OdE - 5.1 - Entourés de murs

[Ellis]

"Je dirais qu'en les temps qui courent difficile de refuser un si bon repas"

Elle ne semblait absolument pas ironique dans ses propos , au contraire il était clair que les temps étaient dur pour elle.

"Je n'ai strictement pas envie de rester ici... Je ne sais pas pour vous mais si ca dur des semaines ca va être intenable en ville et dangereux."

Elle commenca à deguster le repas que lui avait tendu Maelys. Au moins elle mangerait aujourd hui.

"Je vais aller voir un peu ce qui se passe en ville , laisser trainer quelques oreilles sur la situation et... trouver une tenue adéquate au climat actuel."

Elle remarqua l'homme qui semblait fixer le groupe et lui répondit d'un sourire amical. On ne sait jamais , ami ou ennemi , un sourire ne se perd pas.

[Avrock]

Garn écoute distraitement, et malgré la fait qu'il rédige ses notes, il est fasciné par la tarish lorsqu'elle fait son manège. Il sent ses sangs ne faire qu'un tour en lui, manquant de renverser son gruau sur ses notes.
A l'évocation des plans de la jeune femme, il mentionne simplement :
"- Tu ne devrais pas sortir seule en ville. Vu la situation, ce n'est pas sur. Laisse moi finir mon petit-déjeuner, prendre mes affaires et nous pouvons y aller. J'ai aussi quelques courses à faire."

[ramb]

"Garn avant que tu parle, il faudrait que nous parlions, avec Elwin aussi, tout les trois, pour ce que nous allons faire ensuite."

Grirav s'était calmé et restait mal à l'aise devant cette femme, qui ne le laissait pas indifférent alors que jusqu’à présent les femmes étaient au second plan de sa vie.
Mais bon Garn semblait l'apprécier voir plus.

"Il me semble que nous pourrions faire quelque chose. Pour ce qui se passe actuellement."

[keborn]

Dwyfaël s'était levé de très (trop ?) bonne heure ce matin là. Il n'avait que peu dormi. La tension montante dans la ville en était la cause, bien entendu. Il était resté plus que de raison dans ce foutu piège à rat !
Pourquoi lui avait-il fallu plus de trois jours pour pouvoir enfin organiser cette rencontre au crépuscule avec Aldéric Màhertyïs, passant par l'arrière cour de sa belle demeure et se faufiler à travers les méandres de ses couloirs dérobés pour finalement parvenir dans son cabinet secret, y discuter jusqu'à une heure avancée de la nuit, après lui avoir remis le précieux ouvrage cabalistique tant convoité ? Bien entendu, cette vente lui avait valu de bomber "honorablement" sa bourse de plusieurs cailloux précieux, et de lui procurer sa dose d'adrénaline, de stress et de frayeur auxquelles il s'adonnait depuis maintenant des années, années de "sursis", comme il les appelait.
Pourquoi trois jours ? Il aurait pu être parti de ce guêpier depuis 2 jours, maintenant !

La tension dans la ville, bien sûr ! Entre Hérétiques et Fanatiques, s'accusant les uns les autres d'être pour les uns, les autres, et vice versa, l'étau "obscurantiste" se faisait pressant, menaçant alors que les heures s’égrenaient.

Il était tôt. Très tôt, lorsque Dwyfaël se leva de sa couche. Il ferma soigneusement le Livre peu épais dont il faisait la lecture pour la énième fois : "Méandres et labyrinthes de l'âme humaine. La comprendre. La contrôler." Il passa sa main sur la couverture , caressant les diverses aspérités des runes et signes occultes gravés dans le cuir sombre, avant d'en boucler la lanière de cuir, de méticuleusement emmailloté le dangereux ouvrage dans son petit carré de couverture écru. Il prit sa malle de voyage, la posa sur son lit, l'ouvrit, et rangea l'ouvrage dans l'un des caches secrètes de la malle, au côté de ces deux trois "petits" objets qui brûlent les doigts, et tout le reste du corps s'il venait à être trouvé par les Sbires de la "Sainte Foi".
Il ferma la malle, après y avoir prit l'une de ses tenues du "parfait citadin anonyme". Il s'habilla après avoir rapidement fait un brin de toilette avec l'eau qu'il avait versé de la petite bassine de terre cuite et sortit de la chambre.

Il s'était attablé, avec son bol de gruau, après avoir fait un brin de causette avec la tenancière de l'auberge, et était resté là, depuis un bon moment, observant les allers et venues des hôtes d'une nuit, alors qu'il refaisait, parallèlement, la lecture de cet ouvrage qu'il avait descendu avec lui concernant les divers roches, leurs spécificités et leurs usages, de Tri-Kazel. Les nouvelles rapportées de l'extérieur ne l'enchantait guère. Mais alors, vraiment pas ! Ce qu'il redoutait venait de s'abattre comme un couperet. Il était "prisonnier" de la ville. Pourvu que les "Religieux" décide de ne se battre qu'entre eux et n'aient pas la "bonne idée" de venir l'inclure dans leur . Ce pourquoi il avait de grands doutes ...

