Jouer un non-combattant, maîtriser avec

[Arthus]

Petit ajout :

Sur le plan de la création des équipes, dans le cas d'Ethel et Blodwen, je m'interroge et me demande si je n'ai pas commis une erreur en laissant se produire des situations pareilles. Je n'avais pas anticipé à quel point le souci serait aigu. Ethel et Blodwen sont les seules à pouvoir réellement agir dans plusieurs situations (en l'occurrence l'occulte et les négociations politiques), mais ce sont des phases de jeu sans réellement d'adrénaline, il n'y a pas la frénésie du jet de dé, le "aalalala, je suis mort au prochain tour" ou "vite, vite, il faut agir". Il n'y a pas non plus d'interdépendance : occultisme et politique sont plutôt des domaines d'expert qui agissent seuls.

Même s'ils sont utiles pour l'histoire, ils se retrouvent hors de la "dynamique de groupe". Les choses se passent pratiquement comme s'ils n'appartenaient pas au même monde, et donc ne peuvent partager le même vécu.

Pour Blodwen, plusieurs solutions existent, à mon avis.

1) "décloisonner" l'occulte et la politique. Blodwen souhaite rester elle-même, et garder une certaine proximité avec ses amis Pjs. Parmi eux se trouvent un profil à orientation politique (Oanell) et deux à orientation occulte (Pwyll et Aeldred). Ce qui bloque : le fait que tu insistes lourdement sur la différence entre noblesse et roture au moyen de Pnjs qui mettent constamment la pression sans apporter grand'chose à l'histoire. Je pense aux Hilderins, à dame Gloada et à son neveu, au barde intendant et à la démorthèn.

2) Si tu souhaites laisser du champ libre à Blodwen pour s'intéresser à l'aventure, soulage-là sur un plan logistique et politique. Rendre le barde intendant et la démorthèn loyaux, proactifs et efficaces devrait faire des miracles. Ultana à elle seule aurait pu débloquer toute la situation de Swelbecky en un seul post en faisant l'exact opposé de ce qu'elle a fait : au lieu de reprocher à Blodwen ses décisions tout en essayant pas d'agir elle-même, elle aurait simplement pu témoigner compréhension et confiance à son nouveau seigneur qui n'a pas été formé pour, et proposer de quand même faire son rituel pour protéger les villageois qui y croient.

En tant que joueur, je n'attendais que ça, et c'est pour ça que j'ai joué Blodwen comme je l'ai fait : tout ce que Blodwen (et moi-même) voulait, c'était qu'Ultana prenne ses responsabilités de démorthèn.

Pareil du côté de l'intendant : s'il lui avait montré sa loyauté en la conseillant et en la rassurant ("ne vous inquiétez pas, je ferai mon possible pour gérer au mieux votre domaine selon vos désirs" plutôt que de l'enfoncer sans rien proposer), elle serait sans doute partie vers Swelbecky l'esprit plus tranquille.

Là, j'ai juste envie de le dégager à coups de pieds au derrière pour incompétence crasse pour le remplacer par Oanell, tout en sachant que le faire serait une mauvaise idée parce qu'il pourrait se transformer en ennemi redoutable s'il se coalisait avec Gloada face à une Blodwen sans soutien et sans infos politiques.

3) Tu te focalises sur certaines compétences de Blodwen, en en oubliant complètement d'autres qui ont été prévues dès le départ comme une porte d'entrée vers le mystique et l'aventure (au passage, Blodwen a une orientation "équilibrée", ce n'est pas pour rien! ^^). Actuellement, Blodwen est constamment confrontée à des oppositions rationnelles : sa crédibilité politique, la gestion du domaine (avec l'ombre de Gloada et des Hilderins qui plane dessus), et la maladie pour laquelle elle a reçu des infos allant uniquement dans un sens rationnel (un jet de science réussi lui ayant donné des infos très cartésiennes sur la fièvre chimérique, issues de sa propre expérience qui plus est. l'info aurait été théorique avec une piste de réflexion alternative possible, j'aurais su faire quelque chose de plus ouvert, mais là je suis coincé par la cohérence interne de mon personnage).

