Chap. 4 : Union sacrée
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Et le tas de fumier, plus là ?
Après avoir victorieusement résisté à la tentation de courir aux cancans les plus frais et croustillants, Aleth eut la bonne surprise de voir le bâtiment accolé au Septuaire s'avérer être en plutôt bon état. Cela pourrait certainement faire l'affaire pour une petite salle de classe. Visitant les lieux, elle se prit à rêver à quoi il pourrait ressembler une fois nettoyé et convenablement aménagé. Il faudrait réfléchir à l'enseignement qui y serait dispensé : bases en lecture, écrire, calcul, certainement. A cela s'ajouterait la morale des Sept, l'histoire de Westeros, au moins dans les grandes lignes, un peu de géographie, et pourquoi pas des bases en hygiène ? Une population instruite et en bonne santé serait plus heureuse, enfin, Aleth le supposait, et elle serait certainement aussi plus prospère, ce qui ne pouvait qu'être positif pour Waterford dans son ensemble, et pour les Castellane.
Relativement satisfaite, elle songea à la question du septon... Il faudrait vraiment qu'elle aille à Villevieille... Ce serait un voyage assez important, qui méritait d'être bien préparé. Tiens, d'ailleurs, quand avait lieu ce mariage entre les Harde et les Manning ? ...
Au septuaire, Aleth s'approcha de Tom Le Bref en regardant un peu l'état de l'entretien du bâtiment : nettoyé approximativement ou pas ? ... disparition du tas de fumier ? ... Tournant la tête vers le garde inquiet, elle répondit avec un sourire confiant : " Je ne le pense pas dangereux. Tout ira bien." Elle estimait que Tom Le Bref serait vraiment suicidaire de s'en prendre à elle avec des soldats dans l'entrée qui n'auraient qu'à se précipiter à l'appel de la jeune Castellane et lui faire un sort si les choses se passaient mal. D'après elle, le pire qui pût arriver était de se retrouver avec une tache de doigts sales sur sa jupe : contrariant tout au plus.
" Bonjour M. Le Bref. Navrée de vous ...réveiller . J'espère que vous allez bien"
Légère insistance sur le mot réveiller... juste pour signaler qu'elle n'était pas dupe, mais ne se formalisait pour l'instant pas outre mesure de son manque d'entrain à la recevoir. Son ton était courtois et neutre.
" Comme nous l'avions évoqué voilà quelques temps, je viens voir l'état d'avancement de vos efforts pour entretenir le septuaire, tout en accueillant ceux qui voudraient s'y recueillir. Dans mon souvenir nous avions convenu d'une récompense pour la constance de vos efforts. "
Elle espérait un rapport à peu près cohérent, enfin une réponse qui ait une queue et une tête.
Relativement satisfaite, elle songea à la question du septon... Il faudrait vraiment qu'elle aille à Villevieille... Ce serait un voyage assez important, qui méritait d'être bien préparé. Tiens, d'ailleurs, quand avait lieu ce mariage entre les Harde et les Manning ? ...
Au septuaire, Aleth s'approcha de Tom Le Bref en regardant un peu l'état de l'entretien du bâtiment : nettoyé approximativement ou pas ? ... disparition du tas de fumier ? ... Tournant la tête vers le garde inquiet, elle répondit avec un sourire confiant : " Je ne le pense pas dangereux. Tout ira bien." Elle estimait que Tom Le Bref serait vraiment suicidaire de s'en prendre à elle avec des soldats dans l'entrée qui n'auraient qu'à se précipiter à l'appel de la jeune Castellane et lui faire un sort si les choses se passaient mal. D'après elle, le pire qui pût arriver était de se retrouver avec une tache de doigts sales sur sa jupe : contrariant tout au plus.
" Bonjour M. Le Bref. Navrée de vous ...réveiller . J'espère que vous allez bien"
Légère insistance sur le mot réveiller... juste pour signaler qu'elle n'était pas dupe, mais ne se formalisait pour l'instant pas outre mesure de son manque d'entrain à la recevoir. Son ton était courtois et neutre.
