TDF - Chap.18 - Péril à Port-Real - Bas les masques

[Ser Walton Dulver]

Notre grand Dulver écoute avec une attention toute studieuse les maux de la caméristes ainsi exposés sans détours. Légèrement en retrait tandis que Lady Aleth intervient il contemple l'échange avec un air pensif (oui, on peut être un preux chevalier, grand, blond et fort et se laisser aller à la réflexion - Oh! Je vous vois venir vous au fond là avec vos clichés). Finalement avec un léger délais de retard (du à la réflexion et à rien d'autres... arrêtez on vous dit avec ces stéréotypes des grands blonds écervelés) il intervient :

"Avec Lady Aleth vous êtes entre de bonnes mains, je peux en témoignager, cette noble Dame a fait des merveilles dans un conflit qui opposait ma Maisonnée à celle de nos voisins. Il n'y a pas meilleure qu'elle pour démêler ce genre d'intrigues. Pour ma part, je doute qu'un chevalier des terres florales puisse beaucoup vous aider sur un problème localisé en vos si lointaines terres. Toutefois si il y a quoi que ce soit que je puisse faire je m'en remettrai à la sagacité de ma Lady."


Dit-il avec un air entendu à la dites Lady... Aleth... pas Mira attention. Notre homme est fidèle.

"Pardonnez, je dois présenter les hommages à notre famille suzeraine au nom de mon père."

Se disant il regarde Maegery, mais cherche toujours du regard si d'autres Tyrells sont présents sur place. Le Lord de la maison notamment.

"Mais peut-être votre père vous a t'il demandé la même chose ma Lady?

Nouveau regard à Lady Aleth.

[DukeTogo]

Mira apprécia la bienveillance d'Aleth et de Walton. Elle répondit en réfléchissant. "Les Whitehill sont vassaux des Bolton tandis que nous sommes directement vassaux des Stark. Pour outrepasser l'arbitrage de Gouverneur du Nord, les Whitehill doivent surement promettre beaucoup à un membre - je n'espère pas plusieurs - du Conseil Restreint. Je ne me suis pas encore risqué à en aborder un. Je crains de demander de l'aide à quelqu'un qui serait déjà en train d'oeuvrer contre moi et rendre notre situation encore plus compliqué. Mais... Jon Arryn." Elle acquiesçait "Oui, c'est... Son honneur et sa probité sont indiscutables. Si vous connaissez quelqu'un qui peut m'introduire auprès de lui."

A la grande table, il n'y avait de Tyrell que Maergery et Loras. Autour d'eux, de nombreux courtisans du Bief. A mieux y regarder, Walton et Aleth reconnurent Ser Tanton, l'ainée des Fossovoie Pomme-Rouge. Il n'était présent qu'en apparence et semblait peu à l'aise. Il y'avait aussi autour des Tyrell une femme au teint halé et aux yeux de velours qui paraissaient tout regarder avec gourmandise : vins, dames et messieurs.

[Iris]

Un peu gênée de temps de compliments, et avec un sourire engageant, Aleth confirma : "Je tâcherai de trouver Ser Jonothor et vous le présenter. Si vous aimez la franchise, avec lui vous en aurez plus que votre compte, c'est quelqu'un de droit et direct, qui ne mâche pas ses mots, mais il a également le souci de l'honneur. " tout en songeant "J'espère qu'il ne m'en veut pas trop..."

Il allait être temps de libérer Lady Mira, au moins le temps de retrouver Jonothor.

Aleth suivit Walton pour saluer les Tyrell, en lui répondant distraitement : "Père ne m'a rien demandé. Je vous accompagnerai pour la présentation de vos hommages. "

Découvrant la mine malheureuse de Ser Tanton Fossovoie, elle glissa à Walton "Je vous quitterai quelques instants."


A Ser Tanton : "Bonsoir ?" Elle ne savait pas vraiment comment commencer la discussion. " J'ai eu l'impression que vous n'étiez pas à la fête... J'ai souvenir du tournoi de Rubriant durant lequel Béric n'a été libéré de la menace du premier tour qu'en vainquant votre plus jeune frère... J'en suis désolée. Notre Maison a eu la bonne fortune de pouvoir sauver mon cousin Ser Darren Risley et j'espère que d'autres ont eu cette chance aussi... Je comprendrais que vous en vouliez aux Castellane, ou que ma présence vous importune..."