Les bribes de discussion, les échanges, les liens et les enjeux qu'il percevait dans ce "groupe" disparate l'intéressait au plus haut point. A moins que ce ne soit, non seulement les courbes, mais encore les cheveux, la voix et la façon de bouger de Laeven ? Il ne manqua pas d'ailleurs de lui retourner son aimable sourire, en y ajoutant une sorte d'élégante courbette respectueuse exécutée par sa main droite avant de lui adresser :
"- Salutation gente dame. Sortir et partir glaner des informations risque de devenir une activité dangereuse rapidement. Je pourrai toutefois vous accompagner, ma demoiselle, si vous le souhaitez. Peut-être accompagné de l'un ou l'autre de ces impressionnants garde du corps (fit-il en regardant particulièrement l'Homme et Demi). J'ai quelques contacts en ville, et je pourrai peut-être être un bon laisser-passer. Je suis marchand itinérant. Mes affaires ici ayant pris fin hier, je devais quitter la ville et poursuivre ma route. Mais je suis le seul à être au courant de mon calendrier. Je pourrai très bien avoir besoin de faire encore affaire avec quelques commerçants et prendre leur commande.

Maintenant, je ne sais guère si le climat de la rue nous laisse encore loisir de faire emplette..."

Il fini ainsi sa phrase en suspens, laissant tout loisir à la Barde ou à quelque autre personne de " l'équipée sauvage" de prendre la parole et rebondir sur sa proposition. La suite immédiate lui permettra de prendre la mesure de "l'ouverture" de ces gens, et de la probabilité qu'il aura d'utiliser ou non cette possible ressource pour sortir de cette ville.

[Maëlys]

Maëlys laissa Laeven parler et bien qu'elle ne la connaissait strictement pas, elle ne pouvait qu'approuver ce qu'elle disait.
Rester ici semblait dangereux, horriblement dangereux. Rien que les premières bribes de conversation qu'elle avait obtenu pouvait lui faire peur au plus haut point. Elle avait déjà eu un aperçu des tensions entre croyants du Temple et ceux qui étaient considérés comme "Hérétiques"...

Elle émit l'éventualité de partir en ville, glaner différentes choses. Même si ce qui se passait autour d'elle était effrayant, la rouquine ne pouvait que trop avoir envie de savoir ce qui se passait. L'ignorance était un poison...

Alors qu'elle était en train de penser à différentes choses, elle vit Grirav se pencher vers Garn, lui soufflant quelques mots sur le fait qu'ils devaient se voir tous les trois avec Elwin. Qu'ils pouvaient agir. Sans réfléchir, elle chercha à capter le regard du Sigire de façon à lui faire comprendre qu'elle ne désirait pas être mise à l'écart, qu'elle avait autant sa place voir plus même que cet homme débarqué depuis si peu de temps.

Puis un homme s'approcha de la table, elle ne l'avait pas remarqué jusque là. Sans se présenter, il adressa la parole à Laeven, comme si il avait entendu l'ensemble de ce qu'elle avait dit.

" Salutation gente dame. Sortir et partir glaner des informations risque de devenir une activité dangereuse rapidement. Je pourrai toutefois vous accompagner, ma demoiselle, si vous le souhaitez. Peut-être accompagné de l'un ou l'autre de ces impressionnants garde du corps (fit-il en regardant particulièrement l'Homme et Demi). J'ai quelques contacts en ville, et je pourrai peut-être être un bon laisser-passer. Je suis marchand itinérant. Mes affaires ici ayant pris fin hier, je devais quitter la ville et poursuivre ma route. Mais je suis le seul à être au courant de mon calendrier. Je pourrai très bien avoir besoin de faire encore affaire avec quelques commerçants et prendre leur commande.

Maintenant, je ne sais guère si le climat de la rue nous laisse encore loisir de faire emplette..."

L'artisane resta estomaquée devant l'audace de l'homme de parler ainsi. Elle ne comprenait pas pourquoi il proposait spontanément une aide ainsi.
Elle se contenta de l'observer, attendant que ses compagnons parlent.

[Ellis]

Laeven sourit amusée à la réponse du jeune homme mais ne pouvait s'empêcher de se demander si c'était une personne altruiste ou succombant à son charme ou un chasseur de sorcières. Dans le doute elle se rapellait ce que son Varigale disait : Soit proche de tes amis et encore plus de tes ennemies , elle aurait le temps de juger sa bonne foi. Et si il était sincère il pourrait être son laisser passer pour quitter la ville lorsqu'il partirait certainement en caravane dès que les portes seraient ouvertes d'une manière ou d'une autre.

