[Warhammer - Chapitre 3.0] Profanations
Re: [Warhammer - Chapitre 3] Profanations
"Je ne sais pas pourquoi Borloch a fini par la dénoncer. Sans doute qu'il n'avait plus besoin d'elle. Elle le fait de mettre fin aux agissements d'une sorcière lui a certainement permis de se faire bien voir de la population."
"Ne t'inquiète pas Borloch sera au courant en temps voulu, je m'arrangerais pour lui faire savoir. Et je ne comptais pas passer par la rue pour me rendre à son domicile, tu me prends pour une imbécile?
"C'est toi qui délire si tu imagines que les maitres du collège m'auraient accueilli à bras ouverts. À leurs yeux, je n'aurais été que la fille d'une pratiquante de magie noire, et un danger potentiel. J'aurais été mise à l'écart de peur que je ne suive la même voie que ma mère.
"Mon père m'a abandonnée lorsqu'il a appris que ma mère possédait le don, et il est reparti vivre dans un village de paysans. C'est son frère, mon oncle, qui m'a recueillie et élevée.
Frère Lanwin répondit rapidement à Jill:
"Nous n'avons aucune preuve contre ce Borloch. Un journal rédigée il y a des années par une sorcière folle et convaincue de magie noire ne pèsera pas lourd. D'autant qu'elle a peut-être déjà accusé Borloch lors de son procès. Et puis, sommes-nous réellement certains qu'elle écrivait la vérité? Comme l'a fait remarqué votre compagnon, les sorciers... enfin ceux qui ont succombé au mal, ne sont pas vraiment digne de confiance. Quant à elle, ajouta-t-il en se tournant vers la jeune femme, elle devait être bien jeune au moment des faits. Je doute qu'elle ai eu connaissance de toute l'histoire. Et puis toutes façons, ses crimes sont avérés, elle n'a même pas nié: son âme est corrompue et elle doit mourir."
Le ton du prêtre se voulait sans appel, mais Jill comprit qu'il cherchait à se donner une assurance qu'il ne possédait pas vraiment. La situation n'était certainement pas celle à laquelle il s'était attendu, et lui posait probablement un certain nombre de doutes et dilemmes moraux, et il se réfugiait donc derrière ce que sa religion lui enseignait, sans forcément être convaincu du bien fondé de ce qu'il affirmait.
"Ne t'inquiète pas Borloch sera au courant en temps voulu, je m'arrangerais pour lui faire savoir. Et je ne comptais pas passer par la rue pour me rendre à son domicile, tu me prends pour une imbécile?
"C'est toi qui délire si tu imagines que les maitres du collège m'auraient accueilli à bras ouverts. À leurs yeux, je n'aurais été que la fille d'une pratiquante de magie noire, et un danger potentiel. J'aurais été mise à l'écart de peur que je ne suive la même voie que ma mère.
"Mon père m'a abandonnée lorsqu'il a appris que ma mère possédait le don, et il est reparti vivre dans un village de paysans. C'est son frère, mon oncle, qui m'a recueillie et élevée.
Frère Lanwin répondit rapidement à Jill:
"Nous n'avons aucune preuve contre ce Borloch. Un journal rédigée il y a des années par une sorcière folle et convaincue de magie noire ne pèsera pas lourd. D'autant qu'elle a peut-être déjà accusé Borloch lors de son procès. Et puis, sommes-nous réellement certains qu'elle écrivait la vérité? Comme l'a fait remarqué votre compagnon, les sorciers... enfin ceux qui ont succombé au mal, ne sont pas vraiment digne de confiance. Quant à elle, ajouta-t-il en se tournant vers la jeune femme, elle devait être bien jeune au moment des faits. Je doute qu'elle ai eu connaissance de toute l'histoire. Et puis toutes façons, ses crimes sont avérés, elle n'a même pas nié: son âme est corrompue et elle doit mourir."
Le ton du prêtre se voulait sans appel, mais Jill comprit qu'il cherchait à se donner une assurance qu'il ne possédait pas vraiment. La situation n'était certainement pas celle à laquelle il s'était attendu, et lui posait probablement un certain nombre de doutes et dilemmes moraux, et il se réfugiait donc derrière ce que sa religion lui enseignait, sans forcément être convaincu du bien fondé de ce qu'il affirmait.
- Iris
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Persuasion
Jill, confrontée à des fous d'un côté et des gens bornés de l'autre, avait l'impression d'un dialogue de sourd, vaguement absurde.
A Frère Lanwin :
" Regardez vous-même le journal si vous ne me croyez pas. Vous verrez la manière dont cette pauvre femme voulait faire le bien et soigner des blessés, vous verrez comment Borloch l'a découverte et l'a fait chanter. Sa répugnance à obéir aux ordres de cet homme est palpable. Sa corruption, sa folie, ne sont que postérieurs. Si la sorcière a fauté en ne se déclarant pas, il faut exclure qu'elle était corrompue d'entrée de jeu. Ou alors il faut tuer tous les sorciers, à la naissance, par... précaution... Des fois que l'injustice de se voir accusés d'être des criminels quand ils n'ont jamais rien fait puisse les encourager à devenir effectivement ces même criminels, seule place qu'on leur laisse dans la société. Des clandestins, à la merci des maîtres-chanteurs."