Donc, je rappelle : Blodwen a 1 en mystères démorthèn, l'avantage "intuitive" et a aussi la discipline "stermerks" (que je voulais au départ garder secrète pour plus de surprise de mes petits camarades...). Ce sont les deux gros boulevards que j'avais laissés à Blodwen pour qu'elle ait une évolution mystique en partant d'un terreau plutôt rationnel.

Mettre en scène des situations dans lesquelles ces compétences seraient valorisées devrait permettre de lancer cette évolution en douceur.

pour Burgred, c'est pareil : il a longtemps nié la présence du surnaturel près de la ferme parce qu'il n'a reçu aucun stimulus allant dans ce sens avant que la brume maudite ne l'attaque. Tout le monde autour de lui entendait de voix et voyait des morts partout, mais pas Burgred.

Du coup, il me semblait logique vu le contexte que Burgred pense que ce sont les autres qui délirent, plutôt que d'imaginer une présence surnaturelle qu'il ne perçoit pas. Là aussi, tout aurait pu se régler bien plus tôt avec un simple stimulus...

Du coup, je pense qu'à l'avenir je vais essayer de davantage dialoguer proactivement avec toi sur ces aspects, afin que nous décidions ensemble métajeu de la direction à prendre.

[Iris]

Quelques rappels sur la situation de Blodwen

• Elle est désignée héritière et règne depuis à peu près... 36h ?
• Les PnJ sont aussi chamboulés qu'elle et ne savent pas comment se positionner.
• On passe quand même d'un vieux seigneur qui était malade depuis des mois et dans le domaine duquel il ne se passait pas grand chose à "jeune dame hyperactive" (ton barde-intendant était habitué à l'ancien rythme, comme la garde et les serviteurs et les voisins)
• Ultana est schizoïde (ou pas loin) : jamais elle ne se mêlera de politique (elle ne l'a jamais fait par le passé) ^^ Donc quoi qu'il arrive ce n'est pas sur elle qu'il faut compter pour avoir un comportement qui te soit utile en représentation. D'ailleurs rien que communiquer avec elle de manière efficace est à revoir j'ai l'impression

Quant à la pression et l'absence de pression : les deux sont vrais. Tout le monde cherche à savoir sur quel pied danser : est-ce que le nouveau seigneur bouleverse l'équilibre du coin ? peut-on en tirer parti ? Si oui, comment ? Et pour Dame Gloada, elle doit digérer le fait que son héritage qu'elle croyait acquis lui est passé sous le nez.

Que ce soit confus est normal ! (c'est le contraire qui ne le serait pas ^^ )

Quand je dis "ce n'est pas si grave" c'est aussi parce que, comme tout, passé le premier choc, les choses vont forcément un peu se tasser.

... et pour ton personnel efficace qui peut gérer en ton absence : soit tu arrives à trouver un terrain d'entente avec le personnel actuel (que tu risques de trouver un peu mou), soit tu fais le ménage et tu organises ton domaine à ton image (ou un peu des deux)


Plus clair ?

[Arthus]

Oui, mais alors il faut assumer de Pnjser Blodwen, parce que cette réorganisation est un job full-time ne permettant pas de partir en aventure avec le groupe.

Ce que je trouve dommage, personnellement.

[Iris]

Faut-il PnJiser la logisticienne ?

Pas forcément. Très franchement mon plan de MJ était : vous réglez vos soucis avec Swelbecky, vous faites le point, Blodwen prend quelques jours en narratif pour vraiment s'installer dans son rôle de seigneur et organise en narratif... Et ensuite seulement on redémarre

Arthus, je te soupçonne d'avoir un chti côté binaire : il y a toutes les nuances de gris qui peuvent servir et pas mal de style de jeu (focus / ellipse / ...). On a passé assez de temps à suivre les atermoiements amoureux d'Oanel et Aeldred, je pense qu'on peut faire un tout petit peu de narratif et éviter le jeu heure par heure - minute par minute

[Kenny]

euh, je pense que côté RP ton personnage super rationnel par rapport aux autres qui sont mystiques doit faire qu'en même des étincelles... comme entre une personne dont la foi ne peut pas être remise en cause même par des faits scientifiques. Cela devrait partir en scission à un moment donné enfin c'est mon point de vue, mais Iris doit pouvoir mieux expliquer ce qu'elle veut

[Iris]

