OdE - 5.5 - Mission de reconnaissance

[Iris]

Enfin, Capitaine et "Chef" sortirent. L'expression du premier était difficile à estimer. Seul Grirav (base 4 + empathie 2 + D10 (8) = 14) eut le sentiment que le Capitaine n'était pas convaincu par le "Chef" mais qu'on lui forçait la main, et donc qu'il devait faire avec. D'ailleurs il prenait sur lui de faire le topo de début de mission plutôt que de laisser le "Chef"...

Capitaine :

" Le sergent-chef Ludvinel Mac Daelan sera votre officier pour la mission de reconnaissance qui vous est confiée. "

" Votre objectif est d'établir l'avancée, le nombre et la composition des troupes de l'Abbaye de Corvus."

" Nous n'avons jusqu'ici que des rumeurs. Elles tendent à évoquer un millier de combattants aguerris. Cependant il est possible qu'une partie parte vers le sud, sur d'autres objectifs, notamment la horde de feondas repérée à Lenbach et qui semble s'être dispersée. Rien de sûr à ce propos."

" Vous voyagerez à cheval [compétence "Voyage + Empathie"] en direction de Pierres Brisées. Des pigeons voyageurs vous seront confiés pour transmettre les informations que vous obtiendrez. Pour votre retour, le sergent-chef est au fait des modalités pour revenir à Deh'ad même si la situation s'est dégradée. "

" Des questions ? "

...

[ramb]

Grirav savait qu'il ferait mieux de se taire, mais il posa néanmoins la question :

"En cas de rencontre avec l'ennemi, que devons-nous faire?"

Grirav avait bien compris qu'il faudrait poser un maximum de question avant le départ pour limiter le champs d'action du lieutenant afin que celui-ci ne se la joue pas trop petit chef. Bref pour pouvoir dire : mais le capitaine à dit.

"Bref pouvons-nous avoir plus de détails, ou serons-nous livrés à nous-même une fois dehors?"

Grirav voulait aussi demander qui serait le second, mais il évita la question, il ne tenait vraiment pas à écoper du rôle, surtout que deux autres personnels semblaient plus qualifiés que lui pour cet emploie.

[Eariel]

apres avoir ecouter la mission ennonce par le capitaine il hocha la tete puis pris la parole

mon capitaine , quand partons nous et ou se trouve le point de rendez-vous ?

[Iris]

Aux questions des premiers de la classe :

" L'ennemi sera plus nombreux que vous dans tous les cas, il n'est pas question d'engager le combat."

Cependant le "Petit Chef" intervint :

" Si nous pouvons détruire un pont ou freiner l'avancée des Corvusiens par un sabotage, nous pourrons intervenir."

Le Capitaine eut un tic, et Grirav devina qu'en fait, ce n'était pas exactement ce qu'il avait dit. Tant pis. Il reprit, soucieux de ne pas faire perdre la face à quelqu'un qui devait être important, enfin ses parents au moins :

" Le principe est simple : observation à distance prudente, suivre leurs mouvements et nous renseigner. Finalement les dépasser et rejoindre la ville. Vous serez en terrain montagneux et forestier. Compte tenue de toutes les inconnues, vous serez en grande part livrés à vous-même. "

" Vous partez en début d'après-midi. Le Sergent-Chef Mac Dalean aura une carte. Le point de rendez-vous pour le départ, ici, dans la cour. Vos montures seront préparées et leurs fontes contiendront des rations. A vous de vous équiper, en sachant que vous pouvez faire des demandes auprès de l'intendance, vous êtes attendus. Il suffira de vous présenter comme le Cercle du Sud. "

...

[Eoin Mac Aoidh]

Eoin écouta soigneusement. Ce petit chef avait soif de gloire et ne comprenait visiblement pas le terme de mission de reconnaissance. Bon, il y a quelque temps, Eoin ne les aurait pas compris non plus, une reconnaissance, c'est quand on est assez loin pour voir les tartans ennemis et trop loin pour recevoir des flèches... Bref, juste avant de se foncer dessus en hurlant pour une bonne bataille ou baston !
Mais ça, c'était avant, quand Eoin était encore habitué à quitter un lieu pour y revenir juste après - sérieusement, quel besoin de faire poireauter des gars pendant que leurs chefs discutent dans une autre pièce ? Maintenant, il avait assez fréquenté le monde pour comprendre ce concept de reconnaissance.

"Si je t'ai bien compris, on les suit et on rend compte sans engager le combat contre le gros. Puisqu'on les suit, on aura peu l'occasion de les ralentir ou de frapper l'avant-garde. On sera moins nombreux et à cheval, donc on sera à même de rompre le contact et revenir quand il le faudra.
J'ai donc deux questions : à partir de quand pourra-t-on considérer avoir fait tout ce qu'il fallait et revenir pour rendre compte plus en détail ? Et que fait-on d'éventuels prisonniers ?"