" Pourquoi cela vous dérange-t-il tant qu'un notable puisse porter le masque de la vertu et être véritablement corrupteur, doté d'une âme noire ? C'est pourtant la vérité, toute simple. Je vous ai déjà parlé de Herr Hoffman, l'un des membres du conseil d'Untergard, déterminé à livrer la population survivante aux Hommes-Bêtes. Et que penser du Graf de Grimminhagen, ce dément abject qui a fait sacrifier l'intégralité de sa ville pour appuyer un rituel qui devait servir à exterminer en une nuit tous les hameaux et villages entre sa ville et Untergard ? "
" Malgré toute ces horreurs et ces tromperies, il n'y a cependant pas que le Chaos et l'Empire. Le vice égoïste, avide, paresseux, cupide, toujours à l'affût de la voie la plus facile pour arriver au confort auquel il aspire n'a rien d'exceptionnel. La brutalité et l'ambition ordinaire poussent à abuser du pouvoir disponible, à profiter des failles, à maximiser son profit.. Tout cela en se cachant et en se réfugiant derrière les traditions ou l'apparence de bonnes mœurs dès qu'un soupçon légitime et juste risque de faire éclater la laide et triste vérité. "
" Borloch est aussi innocent qu'un violeur qui nierait en traitant sa victime de catin qui le provoquait et n'a eu que ce qu'elle méritait. "
" Est-ce là la société que nous devons protéger ? Celle de criminels plus habiles que d'autres ? Devons-nous nous contenter d'arrêter le mal visible qui apparaît en surface et laisser ses germes profondément enfouis ? "
" Qui vous dit qu'un homme capable de réduire une femme à l'esclavage, à la souillure, à la corruption puis la dénoncer et la mener à une mort douloureuse et cruelle... qui vous dit qu'un tel homme n'a pas continué ? Pas forcément de la même manière, après tout, c'est un opportuniste, mais il a ordonné des blessures et des morts. Il est tout à fait capable de falsifier, tricher, mentir et corrompre. Il n'est rien d'autre qu'un membre gangrené dans cette ville, il répand le mal sous toutes ses formes, avec des effets imprévisibles sur le long terme. Un tel homme, avide de pouvoir et de richesse, assez habile pour se débarrasser de gens qu'il a utilisé comme des outils... Un tel homme est une porte, un passage, une faille dans les protections de Middenheim. S'il n'agit pas activement en faveur des armées du Chaos, il est du type même qui sera séduit et asservi par des cultes obscurs... un agent au service de complot aussi révoltant que ceux qui ont abouti à l'anéantissment de tout Griminhagen."
" Frère Lanwin, ce n'est pas qu'une question de facilité, mais bien d'intégrité morale."
" De la même façon que nous n'admettons pas la profanation des dépouilles mortelles, nous ne pouvons admettre l'impunité."
" Je pense... que nous devrions soumettre cette affaire au clergé de Verena, la déesse de la Justice. L'équilibre qu'elle semble viser, sa quête de vérité et un certain penchant pour la nuance, ... ce temple et le sergent Schiller me paraissent les meilleures chances de faire la lumière sur un passé cruel. Peut-être qu'un procès exemplaire et bien mené pourra-t-il faire avancer la ville dans le bon sens."
" Un procès qui respecte des règles de droit, qui assure une enquête minutieuse, à charge et à décharge, ce serait le moyen de faire le point. Nous avons une sorcière morte, dont la chute a été provoquée par un homme de cette ville qui se cache derrière une apparence respectable. Mais nous avons également nombre de victimes, je doute qu'elles ne soient pas intéressée de savoir que leurs proches ont souffert du fait d'un commanditaire. Quant aux autorités de cette cité, avec le précédent de Grimminhagen, elles ont tout intérêt à ne pas laisser s'installer une impunité des soi-disant notables qui pactisent avec des forces obscures. "
" Nous n'avons pas besoin d'un lynchage qui nous éclairera d'un flambeau vacillant d'un bûcher improvisé, nous avons besoin de la lumière de la vérité. Quitte à révéler que le monde n'est pas uniformément blanc et noir."
... Et Jill de se demander si dans un tel hypothétique et improbable procès, elle ne se retrouverait pas à être l'avocate de la défense, sous les yeux de toute la ville... gagnant par là une célébrité un peu douteuse... enfin... qui sait, cette publicité, ça pourrait être bon pour un lointain recrutement par des gens intègres... mais peut-être qu'elle perdrait totalement le contrôle de la situation et qu'elle assisterait, amère, à l'exécution de la jeune sorcière, Borloch étant impuni... là... probable qu'elle irait faire un tour dans les bas-fond pour commanditer un assassinat, pour ne pas laisser ses crimes impunis... pourvu qu'elle n'en arrive jamais là ! ...
...
