnie il est strictement impossible de mourir d’ennuis. Heureusement d’ailleurs. Non, non ne me remercie pas pour ce compliment, moi aussi je t’adore. Mais là par contre tout de suite, je n’avais pas vraiment au programme d’aller nous perdre dans ce dédale souterrain. Non que l’idée ne me passionne pas remarque. Du moment que tu évites de finir ou de me faire finir au fond d’un puits ou de te retrouver coincé dans une étroiture, ça me va.
Mais puisque je ne possède pas encore le don d’ubiquité, ce sera après la séance de début de remise en forme…
Et potentiellement, après la sieste qui s’ensuivrait…
Pas vrai Cairell ?
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
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En attendant que Tagd tue tout le monde ...
Effectivement, un guerrier rouillé contre un guerrier convalescent, ça faisait un joli duo ! Autant chercher une salle discrète pour s'entraîner sans risquer des regards amusés ou perplexes ? ...
...
Près de la marmite, Keanan prit un air faussement indigné : " Mais puisque je vous jure que c'était un a-cci-dent ! " suivi d'un "Bah, de toute façon, je n'ai jamais été doué pour les travaux manuels..." avec un sourire un peu piteux. Et enfin : "Alors comme ça Elwin, tu as un estomac sensible et délicat ? Un solide gaillard comme toi ? " avec un air un peu taquin.
Suite à l'échange entre Keanan et Elwin, Cairell qui s'était tenu à l'écart un peu amusé : " Oui, d'abord le repas, ensuite éventuellement une pause digestive, puis entraînement, sieste, et puis reprendre nos palpitantes aventures souterraines..."
A priori le repas n'avait pas de raison d'être difficile à préparer, même avec "l'aide" de Keanan... Quant à la pause, Keanan allait expliquer que jouer seul aux échecs, il faut vraiment ne rien avoir à faire de mieux pour s'y adonner. Sur quoi il continuerait à meubler le temps en parlant d'un livre lu au sujet de différents jeux traditionnels : osselets, jeux d'adresses, jeux de cartes aux règles improbables (tu vois Kaamelot avec les règles de jeu galloises que Perceval essaie tout le temps d'expliquer ?
) ...
...
Quelques heures plus tard, Elwin et Cairell allaient pouvoir se retrouver pour s'entraîner, Cairell allégeant un peu ses vêtements pour ne pas risquer d'être gêné ou de déchirer une chemise un peu délicate :
" Échauffements, étirements,... Ensuite tu préfères commencer par la lutte ou le bâton ?"
...
Près de la marmite, Keanan prit un air faussement indigné : " Mais puisque je vous jure que c'était un a-cci-dent ! " suivi d'un "Bah, de toute façon, je n'ai jamais été doué pour les travaux manuels..." avec un sourire un peu piteux. Et enfin : "Alors comme ça Elwin, tu as un estomac sensible et délicat ? Un solide gaillard comme toi ? " avec un air un peu taquin.
Suite à l'échange entre Keanan et Elwin, Cairell qui s'était tenu à l'écart un peu amusé : " Oui, d'abord le repas, ensuite éventuellement une pause digestive, puis entraînement, sieste, et puis reprendre nos palpitantes aventures souterraines..."
A priori le repas n'avait pas de raison d'être difficile à préparer, même avec "l'aide" de Keanan... Quant à la pause, Keanan allait expliquer que jouer seul aux échecs, il faut vraiment ne rien avoir à faire de mieux pour s'y adonner. Sur quoi il continuerait à meubler le temps en parlant d'un livre lu au sujet de différents jeux traditionnels : osselets, jeux d'adresses, jeux de cartes aux règles improbables (tu vois Kaamelot avec les règles de jeu galloises que Perceval essaie tout le temps d'expliquer ?

...
Quelques heures plus tard, Elwin et Cairell allaient pouvoir se retrouver pour s'entraîner, Cairell allégeant un peu ses vêtements pour ne pas risquer d'être gêné ou de déchirer une chemise un peu délicate :
" Échauffements, étirements,... Ensuite tu préfères commencer par la lutte ou le bâton ?"
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
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Sauf la varigale
Heureusement pour les deux hommes le ridicule ne tuait pas. Ou du moins, pas directement. Mais oui, ils essayeraient de ne pas s’afficher en plein centre de la salle commune.
….