" Comme nous l'avions évoqué voilà quelques temps, je viens voir l'état d'avancement de vos efforts pour entretenir le septuaire, tout en accueillant ceux qui voudraient s'y recueillir. Dans mon souvenir nous avions convenu d'une récompense pour la constance de vos efforts. "
Elle espérait un rapport à peu près cohérent, enfin une réponse qui ait une queue et une tête.
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
La réponse de Cecily n'était apparemment pas suffisamment convaincante et Béric avait toujours l'attitude de quelqu'un qui part, sans se retourner.
Pour ma part, j'avais encore certaines choses à dire, mais il m'avait commandé de me taire.... Rhalala, c'est qu'il est difficile de savoir ce qu'il veut vraiment cet homme là ! Que je me taise d'un côté, mais ensuite il reproche que je n'ai rien d'autre à dire. Je jette un oeil à Cecily, comme pour sonder son esprit...
Juste avant qu'il ne quitte la pièce, j'attrape gentiment Béric par le bras, et lui fait faire un demi tour, comme l'aurait fait une gente dame. Même si le geste surprend, il n'est pas brutal ni agressif, aussi, je compte bien faire en sorte de contrôler la situation. Je relâche cependant le bras bien vite, pour ne pas risquer de me faire envoyer valser une nouvelle fois.
Messire, je vous prie de regarder cette personne attentivement. Qu'y voyez vous ?
Moi, je vois une jeune femme pleine de fougue, de force, et manifestement de fierté. Je vois aussi une jeune femme qui ne donne pas les informations qu'elle détient - car oui, je suis certain que tu en sais plus que tu veux bien l'admettre - malgré les menaces. C'est une forme de loyauté.
Je reprends le bras de Béric et le tourne à nouveau à moitié, restant cette fois tout près de lui, chuchotant, afin que Cecily ne puisse pas entendre mes paroles.
Messire, je suis certain que vous y avez pensé également, n'est ce pas ? Cette Snow, fougueuse, loyale, et qui croise le fer mieux que certaines hommes, serait parfaite pour assurer la sécurité rapprochée d'une certaine Lady, lors de ses sorties et voyages à venir.... Ne croyez vous pas ? Une garde personnelle, bien traitée, nourrie, logée, en échange de quelques renseignements, peut être accepterait elle le marché ?
Pour ma part, j'avais encore certaines choses à dire, mais il m'avait commandé de me taire.... Rhalala, c'est qu'il est difficile de savoir ce qu'il veut vraiment cet homme là ! Que je me taise d'un côté, mais ensuite il reproche que je n'ai rien d'autre à dire. Je jette un oeil à Cecily, comme pour sonder son esprit...
Juste avant qu'il ne quitte la pièce, j'attrape gentiment Béric par le bras, et lui fait faire un demi tour, comme l'aurait fait une gente dame. Même si le geste surprend, il n'est pas brutal ni agressif, aussi, je compte bien faire en sorte de contrôler la situation. Je relâche cependant le bras bien vite, pour ne pas risquer de me faire envoyer valser une nouvelle fois.
Messire, je vous prie de regarder cette personne attentivement. Qu'y voyez vous ?
Moi, je vois une jeune femme pleine de fougue, de force, et manifestement de fierté. Je vois aussi une jeune femme qui ne donne pas les informations qu'elle détient - car oui, je suis certain que tu en sais plus que tu veux bien l'admettre - malgré les menaces. C'est une forme de loyauté.
Je reprends le bras de Béric et le tourne à nouveau à moitié, restant cette fois tout près de lui, chuchotant, afin que Cecily ne puisse pas entendre mes paroles.
Messire, je suis certain que vous y avez pensé également, n'est ce pas ? Cette Snow, fougueuse, loyale, et qui croise le fer mieux que certaines hommes, serait parfaite pour assurer la sécurité rapprochée d'une certaine Lady, lors de ses sorties et voyages à venir.... Ne croyez vous pas ? Une garde personnelle, bien traitée, nourrie, logée, en échange de quelques renseignements, peut être accepterait elle le marché ?