A la sorcière :
" Je crois que tu n'as pas fait attention, mais nous t'avons capturé pour Frère Lanwin, au final il sera celui qui prend la décision. Je suis pour te livrer au clergé de Véréna et faire appel à l'expertise du Sergent Schiller, quitte à aller le chercher moi-même. "
" Quant à ton intelligence, franchement, lever des cadavres pour se venger, je trouve que ce n'est pas très... hum... et tes a priori sur les mages légaux, je trouve ça aussi stupide que les superstitions des gens sur les sorciers. Nous vivons dans un monde où les préjugés aboutissent à des décisions aberrantes, c'est un peu comme si on attaquait quelqu'un préventivement, au cas où il nourrirait peut-être de sombres projets. On ne peut pas fonctionner comme ça !"
" En plus, en agissant comme tu l'as fait, tu renforces les préjugés, tu apportes de l'eau au moulin de tous ceux qui disent que les sorciers sont inquiétants, qu'il faut s'en méfier et tout. Tu as mené un projet autodestructeur, et mauvais, pas seulement du fait des profanations et de la démarche d'assassinat, mais parce qu'à cause de gens comme toi, des filles comme moi, dans leur village, sont traitées comme des parias et qu'il est possible aux villageois superstitieux de dire "tu vois, il y avait une sorcière, et ben sa fille était aussi maléfique qu'elle, on aurait dû les tuer toutes les deux directement.". Tu ne causes pas du tort qu'à toi... et pourtant, tu t'es fait beaucoup de mal."
...
... en croisant les doigts pour que le plan "Clergé de Véréna + Sergent Schiller" soit accepté. Dans ce cas Jill amènerait la prisonnière au clergé de Véréna en présentant les choses de manière à ce qu'il n'y ait pas de crise d'hystérie... et puis elle irait chercher Schiller... et tant pis si elle galérait pour lui mettre la main dessus ! C'était important, et elle estimait qu'il lui devait un peu ça... Mais cette issue, qu'elle estimait la moins mauvaise à cette triste affaire, dépendait de l'accord des autres, et surtout de Frère Lanwin, qu'elle espérait avoir convaincu, avec des arguments logiques et éthiques qui pourraient peut-être parler au prêtre qu'il était, même si le clergé de Morr était un peu détaché des affaires mortelles... en plus elle lui proposait de laisser d'autres trancher, donc ça lui permettrait de se libérer d'un sac de nœuds qu'il n'avait pas imaginé possible.
...
A Frère Lanwin :
" Regardez vous-même le journal si vous ne me croyez pas. Vous verrez la manière dont cette pauvre femme voulait faire le bien et soigner des blessés, vous verrez comment Borloch l'a découverte et l'a fait chanter. Sa répugnance à obéir aux ordres de cet homme est palpable. Sa corruption, sa folie, ne sont que postérieurs. Si la sorcière a fauté en ne se déclarant pas, il faut exclure qu'elle était corrompue d'entrée de jeu. Ou alors il faut tuer tous les sorciers, à la naissance, par... précaution... Des fois que l'injustice de se voir accusés d'être des criminels quand ils n'ont jamais rien fait puisse les encourager à devenir effectivement ces même criminels, seule place qu'on leur laisse dans la société. Des clandestins, à la merci des maîtres-chanteurs."
" Pourquoi cela vous dérange-t-il tant qu'un notable puisse porter le masque de la vertu et être véritablement corrupteur, doté d'une âme noire ? C'est pourtant la vérité, toute simple. Je vous ai déjà parlé de Herr Hoffman, l'un des membres du conseil d'Untergard, déterminé à livrer la population survivante aux Hommes-Bêtes. Et que penser du Graf de Grimminhagen, ce dément abject qui a fait sacrifier l'intégralité de sa ville pour appuyer un rituel qui devait servir à exterminer en une nuit tous les hameaux et villages entre sa ville et Untergard ? "
" Malgré toute ces horreurs et ces tromperies, il n'y a cependant pas que le Chaos et l'Empire. Le vice égoïste, avide, paresseux, cupide, toujours à l'affût de la voie la plus facile pour arriver au confort auquel il aspire n'a rien d'exceptionnel. La brutalité et l'ambition ordinaire poussent à abuser du pouvoir disponible, à profiter des failles, à maximiser son profit.. Tout cela en se cachant et en se réfugiant derrière les traditions ou l'apparence de bonnes mœurs dès qu'un soupçon légitime et juste risque de faire éclater la laide et triste vérité. "
" Borloch est aussi innocent qu'un violeur qui nierait en traitant sa victime de catin qui le provoquait et n'a eu que ce qu'elle méritait. "
" Est-ce là la société que nous devons protéger ? Celle de criminels plus habiles que d'autres ? Devons-nous nous contenter d'arrêter le mal visible qui apparaît en surface et laisser ses germes profondément enfouis ? "
" Qui vous dit qu'un homme capable de réduire une femme à l'esclavage, à la souillure, à la corruption puis la dénoncer et la mener à une mort douloureuse et cruelle... qui vous dit qu'un tel homme n'a pas continué ? Pas forcément de la même manière, après tout, c'est un opportuniste, mais il a ordonné des blessures et des morts. Il est tout à fait capable de falsifier, tricher, mentir et corrompre. Il n'est rien d'autre qu'un membre gangrené dans cette ville, il répand le mal sous toutes ses formes, avec des effets imprévisibles sur le long terme. Un tel homme, avide de pouvoir et de richesse, assez habile pour se débarrasser de gens qu'il a utilisé comme des outils... Un tel homme est une porte, un passage, une faille dans les protections de Middenheim. S'il n'agit pas activement en faveur des armées du Chaos, il est du type même qui sera séduit et asservi par des cultes obscurs... un agent au service de complot aussi révoltant que ceux qui ont abouti à l'anéantissment de tout Griminhagen."
