OdE - 5.5 - Mission de reconnaissance

[Eoin Mac Aoidh]

Eoin, lui, s'agitait sur sa chaise. Ce n'était pas son genre de rester inactif de la sorte, surtout dans une petite pièce ! Ça lui arrivait parfois, chez lui, de regarder le paysage impressionnant près des tours abandonnées, mais là... En plus, l'architecture était tellement terne... La lumière était belle, certes. Mais il préférait celle qui filtrait de nuages épais et gorgés de pluie.
Du coup, pour s'occuper, il mis en place sa cornemuse et, sans en jouer, se contenta de faire courir ses doigts le long du chalumeau, comme pour répéter ses morceaux, ou réfléchir à de nouveaux... Ce faisant, il se souvenait de Moira, sa jolie professeur, du temps passé avec elle dans sa chambre à chahuter, jouer de la cornemuse ou à faire l'amour toute la journée... De bons, d'excellents souvenirs, sans regrets.

[Eariel]

en regardant eoin jouer avec sa cornemuse il se dit qu"un petit air serais le bienvenue en attendant que la capitaine ouvre sa porte , puis sa ravisa .Il avais bien suivi la conversation qui venait d'avoir lieu et pris la parole.

Essylt , peut-tu nous raconté comment tu t'en ai sortis face a une horde de feondas ? Combien étiez-vous pour vous en débarrasser?



il la regarda avec une petite étincelle dans les yeux , il adorais les histoires , surtout tirées de faits réelles.

[Iris]

Nialan réussit à avoir un brin d'air surpris de la part d'Essylt... elle prit le temps d'analyser une seconde en silence et répondit :

" Je n'étais pas à Lenbach. Je répondais juste à Eoin sur la présence de feondas. Je n'ai pas vu la horde en personne, juste constaté ses dégâts et parlé avec des survivants."

... Silence... sans doute se demandait-elle si elle ne devait pas continuer. Normalement, les gens font ça, non ? continuer ? ... sur quoi ?... il voulait peut-être des explications sur les chasses de feondas ? ... mais c'était vaste... et puis souvent les gens n'écoutaient pas même quand ils posaient des questions, et ça la fatiguait. Quitte à parler, autant être sûre que ça servait vraiment. Du coup, faire préciser la demande était le minimum.

" Que veux-tu savoir ? "


...

[Eariel]

il était un peu déçu de cette réponse mais ne le montra pas.

Que t-on racontés les survivants ? comment fait-tu pour chasser les feondas ? Comment es-tu devenues chasseuse de feondas ?

il parlai rapidement et son excitation se faisait ressentir , il voulait tout savoir . mais après avoir poser ces questions , il se ressaisi et repris.

Désole , je m’emporte un peu , je suis assez surpris d'être en présence d'une chasseuse de feondas , mais au fait ça te dérange pas si je dis chasseuse ?

il se rappela soudain que lorsqu'elle disait son métier elle utilisée le mot chasseur et non chasseuse.

[Iris]

Essylt eut presque un soupir en constatant la masse d'infos demandées :

" Tout ça ?... "

" Les survivants... ça dépend de l'endroit... à Lenbach même... une auberge fortifiée a été assiégée et ils ont pu repousser l'assaut de haute lutte. Dans le village, il y avait des Lames. Ils étaient à la recherche du Prophète... "

Silence et phrase inachevée, comme si elle réfléchissait.

" Ils ont été durement touchés. "

" Il y a eu du brouillard."

Là, silence, comme si le terme de brouillard devait signifier quelque chose d'important.

" Les feondas... c'est un peu long... il y a beaucoup de choses... "

Elle réfléchit :

" J'ai développé une approche un peu différente. Dans mon village nous travaillions en groupe, en louant nos services aux autres communautés. C'est comme ça que j'ai appris. Les autres pensaient toujours... en termes d'adversité... d'ennemi... "

Lèvres pincées, contrariée.

" C'est difficile à expliquer. "

Silence. Elle réfléchit à comment s'exprimer le moins mal possible. Puis hors de propos :

" Si Chasseur pouvait être neutre, c'est le neutre que j'utiliserais. Il n'y a pas de genre pour ce que je fais. Mais tu peux dire comme tu veux, ça ne me dérange pas."

...

[Eariel]

il se sentait un peu honteux de vouloir précipiter les choses comme ça , et sentait qu'essylt était mal a l'aise dans cet exercice.

Je ne voulais pas te presser , excuse moi. Si tu as envie tu peux me raconter ce qui te plait , que ce soit sur tes aventures , ton métier , enfin si t'as envie. Pour ma part .......

un petit silence se fit entendre , un raclement de gorge et il se lança , surtout après avoir voulu en savoir autant sur elle.

Si je suis ici c'est pour mon boulot je suis un mercenaire , je fait tout type de travail , que ce soit de la protection rapprochée , protection de convoie , faire des batailles. je n'ai pas de limites.
Mais ce qui est important c'est pas ce que je suis , c'est pourquoi je le suis.