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
j'étais sincèrement soulagée de l'intervention de Gyles/Gareth, car à la réfection, il y avait un paramètre que j'avais négligé... Et ce n'était pas les conséquence immédiate de mon silence qui m'inquiétait.
Mais un détails sur le long terme que j'avais négligé en première analyse.
Aussi quoi qu'il m'en coute, je devais sortir de là, et je ne pouvais pas me permettre de rompre le dialogue.
Mais un détails sur le long terme que j'avais négligé en première analyse.
Aussi quoi qu'il m'en coute, je devais sortir de là, et je ne pouvais pas me permettre de rompre le dialogue.
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
Après les paroles du troubadour, Béric regarda longuement Cecily. Elle pouvait avoir du potentiel oui, mais sûrement trop indépendante et entêtée.
Confier la vie d'Aleth Castellane à cette femme était quelque chose d'irrationnel ...
Il dévisagea la femme avant de reprendre la parole :
"De quoi est faite ta vie jusque là Cecily ? De personnes que tu terrorises dans la ville avec tes hommes ? De rixes à répétition avec les autres ? Tout ça pour n'être pas sûre d'être là le lendemain car quelqu'un voudrait ta peau et te tuerai dans ton sommeil ? Est-ce là ce à quoi tu rêves ?"
Il laissa quelques secondes avant de continuer :
"Ce que je pourrais te proposer est totalement différent, un endroit où tu aurais une place et où tu serais respectée pour ce que tu es. Mais cette place réclame une loyauté sans faille.
Gyles a sans doute raison, tu es loyale et fière, quelque chose de rare. Et on a tous le droit à une seconde chance, je te pose donc la question. Préfères-tu sacrifier ta vie pour ceux qui gouvernent ta vie jusque là ou l'inverse ?"
Il resta ensuite à bien observer sa réaction.
Confier la vie d'Aleth Castellane à cette femme était quelque chose d'irrationnel ...
Il dévisagea la femme avant de reprendre la parole :
"De quoi est faite ta vie jusque là Cecily ? De personnes que tu terrorises dans la ville avec tes hommes ? De rixes à répétition avec les autres ? Tout ça pour n'être pas sûre d'être là le lendemain car quelqu'un voudrait ta peau et te tuerai dans ton sommeil ? Est-ce là ce à quoi tu rêves ?"
Il laissa quelques secondes avant de continuer :
"Ce que je pourrais te proposer est totalement différent, un endroit où tu aurais une place et où tu serais respectée pour ce que tu es. Mais cette place réclame une loyauté sans faille.
Gyles a sans doute raison, tu es loyale et fière, quelque chose de rare. Et on a tous le droit à une seconde chance, je te pose donc la question. Préfères-tu sacrifier ta vie pour ceux qui gouvernent ta vie jusque là ou l'inverse ?"
Il resta ensuite à bien observer sa réaction.
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
En d'autres circonstances, je lui aurais purement et simplement crashé à la gueule...Ce juge de pacotille, drapé dans ces certitudes de privilégiés... De quel droit il se permettait de me faire la morale...
Avait-il seulement un jour connu la faim, le froid, la peur de crever seule sur le bas de la route pour une connerie de bars... Il avait connu la guerre? Il pouvait donc tout se permettre? Ce qu'il oubliait, c'est qu'aller à la guerre, en temps que maître d'arme, c'est bien plus facile... Moi, aussi j'y vais facilement avec un cheval une armure une épée... et un entrainement... Mais je ne faisais pas partie de cette classe de gens... Moi j'étais de celle qu'on envoyait une fourche et une bénédiction des sept, se faire découper...
Ma vie n'a pas de sens à tes yeux!!!!!!!!! Mais cette vie, je ne l'ai pas choisi... Enfin, si j'ai eu à choisir entre le rôle de la putain, ou celui du maquereau... Comme, je n'aime ni l'un ni l'autre, j'ai essayé de trouver une voie...
