[Artland Chap.4.1] Mon étoile s'est éteinte

[Crépuscule]

Eulalie s'intéressait à son dessin ... pas étonnant, Eulalie ... jolie, exotique, venait d'une contrée lointaine ... elle était l'incarnation de ses rêves d'évasion, de ces pays lointain où longtemps il avait imaginé ses parents avant de connaitre une vérité plus sinistre. Que disait-elle au juste ... son concentration complétement accaparée par la conception de cette porte, ses mots n'était qu'un bruissement, des sons qu'il n'analysait pas ...

Juste continua de s'activer, de faire les dernières retouches, il ne fallait quelle semble le plus vrai possible, du moins d'un point de vue onirique.

Erna n'était pas là ... était-elle l'incarnation de sa mère, une image imprimée par ses yeux de nourrisson dans son inconscient ?

Encore un détail ici ... un autre là

Une odeur ... de fumée ... serait-ce un avertissement ... un mécanisme de défense de ce rêve pour l'empêcher de se réveiller qui se déclenchait. Deux silhouettes s'éloignant dans les marches .. une grande .. Matthew probablement, son mentor, le savoir, la sagesse ... mais quel peut bien être le pouvoir de la sagesse dans un monde d'illusions, de chaos, de fantasmes, de remord ... Les remords ... la petite ombre, la petite fille, était-elle l'incarnation de ses frères et sœurs de cœur, les gamins de St Alaric, qu'il avait abandonné à une vie plus civilisée, pour avoir sa propre vie, ses propres expériences ... serait-elle la petite Marion, le jour où il l'avait découvert errant dans la rue...

Ne pas se focaliser sur tout cela ... les armes de son esprit pour tenter de le détourner de son objectif, de le piéger dans ce purgatoire ... un dernier trait!

Voilà.

Fermer les yeux ... Chassez ces images ... uniquement visualiser cette porte, le dessin ne devant faire plus qu'un avec la porte de son esprit, la porte qui lui ouvrira les yeux, dans son monde bien réel.
Juste tendit la main vers la poignée ... resserra les doigts autour ... un mouvement et sec, tourner, tirer la porte en grand ....ouvrir les yeux ...

[Iris]

Je pars du principe que Juste, très convaincu par son action, met toute sa conviction : 3 en Volonté. S'il avait le temps, il pourrait se passer de jet, mais dans l'urgence...

Génie (Concentration) : 8 + Volonté 3 (15) + jet (+5) = 28.
Difficulté : 20. Réussite 0-9.
Satisfaction d'une réussite : +2 Volonté.

Difficulté / Offensive | Situation
1 : Cauchemar. Découverte inattendue.
4 : Subir une agression de gravité modérée. Découverte choquante.
7
10 : Découverte désespérante ; violences très graves.
15
20 : Confrontation directe à des puissances nocives spectrales très énervées.
25 : Voyage dans les profondeurs du Cauchemar
30 : Voyage dans les plans intermédiaires des Enfers
35 : Voyage dans les territoires infernaux les plus profonds

Intégrité face à ce qu'il voit : 4 + jet (+2) = 6.
Difficulté 10. Échec de 0-9.
Dégâts psychologiques = Horreur (4) - Feu (H) (1) = 3 (la Volonté est dans les -4)

Le feu était désormais tout près d'eux et ils commençaient à le sentir désagréablement. Matthew et Camille étaient en train de monter, pour se mettre a minima à l'abri, tout en regardant Juste et Eulalie près de la porte imaginaire.

On distingue près des amants, des rosiers pousser autour d'eux, les lier tout en les faisant saigner de leur épine, et fleurir de fleurs de sang, tandis qu'ils deviennent livides... semblable à des statues tragiques.

Un instant il paraît à Eulalie que Juste a disparu, mais il revient aussitôt,un peu déséquilibré et sonné, choqué par ce qu'il a vu.

[ramb]

Juste à vu juste, mauvais jeux de mots. Pourtant la solution est là.
Sauver tout le monde en créant une sorti, de plus créer cette sorti à partir de nos conviction, de ce qui nous touche.

Matthew est devenu un médecin pour aider les autres, il est parti au Riverland toujours pour aider les autres,
pour construire sont dispensaires pour aider les autres.
Bref il n'agit que dans l'optique d'aider son prochain.

Donc ouvrir une porte pour aider un groupe de gens condamnés à périr ou à devenir fou.
c'est forcement dans ses cordes.
mais pour cela il agit différemment de Juste.

Pour être à l'abri il faut rejoindre quelque chose de sécurisant, chez lui ou plus simplement dehors.
Il faut aussi une porte ou une fenêtre.
Il faut visualiser cette fenêtre, la voir, la dessiner.