" Frère Lanwin, ce n'est pas qu'une question de facilité, mais bien d'intégrité morale."
" De la même façon que nous n'admettons pas la profanation des dépouilles mortelles, nous ne pouvons admettre l'impunité."
" Je pense... que nous devrions soumettre cette affaire au clergé de Verena, la déesse de la Justice. L'équilibre qu'elle semble viser, sa quête de vérité et un certain penchant pour la nuance, ... ce temple et le sergent Schiller me paraissent les meilleures chances de faire la lumière sur un passé cruel. Peut-être qu'un procès exemplaire et bien mené pourra-t-il faire avancer la ville dans le bon sens."
" Un procès qui respecte des règles de droit, qui assure une enquête minutieuse, à charge et à décharge, ce serait le moyen de faire le point. Nous avons une sorcière morte, dont la chute a été provoquée par un homme de cette ville qui se cache derrière une apparence respectable. Mais nous avons également nombre de victimes, je doute qu'elles ne soient pas intéressée de savoir que leurs proches ont souffert du fait d'un commanditaire. Quant aux autorités de cette cité, avec le précédent de Grimminhagen, elles ont tout intérêt à ne pas laisser s'installer une impunité des soi-disant notables qui pactisent avec des forces obscures. "
" Nous n'avons pas besoin d'un lynchage qui nous éclairera d'un flambeau vacillant d'un bûcher improvisé, nous avons besoin de la lumière de la vérité. Quitte à révéler que le monde n'est pas uniformément blanc et noir."
... Et Jill de se demander si dans un tel hypothétique et improbable procès, elle ne se retrouverait pas à être l'avocate de la défense, sous les yeux de toute la ville... gagnant par là une célébrité un peu douteuse... enfin... qui sait, cette publicité, ça pourrait être bon pour un lointain recrutement par des gens intègres... mais peut-être qu'elle perdrait totalement le contrôle de la situation et qu'elle assisterait, amère, à l'exécution de la jeune sorcière, Borloch étant impuni... là... probable qu'elle irait faire un tour dans les bas-fond pour commanditer un assassinat, pour ne pas laisser ses crimes impunis... pourvu qu'elle n'en arrive jamais là ! ...
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A la sorcière :
" Je crois que tu n'as pas fait attention, mais nous t'avons capturé pour Frère Lanwin, au final il sera celui qui prend la décision. Je suis pour te livrer au clergé de Véréna et faire appel à l'expertise du Sergent Schiller, quitte à aller le chercher moi-même. "
" Quant à ton intelligence, franchement, lever des cadavres pour se venger, je trouve que ce n'est pas très... hum... et tes a priori sur les mages légaux, je trouve ça aussi stupide que les superstitions des gens sur les sorciers. Nous vivons dans un monde où les préjugés aboutissent à des décisions aberrantes, c'est un peu comme si on attaquait quelqu'un préventivement, au cas où il nourrirait peut-être de sombres projets. On ne peut pas fonctionner comme ça !"
" En plus, en agissant comme tu l'as fait, tu renforces les préjugés, tu apportes de l'eau au moulin de tous ceux qui disent que les sorciers sont inquiétants, qu'il faut s'en méfier et tout. Tu as mené un projet autodestructeur, et mauvais, pas seulement du fait des profanations et de la démarche d'assassinat, mais parce qu'à cause de gens comme toi, des filles comme moi, dans leur village, sont traitées comme des parias et qu'il est possible aux villageois superstitieux de dire "tu vois, il y avait une sorcière, et ben sa fille était aussi maléfique qu'elle, on aurait dû les tuer toutes les deux directement.". Tu ne causes pas du tort qu'à toi... et pourtant, tu t'es fait beaucoup de mal."
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... en croisant les doigts pour que le plan "Clergé de Véréna + Sergent Schiller" soit accepté. Dans ce cas Jill amènerait la prisonnière au clergé de Véréna en présentant les choses de manière à ce qu'il n'y ait pas de crise d'hystérie... et puis elle irait chercher Schiller... et tant pis si elle galérait pour lui mettre la main dessus ! C'était important, et elle estimait qu'il lui devait un peu ça... Mais cette issue, qu'elle estimait la moins mauvaise à cette triste affaire, dépendait de l'accord des autres, et surtout de Frère Lanwin, qu'elle espérait avoir convaincu, avec des arguments logiques et éthiques qui pourraient peut-être parler au prêtre qu'il était, même si le clergé de Morr était un peu détaché des affaires mortelles... en plus elle lui proposait de laisser d'autres trancher, donc ça lui permettrait de se libérer d'un sac de nœuds qu'il n'avait pas imaginé possible.