Devant l’échange hautement constructif entre Elwin et Keanan, Cairell devait se sentir tel un adulte devant deux gamins, voir même se demander ce qu’il fichait là. Encore heureux pour les challengers es âneries qu’il les apprécie. A moins que ce ne soit leur joie de vivre qui le fasse sourire. On ne peut pas être doué pour tout mon grand. Elwin retint un ‘oui Mère’ joyeux en entendant Cairell proposer un programme. Imaginer leur guide en maman poule en train de rassembler ses poussins n’était pas bien sérieux. Et puis, il se sentait parfois plus l’âme d’un coquelet que d’un poussin. Sans compter qu’il pourrait bien tomber sur un œuf avec l’ancien chevalier lame.
Donc, le bec à l’air et .. heu, le nez levé au-dessus de la marmite, Elwin estimait le temps de cuisson qu’il restait.
Que nenni mon vieux, nous ne parlons pas là de sensibilité. Mais un peu plus d’instinct de survie.
Heuu, tu t’occupes des tomates ? Je pense qu’une ou deux de plus ne feraient pas de mal. Comme ça il y en aura aussi pour les autres.
Du moins si Libane se sentait en état de manger. Mais avec juste un peu de fièvre, ça ne devrait pas vraiment avoir d’incidence sur son appétit.
…
Le jeune guerrier a récupéré deux longs bâtons qui lui semblent convenir pour l’usage qu’ils veulent en faire. Posés sur le sol dans un coin de la pièce ils attendent. Il se sent.. serein. Contrairement à tout à l’heure, il est içi dans son élément. Un esprit sain dans un corps sain. Il sourit. Se cultiver intérieurement, se connaitre lui-même, ça passait également par un équilibre extérieur n’est-ce-pas. Par une fierté de ce qu’on est.
Préférence pour le bâton en premier. Si ça ne t'embete pas bien sur.
Elwin a également retiré sa chemise. Le pantalon, souple, ne le gênera pas, et a dû en connaitre d’autres..
Echauffement. Des jambes, des bras, des poignets, du cou. Rotation, étirement, répéter chaque mouvement 10 fois, 20 fois. Pour assouplir les poignets, avec trois pierres de taille et de morphologie convenable, Elwin s’oblige à enchainer une centaine de passe de jonglage. Juste le mouvement basique, il n’en connait pas plus, mais ces mouvements permettent d’échauffer ses mains et ses poignets. Des séries d’abdos, et d’exercices divers faisant travailler ses muscles ventraux et dorsaux… Ca tire… C’est plus dur que dans son souvenir.. Mais ça revient…
Le leste jeune homme est tout aussi concentré que tout à l’heure. Différemment. Mais c’est dans ces moment où le corps agit que l’esprit se tait, se repose.
Et puis le silence est agréable parfois.
Observant Cairell pour voir où il en était, Elwin se releva finalement… Le bâton n’était pas son arme favorite mais tenir quelque chose entre ses mains avait un petit côté familier et rassurant. Et le sentir danser autours de lui..
….
Devant l’échange hautement constructif entre Elwin et Keanan, Cairell devait se sentir tel un adulte devant deux gamins, voir même se demander ce qu’il fichait là. Encore heureux pour les challengers es âneries qu’il les apprécie. A moins que ce ne soit leur joie de vivre qui le fasse sourire. On ne peut pas être doué pour tout mon grand. Elwin retint un ‘oui Mère’ joyeux en entendant Cairell proposer un programme. Imaginer leur guide en maman poule en train de rassembler ses poussins n’était pas bien sérieux. Et puis, il se sentait parfois plus l’âme d’un coquelet que d’un poussin. Sans compter qu’il pourrait bien tomber sur un œuf avec l’ancien chevalier lame.
Donc, le bec à l’air et .. heu, le nez levé au-dessus de la marmite, Elwin estimait le temps de cuisson qu’il restait.
Que nenni mon vieux, nous ne parlons pas là de sensibilité. Mais un peu plus d’instinct de survie.
Heuu, tu t’occupes des tomates ? Je pense qu’une ou deux de plus ne feraient pas de mal. Comme ça il y en aura aussi pour les autres.
Du moins si Libane se sentait en état de manger. Mais avec juste un peu de fièvre, ça ne devrait pas vraiment avoir d’incidence sur son appétit.
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Le jeune guerrier a récupéré deux longs bâtons qui lui semblent convenir pour l’usage qu’ils veulent en faire. Posés sur le sol dans un coin de la pièce ils attendent. Il se sent.. serein. Contrairement à tout à l’heure, il est içi dans son élément. Un esprit sain dans un corps sain. Il sourit. Se cultiver intérieurement, se connaitre lui-même, ça passait également par un équilibre extérieur n’est-ce-pas. Par une fierté de ce qu’on est.
