[Livre des Morts] Chap.1-Déranger les certitudes | Saison 1
- Iris
- Grand Ancien
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Acte I
Le trio prit place, Esper et Walter côte à côte, Matthew un peu plus loin. La salle se remplissait de plus en plus, les bavardages allant bon gré. Il était question de commentaires sur les actualités, sur la version de la tragédie choisie pour la pièce, sur les contrées lointaines qui servaient de cadre à l'action, sur la mode et l'élégance (en s'attardant surtout sur ceux qui étaient très bien ou très mal vêtus), ou encore sur les dernières rumeurs sur les caprices de star de Laurianne, premier rôle de la pièce et qui était dotée paraissait-il du pire tempérament de diva imaginable.
La salle était comble, toutes les places avaient été vendues. Le personnel du théâtre réduisait les lumières des lampes alimentées au gaz de ville. Inutile de préciser qu'un tel édifice, plein de bois, cordes, tissus et lampes flamboyantes requérait un soin attentif pour briller sans partir en fumée. A mesure que l'obscurité se faisait, les voix devenaient des murmures. On attendait... Bientôt trois coup et le lever de rideau...
La scène se déroulait en Colchide. Médée, princesse magicienne accueillait à la cour de son père le héros Jason, un aventurier étranger qui affirmait être missionné pour obtenir la toison d'or, le plus précieux trésor du pays. Les costumes étaient des invitations au voyage et les toiles peintes en décor représentaient de grands palais, colonnades, rideaux pourpres, escaliers monumentaux, ... Tout le faste d'un grand royaume. Le beau Jason était en territoire ennemi, le Roi de Colchide ne pouvait repousser quelqu'un venu suite à un oracle qui devait lui donner des droits sur la succession d'un autre royaume, mais il pouvait lui imposer des épreuves mortelles... ce dont il n'allait manifestement pas se priver !
... las, le roi n'avait pas anticipé que Jason saurait reconnaître dans la faiblesse fulgurante qui avait touché sa fille Médée, la faille qui lui permettrait de l'emporter ! L'étranger la rejoignit le soir, à la sortie d'un banquet hypocrite, lui jura son amour, lui promettant le mariage, une vie loin des cruautés de cette cour belle mais pleine de pièges... Elle lui céda, passionnément, lui jurant son amour et de tout faire pour l'aider s'il l'emmenait avec elle.
Conformément à sa promesse, elle conseilla le héros pour déjouer tous les traquenards, se sortir des épreuves et des énigmes les plus vicieuses... et finalement, après plusieurs péripéties, Jason finit par obtenir la Toison d'Or. Hélas ! Le Roi de Colchide apprit par l'indiscrétion d'une servante de sa fille qu'elle avait trahi son père et son royaume ! ... tout se précipita, les aventuriers étrangers fuirent le palais au milieu des combats, rejoignant leur vaisseau en toute hâte ! Médée les accompagnait et prit même son propre frère cadet, un garçon d'une dizaine d'année en otage. Cela ne suffisait pas, les vaisseaux du roi les menaçaient ! Une poursuite en mer, désespérée, à bord de l'Argos, on s'attendait à mourir sous les traits adverses ! ... quand Médée prit son frère et le présenta à la poupe, l'égorgeant et le découpant à la hache, jetant ses morceaux à la mer les uns après les autres.
On la considéra avec horreur, ensanglantée et déterminée à sauver son amant coûte que coûte ... Son stratagème fonctionna, le roi, affligé, demanda de récupérer l'intégralité des morceaux. Regardée comme un monstre, Médée s'en retourna dans sa cabine, soutenue par une servante et confidente fidèle à qui elle disait, ce que seule la confidente et le public pouvaient entendre, qu'elle n'avait pas vraiment tué son frère et son père le savait puisqu'il y avait en Colchide un chaudron dans lequel les sorcières pouvaient cuire un corps en morceau, le "bénéficiaire" en ressortait entier et rajeunit... une étrange pratique qui permettaient aux souverains courageux d'être pratiquement immortels...
