[Artland 2.1] - Le Dernier Tableau (sept.)
Re: Artland - Le Dernier Tableau (sept. 1232)
Séraphine eut juste le temps de remercier Mrs Léonie Merrington avant de saluer le Dr Sullen.
"Bien le bonsoir Docteur Sullen. Oui, j'ai suivit cette sombre affaire par les journaux."
Bien qu'elle ne mit pas de mot pour accompagner son attitude, Sullen pouvait sentir sa profonde reconnaissance.
Puis elle attendit donc patiemment que les 2 hommes fassent connaissance.
"Bien le bonsoir Docteur Sullen. Oui, j'ai suivit cette sombre affaire par les journaux."
Bien qu'elle ne mit pas de mot pour accompagner son attitude, Sullen pouvait sentir sa profonde reconnaissance.
Puis elle attendit donc patiemment que les 2 hommes fassent connaissance.
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Re: Artland - Le Dernier Tableau (sept. 1232)
- Mon chien ? Oui bien sûr, mais Mabrouck est bien plus que ça, c'est un véritable auxiliaire aussi bien dans mon travail que dans la vie de tous les jours. Et puis, c'est aussi un héros également, nous avons sauvé de nombreuses vies ensembles dont celle du maître de maison. Les gens ont souvent tendances à sous-estimer le potentiel des animaux et ils ont bien tors, croyez-moi ! Mabrouck sait par exemple retrouver l'origine d'un bruit ou d'une odeur, aboyer en cas de danger. Et puis il sait compter, mieux que moi à vrai dire ! S'il savait écrire je lui laisserais volontier faire ma compatibilité !
On aurait pu croire à une boutade, mais le ton semblait sincère.
- Quant à une double-vie passionnante... peut-être. Comme je l'ai déjà expliqué, mon père était vétérinaire. J'ai toujours vécu entouré d'animaux de toute sorte. Créer un refuge pour les protéger m'a semblé des plus naturels. Quant au pompier volontaire,... et bien ma mère est morte dans un incendie alors que je n'étais encore qu'un enfant. J'en ai bien entendu beaucoup souffert, et j'ai éprouvé le besoin d'empécher que ce genre de tragédie ne se reproduise.
- Bref, je ne sais pas si on peut dire que ma "double-vie" est passionnante, d'autant plus que je suis toujours célibataire, mais j'exerce des métiers qui me tienne à coeur. Je pense qu'il est important pour un homme de se concrétiser dans son travail.
Peter sembla remarquer qu'il en avait dévoilé plus sur lui qu'à son habitude, du moins à un parfait inconnu. Il en déduisit que le Dr Sullen devait lui inspirer confiance.
- Quant à vous, Dr Sullen, quels sont les raisons, circonstances, qui vous ont conduit à devenir docteur en médecine ?
On aurait pu croire à une boutade, mais le ton semblait sincère.
- Quant à une double-vie passionnante... peut-être. Comme je l'ai déjà expliqué, mon père était vétérinaire. J'ai toujours vécu entouré d'animaux de toute sorte. Créer un refuge pour les protéger m'a semblé des plus naturels. Quant au pompier volontaire,... et bien ma mère est morte dans un incendie alors que je n'étais encore qu'un enfant. J'en ai bien entendu beaucoup souffert, et j'ai éprouvé le besoin d'empécher que ce genre de tragédie ne se reproduise.
- Bref, je ne sais pas si on peut dire que ma "double-vie" est passionnante, d'autant plus que je suis toujours célibataire, mais j'exerce des métiers qui me tienne à coeur. Je pense qu'il est important pour un homme de se concrétiser dans son travail.
Peter sembla remarquer qu'il en avait dévoilé plus sur lui qu'à son habitude, du moins à un parfait inconnu. Il en déduisit que le Dr Sullen devait lui inspirer confiance.
- Quant à vous, Dr Sullen, quels sont les raisons, circonstances, qui vous ont conduit à devenir docteur en médecine ?