Seule rationnelle vs. mystiques

Sur ce point, j'étais assez étonnée de découvrir qu'Arthus voyait son perso comme une guérisseuse rationnelle. Dans mon esprit, c'était une fille pragmatique, certes, mais élevée dans les croyances traditionnelles, et donc susceptible de naviguer de l'un à l'autre sans que ça lui pose de souci. Maintenant que j'ai compris qu'en fait elle s'était convertie à la "Raison pure", effectivement, ça peut aboutir à des incompréhensions (les étincelles, ce sera quand elle dira que les religions c'est nul et qu'il faut installer une usine magientiste dans le marais pour le rentabiliser )


Actions en combat pour non-combattants

A ce propos, j'ai bien lu Arthus évoquant son rôle de soutien énergique et Kenny traitant des perceptions. Vous rejoignez une réflexion que je m'étais faite en bossant sur FIM, à savoir donner des options d'action aux PJ même non orientés "baston", et même pour ceux-là, leur permettre de faire autre chose que des dégâts. L'état actuel de mes travaux peut se résumer à peu près :


Les efficiences sont les valeurs utilisées en cas de crise. La situation est tendue, l’issue est incertaine, les adversaires s’opposent : chacun désire obtenir quelque chose, mais un seul aura gain de cause.

Il existe huit efficiences regroupées par paires au sein de quatre types de confrontation : physique, psychologique, subtile, magique. Un même affrontement peut combiner plusieurs actions suivant une stratégie ou pour s’adapter à des circonstances contraires.

Compétences | Efficience | Actions de confrontation (au choix de celui qui agit : il annonce avant de lancer les dés, l'étendue de la réussite détermine si oui ou non ça marche)

• Assaut + Précision = Attaque
  • Attraper, toucher, frapper, capturer, saisir, renverser, désarmer, blesser, repousser, maintenir en respect, acculer…
• Garde + Résistance = Défense
  • Esquiver, parer, protéger, éviter, échapper…
• Altérité + Négociation = Emprise
  • Déconcentrer, attirer l’attention, ordonner, intimider, séduire, faire douter…
• Génie + Médecine = Intégrité
  • Résister à la peur, à la distraction, à l’horreur, à l’influence sociale…
• Gymnastique + Opportunisme = Discrétion
  • Se faufiler, se faire oublier, glisser dans les ombre, surprendre…
• Nature + Observation = Perception
  • Chercher, fouiller, repérer, trouver, éviter un danger…
• Harmonie + Mystères = Arcanes
  • Utiliser la magie, tordre la réalité, modifier le hasard, accentuer l’action des éléments…
• Humanités + Technologie = Rejet
  • Résister aux éléments destructeurs, conserver la réalité matérielle, ne pas être affecté par le surnaturel…

Exemple : un investigateur est pris à partie par des brutes qui veulent le dévaliser. Il peut opter pour l’attaque, ou bien profiter du terrain encombré pour disparaître grâce à sa discrétion, ou encore les faire douter par son emprise, à moins encore qu’il ne maîtrise les arcanes. Crier « regardez derrière vous ! » correspond à une action d’emprise sur les adversaires. S’ils cèdent, ils regardent derrière eux. Plus la marge de réussite est importante, et plus ils seront confus, ce qui laissera plus ou moins de temps pour fuir et ensuite disparaître complètement grâce à sa discrétion.

La valeur d’efficience est liée à l’évolution de deux compétences.


Conséquence : tout le monde sait nécessairement faire des choses "utiles" pour lui-même.

Par ailleurs, le système admet :

• L'entraide
• Un nombre limité d'actions défensives (défense, intégrité, perception, rejet) : si vous vous défendez contre l'Emprise de deux PJ, vous risquez de ne plus avoir de Défense contre les deux suivants.

En général, ça tourne, mais il faut améliorer la fluidité en procédant à quelques simplifications (gommer des détails qui ne servent pas trop, notamment lisser sur les degrés de blessures). Sur le plan de l'équilibrage, j'ai encore du mal avec l'attaque sournoise : si on la donne d'office avec une Discrétion réussie (ce qui serait cohérent), quelle est son ampleur ? (pour ne pas faire un écart abyssal avec les "vraies" attaques).