Enfin les voyageurs arrivèrent en Melyten et là, Jason, avec la Toison d'Or réclama son trône à son oncle spoliateur qui aurait dû s'incliner, mais non ! il organisa un banquet et tenta d'empoisonner Jason. Médée s'en aperçut et sauva son amant
... l'acte se termina alors que Jason devenait Roi et que Médée était enceinte ...
Une voie off de narrateur précisa que Jason prit Médée comme compagne officielle, mais pas comme reine en titre, en usant d'arguties pour repousser le mariage solennel et son couronnement, la reléguant au rang de maîtresse alors même qu'elle lui donnait trois fils...
... ENTRACTE...
...
C'était le moment de sortir se dégourdir les jambes et prendre une boisson en discutant...
Une chose était sûre, Médée était captivante, on peinant à regarder un autre personnage qu'elle. En toute chose elle dégageait une sorte de puissance fragile et venimeuse à la fois. Cette petite créature blonde aux yeux bleus, un visage à l'oval un peu jeune, savait passer d'un instant de la passion tenant de l'adoration, à la détermination la plus cruelle... Et elle portait aussi bien des tenues de cour que des vêtements souillés de sang... sur elle, les taches de sang devenaient presque aussi belles et ornementales que de l'or... C'était... impressionnant et dérangeant à la fois... Une forme de provocation érotique et morbide tout à la fois.
La salle était comble, toutes les places avaient été vendues. Le personnel du théâtre réduisait les lumières des lampes alimentées au gaz de ville. Inutile de préciser qu'un tel édifice, plein de bois, cordes, tissus et lampes flamboyantes requérait un soin attentif pour briller sans partir en fumée. A mesure que l'obscurité se faisait, les voix devenaient des murmures. On attendait... Bientôt trois coup et le lever de rideau...
La scène se déroulait en Colchide. Médée, princesse magicienne accueillait à la cour de son père le héros Jason, un aventurier étranger qui affirmait être missionné pour obtenir la toison d'or, le plus précieux trésor du pays. Les costumes étaient des invitations au voyage et les toiles peintes en décor représentaient de grands palais, colonnades, rideaux pourpres, escaliers monumentaux, ... Tout le faste d'un grand royaume. Le beau Jason était en territoire ennemi, le Roi de Colchide ne pouvait repousser quelqu'un venu suite à un oracle qui devait lui donner des droits sur la succession d'un autre royaume, mais il pouvait lui imposer des épreuves mortelles... ce dont il n'allait manifestement pas se priver !
... las, le roi n'avait pas anticipé que Jason saurait reconnaître dans la faiblesse fulgurante qui avait touché sa fille Médée, la faille qui lui permettrait de l'emporter ! L'étranger la rejoignit le soir, à la sortie d'un banquet hypocrite, lui jura son amour, lui promettant le mariage, une vie loin des cruautés de cette cour belle mais pleine de pièges... Elle lui céda, passionnément, lui jurant son amour et de tout faire pour l'aider s'il l'emmenait avec elle.
Conformément à sa promesse, elle conseilla le héros pour déjouer tous les traquenards, se sortir des épreuves et des énigmes les plus vicieuses... et finalement, après plusieurs péripéties, Jason finit par obtenir la Toison d'Or. Hélas ! Le Roi de Colchide apprit par l'indiscrétion d'une servante de sa fille qu'elle avait trahi son père et son royaume ! ... tout se précipita, les aventuriers étrangers fuirent le palais au milieu des combats, rejoignant leur vaisseau en toute hâte ! Médée les accompagnait et prit même son propre frère cadet, un garçon d'une dizaine d'année en otage. Cela ne suffisait pas, les vaisseaux du roi les menaçaient ! Une poursuite en mer, désespérée, à bord de l'Argos, on s'attendait à mourir sous les traits adverses ! ... quand Médée prit son frère et le présenta à la poupe, l'égorgeant et le découpant à la hache, jetant ses morceaux à la mer les uns après les autres.