Préférence pour le bâton en premier. Si ça ne t'embete pas bien sur.
Elwin a également retiré sa chemise. Le pantalon, souple, ne le gênera pas, et a dû en connaitre d’autres..
Echauffement. Des jambes, des bras, des poignets, du cou. Rotation, étirement, répéter chaque mouvement 10 fois, 20 fois. Pour assouplir les poignets, avec trois pierres de taille et de morphologie convenable, Elwin s’oblige à enchainer une centaine de passe de jonglage. Juste le mouvement basique, il n’en connait pas plus, mais ces mouvements permettent d’échauffer ses mains et ses poignets. Des séries d’abdos, et d’exercices divers faisant travailler ses muscles ventraux et dorsaux… Ca tire… C’est plus dur que dans son souvenir.. Mais ça revient…
Le leste jeune homme est tout aussi concentré que tout à l’heure. Différemment. Mais c’est dans ces moment où le corps agit que l’esprit se tait, se repose.
Et puis le silence est agréable parfois.
Observant Cairell pour voir où il en était, Elwin se releva finalement… Le bâton n’était pas son arme favorite mais tenir quelque chose entre ses mains avait un petit côté familier et rassurant. Et le sentir danser autours de lui..
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
- Iris
- Grand Ancien
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Duel - Tour 1 !
Malheureusement pour Elwin, les tomates relevaient de la science fiction, il allait falloir se contenter d'oignons, poireaux, pois, gros radis, navets, ... Il y avait largement de quoi faire un bouillon convenable avec un peu de lard en plus. Tout l'art était de faire revenir le gras du lard au préalable, avant d'ajouter les oignons, après quoi un peu de cidre ou de bière pour noyer, et puis les légumes coupés, avant de faire mijoter le tout gentiment en ajoutant un peu d'eau. Dans les auberges des villes, c'était un plat classique qui était généreusement pourvu en plus de volailles revenues au début de la cuisson, dorées, puis sorties du pot, remises à cuire vers la fin du plat, avec des marrons, pour avoir quelque chose de bien consistant et festif. Dans la version "allégée" actuelle, il fallait compenser par la galette mise un peu à tremper dans l'assiette creuse et qui permettait de se rassasier. L'avantage de l'inconvénient du manque, c'était que les convalescents ne risquaient pas l'indigestion.
Après un temps pris pour manger, servir les autres, se reposer, puis s'échauffer doucement, les deux anciens guerriers se faisaient face avec leurs bâtons, une arme qui n'était la spécialité d'aucun des deux et qui les mettait donc pratiquement à égalité.
Cairell adoptait une attitude défensive par laquelle il devait pouvoir se donner le temps de voir de quoi Elwin était capable et le genre de combattant qu'il était.
Le jeune homme de son côté notait que son mentor était moins impulsif, plus réfléchi...
Après un temps pris pour manger, servir les autres, se reposer, puis s'échauffer doucement, les deux anciens guerriers se faisaient face avec leurs bâtons, une arme qui n'était la spécialité d'aucun des deux et qui les mettait donc pratiquement à égalité.
Cairell adoptait une attitude défensive par laquelle il devait pouvoir se donner le temps de voir de quoi Elwin était capable et le genre de combattant qu'il était.
Le jeune homme de son côté notait que son mentor était moins impulsif, plus réfléchi...
Apparemment, en dépit de cette attitude défensive, Cairell avait tout de même assez d'aisance et de sensibilité pour attaquer en premier et toucher son jeune adversaire d'un coup dont l'objectif était moins de faire mal que de bloquer l'attaque d'Elwin, le privant d'action offensive durant cette passe d'armes, de quoi le frustrer, ou le faire rire de ce contre préventif.Encart technique a écrit :TOUR 1.
- Cairell : Attitude Défensive {Rapidité (7) | Attaque (7+D10) | Défense (14) | Santé (19)}. D10 (5).
- Elwin : ??? ... Par défaut {Rapidité (6) | Attaque (10+D10) | Défense (9) | Santé (18)}. D10 (6).
Encart technique a écrit :Les règles du jeu ne sont clairement pas prévue pour la finesse tactique, je propose de pouvoir remplacer un dégât par une manœuvre : empêcher l'attaque d'une personne, s'assurer un replis sans danger, ... Histoire de ne pas en rester à attaque = dégâts, ce qui serait plutôt monotone. Je propose également de pouvoir tenter des feintes avec des jets de Relation opposés, si la feinte fonctionne, la marge de réussite donne une facilitation à une attaque (réduire la défense). Il est également possible de tenter des actions dissimulées avec Discrétion versus Perception pour là aussi modifier les paramètres.