Matthew utilise une grande part de sa volonté pour ouvrir une cette fenêtre pour la dessiner devant lui, elle n'a pas besoin d’être grande juste de permettre leur passage, 1m sur 1m.
Il tend son doigt devant lui et dessine un cercle, c'est stable un cercle.
Il puisse dans sa volonté et dans son lien avec champi pour lui donner forme, dans la lumière et la magie qui est en lui, dans tout ce qui le constitue.

ET pour ce donner plus de courage il regarde le couple, et pense que cela ne doit pas arriver aux autres.

[Iris]

Matthew approuvait complètement la démarche de Juste et voulait aller plus loin...

... mais les flammes étaient désormais à moins de 3m...

Il fallait faire un choix : soit tenter son idée plus haut, dans une salle un minimum au calme, qui lui donnerait un peu de temps pour se concentrer de manière optimale ; soit rester ici, et devoir réussir complètement, de manière optimale, tout de suite... ce qui impliquait que son analyse devait être totalement et absolument juste, faute de quoi, il risquait de mourir brûlé vif, car n'ayant plus, en cas d'échec, le temps de fuir plus loin pour essayer autre chose.



... 6 constellations ...

[ramb]

Je sens que l'on va remonter d'au moins un étage, voir deux

[Kenny]

Eulalie tente de faire des chatouille à Juste pour le sortir de son état, et si besoin d'un truc un peu plus fort, elle n'hésitera pas à y aller plus fort. Avec un sourire : "Allez allez, on remonte...et rapidement !"

Eulalie, une fois certaine que Juste est revenu et avance, monte un premier étage et attend de voir si on monte encore un étage...

[Iris]

Il y avait la nécessité de monter pour s'éloigner des flammes et gagner un peu de temps.

Mais jusqu'où aller ?

Camille espérait pouvoir trouver des informations dans les bureaux des chercheurs ou la bibliothèque, ou en tous cas sortir par le toit.

Matthew comptait faire un essai, mais devait, pour mettre toutes les chances de succès de son côté, être un minimum au calme, donc plutôt deuxième étage.

Enfin, il y avait la question de l'escalier : le principal devait mener vers les spectres, non ?... où étaient-ils ? ...

... D'autres escaliers, secondaires, permettant de circuler entre les niveaux des bureaux & bibliothèque, pouvaient être trouvés, a priori sans trop de difficulté.

[Crépuscule]

Quand Eulalie toucha de ses doigts Juste, il revint brutalement à lui, en hurlant, puis resta prostré sur lui même, bredouillant ...

"Le feu ... on va mourir ... on est en train de mourir ... le feu ... la mort ... la mort ..."

Il se laissa mener par Eulalie ... l'esprit tourmenté, encore perdu, sans comprendre où était la réalité ... était-il mort ou en train de mourir ... ou était-ce une vision de ce qui les attendait ... ici ...

[Amnèsya]

Bon... le moment était venu de faire quelque chose.

Elle prit la main d'Eulalie, elle prit la main de juste, celle qui tenait Lapinou.

"Le feu ... on va mourir ... on est en train de mourir ... le feu ... la mort ... la mort ..."
" Comme on est rentré, il y a forcement une sortie. Par contre elle n'est pas ici."

Montons !!!
Seule elle aurait peut-être tenté l'escalier principal...
Mais dans le cas présent les secondaires seraient parfait.

[Iris]

Dans un bureau

Alfred Dumarais avait réussi à échapper à Mme Belmont, chargée de l'intendance.. jusqu'à ce qu'elle devienne un spectre ?!... Le choc avait été rude, et le jeune homme avait fui le local dévolu à la préparation des petits fours et toast du banquet. Il avait couru comme jamais, s'était engouffré dans le premier escalier venu, pour mettre un maximum de distance entre lui et elle. Finalement il s'était caché dans un bureau de l'administration, et y était resté un bon moment, le cœur battant, à essayer de reprendre ses esprits dans la pénombre.

Pas question de rester coincé ici avec cette horreur qui devait encore rôder. Il fallait prendre son courage à deux mains, et sortir de là.


Dans le couloir

Des gens, bien vivants, montaient l'escalier de service en toute hâte. Comme ils étaient vêtus, Alfred pouvait en déduire qu'ils étaient des clients, venu pour la conférence. En tous cas ils n'avaient rien de monstres.


Dans les locaux administratifs

Juste était chamboulé, mais entraîné par ses compagnons, échappait au péril des flammes. Pour l'instant tout au moins, car la fumée commençait à s'élever et allait certainement envahir le bâtiment.

Le groupe de survivant se retrouvait dans les locaux administratifs. La bibliothèque et les bureaux des chercheurs étaient partagés entre cet étage et celui du dessus. C'était une zone où les portes étaient plus fréquentes, pour couper le bruit, mais par la même occasion, ce serait une isolation minimale contre la fumée.