On la considéra avec horreur, ensanglantée et déterminée à sauver son amant coûte que coûte ... Son stratagème fonctionna, le roi, affligé, demanda de récupérer l'intégralité des morceaux. Regardée comme un monstre, Médée s'en retourna dans sa cabine, soutenue par une servante et confidente fidèle à qui elle disait, ce que seule la confidente et le public pouvaient entendre, qu'elle n'avait pas vraiment tué son frère et son père le savait puisqu'il y avait en Colchide un chaudron dans lequel les sorcières pouvaient cuire un corps en morceau, le "bénéficiaire" en ressortait entier et rajeunit... une étrange pratique qui permettaient aux souverains courageux d'être pratiquement immortels...
Enfin les voyageurs arrivèrent en Melyten et là, Jason, avec la Toison d'Or réclama son trône à son oncle spoliateur qui aurait dû s'incliner, mais non ! il organisa un banquet et tenta d'empoisonner Jason. Médée s'en aperçut et sauva son amant
... l'acte se termina alors que Jason devenait Roi et que Médée était enceinte ...
Une voie off de narrateur précisa que Jason prit Médée comme compagne officielle, mais pas comme reine en titre, en usant d'arguties pour repousser le mariage solennel et son couronnement, la reléguant au rang de maîtresse alors même qu'elle lui donnait trois fils...
... ENTRACTE...
...
C'était le moment de sortir se dégourdir les jambes et prendre une boisson en discutant...
Une chose était sûre, Médée était captivante, on peinant à regarder un autre personnage qu'elle. En toute chose elle dégageait une sorte de puissance fragile et venimeuse à la fois. Cette petite créature blonde aux yeux bleus, un visage à l'oval un peu jeune, savait passer d'un instant de la passion tenant de l'adoration, à la détermination la plus cruelle... Et elle portait aussi bien des tenues de cour que des vêtements souillés de sang... sur elle, les taches de sang devenaient presque aussi belles et ornementales que de l'or... C'était... impressionnant et dérangeant à la fois... Une forme de provocation érotique et morbide tout à la fois.
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Re: [Artland - Livre des Morts] Chap.1 - Déranger les certit
Matthew rejoint ses deux amis à l’entracte, un poil chamboulé par l'actrice.
"elle à quelque chose d'étrange de subjuguant, je pense qu'elle n'a laissé personne indifférent dans la pièce."
"elle à quelque chose d'étrange de subjuguant, je pense qu'elle n'a laissé personne indifférent dans la pièce."
Mon perso peut tenter un test pour voir si il détecte quelque chose qui émane d'elle?
CHAMPI VAINCRA !!!!
car il est légion!!!!!
enfin presque ......
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Re: [Artland - Livre des Morts] Chap.1 - Déranger les certit
"Cette première partie était très plaisante et je te rejoins sur cette actrice, elle est envoûtante. S'en est même dérangeant par moments..."
- Iris
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Re: [Artland - Livre des Morts] Chap.1 - Déranger les certit
Ayant une formation au surnaturel, et cherchant spécifiquement une information, Matthew Rainhorm avait tiré de cet Acte I l'impression que Laurianne avait ce qu'on peut appeler un très grand "pouvoir" dans le sens où elle rayonnait. La plupart des gens sont plus ou moins énergique ou lumineux, certains franchement ternes, mais la plupart étaient simplement moyens. D'ailleurs pour être honnête Matthew lui-même était "moyen +" dans ce domaine. Esper Vivian Meeren était un chouillat plus faible. ... Enfin... Si l'on cherchait des comparatifs... Walter Emsley était parmi les rayonnements les plus forts ... Laurianne dégageait davantage mais pas beaucoup plus.Encart technique a écrit :Ramb, je ne retrouve que des versions anciennes de ta fiche, faudra que je note et ajoute l'XP du Cerf Blanc
Du coup, jet avec données pas forcément 100% à jour...