Re: Artland - Le Dernier Tableau (sept. 1232)
Peter Lester semblait être un homme fort intéressant, très direct et plaisant. Thomas sentait une grande sincérité transparaitre de ses paroles, c'était un homme comme il les appréciait, fier, droit, et bon, dévoué au service des autres, humains et animaux.
"Pourquoi la médecine ? C'était le souhait de mon défunt père, et ma nature me porte à aider les gens dans le besoin. D'une certaine manière, je ne rends, à mes patients et à ma famille, que ce qu'ils m'ont offert dans ma vie."
Se tournant vers Miss Uriel, il regarda vivement la jeune femme splendide dans son fourreau de satin noir. Son excentricité la rendait réellement ravissante, Thomas n'aurait pas dit qu'elle était jolie, mais elle était belle. Et il se sentait mal d'accaparer la discussion. Dans un sourire, il lui dit:
"Et vous Miss Uriel, qu'est-ce qui occupe une ravissante jeune femme de notre bonne société de Liberté ?"
'
"Pourquoi la médecine ? C'était le souhait de mon défunt père, et ma nature me porte à aider les gens dans le besoin. D'une certaine manière, je ne rends, à mes patients et à ma famille, que ce qu'ils m'ont offert dans ma vie."
Se tournant vers Miss Uriel, il regarda vivement la jeune femme splendide dans son fourreau de satin noir. Son excentricité la rendait réellement ravissante, Thomas n'aurait pas dit qu'elle était jolie, mais elle était belle. Et il se sentait mal d'accaparer la discussion. Dans un sourire, il lui dit:
"Et vous Miss Uriel, qu'est-ce qui occupe une ravissante jeune femme de notre bonne société de Liberté ?"
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Re: Artland - Le Dernier Tableau (sept. 1232)
Séraphine toujours avec son sourire léger, bien que sa voix trahissait une blessure :
"Eh bien, ma profession est beaucoup moins importante que les vôtres...j'essaye autant que possible de rendre un dernier hommage aux personnes décédées dans mon office de pompes funèbres."
"Eh bien, ma profession est beaucoup moins importante que les vôtres...j'essaye autant que possible de rendre un dernier hommage aux personnes décédées dans mon office de pompes funèbres."
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19h15
Tandis que le trio faisait connaissance, ayant tout loisir d'aller dans le salon, de se faire servir un verre ou d'en prendre sur le guéridon, Mrs Léonie Merrington revint avec un invité de prestige qu'elle présenta à l'ensemble des personnes présentes, cette fois moins précipitamment que précédemment :
" Chers amis, laissez-moi vous dire que nous avons ce soir l'immense privilège de recevoir parmi nous le célèbre artiste-peintre Valence Bell qui nous revient tout juste du lointain comptoir de Ouadjourat, dans les Terres d'Encens."
L'intéressé répondit avec un salut un peu cérémoniel, mais pas trop, disant simplement un "Bonsoir".
Toute personne qui lisait un peu la presse savait que Valence Bell était un peintre représentatif du courant de l'orientalisme. L'homme, buriné, barbe broussailleuse, basané, proche de la cinquantaine, semblait avoir perdu l'habitude du port du smoking à l'étranger. Pour qui s'intéressait à l'art, il était possible de savoir que le peintre avait un style où les couleurs éclataient, avec des lignes plutôt brutes, stylisées, sans pour autant abandonner la figuration réaliste. Il avait été très lié avec un groupe de peintre de liberté, et en particulier avec le peintre Éric Reynolds, avant son départ qui remontait à une dizaine d'année. Éric Reynolds était un nom dont on entendait sans cesse parler ces derniers temps. Ses toiles étaient à la mode et atteignaient une cote indécente. Une rétrospective de son œuvre était en cours de préparation, la presse relayait l'avancée, les prêts, le travail des experts, des marchands d'art, et toute la sécurité mise en place pour cette grande messe de l'art. On plaisantait même sur le mystérieux cambrioleur de Brillante qui avait délesté plusieurs riches demeures de biens précieux et certains journalistes mettaient cet individu au défi de voler un Reynolds dans les conditions de surveillance intensive qui étaient mises en place.