Elle aurait voulu présenter son soutien à Rubriant, mais les circonstances n'y avaient pas été propices. Elle espérait que Ser Tanton réponde "Vous n'y êtes pas du tout, mon frère Bryan va très bien...". Si son interlocuteur se montrait incommodé par sa présence, elle se retirerait.

[Ser Walton Dulver]

Maegery et Loras étant ensemble, cela facilite l'approche pour notre jeune Ser qui n'a donc qu'une salutation à faire au lieu de deux. Il attend poliment en retrait que les deux Roses finissent d'éventuelles conversations avant d'approcher pour ne pas importuner. Puis portant une main à la poitrine, il incline son torse avec déférence.

"Lady Maegery, Ser Loras. Permettez moi de me présenter. Je suis Ser Walton, fils héritier de Lord Harald de la Maison Dulver. Par la présente et au nom de mon père. Je vous renouvelle les hommages et la fidélité de ma maison. Toujours la Rose trouvera notre épée à son service."


Il semble hésiter un instant, puis ajoutant à Ser Loras :

Permettez moi d'ajouter qu'en tant que Chevalier c'est un honneur de vous rencontrer. J'ai hâte de vous voir jouter. Peut-être si les Sept m'en jugent digne aurons nous l'occasion de briser quelques lances ensemble.

[DukeTogo]

Ser Tanton écarquilla les yeux de surprise avant d'avoir un soupir las.

"Béric a battu mon frère et je me suis laissé aveuglé par la peur de le perdre. Ce qui est fait et fait. Je retrouverais bien votre champion un jour en tournoi et le battrais alors."
Puis plus posément.
"Ainsi vous avez réussi à éviter le Mur pour ser Darren?" et d'ajouter après une longue inspiration, profitant apparemment du bruit ambiant pour parler librement à la lady. "J'ai pu obtenir une grâce pour mon frère... contre une... disponibilité de chaque instant auprès de nos suzerains."

S'il n'en disait pas plus, Aleth compris que le quotidien du frère ainé des Pomme-Rouge n'était guère joyeux. Etait-il rallié à la cour d'Hautjardin ? Réfléchissant aux conséquences, elle s'interrogea sur ce qui pouvait advenir du fief de Cidre. Et l'école de chevalerie perdrait-elle en réputation ?

[DukeTogo]

Maergery et Loras semblaient apprécier les efforts d'étiquettes de ser Walton en échangeant des regards complices.

"La seule chose qu'il faille briser, c'est l'ennui, ser." Répondit lady Tyrell avec charme. Elle fit prolonger son regard vers ser Bayard Norcroix qui s'appliquait à attirer son attention avec un succès inégal comme quand les deux géants roux saisirent le troubadour qu'il avait payé pour flatter sa beauté.

"L'ennui... et les fâcheux."

C'"est dans cette circonstance qu'apparu un homme brun et svelte portant une moustache fine, venu se placer derrière la table des Tyrell et non aux cotés de ser Walton.



"Comme je vous comprends, lady Maergery. Votre soupirant fait grand bruit me donnant même l'impression de déranger jusqu'à la table du roi."

Il avait fini sa phrase en tournant la tête vers la dite tablée, imité par les personnes qui l'avait entendu. Cela dut attirer l'attention de Renly Barathéon qui fit un geste pour lever son verre avant de se rendre compte qu'il n'en avait plus. Le Maitre des Lois dut se contenter d'un aimable sourire à la table Tyrell, le tout sous le regard dédaigneux de la reine Cerseï.

Cela glaça Maergery qui lâcha à voix basse "Pourquoi ais-je l'impression qu'elle a envie de me tuer ?"

Le grand argentier eu un léger rire.
"Ah. Ce Norcroix a peut être raison en disant que votre beauté éclipse les autres. Quand à tuer... La reine ne tue personne elle-même."

"Mais qu'avons-nous là ? Le fils de l'homme qu'on appelle le Vautour ressemble plutôt à un arbre. C'est qu'il est... grand."

[Iris]

Aleth eut un sourire peiné à entendre le succès mitigé du sauvetage de Bryan Fossovoie.