Bref, un peu plus de créativité au combat, ça ne fera pas de mal.
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
9, 8, 7...
Bah, ça valait le coup d’essayer et à defaut de tomates trop mures, on trouverait toujours quelque chose à lancer en cas de besoin.
Les deux hommes, une fois échauffés ne s’étaient pas jetés tête baisés sur leur adversaire. Ni l’un, ni l’autre ne savaient à quoi s’en tenir sur celui qui leur faisait face et visiblement n’étaient pas du genre à foncer sans réfléchir. La technique du ‘attaque d’abord et réfléchit’ ensuite n’était pas à la mode.
Si Cairell se la jouait résolument prudent, Elwin était plus partant pour titiller son adversaire. Laisser des ouvertures ne le gênait pas outre mesure pour le moment, en fait cela l’arrangeait même : son mentor serait-il prévisible à aller vérifier ce point faible ? En proposer un plus ou moins visible –et qu’il veillait à protéger comme par ‘chance’ - pour éviter que l’autre n’en découvre un véritable. Surveiller les mouvements de Cairell pour y trouver un rythme.
Le cadet, lorsqu’il le pouvait, préférait attendre que son adversaire vienne à lui, le temps de prendre sa mesure. Le laisser attaquer…parer, lui offrir un rythme où se rassurer, et au moment où il ne s’y attendrait pas, briser cette cadence. Son maitre d’arme le lui avait suffisamment souvent répété. Endormir l’adversaire, lui laisser croire qu’il domine, et le prendre par surprise. Souplesse et rapidité
Se battre pour défendre, protéger les siens. Concentrer sur soi-même l’attention d’un adversaire. Protéger ceux qui sont sous ta protection.. vielle conception de la vie et de son devoir qui sommeillait dans son inconscient. Et pour cela, toujours tenter de prévoir le premier ses mouvements.
Et le plus drôle, mais vraiment le plus drôle, c’est qu’il se demandait sérieusement si Cairell n’était pas en train de faire la même chose. En lui piquant la place de la défense. Le temps de l'évaluer. En ce cas là, il lui fallait même envisager que l'ex-chevalier utilise les memes methodes que lui.. Elwin devait se tenir prêt à agir, à réagir si son ainé décidait de sérieusement tester ses défenses.
Rapidité et Art du combat parade si Cairell décide de ‘mener’ la danse.
Les deux hommes, une fois échauffés ne s’étaient pas jetés tête baisés sur leur adversaire. Ni l’un, ni l’autre ne savaient à quoi s’en tenir sur celui qui leur faisait face et visiblement n’étaient pas du genre à foncer sans réfléchir. La technique du ‘attaque d’abord et réfléchit’ ensuite n’était pas à la mode.
Si Cairell se la jouait résolument prudent, Elwin était plus partant pour titiller son adversaire. Laisser des ouvertures ne le gênait pas outre mesure pour le moment, en fait cela l’arrangeait même : son mentor serait-il prévisible à aller vérifier ce point faible ? En proposer un plus ou moins visible –et qu’il veillait à protéger comme par ‘chance’ - pour éviter que l’autre n’en découvre un véritable. Surveiller les mouvements de Cairell pour y trouver un rythme.
Le cadet, lorsqu’il le pouvait, préférait attendre que son adversaire vienne à lui, le temps de prendre sa mesure. Le laisser attaquer…parer, lui offrir un rythme où se rassurer, et au moment où il ne s’y attendrait pas, briser cette cadence. Son maitre d’arme le lui avait suffisamment souvent répété. Endormir l’adversaire, lui laisser croire qu’il domine, et le prendre par surprise. Souplesse et rapidité
Se battre pour défendre, protéger les siens. Concentrer sur soi-même l’attention d’un adversaire. Protéger ceux qui sont sous ta protection.. vielle conception de la vie et de son devoir qui sommeillait dans son inconscient. Et pour cela, toujours tenter de prévoir le premier ses mouvements.
Et le plus drôle, mais vraiment le plus drôle, c’est qu’il se demandait sérieusement si Cairell n’était pas en train de faire la même chose. En lui piquant la place de la défense. Le temps de l'évaluer. En ce cas là, il lui fallait même envisager que l'ex-chevalier utilise les memes methodes que lui.. Elwin devait se tenir prêt à agir, à réagir si son ainé décidait de sérieusement tester ses défenses.
Rapidité et Art du combat parade si Cairell décide de ‘mener’ la danse.
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.