En tous cas cette mécanique est conçue justement pour donner des jets et des succès à ceux qui cherchent des voies détournées (gagner sans cogner).

Si le principe s'avérait porteur dans la durée (au-delà des tests actuels), il pourrait être transposés. Sur Esteren on aurait des actions "d'Emprise" (Relation) et de Discrétion (Discrétion ^^) et pour le combat, il faudrait laisser au choix "faire des dégâts" ou "manœuvre à annoncer", laquelle fonctionne à partir d'une marge minimale de succès. Par contre, la différence de ce bricolage d'avec FIM : sur FIM, on est sûr que toutes les compétences serviront (j'aime les choses bien rangées ), dans le bricolage, les compétences "utiles" sont moins nombreuses et il est donc possible d'avoir un perso qui ne peut toujours "rien" faire.

Par contre tout ça ne fonctionne que si on admet le non-combattant / logisticien sur le champ de bataille ou s'il y vient de lui-même

[Arthus]

Faut-il PnJiser la logisticienne ?

Pas forcément. Très franchement mon plan de MJ était : vous réglez vos soucis avec Swelbecky, vous faites le point, Blodwen prend quelques jours en narratif pour vraiment s'installer dans son rôle de seigneur et organise en narratif... Et ensuite seulement on redémarre

Arthus, je te soupçonne d'avoir un chti côté binaire : il y a toutes les nuances de gris qui peuvent servir et pas mal de style de jeu (focus / ellipse / ...). On a passé assez de temps à suivre les atermoiements amoureux d'Oanel et Aeldred, je pense qu'on peut faire un tout petit peu de narratif et éviter le jeu heure par heure - minute par minute

Ben moi je veux bien, mais j'ai du mal à voir comment on va rattrapper en narratif la perte de crédibilité totale que Blodwen va se prendre dans un contexte où elle doit gérer un domaine sans aide et avec un fort potentiel d'hostilité (très actif, en plus) en face.

On est quand même dans une situation opposition active (au moins deux factions convoitent activement le domaine de Blodwen) vs Pj sans soutien. C'est le terreau d'une campagne politique complète, pas celui d'une ellipse narrative, à mes yeux (dans Ars Magica, on a tenu une campagne complète de 3 ans avec 4 pjs Mages avec moins que ça).

Pour une ellipse narrative, je verrais une situation plus équilibrée : soit il n'y a pas d'opposition, mais pas de soutien non plus ("tout est à reconstruire"), soit opposition et soutiens s'annulent (ce qui permet de déléguer sans souci).

Là, le fait qu'il y ait une forte opposition en face et pas de soutien oblige le PJ à se consacrer au problème (et entièrement, vu l'ampleur de l'opposition en question... On parle quand même de Hilderins qui ont sans souci piqué la moitié du domaine avec la bénédiction du roi sans que le seigneur local pleinement légitime ait pu y faire quoi que ce soit...).

En fait, je pense que le souci est surtout le niveau de difficulté trop élevé du domaine à gérer, qui nécessite une intervention constante du PJ pour tourner.

Alors oui, Blodwen n'est désignée que depuis 36 heures (en tant que bâtarde femme légitimée), mais elle a déjà les Hilderins du QG de l'ordre et la famille de sa belle-mère qui la fliquent (et pas pour son bien) dans un contexte d'épidémie et sachant qu'elle ne peut compter sur le soutien de personne, hormis de la poignée de marginaux du coin.

Or, les dernières avancées de la situation semblent indiquer que l'épidémie vont surtout souligner son impuissance totale et ses erreurs dans son domaine de prédilection, ce qui a sapé jusqu'à la confiance que les quelques marginaux qui la soutenaient lui portaient.

Ca me paraît un peu mission impossible, ce truc. ^^

[Kenny]

Pourquoi Blodwen ne demande pas d'aide des PJ ? (et hop chacun utilise ses compétences pour régler les problèmes)

[Arthus]

Seule rationnelle vs. mystiques

Sur ce point, j'étais assez étonnée de découvrir qu'Arthus voyait son perso comme une guérisseuse rationnelle. Dans mon esprit, c'était une fille pragmatique, certes, mais élevée dans les croyances traditionnelles, et donc susceptible de naviguer de l'un à l'autre sans que ça lui pose de souci. Maintenant que j'ai compris qu'en fait elle s'était convertie à la "Raison pure", effectivement, ça peut aboutir à des incompréhensions (les étincelles, ce sera quand elle dira que les religions c'est nul et qu'il faut installer une usine magientiste dans le marais pour le rentabiliser )

Pour caricaturer, mon personnage a été forcée de faire un trait sur son ancienne vie dans la douleur, et a trouvé refuge dans la science.