"Salutation Monsieur , Je vous remercie de vos prévenances envers ma personne et j'accepte votre proposition je pense que de sortir en groupe sera plus prudent en effet surtout pour une femme comme moi. "

Elle lui tendit sa main poliement

"Je me nomme Laeven , barde de vocation , les affaires ne vont pas aller de bons trains avec ce climat."

"Je pense déjà savoir ou nous pourrons trouver quelques informations , mais elle risque d'être payantes bien entendu mais peu onéreuses."

"Je vous laisse quelques minutes je vais déposer mes affaires dans ma chambre , ensuite nous pourrons sortir et affronter le monde extérieur"

Elle esquissa un petit rire amusée.

[Avrock]

Garn termine son petit déjeuner, puis rassemble ses notes et son matériel d'écriture.
"- Je vais aussi me préparer. "
Il remonte dans sa chambre, invitant Grirav et Elwin a la suivre dans leur chambre d'un geste de la main.

Une fois en haut, il range ses affaires dans son sac et se prépare pour la journée. Il ne laisse rien dans la chambre.
Puisqu'ils sont seuls tous les trois et que la porte est fermée, il demande alors:
"- Que comptes tu faire ? Quelles sont tes idées pour la suite ? "

"- A mon humble avis, nous devrions simplement aller a la garde et voir s'il n'ont pas besoin d'un peu d'aide supplémentaire. Par les temps qui courrent, ils ont sans doute besoin de quelques épées ou arcs de plus. Il serait aussi facile d'argumenter que nous ne sommes que des voyageurs un peu porter sur le mercenariat et qu'avec le blocus il faut bien une source de revenu pour vivre le temps que les choses évoluent en ville. Bien sur se pose la question du stockage et de cacher nos affaires. Nous avons chacuns des choses a cacher : ton matériel, chacun nos notes, ma livrée... Mais je suppose que nous trouverons quelque endroit pour cela.
Qu'en pensez-vous ? "

[Thalgrim]

L'Homme et Demi hocha la tête lors de l'intervention du nouvel arrivant:
"Ouais, je vais vous accompagner en ville. De toutes manières, si on est obligé de rester ici, il faut que je trouve un moyen de gagner de l'argent, et c'est pas en restant dans cette auberge que ça va se faire."
Le colosse était satisfait de pouvoir passer un peu plus de temps avec la belle tarish. Accessoirement, il était conscient que la communication n'était pas son point fort, et il avait certainement plus de chance d'obtenir des informations utiles en compagnie d'une barde et d'un marchand que seul.

[Iris]

"Barde" est un titre qui sanctionne une longue formation reconnue officiellement et qui donne accès à certaines prérogatives politiques. Homme Et Demi connaît trop peu le monde pour faire la différence entre une musicienne et une barde, d'autant plus que la minette se présente comme "barde de vocation", ce qui est un peu flou... En revanche Dwyfaël devrait se rendre compte qu'aucun "vrai" barde ne parle comme ça. Ils se présentent comme "barde de + lieu d'origine ou d'affectation ou haut personnage" ou encore "apprenti barde, élève de + identité d'un barde". Bref, la tarish n'est probablement pas une "vraie" barde... ce qui explique accessoirement qu'elle puisse avoir des difficultés pour avoir un laisser-passer, car les "vrais" bardes en obtiennent assez facilement...

Nota : il existe également de vrais et faux varigaux...

Par ailleurs, les tarishs voyagent presque toujours avec leur clan, ceux qui se mêlent à la population sont généralement des métis ou ont une bonne raison, personnelle, d'agir de la sorte. De manière générale, les tarish sont perçus comme particulièrement inquiétants. Fascinants et repoussants à la fois, avec de nombreux secrets...

En outre, de manière générale, on ne voyage jamais seul... surtout une aussi jolie fille, c'est l'assurance d'un gros paquet d'ennuis...

Conclusion pour Dwyfaël : superbe créature, mais assurément louche !

La ville comprenant une place de la cathédrale (en cours de construction), un dédale de petites rues labyrinthiques, et puis divers quartiers, avec chacun une petite place... Il y avait également un réseau d'égouts, une bibliothèque, un hôtel de ville...

[ramb]

"Il est évident que nous devons agir, si nous attendons nous aurons plus d'ennuie qu'autre chose.
Je trouverais facilement ou cacher mes affaires. enfin j'espère
Je pense que nous devons essayer de rester groupé."

Puis prenant un air taquin :

"Alors tu la connais d'ou cette demoiselle, trop belle pour ne pas être suspecte?"