Il était évident que Cecily faisait tous ce qu'elle pouvait pour contenir sa fureur, son énergie brute... Cette tourmente de neige qui ne laisse rien sur son passage... Louve du Nord...
D'amères paroles trouvèrent néanmoins le passage de sa gorge.
De mes rêves, part les sept, je me demande bien ce que pouvez foutrement, en savoir Messire...
Non!!!!!!!!! T'as pas le droit, Scilly, tu sais très bien ce qui va se passer si tu fermes pas ta grande bouche. C'est vraiment ce que tu veux...Non, alors ferme là et soit enfin cette louve protectrice que tu aspire à être. Pas cette tornade qui ravage.
Cecily ravala ses paroles. Elle ferma les yeux et respira lentement... Elle baissa, peu après la tête, signe que le combat interne était terminé. Mais de sa fierté et de son indépendance, ou de sa raison, il était difficile de savoir qui avait gagné.
Quoi que vous pensez de moi, Messire, sachez que je n'ai jamais fait de mal à quelqu'un qui ne le méritait pas... Je n'ai jamais terrorisé un innocent et n'ai probablement jamais pris plaisir à cela. Ça peux vous paraître fou, je ne fais qu'appliquer une stratégie aussi vielle que le monde. J'intimide.. Malheureusement, pour qu’on y croit, il me faut parfois mordre fort. Je suis une femme, et on me lasse rarement une seconde chance dans ce milieu...
Aussi, vous me tirerez pas les larmes pour cette petite frappe de Williams. Il n'a eu que ce qu'il a cherché. Et je n'ai pas les tenant et les aboutissant de cette histoire, lui serait certainement plus a même de vous raconter pourquoi il me cherchait des noises.
Quand à votre dernière question, comment vous dire... Sauf votre respect, il y a que les militaires qui croivent qu'il est beau de mourir pour l'honneur. Je n'ai pas les moyens de m'offrir ce luxe. Je me contente d'être fidèle et reconnaissante à ceux qui m'aide. Je ne sacrifie ma vie pour aucune cause, car le sacrifice c'est l'échec... Maintenant, la vie m'a apprit à ne pas rejeter une main tendu... Surtout si elle s'appelle seconde chance. Je vous écoute... Que dois-je faire
Cette fois-ci, j'avais perdu... Et je devais le reconnaître. Quel allait être le prix de ma liberté.
Avait-il seulement un jour connu la faim, le froid, la peur de crever seule sur le bas de la route pour une connerie de bars... Il avait connu la guerre? Il pouvait donc tout se permettre? Ce qu'il oubliait, c'est qu'aller à la guerre, en temps que maître d'arme, c'est bien plus facile... Moi, aussi j'y vais facilement avec un cheval une armure une épée... et un entrainement... Mais je ne faisais pas partie de cette classe de gens... Moi j'étais de celle qu'on envoyait une fourche et une bénédiction des sept, se faire découper...
Ma vie n'a pas de sens à tes yeux!!!!!!!!! Mais cette vie, je ne l'ai pas choisi... Enfin, si j'ai eu à choisir entre le rôle de la putain, ou celui du maquereau... Comme, je n'aime ni l'un ni l'autre, j'ai essayé de trouver une voie...
Il était évident que Cecily faisait tous ce qu'elle pouvait pour contenir sa fureur, son énergie brute... Cette tourmente de neige qui ne laisse rien sur son passage... Louve du Nord...
D'amères paroles trouvèrent néanmoins le passage de sa gorge.
De mes rêves, part les sept, je me demande bien ce que pouvez foutrement, en savoir Messire...
Non!!!!!!!!! T'as pas le droit, Scilly, tu sais très bien ce qui va se passer si tu fermes pas ta grande bouche. C'est vraiment ce que tu veux...Non, alors ferme là et soit enfin cette louve protectrice que tu aspire à être. Pas cette tornade qui ravage.