Léonie Merrington présenta brièvement au peintre les personnes dont elle savait qu'elles avaient un intérêt pour l'art, proposant quelques sujets de conversation, bien plus calmement qu'il y a un quart d'heure, mais toujours vigilante et surveillant les signes lancés par sa précieuse domestique, assistante essentielle à l'organisation impeccable d'une telle soirée.
" Chers amis, laissez-moi vous dire que nous avons ce soir l'immense privilège de recevoir parmi nous le célèbre artiste-peintre Valence Bell qui nous revient tout juste du lointain comptoir de Ouadjourat, dans les Terres d'Encens."
L'intéressé répondit avec un salut un peu cérémoniel, mais pas trop, disant simplement un "Bonsoir".
Toute personne qui lisait un peu la presse savait que Valence Bell était un peintre représentatif du courant de l'orientalisme. L'homme, buriné, barbe broussailleuse, basané, proche de la cinquantaine, semblait avoir perdu l'habitude du port du smoking à l'étranger. Pour qui s'intéressait à l'art, il était possible de savoir que le peintre avait un style où les couleurs éclataient, avec des lignes plutôt brutes, stylisées, sans pour autant abandonner la figuration réaliste. Il avait été très lié avec un groupe de peintre de liberté, et en particulier avec le peintre Éric Reynolds, avant son départ qui remontait à une dizaine d'année. Éric Reynolds était un nom dont on entendait sans cesse parler ces derniers temps. Ses toiles étaient à la mode et atteignaient une cote indécente. Une rétrospective de son œuvre était en cours de préparation, la presse relayait l'avancée, les prêts, le travail des experts, des marchands d'art, et toute la sécurité mise en place pour cette grande messe de l'art. On plaisantait même sur le mystérieux cambrioleur de Brillante qui avait délesté plusieurs riches demeures de biens précieux et certains journalistes mettaient cet individu au défi de voler un Reynolds dans les conditions de surveillance intensive qui étaient mises en place.
Léonie Merrington présenta brièvement au peintre les personnes dont elle savait qu'elles avaient un intérêt pour l'art, proposant quelques sujets de conversation, bien plus calmement qu'il y a un quart d'heure, mais toujours vigilante et surveillant les signes lancés par sa précieuse domestique, assistante essentielle à l'organisation impeccable d'une telle soirée.
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19h25
L'indispensable domestique s'assurait que tout le monde avait une boisson qui correspondait à ses goûts, et Léonie Merrington faisait de son côté en sorte que personne ne reste seul ou mécontent. Pour quelqu'un à l'aise en société, comme par exemple, Séraphine Uriel, il était évident qu'elle attendait encore quelqu'un, un autre invité de marque...
... Et enfin, il arriva.
Orson Wagner, le spirite ! ...
Quelqu'un qui suivait un peu la presse mondaine savait que l'homme était un habitué de Brillante, la grande ville du sud, mais qu'il logeait actuellement à Liberté. Il se prétendait médium et se faisait fort d'aider de riches personnages endeuillés à trouver la paix en entendant les dernières volontés de leurs êtres chers. Ce personnage était bien sûr controversé, traité de charlatan par les uns et pratiquement de saint homme par d'autres.
Concrètement, il était assez grand, plutôt hâlé, un farseeren (artlandais originaire d'un comptoir, métis souvent) de Ouadjourat, dans les Terres d'Encens. Cheveux noirs, yeux noirs, et curieuse moustache, un air mystérieux, voire magnétique. Il ne laissait pas indifférente une partie significative des invitées féminines.
A la présentation dont il bénéficiait, il s'inclina fort courtoisement, avec un geste plutôt exotique et un sourire léger, félin d'une certaine façon.