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Re: [Warhammer - Chapitre 3] Profanations
"Je ne suis pas très au fait du fonctionnement de la justice à Middenheim, mais je crois pas que l'on puisse être certain que le clergé de Véréna jugera cette affaire. C'est aux autorités de décider à qui ils veulent la confier. Le plus simple est peut-être d'aller directement les voir, ils pourront nous dire exactement ce qu'il en est. Pour ma part, tant que cette nécromancienne répond de ses crimes, mes supérieurs seront satisfaits. Et je ne parlais de lynchage, mais bien de justice: la peine prévue pour la nécromancie est la mort, quelque soit les circonstances.
Et pour Borloch, s'il est coupable, il serait évidement bon qu'il paye, mais je soulignais simplement que rien ne nous assurait que c'était bien le cas. Mais je suis d'accord pour porter cette affaire à l'attention des autorités."
La jeune femme ne répondit pas au discours de Jill, tout au plus se contenta-t-elle de soupirer et de lever les yeux au ciel pendant la leçon de moral.
Et pour Borloch, s'il est coupable, il serait évidement bon qu'il paye, mais je soulignais simplement que rien ne nous assurait que c'était bien le cas. Mais je suis d'accord pour porter cette affaire à l'attention des autorités."
La jeune femme ne répondit pas au discours de Jill, tout au plus se contenta-t-elle de soupirer et de lever les yeux au ciel pendant la leçon de moral.
- Iris
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D'ex-brigande à nécromancienne...
C'est fou comme on peut devenir un parangon de morale et de justice en quelques mois... Puisque la prisonnière ne daignait pas se rendre compte que Jill était la personne qui se donnait le plus de mal pour l'aider, si, si, eh bien tant pis pour elle.
Répondant à Frère Lanwin :
" On ne peut jamais être sûr de rien, mais en la livrant au clergé de Véréna, il y a plus de chance que quelque chose de positif se passe que si on l'amène à la garde. Là, on est sûr qu'il ne se passera rien du tout."
" Pour Borloch, une enquête vérifiant son implication vaut tout de même mieux que pas du tout. "
" Dans tous les cas, faire quelque chose nous donne une petite chance d'une issue plus satisfaisante."
Réfléchissant un instant :
" Quelle heure est-il ? ... Si ça vous convient, on garde la prisonnière jusqu'à l'aube, on souffle un peu, en la surveillant à tour de rôle. Ensuite, quand les institutions commencent à ouvrir, on l'amène au clergé de Véréna, puis je file essayer d'attraper le sergent Schiller, en espérant que j'arriverais jusqu'à lui vu que c'est un château et que je ne sais pas trop comment ça fonctionne... remarque ça marcherait sûrement mieux avec le Chevalier... Donc :
1 - Dépôt de la prisonnière au clergé de Véréna
2 - Je pars chercher le chevalier Manfred au petit déjeuner à son auberge, je lui explique l'affaire en chemin
3 - Direction le château pour essayer de mettre la main sur le Sergent Schiller
4 - Si possible, je passerais en coup de vent au collège de magie pour aviser mon maître des derniers développements, qui sait, il a peut-être un avis éclairé sur la question
" ... Frère Lanwin, pour vous l'affaire est bouclée sitôt qu'on dépose la prisonnière au clergé de Véréna, c'est ça ? ... et vous convenez que pour vous, tout est bon ? ... "
Sous entendu : mes 15 couronnes... tu me les donnes enfin, dis ? ...
" Les tournois de Rotzball... mince... y'a plus que Durdent... vous aviez un match aujourd'hui ? ... Et toi Morgan, le tournois ?..."
Évidemment elle ignore que Morgan et le Chevalier Manfred sont éliminés, mais l'apprenant, elle suggère à Morgan de voir s'il est possible de remplacer Pieter dans l'équipe ? ...
" D'autres choses ? "
Et sinon, Jill se prendrait bien deux-trois heures de sommeil après toutes ces explorations et combat, et après avoir bien fait nettoyé son bobo au visage en espérant que ça ne gâcherait pas trop sa figure, genre vieux vétéran défiguré... Ensuite, avec direction en groupe au clergé de Véréna, puis chacun irait à ses occupations et l'accompagnerait qui veut.
Répondant à Frère Lanwin :
" On ne peut jamais être sûr de rien, mais en la livrant au clergé de Véréna, il y a plus de chance que quelque chose de positif se passe que si on l'amène à la garde. Là, on est sûr qu'il ne se passera rien du tout."
" Pour Borloch, une enquête vérifiant son implication vaut tout de même mieux que pas du tout. "
" Dans tous les cas, faire quelque chose nous donne une petite chance d'une issue plus satisfaisante."