Cecily ravala ses paroles. Elle ferma les yeux et respira lentement... Elle baissa, peu après la tête, signe que le combat interne était terminé. Mais de sa fierté et de son indépendance, ou de sa raison, il était difficile de savoir qui avait gagné.
Quoi que vous pensez de moi, Messire, sachez que je n'ai jamais fait de mal à quelqu'un qui ne le méritait pas... Je n'ai jamais terrorisé un innocent et n'ai probablement jamais pris plaisir à cela. Ça peux vous paraître fou, je ne fais qu'appliquer une stratégie aussi vielle que le monde. J'intimide.. Malheureusement, pour qu’on y croit, il me faut parfois mordre fort. Je suis une femme, et on me lasse rarement une seconde chance dans ce milieu...
Aussi, vous me tirerez pas les larmes pour cette petite frappe de Williams. Il n'a eu que ce qu'il a cherché. Et je n'ai pas les tenant et les aboutissant de cette histoire, lui serait certainement plus a même de vous raconter pourquoi il me cherchait des noises.
Quand à votre dernière question, comment vous dire... Sauf votre respect, il y a que les militaires qui croivent qu'il est beau de mourir pour l'honneur. Je n'ai pas les moyens de m'offrir ce luxe. Je me contente d'être fidèle et reconnaissante à ceux qui m'aide. Je ne sacrifie ma vie pour aucune cause, car le sacrifice c'est l'échec... Maintenant, la vie m'a apprit à ne pas rejeter une main tendu... Surtout si elle s'appelle seconde chance. Je vous écoute... Que dois-je faire
Cette fois-ci, j'avais perdu... Et je devais le reconnaître. Quel allait être le prix de ma liberté.
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
Il sembla à Béric voir une légère différence lorsqu'elle baissa la tête. La signification, il n'en avait aucune idée, il n'était clairement pas doué pour ça ... Mais il fallait mieux tenter.
"Pas besoin de me sortir du Messire, je suis pas né différemment de toi et je n'ai pas la prétention de me prendre pour un noble, et t'en a sûrement plus de sang que moi.Que tu sois une femme ne changera rien à la donne non plus, tu as prouvé autant que certains hommes jusqu'ici."
Il attendit un peu, puis reprit :
"Je ne parle pas de mourir pour l'honneur. J'en ai vu trop se faire embrocher pour des histoires ridicules. Plutôt de se faire une vie qui en vaille la peine.
Je peux passer l'éponge sur tout ce qui s'est passé aujourd'hui mais je demande un service en échange. Tu n'es pas sans savoir qu'il y a quelques soucis avec la criminalité à Waterford. Donne moi un moyen d'améliorer ceci et je m'assurerai que cette situation à ton avantage puisse perdurer."
Il conclut avec un :
"Waterford recherche toujours des gens qui en vaillent la peine."
"Pas besoin de me sortir du Messire, je suis pas né différemment de toi et je n'ai pas la prétention de me prendre pour un noble, et t'en a sûrement plus de sang que moi.Que tu sois une femme ne changera rien à la donne non plus, tu as prouvé autant que certains hommes jusqu'ici."
Il attendit un peu, puis reprit :
"Je ne parle pas de mourir pour l'honneur. J'en ai vu trop se faire embrocher pour des histoires ridicules. Plutôt de se faire une vie qui en vaille la peine.
Je peux passer l'éponge sur tout ce qui s'est passé aujourd'hui mais je demande un service en échange. Tu n'es pas sans savoir qu'il y a quelques soucis avec la criminalité à Waterford. Donne moi un moyen d'améliorer ceci et je m'assurerai que cette situation à ton avantage puisse perdurer."
Il conclut avec un :
"Waterford recherche toujours des gens qui en vaillent la peine."
Dernière modification par Maëlys le 03 févr. 2015, 00:35, modifié 1 fois.
Libres !