TOUTES les expériences de jeu qui ont suivi ont renforcé cet aspect :

- Elle a dominé son pire cauchemar, à savoir Roparz, grâce à la science
- Elle se retrouve plongée dans la politique, domaine rationnel s'il en est
- en position de déstabilisation (l'héritage, donc), elle se raccroche naturellement à ce qui lui a déjà permis de surmonter son changement de vie : la science
- confrontée à une maladie, c'est une expérience personnelle empirique qui lui revient à l'esprit, sans la plus petite trace de mysticisme

Enfin, la seule personne qui aurait pu lui ouvrir les portes du mysticisme ne s'est pas montrée à la hauteur : Ultana semble relativement peu concernée par sa charge démorthèn, dans le fond.

Alors que Blodwen se bat avec ses incertitudes et les responsabilités qui l'écrasent pour sauver son peuple, Ultana, elle, baisse les bras à la première rebuffade. Elle laissera crever la population d'un hameau dont elle a la charge parce qu'elle a cru (à tort) que son seigneur lui interdisait de faire un rituel qu'elle pensait être bénéfique (alors que le vrai message de départ était en fait qu'elle devait seulement éviter de rendre la situation ingérable en terrorisant inutilement des gens déjà éprouvés par la peur).

Que vaut la foi d'Ultana, dans ce cas? Pas grand'chose, aux yeux de Blodwen. Ce qui l'a franchement déçue de la part d'une démorthèn.

Conclusion : Blodwen est un personnage ouvert sur les deux orientations, mais jusqu'à présent seule l'orientation rationnelle s'est montrée efficace. Le volet mystique, lui, s'est montré très décevant, puisque chaque nouvelle expérience lui a démontré que seule la foi des hommes en eux-mêmes est efficace, tandis que les entités surnaturelles et leurs ministres mortels brillent pas leur absence en situation de crise.

Actions en combat pour non-combattants

...

Il faudra que je parle sur le système sur lequel je travaille, il devrait beaucoup te plaire.

Sinon, une petite remarque sur ma manière de jouer : je pense que des actions intelligentes peuvent dépasser le système, qui ne doit du coup pas nécessairement tout prévoir.

Obtenir un résultat en évitant un jet de dé ou une confrontation est une réussite en soi, qui ne nécessite pas de règles.

Exemples issus de mon expérience :

- Pour s'échapper d'une ville close en étant activement recherché, passer par les égouts évite de faire des jets de discrétion. Ce qui implique qu'il n'est pas nécessaire d'être bon dans cette compétence pour s'en sortir.
- Pour gérer n'importe quelle opposition (y compris un dragon), une diversion est toujours une option.
- Assassiner autrui ne demande pas de grande compétences. Oubliez Dark le Sombre le ninja de niveau 15 biclassé roublard/guerrier qui se bat comme un dieu, a une discrétion digne d'Assassin's Creed et fait des dégâts d'attaque sournoise de fou. Et dites plutôt bonjour à Boris, l'innocent homme du commun qui a l'intelligence de barricader une porte avant de déclencher un incendie, ou d'empoisonner le gruau du matin.

[Arthus]

Pourquoi Blodwen ne demande pas d'aide des PJ ? (et hop chacun utilise ses compétences pour régler les problèmes)

Parce que les Pjs ne sont pas nobles : il y a même deux parias parmi eux.

Quant au seul PJ ayant des compétences en diplomatie, elle est l'apprentie de l'incompétent qui sert d'intendant à Blodwen.

Par ailleurs, au moins un des parias en question préfèrera écouter une démorthèn avouant à peu près publiquement son inexpérience totale plutôt que son seigneur qui a visiblement déjà eu affaire à la situation qui se présente en face du groupe.

Et enfin : je doute que les autres joueurs soient demandeurs de rentrer dans un jeu politique.