...
... Et enfin, il arriva.
Orson Wagner, le spirite ! ...
Quelqu'un qui suivait un peu la presse mondaine savait que l'homme était un habitué de Brillante, la grande ville du sud, mais qu'il logeait actuellement à Liberté. Il se prétendait médium et se faisait fort d'aider de riches personnages endeuillés à trouver la paix en entendant les dernières volontés de leurs êtres chers. Ce personnage était bien sûr controversé, traité de charlatan par les uns et pratiquement de saint homme par d'autres.
Concrètement, il était assez grand, plutôt hâlé, un farseeren (artlandais originaire d'un comptoir, métis souvent) de Ouadjourat, dans les Terres d'Encens. Cheveux noirs, yeux noirs, et curieuse moustache, un air mystérieux, voire magnétique. Il ne laissait pas indifférente une partie significative des invitées féminines.
A la présentation dont il bénéficiait, il s'inclina fort courtoisement, avec un geste plutôt exotique et un sourire léger, félin d'une certaine façon.
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Re: Artland - Le Dernier Tableau (sept. 1232)
Le côté félin put surement plaire à Séraphine, mais sa méfiance du surnaturel lui commandait de ne pas juger trop hâtivement. En tout cas elle n'alla pas vers lui, tout juste elle lui fera un signe courtois de la tête pour dire bonjour.
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19h26
Apparemment très sûr de lui et assumant ses manières étrangères autant que son statut de "spirite" revendiqué, Orson Wagner sourit doucement et salua Séraphine Uriel de même, bientôt invité à discuter avec untel ou unetelle. Il semblait avoir l'habitude de traiter avec une certaines superbe et un grand calme les sceptiques, certains étant parfois agressifs, même si le contexte de cette soirée interdisait de se lancer dans une véritable polémique... Ce ne devait pas être facile et cela impliquait une grande volonté autant que de l'assurance.
L'animation tranquille du salon reprenait son murmure, ses verres qui s'entrechoquaient.
Quelqu'un passa à côté du trio Peter Lester / Thomas Sullen / Séraphine Uriel en disant à son interlocuteur : " Tu crois qu'ils ont prévu une séance de spiritisme ou quelque chose du genre ? " ... auquel l'autre répondait : "Je n'en serais pas plus étonné que ça, c'est une animation de fin de soirée comme une autre, ça marque le coup..."
...
Le trio avait-il des sujets particuliers à aborder en dehors de la pluie et du beau temps ? ...
Le repas sera servi à 20h.
...
L'animation tranquille du salon reprenait son murmure, ses verres qui s'entrechoquaient.
Quelqu'un passa à côté du trio Peter Lester / Thomas Sullen / Séraphine Uriel en disant à son interlocuteur : " Tu crois qu'ils ont prévu une séance de spiritisme ou quelque chose du genre ? " ... auquel l'autre répondait : "Je n'en serais pas plus étonné que ça, c'est une animation de fin de soirée comme une autre, ça marque le coup..."
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Le trio avait-il des sujets particuliers à aborder en dehors de la pluie et du beau temps ? ...
Le repas sera servi à 20h.
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Re: Artland - Le Dernier Tableau (sept. 1232)
Pour l'instant Séraphine ne posera pas de question personnelle au docteur, et surement que des questions sur qui connait qui pour meubler...Surtout pas de propos impliquant un quelconque jugement sur les habits ou le caractère de certain ou ce fameux spirite...Convenances obliges...mais il faut dire que c'était aussi dans la nature de Séraphine de le pas juger sans connaitre...
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Re: Artland - Le Dernier Tableau (sept. 1232)
Thomas est intrigué par le nouvel arrivant. Un spirite ? Intéressant. Thomas ne croit guère à ce genre de mascarade pour les gogos fortunés, mais il est prêt à découvrir de nouvelles choses. Au pire, on rira bien quand le charlatan échouera à réaliser ses tours de passe passe.