Réfléchissant un instant :
" Quelle heure est-il ? ... Si ça vous convient, on garde la prisonnière jusqu'à l'aube, on souffle un peu, en la surveillant à tour de rôle. Ensuite, quand les institutions commencent à ouvrir, on l'amène au clergé de Véréna, puis je file essayer d'attraper le sergent Schiller, en espérant que j'arriverais jusqu'à lui vu que c'est un château et que je ne sais pas trop comment ça fonctionne... remarque ça marcherait sûrement mieux avec le Chevalier... Donc :
1 - Dépôt de la prisonnière au clergé de Véréna
2 - Je pars chercher le chevalier Manfred au petit déjeuner à son auberge, je lui explique l'affaire en chemin
3 - Direction le château pour essayer de mettre la main sur le Sergent Schiller
4 - Si possible, je passerais en coup de vent au collège de magie pour aviser mon maître des derniers développements, qui sait, il a peut-être un avis éclairé sur la question
" ... Frère Lanwin, pour vous l'affaire est bouclée sitôt qu'on dépose la prisonnière au clergé de Véréna, c'est ça ? ... et vous convenez que pour vous, tout est bon ? ... "
Sous entendu : mes 15 couronnes... tu me les donnes enfin, dis ? ...
" Les tournois de Rotzball... mince... y'a plus que Durdent... vous aviez un match aujourd'hui ? ... Et toi Morgan, le tournois ?..."
Évidemment elle ignore que Morgan et le Chevalier Manfred sont éliminés, mais l'apprenant, elle suggère à Morgan de voir s'il est possible de remplacer Pieter dans l'équipe ? ...
" D'autres choses ? "
Et sinon, Jill se prendrait bien deux-trois heures de sommeil après toutes ces explorations et combat, et après avoir bien fait nettoyé son bobo au visage en espérant que ça ne gâcherait pas trop sa figure, genre vieux vétéran défiguré... Ensuite, avec direction en groupe au clergé de Véréna, puis chacun irait à ses occupations et l'accompagnerait qui veut.
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Re: [Warhammer - Chapitre 3] Profanations
Johanna n'aimais pas que cet interrogatoire dure, qui sait si la sorcière n' etait pas en train d'invoquer mentalement une armée de morts. Elle surveille donc les différents accès.
«L'emmener au sergent, moi ça me va»
«L'emmener au sergent, moi ça me va»
MJ:Warhammer, MektonZ
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
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- Iris
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T'es sûr(e) que tu as compris où est le sergent ?
Jill, qui n'avait appris à incanter qu'en faisant des tas de gestes bizarres et avec des énergies Aethéryques visibles considérait que la prisonnière n'était pas forcément bien meilleure qu'elle et donc ne voyait pas de danger immédiat à causer à un saucisson de mauvais poil. Elle répondit donc normalement à Johanna sans partager ses angoisses qu'elle ignorait :
" Le sergent est allé au château. Il fait parti des autorités, tu sais... et là, on est en pleine nuit, avec du sang, une prisonnière... et à l'entrée du château il y a des gardes... et quand ils comprendront la situation, soit ils paniqueront, soit ils nous diront avec tout le bon sens qui les caractérise qu'il faut la livrer à la garde. "
" Concrètement, venir avec la prisonnière au château, c'est comme d'aller à la garde directement, sauf qu'on se fatigue plus et pour rien de surcroît."
" Non, on a deux solutions."
" La livrer à la garde et on s'en lave les mains et on laisse Borloch s'en tirer encore une fois, ou bien appliquer mon plan. Il ne marchera peut-être pas, peut-être que ça reviendra au même... mais il y a une chance, une petite chance que justice soit faite, et ce de manière globale, sans laisser un fumier trop bien inséré dans la société s'en tirer sans problème."
De fait, Jill était assez sûre de son analyse de la situation. De surcroît, personne n'avait de plan alternatif à proposer... elle avait donc tendance à considérer que là, de suite, il y avait un choix simple à faire.
" Le sergent est allé au château. Il fait parti des autorités, tu sais... et là, on est en pleine nuit, avec du sang, une prisonnière... et à l'entrée du château il y a des gardes... et quand ils comprendront la situation, soit ils paniqueront, soit ils nous diront avec tout le bon sens qui les caractérise qu'il faut la livrer à la garde. "
" Concrètement, venir avec la prisonnière au château, c'est comme d'aller à la garde directement, sauf qu'on se fatigue plus et pour rien de surcroît."
" Non, on a deux solutions."
" La livrer à la garde et on s'en lave les mains et on laisse Borloch s'en tirer encore une fois, ou bien appliquer mon plan. Il ne marchera peut-être pas, peut-être que ça reviendra au même... mais il y a une chance, une petite chance que justice soit faite, et ce de manière globale, sans laisser un fumier trop bien inséré dans la société s'en tirer sans problème."
De fait, Jill était assez sûre de son analyse de la situation. De surcroît, personne n'avait de plan alternatif à proposer... elle avait donc tendance à considérer que là, de suite, il y avait un choix simple à faire.