Quand il parlait , on sentait un peu d’hésitation , il ne voulait pas tout dévoiler , mais il devait en dire assez pour essayer de se faire pardonner , du moin de son point de vue .

Je suis devenu ce que je suis aujourd’hui a cause d'une personne , qui a fait du mal a ma famille , et , suite a une erreur de jeunesse , qui m'as fait ça .....

il mis son doigt sur son oreille et le fit descendre le long de sa cicatrice jusqu'au milieu du ventre

[Eoin Mac Aoidh]

Eoin avait écouté la conversation sans piper mot. Ils ne s'intéressaient pas à lui, et c'était tant mieux !
La chasseuse avait l'air d'avoir définitivement du mal à s'exprimer, comme si c'était un fardeau pour elle. Mais ce qu'avait dit le nobliau était intéressant. Un mercenaire, sans valeur autre que la vengeance, même pas capable de la mener à bien... Un faible, définitivement.
Un léger sourire ne put être réprimé, bien visible par tous, mais il s'abstint de tout commentaire, sagement. Non, il n'était définitivement pas qu'un lourdaud sans cervelle...

[Iris]

Dos à la fenêtre, enfin, sur les sièges de pierre à côté, Essylt voyait les deux hommes. En fait, elle était installée de manière à surveiller les arrivées. Oh, elle aurait pu avoir une posture plus défensive en surveillant davantage la porte du capitaine, c'est vrai. Quoi qu'il en soit, elle voyait le sourire (mauvais ? méprisant ?) d'Eoin. Un regard, aucun mot, aucune expression en réaction. Elle aurait pu aussi bien se tire "ah, le prix du pain est de un daol plus cher qu'à côté"...

Et quant à Nialan qui s'excusait, elle avait un peu de mal à comprendre. Le concept semblait abstrait pour elle. On fait quelque chose qu'on veut, on réfléchit, on assume les conséquences qui découlent d'un souhait. Pourquoi des regrets ? ...

" Je ne comprends pas bien. "

Les sous-entendus ont du mal à passer. De même qu'elle est la seule ou à peu près à comprendre les phrase qu'elle laisse inachevée, elle a un peu de mal à saisir les enjeux.

" Mais si c'est passé, est-ce encore important ? "

Dire qu'elle a une perception un peu distordue de la temporalité est un euphémisme. Cependant, il y a une logique derrière. Ce qui est fini... est fini. Se doutant que ses questions étaient généralement mal prises et mal comprises, de même que ses explications, elle allait dire quelque chose. Puis renonça en songeant peut-être que ce n'était pas une bonne idée.

... La vengeance semble ... abstraite. D'ailleurs elle n'a pas compris qu'il était question de vengeance. Pour elle, c'est un accident : quelqu'un a tué sa famille, il n'avait plus d'autre ressource que devenir mercenaire. Elle aurait pu faire une remarque quant au fait que la blessure avait dû être mal soignée pour laisser une grosse cicatrice comme ça, mais se doutait que c'était malpoli et certainement hors de propos.

" Mercenaire, c'est ce que tu veux, non ? "

Elle avait réussi à trouver quelque chose qui disait à peu près son état d'esprit : elle ne voyait pas de problème si au présent l'homme était content de son état, métier...

[Iris]

La porte s'ouvrit de nouveau pour laisser entrer encore deux hommes.

... l'un était... un colosse... qui pouvait faire de la concurrence à l'osag, mais dans un style plus sobre... moins... "particularismes locaux"... un amateur de hache de bataille... encore un... Nialan avait donc un camarade...

... l'autre était, au vu de son équipement, était plutôt un chasseur, ou un guide, ou quelque chose dans le genre.

Je vous laisse vous décrire davantage à votre guise... au final ce sujet "parallèle" a de plus en plus l'air d'un sujet à part entière et cette intro, d'un démarrage de partie, alors autant faire un peu connaissance.

L'adolescent au brassard qui avait guidé les deux derniers arrivés repartit en fermant doucement la porte.

...

Les nouveaux venus découvraient une antichambre, une table, deux longs bancs de chaque côté, des places assises près des vitraux, enfin, plutôt des fenêtres à vitres translucides...

Je vous laisse lire les descriptions d'Essylt, Nialan et Eoin dans les deux pages qui précèdent. Sitôt que vous serez tous installés (au moins un post des nouveaux en somme), je lance la suite. A vous !

[ramb]

Grirav se sentait en parti rassuré par la présence de son compagnon l'Homme-et-Demi, un sacré gaillard.

Et donc que trouve-t'il dans cette pièce, un autre modèle du genre bourrin, mais en plus civilisé.
Une guerrière accomplit vraisemblablement.
Et pour finir un guerrier "basique", l'air fort, mais pas bourrin, polyvalent, un soldat de carrière plus traditionnel que la femme.

"Bonjour, je me présente je suis Grirav, je suis un chasseur, reconverti archer à la défense de la ville et voici mon compagnon : l'homme-et-demi.
C'est un guerrier, qui sait traquer sa cible."

Avez-vous des détails sur le pourquoi de cette réunion?"