Gyles et Cecily comprirent bien que l'honneur était une chose très sérieuse pour le maîtres d'armes.
Une force et peut-être une faiblesse l'obligeant à être tenace alors que la tempérance pouvait s'avérer plus utile en certaines occasions.
Quand Béric demanda à Cecily de lui fournir des informations sur la faune de Waterford, elle haussa un peu les bras comme si elle voulait dire qu'elle voulait bien coopérer mais qu'il ne fallait pas trop pousser. Sans agressivité, elle rappela qu'elle n'était pas responsable de la délinquance en ville ni responsable de la mollesse de la garde. Aussi gênant que cela puisse être, Béric pu lui reconnaitre son propre code de l'honneur : elle n'était pas une balance. Et sans être un homme ni un chevalier, elle semblait n'avoir qu'une parole.
Le calme revenu, Gyles précisa et rappela le contexte de l'échauffourée. Il marchait vers le port quand il a vu ce Will qui voulait en découdre avec Cecily. Malgré l'infériorité numérique, la nordique ne s'est pas laissé marcher sur les pieds et ensuite le Will à sorti un poignard puis ensuite un autre de ses comparses. Béric comprit qu'il disait vrai.
N'ayant rien contre elle, il était compliqué de faire excessivement pression. Et Gyles avait certainement raison, cette fille à des qualités, même s'il fallait gratter sous la surface rugueuse.
Il en sortit qu'elle ferait un essai et qu'elle devrait se présenter au château le lendemain matin.
Béric la prevint, qu'à défaut de collaborer et de garder pour elle ses idées préconçues sur les Castellane, qui demeure les seigneurs de Waterford et des environs, son quotidien à Waterford se ferait sous étroite surveillance et que si malheureusement pour elle, elle était impliquée dans des délits, elle serait jugé sans considérations sur ses origines ou son sexe.
"Oui, nous sommes tous égaux devant les Sept", commenta Gyles en souriant et en plaisantant pour apaiser les esprits.
Cecily était coincée, comprenant bien que le maîtres d'armes n'était pas moins têtu qu'elle. Alors, quitter Waterford? Surement pas...
Le maîtres d'armes ordonna à un des soldats de les raccompagner à la sortie. Gyles voyait bien que Cecily n'était pas à l'aise dans le baraquement entouré de tout ces soldats. Comme si elle était enfermée... A moins que ce soient eux qui était enfermé avec elle, se surprit-il à penser.
Il comprit alors qu'elle avait céder pour ne pas aller au cachot. Une phobie peut-être. Le roc nordique avait-il une fêlure?
Arrivé à la sortie, la voix de Béric les retint :
"Snow!"
Elle s'arrêta et se tourna pendant que Gyles soupira. Quatre pas, il ne restait que quatre pas à faire!
"Ton ami... Il est tiré d'affaire."
Une force et peut-être une faiblesse l'obligeant à être tenace alors que la tempérance pouvait s'avérer plus utile en certaines occasions.
Quand Béric demanda à Cecily de lui fournir des informations sur la faune de Waterford, elle haussa un peu les bras comme si elle voulait dire qu'elle voulait bien coopérer mais qu'il ne fallait pas trop pousser. Sans agressivité, elle rappela qu'elle n'était pas responsable de la délinquance en ville ni responsable de la mollesse de la garde. Aussi gênant que cela puisse être, Béric pu lui reconnaitre son propre code de l'honneur : elle n'était pas une balance. Et sans être un homme ni un chevalier, elle semblait n'avoir qu'une parole.
Le calme revenu, Gyles précisa et rappela le contexte de l'échauffourée. Il marchait vers le port quand il a vu ce Will qui voulait en découdre avec Cecily. Malgré l'infériorité numérique, la nordique ne s'est pas laissé marcher sur les pieds et ensuite le Will à sorti un poignard puis ensuite un autre de ses comparses. Béric comprit qu'il disait vrai.