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Re: [Warhammer - Chapitre 3] Profanations
«Je voulais juste dire que ça me va de la livrer au sergent et pas directement à la garde.zut, tu as poste pendant que j' écrivais... Oui je suis long a écrire 3 lignes![]()
Que ce qui doivent être en forme demain aille se reposer, c'est valable pour toi aussi Jill.
Si vous êtes d'accord, je vais rester avec vous frère Lanwin pour garder cette femme prisonnière.»
Elle luttait contre ses appréhensions, bâillonnée, ligotée, ça devrait le faire.
Il fallait que Jill soit en pleine forme pour la lutte orale qu' elle allait devoir mener pour convaincre tout le monde.
MJ:Warhammer, MektonZ
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Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
PJ:[AdC] Agent Irish
Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
Re: [Warhammer - Chapitre 3] Profanations
Morgan se fessait engueuler dans tous les sens.
Lui qui en plus avait perdu le tournois.
"La confier à la justice est la solution, mais c'est à peu près sur qu'elle mourras ou pire elle finiras chez un chasseur de sorcière ou un inquisiteur."
"D'ailleurs j'ai une question les petits gars qui rapporte les cadavres travails pour toi ou pour Borloch?"
Morgan n'avais pas tous suivis jusque là (je suis moi-même un poil perdu au final)
Lui qui en plus avait perdu le tournois.
"La confier à la justice est la solution, mais c'est à peu près sur qu'elle mourras ou pire elle finiras chez un chasseur de sorcière ou un inquisiteur."
"D'ailleurs j'ai une question les petits gars qui rapporte les cadavres travails pour toi ou pour Borloch?"
Morgan n'avais pas tous suivis jusque là (je suis moi-même un poil perdu au final)
CHAMPI VAINCRA !!!!
car il est légion!!!!!
enfin presque ......
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- Iris
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Pauvre Morgan !
Jill n'avait jamais eu l'intention d'engueuler Morgan, encore plus si elle avait su qu'il avait été éliminé, mais pas impossible qu'elle ait une tête à faire à leçon à tout le monde... la fatigue... la tension...
" Un chasseur de sorcière ou un inquisiteur ? Y'a ça en ville ? ... je vois pas trop en quoi le temple de Véréna aurait intérêt à refiler un cas à quelqu'un d'autre. Une administration, c'est pas un système jaloux de ses prérogatives et qui fait tout pour gagner en importance ? "
Si Jill connaissait mieux les villes, elle serait vraiment affirmative là-dessus. Aucune administration, qu'il s'agisse d'un clergé ou d'un office royal, ne cède de gaité de cœur un bout de son pouvoir volontairement. Généralement, c'est plutôt à qui grignoterait le terrain de l'autre... De ce point de vue "lutte des services / des polices", la proposition de Jill est rationnelle et a une chance d'aboutir.
" Qui rapporte les cadavres ? De quoi tu parles ? ... Euh ? ... Nous avons une première période de magie noire, il y a dix ans. La sorcière a été forcée par chantage d'agir pour Borloch, un marchand qui voulait qu'elle lance des blessures et autres. La première sorcière meurt. Sa fille a choisi des morts en particulier pour préparer sa vengeance contre Borloch. "
" Actuellement il reste quelques cadavres animés dans le sous-sol. Je pense qu'on peut les laisser à la garde. C'est ça, ou bien on voit avec le clergé de Véréna, genre si notre prisonnière boudeuse voulait bien les mettre hors d'état de nuire, ça pourrait montrer au tribunal qu'elle n'est pas totalement corrompue, juste rongée par le désir de vengeance, donc que ce qu'elle pourra dire contre Borloch peut être écouté, que ce n'est pas une divagation délirante... "
...
" Au fait, ça va Morgan ? t'as pas l'air trop frais... le tournois, ça n'allait pas ?"
...
Et si tout est OK, dodo, puis au travail le lendemain matin...
" Un chasseur de sorcière ou un inquisiteur ? Y'a ça en ville ? ... je vois pas trop en quoi le temple de Véréna aurait intérêt à refiler un cas à quelqu'un d'autre. Une administration, c'est pas un système jaloux de ses prérogatives et qui fait tout pour gagner en importance ? "
Si Jill connaissait mieux les villes, elle serait vraiment affirmative là-dessus. Aucune administration, qu'il s'agisse d'un clergé ou d'un office royal, ne cède de gaité de cœur un bout de son pouvoir volontairement. Généralement, c'est plutôt à qui grignoterait le terrain de l'autre... De ce point de vue "lutte des services / des polices", la proposition de Jill est rationnelle et a une chance d'aboutir.
" Qui rapporte les cadavres ? De quoi tu parles ? ... Euh ? ... Nous avons une première période de magie noire, il y a dix ans. La sorcière a été forcée par chantage d'agir pour Borloch, un marchand qui voulait qu'elle lance des blessures et autres. La première sorcière meurt. Sa fille a choisi des morts en particulier pour préparer sa vengeance contre Borloch. "
" Actuellement il reste quelques cadavres animés dans le sous-sol. Je pense qu'on peut les laisser à la garde. C'est ça, ou bien on voit avec le clergé de Véréna, genre si notre prisonnière boudeuse voulait bien les mettre hors d'état de nuire, ça pourrait montrer au tribunal qu'elle n'est pas totalement corrompue, juste rongée par le désir de vengeance, donc que ce qu'elle pourra dire contre Borloch peut être écouté, que ce n'est pas une divagation délirante... "
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" Au fait, ça va Morgan ? t'as pas l'air trop frais... le tournois, ça n'allait pas ?"