Pour Eoin, au vu du terrain, des chevaux étaient bien moins qualifiés que des caernides pour accompagner le groupe, mais... L'Osag était trop grand et massif pour monter sur un caernide. Et de toute façon, il ne savait pas le faire, pas plus que sur un cheval... Ca serait très, très amusant...

[Thalgrim]

L'Homme et Demi avait seulement haussé un sourcil à l'entré du chef de l'unité. Ce dernier n'avait pas vraiment l'air d'un guerrier expérimenté. Mais le colosse n'était pas du genre à se poser trop de question, ni à se projeter très loin dans l'avenir: il verrait bien le moment venu ce qui se passerait avec ce type.
L'Homme et Demi écouta les ordres de mission. Tout ça semblait plutôt simple: rester, observer et éventuellement agir si une opportunité se présentait. Seul le passage où il fallait monter à cheval le gênait un peu, mais il garda ça pour lui. Une fois que le Capitaine et le Sergent-Chef eurent fini de parler, le colosse partit en direction de l'intendance. Il n'avait pour le moment pas vraiment d'idée précise de demande d'équipement, mais il voulait justement voir ce qu'il y avait en stock, ça pourrait peut-être lui en donner.

[Eariel]

l'attitude du petit chef lui deplu , mais que faire . De toute facon peut importe qui commande , le principal c'est la mission.

tres bien donc rendez-vous en debut d'apres midi. Mon capitaine si vous avez fini j'aimerais me preparer pour la mission.

il connaissait un peu la vie de soldat et respecté les grades et tous ses employeurs.

[Iris]

Essylt demeura silencieuse, tout comme l'Homme Et Demi.

"Si je vous ai bien compris, on les suit et on rend compte sans engager le combat contre le gros. Puisqu'on les suit, on aura peu l'occasion de les ralentir ou de frapper l'avant-garde. On sera moins nombreux et à cheval, donc on sera à même de rompre le contact et revenir quand il le faudra.

J'ai donc deux questions : à partir de quand pourra-t-on considérer avoir fait tout ce qu'il fallait et revenir pour rendre compte plus en détail ? Et que fait-on d'éventuels prisonniers ?"

" Comme dit, nous voulons savoir combien de Corvusiens arrivent, quel équipement ils ont. Par ailleurs, l'Abbaye de Corvus est l'objet de rumeurs, mais on ignore ce qui est vrai ou faux. Personne ne sait si les repris de justice qui forment ces troupes sont réellement loyaux, même si ça semble probable. On ignore tout de la présence d'élu parmi leurs rangs. De même nous n'avons aucune connaissance relative à leurs soutiens logistiques, les troupes auxiliaires qui peuvent ou non les accompagner. En bref, on ne sait rien. Aussi aurez-vous accompli votre mission quand vous serez en mesure de répondre à ses questions."

" Je serais étonné que vous ayez l'occasion de faire des prisonniers... Ne vous encombrez pas, ne compromettez pas votre mission, ne laissez pas l'ennemi regagner des troupes indemnes. "

En clair, "vous faites bien ce que vous voulez, on a tellement de chats à fouetter qu'on se fiche du détail". En pratique cela signifiait que les prisonniers pouvaient être tués ou mutilés. Trancher l'index et le majeur d'un archer le rend inapte au combat sans avoir à le tuer par exemple. Un blessé peut être considéré comme une gêne plus importante qu'un mort ...

Très bien donc rendez-vous en début d’après midi. Mon capitaine si vous avez fini j'aimerais me préparer pour la mission.

" Si tout est clair, vous pouvez disposer."

...

Sans un mot, Essylt sortit, sans se presser, et partit récupérer ses affaires avant de se diriger vers l'intendance où se trouvait Homme Et Demi. Un signe de la tête à son collègue, et puis elle demanda à l'intendant s'il avait [s'ensuit une liste d'ingrédients permettant de fabriquer des explosifs incendiaires] et [du matériel de bûcheron]


...

[ramb]

Grirav se sent mal, est-il le seul à voir l’expression du capitaine, se sentiment de problème imminent.

il avait trouvé une solution, il essayerais de parler au capitaine, une fois le lieutenant sortie.
Il attendrait que celui-ci soit seul et ainsi il aurait surement plus de détail concret sans être limité par le lieutenant.

[Eoin Mac Aoidh]

Eoin hocha simplement la tête. En clair, rien de concret, rien qui évitera à leur chefaillon de faire des conneries plus grosse que le Faol... génial ! Il prit congé, d'abord pour déposer sa cornemuse et récupérer ses besaces avec notamment la corde, la tente et le sac de couchage - en fait, tout ce qu'il y avait dedans. L'Osag rejoignit ensuite l'intendance pour récupérer une pèlerine, des gants de laine, un peu de graisse de bœuf, une écharpe, de quoi allumer un feu et une hachette, sans oublier du fil pour faire des pièges. Le tout prit place dans les besaces ou dans le sac en tissu qui entourait son épée comme un fourreau pour la protéger de l'humidité.
D'autres avaient sûrement pensé à ce genre de détail, mais on savait jamais, le groupe pouvait être séparé...