N'ayant rien contre elle, il était compliqué de faire excessivement pression. Et Gyles avait certainement raison, cette fille à des qualités, même s'il fallait gratter sous la surface rugueuse.
Il en sortit qu'elle ferait un essai et qu'elle devrait se présenter au château le lendemain matin.
Béric la prevint, qu'à défaut de collaborer et de garder pour elle ses idées préconçues sur les Castellane, qui demeure les seigneurs de Waterford et des environs, son quotidien à Waterford se ferait sous étroite surveillance et que si malheureusement pour elle, elle était impliquée dans des délits, elle serait jugé sans considérations sur ses origines ou son sexe.
"Oui, nous sommes tous égaux devant les Sept", commenta Gyles en souriant et en plaisantant pour apaiser les esprits.
Cecily était coincée, comprenant bien que le maîtres d'armes n'était pas moins têtu qu'elle. Alors, quitter Waterford? Surement pas...
Le maîtres d'armes ordonna à un des soldats de les raccompagner à la sortie. Gyles voyait bien que Cecily n'était pas à l'aise dans le baraquement entouré de tout ces soldats. Comme si elle était enfermée... A moins que ce soient eux qui était enfermé avec elle, se surprit-il à penser.
Il comprit alors qu'elle avait céder pour ne pas aller au cachot. Une phobie peut-être. Le roc nordique avait-il une fêlure?
Arrivé à la sortie, la voix de Béric les retint :
"Snow!"
Elle s'arrêta et se tourna pendant que Gyles soupira. Quatre pas, il ne restait que quatre pas à faire!
"Ton ami... Il est tiré d'affaire."
HRP : Béric interrogera ensuite l'excité du couteau. Celui-ci fera l'idiot et passera vite à table : il accompagnait William, c'était pas son idée. Tout ce qu'il savait, c'est que William voulait dévaliser un entrepôt. Ensuite, Béric, carte blanche pour ce que tu m'as dit, on part du principe que tu y vas à la tombée de la nuit.
Cecily et Gyles, vous êtes dehors. Chacun fait ce qu'il veut.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
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Re: Chap. 4 : Union sacrée
Quelle que soit l'empathie dont pouvais faire preuve Béric, il sut que le regard de Cecily était franc et reconnaissant.
"M.. Merci... Il a été reconduit chez lui ou il va passer quelque jour la-bas? S'il y a besoin de complément faite le moi savoir..."
...
Plus tard, elle se retourna vers Gyles/Gareth...
"Je ne sais pas encore quoi penser de cette histoire, mais je crois que j'ai besoin d'oublier et de me remettre... Comme maintenant, je crois qu'on est quitte... Je te paye un verre et tu me racontes cette histoire de Gyles/Gareth?"
"M.. Merci... Il a été reconduit chez lui ou il va passer quelque jour la-bas? S'il y a besoin de complément faite le moi savoir..."
...
Plus tard, elle se retourna vers Gyles/Gareth...
"Je ne sais pas encore quoi penser de cette histoire, mais je crois que j'ai besoin d'oublier et de me remettre... Comme maintenant, je crois qu'on est quitte... Je te paye un verre et tu me racontes cette histoire de Gyles/Gareth?"
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
Have a drink?
Cecily appris que le gars resterait là pour des soins prolongés, il ne valait mieux pas qu'il se lève pour le moment. Et qu'il serait bien sur ramené chez lui le moment venu.
Elle était maintenant seule avec Gyles qui l'avait aidé, certes maladroitement dans la bagarre mais aussi avec cette teigne de maitre d'armes. Elle se surprit à lui proposer un verre. Après tout, il était drôle et... il avait un joli nez fin. (??)
Elle était maintenant seule avec Gyles qui l'avait aidé, certes maladroitement dans la bagarre mais aussi avec cette teigne de maitre d'armes. Elle se surprit à lui proposer un verre. Après tout, il était drôle et... il avait un joli nez fin. (??)
Le troubadour sentit que s'il ne répondait pas rapidement, elle pouvait aussitôt changer d'avis.Jet d'empathie fait pour Gyles.