" Ce n'est pas une situation facile. J'espère que les choses s'arrangeront."

Elle aurait volontiers proposé son aide, s'il y avait quoi que ce soit à faire ; mais elle ne pouvait rien, et elle jugeait insultant de se proposer si elle était de toute évidence impuissante. Elle aurait bien proposé un bavardage léger à Ser Tanton Fossovoie pour se changer les idées, mais l'homme était trop grave pour se satisfaire de ces consolations superficielles, de sorte qu'elle le quitta en lui assurant sa sympathie, espérant que son attitude ouverte convaincrait son interlocuteur de sa sincérité.

Son attention fut captée par la discussion de Ser Walton Dulver avec les enfants Tyrell. Un peu en retrait, elle regardait ce qui se jouait. Lord Baelish se distrayait ; la Reine -- dont c'était le bal -- semblait mécontente ; Maergery et Loras lui laissaient une impression mitigée...

Comment se débrouillait son soupirant ?

[Ser Walton Dulver]

Le regard suit vers Ser Bayard. Il fronce légèrement les sourcils, l'air perplexe, il semble hésiter, s'apprête à répondre quelque chose mais est coupé par l'arrivée du Grand Argentier. Heureusement quelques pars. Dans ce monde le silence est parfois la meilleure façon de ne pas dire de bêtises.

Quand le Grand Argentier s'adressa à lui, Ser Walton baissa la tête vers oui.

"On dit bien des choses sur mon père. Il est vrai qu'il n'est pas du genre à laisser filer son or... mais il doit au moins avoir la main verte s'il a réussi à faire pousser un arbre."

D'un mouvement désinvolte de la main il balaye la question.

"Bonsoir Messire"

Il incline la tête puis marque un temps avant d'enchainer.

"Vous savez, il s'assouplit. J'ai bien réussi à le convaincre de me payer armure et destrier. C'est le moment d'aller le voir si vous voulez lui annoncer de nouvelles taxes, il n'est plus à ça prêt."


Du regard il cherche derrière lui voir si Lady Aleth l'a suivi afin de la présenter.

[Iris]

Le regard de Ser Walton tomba sur Aleth qui n'était pas loin, à examiner la situation.

Voyant que les yeux de son cavalier s'attardaient sur elle, elle se demanda un instant s'il attendait quelque chose ?... apparemment qu'elle s'approche ?... Elle fit un pas en avant avec une mine interrogative ? Était-ce cela ?

[DukeTogo]

Le pas en avant d'Aleth attira l'attention du Grand Argentier. Elle eut le sentiment que Petyr Baelish était en train de grincer des dents, comme s'il n'avait pas apprécié la réparti de ser Walton.

Margeary chuchota quelque chose à l'oreille de son frère.

"Ah, vous êtes lady Castellane. Nous avons appris votre concours pour pacifier une querelle de voisinage. Que votre maison en soit remerciée. Comment va votre cousin ?
- Son cousin ?, intervint Petyr Baelish.
- Oui, celui qui a battu Lynn Corbray.
- Aah, celui-là. De ce que j'ai pu en voir au tournoi, il se battait pour un amour caché. Les meilleurs chevaliers connaissent parfois des amours compliqués."

Ser Loras se raidit imperceptiblement. Baelish reprit :

"Quand à sa santé, elle semble bonne. Nous verrons ce qu'il en sera à la grande mêlée. C'est si..." conclut-il avec une grimace affectée.

Maergery avait posé une main affectueuse sur celle de son frère et paraissait plus à l'aise que lui dans ces mondanités pleine de sous-entendu.

"Lord Baelish, de grâce, ne tourmentez donc point les jeunes gens que nous sommes.
- Je ne veux que votre bien-être, lady Tyrell. Et celui de vos amis. A plus tard."

Il se retira non sans avoir jeté un regard appuyé sur lady Castellane. Il eut une expression qui ressemblait à une invitation à poursuivre dès que possible.
Loras se détendit quand le Grand Argentier les laissa et dit à Walton avoir entendu le plus grand bien de lui.
Maergery souriait aimablement à Aleth. Finalement, en dehors de Mira Forrester, Aleth était la lady présente qui lui ressemblait le plus, en âge et en grâce.