Pouvoir 60 (+2) + Sensibilité 7 + T° (+3) = 12
Il était possible que sa présence rare ne soit qu'un contrecoup individuel : chez chaque personne l'intelligence, la vigueur, la chance ou le pouvoir s'expriment de manière un peu différente. Certains rendent la musique ou leur peinture presque vivante, dans le cas de Laurianne, c'était l'art dramatique.
Voilà ce que pouvait tirer Matthew comme information fiable. Libre à lui d'aller plus loin, supposer ou autre...
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Re: [Artland - Livre des Morts] Chap.1 - Déranger les certit
Matthew fit comme souvent depuis le Riverland, il contacta CHAMPI!!! a bon non c'est vrai il arrive qu'a le joindre de chez lui au Riverland, dommage, trop loin, trop de perturbation (c'est ce qu'on avait décidé la dernière fois).
Et bien pendant l’entracte :
"Walter, que pense tu de la tête d'affiche? tu ne la trouve pas plus captivante que la moyenne?
tu ne ressent rien de particulier chez elle?"
Matthew est sur que cela pourrait intéressé son camarade, plus il est dur de la quitter du regard, donc se concentrer sur elle est en soit plus simple.
Et bien pendant l’entracte :
"Walter, que pense tu de la tête d'affiche? tu ne la trouve pas plus captivante que la moyenne?
tu ne ressent rien de particulier chez elle?"
Matthew est sur que cela pourrait intéressé son camarade, plus il est dur de la quitter du regard, donc se concentrer sur elle est en soit plus simple.
CHAMPI VAINCRA !!!!
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- Iris
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Champiiiii !
Hélas, en effet pour l'aventurier qui avait pris des habitudes de proximité avec les Esprits au Riverland en traversant la forêt des esprits justement, en Artland, a fortiori dans les villes artlandaise, le contact était au mieux brouillé, au pire, nul. Donc un dialogue à la volée dans une salle de théâtre remplie de monde était à exclure. Il restait la méditation dans la cave remplie de champignons...
Il faut ajouter une précision sur les perceptions sensibles : non seulement Walter Emsley dégage beaucoup d'énergie, mais une énergie largement sombre et des plus douteuses...
Il faut ajouter une précision sur les perceptions sensibles : non seulement Walter Emsley dégage beaucoup d'énergie, mais une énergie largement sombre et des plus douteuses...
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Re: [Artland - Livre des Morts] Chap.1 - Déranger les certit
"Je suis totalement de ton avis, je n'ai pas cherché à voir s'il y avait quelque chose, j'etais trop subjugué. Toujours est il qu'attirer autant l'attention n'a rien de normal. Ce n'est peut être pas un acte mystique délibéré, mais elle a un pouvoir réel.""Walter, que pense tu de la tête d'affiche? tu ne la trouve pas plus captivante que la moyenne?
tu ne ressent rien de particulier chez elle?"
Walter essaye de se remémorer ce qu'il a vu ou ressenti, il n'a pas l'actrice sous les yeux pour vérifier mais peut-être qu'il subsiste un résidu sensoriel.
"Je pensais passer une soirée tranquille mais voilà que tu me tentes Matthew. Encore un exemple parfait de situation où mes lunettes seraient utiles. J'aurais dût prendre l'appareil photo au moins pour avoir des traces."
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Re: [Artland - Livre des Morts] Chap.1 - Déranger les certit
Esper avait présumé de ses forces en acceptant voir en proposant l'invitation... D'autant plus que la ballade nocturne salée, si elle avait été agréable, elle avait été aussi fatiguante... Et pendant le spectacle, elle dut se rendre à l'évidence... La sieste de cet après midi n'avait pas suffit... Ce n'est certainement que grâce à la prestation surréaliste de la diva qu'elle n'avait tous simplement dormi, douillettement lové dans siège...