"Seuls les singes et les pitres sollicitent l'applaudissement" Tywin Lannister
Un demi vermouth on the rocks avec citron vert !
Ce n'est pas passé loin. Mais je ne suis pas peu fier de ma réussite, finalement.
Cela dit, il faut croire que je suis plus doué pour aider les autres que moi même... Je vais encore devoir quémander une chambre ce soir, alors que Cecily aura dès demain son lopin au château. Que la vie est injuste, parfois.
Cecily m'offre cependant de passer un moment avec elle, ce qui me sort de mes pensées et mon sourire revient instantanément sur mes lèvres. Comme s'il n'en était jamais parti d'ailleurs.
Hé bien ma chère amie, j'accepte avec plaisir de prendre un verre avec toi !
Et chemin faisant vers l'auberge principale : Mais je crains fort que mon histoire ne t'intéresse guère... Gylehan est ma véritable identité, mais généralement, on raccourcit cela en Gyles. Quant à Gareth, c'est mon nom de scène, rien de plus. Je pense rester quelques temps à Waterford, aussi, il me semble important de me présenter sous mon vrai nom...
Pour que les gens se souviennent de moi, dis je avec un clin d'oeil.
Nous arrivons à l'auberge et nous partageons un verre. Je règle l'addition, en gentleman. Je ressens notre conversation comme gaie, l'échange est cordial et le temps passe vite, signe que je ne me suis pas ennuyé.
Mais je ne tiens pas particulièrement à prolonger la soirée.
Ce n'est pas que ta compagnie me déplaise, Cecily, au contraire, mais je dois aller à la recherche d'un toit pour la nuit, et je ne tiens pas à arriver trop tard... Je dois donc te quitter.
Et de ton côté, n'oublies pas d'être à l'heure demain matin. Je pense que Béric est très ponctuel !
Je quitte l'auberge, pour aller gratter à la porte de ma petite boulangère, croisant les doigts pour que la porte s'ouvre...
Cela dit, il faut croire que je suis plus doué pour aider les autres que moi même... Je vais encore devoir quémander une chambre ce soir, alors que Cecily aura dès demain son lopin au château. Que la vie est injuste, parfois.
Cecily m'offre cependant de passer un moment avec elle, ce qui me sort de mes pensées et mon sourire revient instantanément sur mes lèvres. Comme s'il n'en était jamais parti d'ailleurs.
Hé bien ma chère amie, j'accepte avec plaisir de prendre un verre avec toi !
Et chemin faisant vers l'auberge principale : Mais je crains fort que mon histoire ne t'intéresse guère... Gylehan est ma véritable identité, mais généralement, on raccourcit cela en Gyles. Quant à Gareth, c'est mon nom de scène, rien de plus. Je pense rester quelques temps à Waterford, aussi, il me semble important de me présenter sous mon vrai nom...
Pour que les gens se souviennent de moi, dis je avec un clin d'oeil.
Nous arrivons à l'auberge et nous partageons un verre. Je règle l'addition, en gentleman. Je ressens notre conversation comme gaie, l'échange est cordial et le temps passe vite, signe que je ne me suis pas ennuyé.
Mais je ne tiens pas particulièrement à prolonger la soirée.
Ce n'est pas que ta compagnie me déplaise, Cecily, au contraire, mais je dois aller à la recherche d'un toit pour la nuit, et je ne tiens pas à arriver trop tard... Je dois donc te quitter.
Et de ton côté, n'oublies pas d'être à l'heure demain matin. Je pense que Béric est très ponctuel !
Je quitte l'auberge, pour aller gratter à la porte de ma petite boulangère, croisant les doigts pour que la porte s'ouvre...
hrp a écrit :Je suis tout à fait disposée à développer la conversation entre Gyles et Cecily si tu as des points spécifiques à aborder. Sinon, j'ai écrit cela pour que la suite puisse s'enchainer rapidement.
Gylehan : Trône de Fer