...
Et si tout est OK, dodo, puis au travail le lendemain matin...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
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Re: [Warhammer - Chapitre 3] Profanations
Le plan semblait convenir à tout le monde, malgré les incertitudes qu'il comportait: où se trouvait exactement le capitaine Schiller? Quelles étaient les prérogatives exactes du clergé de Véréna à Middenheim? Jill ne se souvenait pas avoir aperçu quoique ce soit qui ressemblait à un prison lorsqu'elle s'était rendu au temple, le plus probable était donc que la prisonnière serait expédiée à la garde.
Quant aux chasseurs de sorcières... il était légitime de penser qu'il y avait des répurgateurs présents dans la cité. Après tous, les habitants de l'Empire étaient abreuvés d'histoire sur ces sinistres individus, dont certains disait-on n'hésitaient pas à brûler des villages entiers pour atteindre leurs objectifs. Le terme d'inquisiteur en revanche, était inconnu dans les contrées impériales.
Frère Lanwin prit congé en expliquant qu'il lui fallait retourner à son temple, en précisant que Jill ou l'un de ses compagnons n'aurait qu'à y passer le lendemain pour y recevoir les 45 couronnes d'or pour avoir résolu toute cette affaire. Il ajouta aussi qu'il témoignerait en la faveur du groupe auprès des autorités, si jamais cela s'avérait nécessaire.
La nécromancienne s'était murée dans le silence. Il sembla pourtant réfléchir aux paroles de Jill, rapport au fait que son témoignage contre Borloch serait peut-être pris au sérieux si elle mettait hors d'état de nuire les cadavres qu'elle avait animé. Elle finit par déclarer:
"Je n'ai pas le pouvoir de les détruire sur commande. Mais si je suis assez prêt, je peux leur ordonner de ne pas bouger tandis que quelqu'un effacera les symboles tracés sur leur corps et qui les maintiennent en activité."
La nuit se passa calmement, bien que la plupart des habitants de la maison étaient nerveux d'avoir une nécromancienne sous leur toit. Jill, Durdent, Johanna et Morgan se relayèrent pour la surveiller.
Le lendemain matin, comment le groupe s'organisait-il? Qui allait au château tenter de trouver Schiller? Qui allait au temple de Véréna (avec ou sans la prisonnière?)? Est-ce que nos héros souhaitaient d'abord éliminer les morts vivants du souterrain avec l'aide de la nécromancienne, en prenant peut-être le risque de se faire trahir? Morgan remplaçait-il Pieter au match de Rotzball (bien que ce dernier soit en état de jouer, sa blessure était assez légère)?
Quant aux chasseurs de sorcières... il était légitime de penser qu'il y avait des répurgateurs présents dans la cité. Après tous, les habitants de l'Empire étaient abreuvés d'histoire sur ces sinistres individus, dont certains disait-on n'hésitaient pas à brûler des villages entiers pour atteindre leurs objectifs. Le terme d'inquisiteur en revanche, était inconnu dans les contrées impériales.
Frère Lanwin prit congé en expliquant qu'il lui fallait retourner à son temple, en précisant que Jill ou l'un de ses compagnons n'aurait qu'à y passer le lendemain pour y recevoir les 45 couronnes d'or pour avoir résolu toute cette affaire. Il ajouta aussi qu'il témoignerait en la faveur du groupe auprès des autorités, si jamais cela s'avérait nécessaire.
La nécromancienne s'était murée dans le silence. Il sembla pourtant réfléchir aux paroles de Jill, rapport au fait que son témoignage contre Borloch serait peut-être pris au sérieux si elle mettait hors d'état de nuire les cadavres qu'elle avait animé. Elle finit par déclarer:
"Je n'ai pas le pouvoir de les détruire sur commande. Mais si je suis assez prêt, je peux leur ordonner de ne pas bouger tandis que quelqu'un effacera les symboles tracés sur leur corps et qui les maintiennent en activité."
La nuit se passa calmement, bien que la plupart des habitants de la maison étaient nerveux d'avoir une nécromancienne sous leur toit. Jill, Durdent, Johanna et Morgan se relayèrent pour la surveiller.
Le lendemain matin, comment le groupe s'organisait-il? Qui allait au château tenter de trouver Schiller? Qui allait au temple de Véréna (avec ou sans la prisonnière?)? Est-ce que nos héros souhaitaient d'abord éliminer les morts vivants du souterrain avec l'aide de la nécromancienne, en prenant peut-être le risque de se faire trahir? Morgan remplaçait-il Pieter au match de Rotzball (bien que ce dernier soit en état de jouer, sa blessure était assez légère)?