Elle aimait bien cette Médée... Dans sa façon radicale de prendre ses décisions et de les faire paraître... Elle aussi, elle avait en son temps recourt à cette technique... Paraître bien plus méchante et dangereuse qu'elle ne l'était réellement et surtout le faire ressentir.... Même si comme elle aimait à le dire "L'essentiel d'un bon bluff, de temps en temps, c'est de ne pas bluff"...
Par contre, elle trouvait qu'elle était un peu le dindon de la farce... Esper aussi pouvait aller très loin lorsqu'il s'agissait de protéger, aider son mari... Mais pour elle se n'était jamais à sens unique... Alors que ce Jason...Dans son langage, c'était un c....d... Esper lui prédisait une fin dramatique, cruelle, et douloureuse avant la cloture de la pièce... Enfin, cela c'était si elle avait été à la place de Médée.... Peut être que cette dernière était plus tendre...
Bref, a l'entracte, elle était aller se chercher une tasse de café super noire... et a moitié dans les brumes, elle ne l'avait proposé à personne... C'est en retrouvant ces amis un verre à la main qu'elle réalisa...
- Oups... j'ai complétement zappé... Je suis aller me chercher un café sans vous en proposer... Vu qu'il m'en faudra probablement un autre, voulez vous que je vous en rapporte un?
Elle aimait bien cette Médée... Dans sa façon radicale de prendre ses décisions et de les faire paraître... Elle aussi, elle avait en son temps recourt à cette technique... Paraître bien plus méchante et dangereuse qu'elle ne l'était réellement et surtout le faire ressentir.... Même si comme elle aimait à le dire "L'essentiel d'un bon bluff, de temps en temps, c'est de ne pas bluff"...
Par contre, elle trouvait qu'elle était un peu le dindon de la farce... Esper aussi pouvait aller très loin lorsqu'il s'agissait de protéger, aider son mari... Mais pour elle se n'était jamais à sens unique... Alors que ce Jason...Dans son langage, c'était un c....d... Esper lui prédisait une fin dramatique, cruelle, et douloureuse avant la cloture de la pièce... Enfin, cela c'était si elle avait été à la place de Médée.... Peut être que cette dernière était plus tendre...
Bref, a l'entracte, elle était aller se chercher une tasse de café super noire... et a moitié dans les brumes, elle ne l'avait proposé à personne... C'est en retrouvant ces amis un verre à la main qu'elle réalisa...
- Oups... j'ai complétement zappé... Je suis aller me chercher un café sans vous en proposer... Vu qu'il m'en faudra probablement un autre, voulez vous que je vous en rapporte un?
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
Re: [Artland - Livre des Morts] Chap.1 - Déranger les certit
"Si cela est possible, je prendrai plutôt un thé, je te remercie de proposer"
"J'ai beaucoup à raconter sur le Riverland, et cet jeune personne à un charisme impressionnant, mais ta présence à toi ne l'est pas moins.
Nous en discuterons je pense, et cela devrait se révéler très intéressant."
Matthew ne voulait pas avoir l'air agressif, mais était singulièrement intrigué par son camarade, et après le Riverland cela était bien normal.
"J'ai beaucoup à raconter sur le Riverland, et cet jeune personne à un charisme impressionnant, mais ta présence à toi ne l'est pas moins.
Nous en discuterons je pense, et cela devrait se révéler très intéressant."
Matthew ne voulait pas avoir l'air agressif, mais était singulièrement intrigué par son camarade, et après le Riverland cela était bien normal.
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Thé, tisane, chocolat chaud, citronnade, grog, vin chaud, ca
Non seulement Matthew Rainhorm pouvait avoir du thé, mais il pouvait choisir le type de thé : darjeeling, pettigala, vert au jasmin, vert aux feuilles de rose, noir aux agrumes, earl grey...
Le trio pouvait s'installer à une petite table haute, avec chaises de bar tout autour, ou bien se faufiler jusqu'à une banquette contre un mur, ou encore marcher dans les couloirs et escaliers pour discuter... les places assises sans être prises d'assaut, n'étaient pas très disponibles. On discutait ferme et riait tout autour, on commentait, on parlait des décors, des costumes, de la réalité historique de la sorcellerie, de l'intérêt ou non de mettre des chaudrons magiques dans une tragédie, de la prestation de Laurianne et de ses comparses, de la mode, de la fin des inondations, des prochains bals...
Matthew Rainhorm, s'il s'intéressait à l'énergie étrange qui se dégageait du fondateur du club ne pouvait pas manquer son gant : l'homme avait une main mutilée suite à un accident, et depuis portait un gant partiellement mécanique, sorte de prothèse de sa conception. (Ici : http://www.pinterest.com/jblepidi/artla ... er-emsley/)
Walter Emsley en avait-il parlé à ce nouveau membre du club ? ... Dans quelle mesure ? ...
...
De son côté Esper Vivian Meeren pouvait constater que même si elle restait une jolie femme, sa tenue était bien pauvre par rapport à la norme vestimentaire des sorties du soir. Elle était vêtue comme durant la journée, avec des couleurs ternes, sérieuses, passe-partout, et cela se voyait. Par rapport aux ors et aux rideaux, aux bijoux et aux coiffures soignées, au moins au maquillage qu'arboraient presque toutes les femmes, elle détonnait. On ne lui en faisait pas la remarque, on ne la regardait même pas à vrai dire... Ses deux compagnons attiraient bien plus de coups d'oeil et commentaires... à côté... elle pouvait se sentir presque réduite au rang de faire-valoir. Un peu vexant, mais rien de grave. Le gant de Walter restait très atypique et étonnait. Certes, les inventions étranges n'étaient pas absolument extraordinaires, mais on ne les voyait pas non plus tous les jours dans la rue, ou encore au théâtre.
Au final le trio se distinguait assez nettement du reste de la population des spectateurs.
...
Encore un quart d'heure environ et la pièce reprendrait...
Le trio pouvait s'installer à une petite table haute, avec chaises de bar tout autour, ou bien se faufiler jusqu'à une banquette contre un mur, ou encore marcher dans les couloirs et escaliers pour discuter... les places assises sans être prises d'assaut, n'étaient pas très disponibles. On discutait ferme et riait tout autour, on commentait, on parlait des décors, des costumes, de la réalité historique de la sorcellerie, de l'intérêt ou non de mettre des chaudrons magiques dans une tragédie, de la prestation de Laurianne et de ses comparses, de la mode, de la fin des inondations, des prochains bals...
Matthew Rainhorm, s'il s'intéressait à l'énergie étrange qui se dégageait du fondateur du club ne pouvait pas manquer son gant : l'homme avait une main mutilée suite à un accident, et depuis portait un gant partiellement mécanique, sorte de prothèse de sa conception. (Ici : http://www.pinterest.com/jblepidi/artla ... er-emsley/)
Walter Emsley en avait-il parlé à ce nouveau membre du club ? ... Dans quelle mesure ? ...
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De son côté Esper Vivian Meeren pouvait constater que même si elle restait une jolie femme, sa tenue était bien pauvre par rapport à la norme vestimentaire des sorties du soir. Elle était vêtue comme durant la journée, avec des couleurs ternes, sérieuses, passe-partout, et cela se voyait. Par rapport aux ors et aux rideaux, aux bijoux et aux coiffures soignées, au moins au maquillage qu'arboraient presque toutes les femmes, elle détonnait. On ne lui en faisait pas la remarque, on ne la regardait même pas à vrai dire... Ses deux compagnons attiraient bien plus de coups d'oeil et commentaires... à côté... elle pouvait se sentir presque réduite au rang de faire-valoir. Un peu vexant, mais rien de grave. Le gant de Walter restait très atypique et étonnait. Certes, les inventions étranges n'étaient pas absolument extraordinaires, mais on ne les voyait pas non plus tous les jours dans la rue, ou encore au théâtre.
Au final le trio se distinguait assez nettement du reste de la population des spectateurs.
...
Encore un quart d'heure environ et la pièce reprendrait...
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