OdE - Chroniques d'Helefrt 1.2 - Dans les clairières

[Ellis]

Nelvéa baisse ses yeux , tourne 7 fois sa langue dans sa bouche et un peu génée répond :

"- Je crois que tu m'as sauvé et je crois que tu as utilisé des pouvoirs pour y parvenir , je l'ai senti , ne serait ce que mon bras mais de la à dire que je crois en l'Unique c'est mentir pour l'instant. Mais je veux savoir. "

" Je peux peut etre lui demander si il existe ? Si j'ai une réponse j'y croirais *sourire figée* "

Dit elle en lui donnant ses mains.

[Avrock]

"- Tu as sentis quelque chose, c'est suffisant... Je t'ai entendu dans l'orage, je préssens tes pouvoirs, mais j'ai aussi besoin d'en savoir d'avantage. Maintenant détends toi et essaie de lui parler."

Garn prend une profonde inspiration puis commence un psaume. Sa voix se fait puissante et maitrisée. Il ne pourrait pas être barde, mais il y a quelque chose de beau là dedans.

A la fin de la prière, il regarde Nelvéa et attends une réaction de sa part.

[Ellis]

Nelvéa se concentre mais continu à écouter ce que raconte Garn , elle trouve ca mélodieu , beau. Elle essaye de "communiquer" avec le Dieu unique, elle essaye de parler mentalement comme si elle parlait a sa conscience.

- " Bonjour... Je m'apelle Nelvéa... Mais vous devez le savoir si vous êtes toute Chose... je peux avoir un signe de votre existence ? ... Nan? "

Nelvéa réouvre les yeux et dit a Garn

" Nan je crois qu'il est aux abonnés absents... Mais c'est pas grave , si c'est comme avec les C'maoghs ca peut prendre beaucoup de temps avant d'en voir un ! Mais j'aimerais comprendre pourquoi votre dieu unique demande a ne suivre que ca voie , pourquoi on ne pourrait pas considérer que ton Dieu et mes esprits existent et respecter les deux visions qui pour moi d'une certaine facon peuvent être assimilable."

[Avrock]

"- Sentir sa présence peut effectivement être difficile... Nous verrons si je plus doué en méditation que tu ne l'es en prière !"

Garn sourit alors tendrement à Nelvéa.
"- Il est peut être temps d'aller se coucher. Nous avons deux couches séparées ?"

S'il n'y a pas d'autres choses à ajouter, alors Nuit !

[Ellis]

" Tu croyais que j'allais deja au premier rendez vous coucher avec toi ! Pervers ! Pff *rigole*"

Nelvéa place les deux paillasse cote a cote et place les couvertures.

" Viens te coucher , a moins que tu ai encore des prières à faire ?"

Nelvéa dort nue le soir et se blotira contre Garn, les nuits sont froides. Elle se sent reposée contre lui , protégée et se laisse aller à écouter son coeur , elle pose délicatement ses lèvres sur la joue de Garn , trop timide pour aller plus loin puis essaye de trouver le sommeil en pensant à la journée qui s'achève.

si y a pas d'autre chose : Nuit !

[Avrock]

Pfff.... Je ne relève pas... Et Garn non plus ! Ce ne serait pas modéré, voyons...

[Ellis]

j'espere que tu re - lèves pas sinon Nelvéa va pas réussir a dormir correctement avec un piquet !

[Iris]

Non mais ! Même Roméo & Juliette avec une éducation judéo-chrétienne et un climat de pression / culpabilité plus intense et plus jeunes que nos tourtereaux en sont plus rapidement venus aux faits ! Il ne me reste donc qu'à agir comme vile esprit nocturne : passion, culpabilité, cauchemars. Faut bien rappeler que c'est "censé" être médiéval-horrifique !

• Garn :
  • Passion : Combattivité (4) versus D10 (3).
  • Culpabilité : Idéal (5) versus D10 (3)
• Résistance mentale : 9 + D10 (9) = 18
  
• Nelvéa :
  • Passion : Combattivité (1) versus D10 (6)
  • Culpabilité : Idéal (3) versus D10 (9)
  • Perméabilité : Empathie (5) versus D10 (10)

Pour Garn ce fut une épreuve terrible, partagé entre son désir ardent qui le poussait à vouloir enlacer, embrasser, étreindre cette jeune fille, pure beauté qui ne cessait de se rapprocher de lui, totalement nue, contre lui, peau contre peau, sa chaleur, son souffle... Déjà cette après-midi, si proche de lui... N'était-ce pas un signal qu'elle lui lançait ? Ne voulait-elle pas qu'il se comportât en "homme" avec elle ? .. Il suffisait de se laisser porter par son instinct, il le sentait, son parfum, l'odeur de sa peau, il percevait avec acuité chaque détail de son être... C'était à devenir fou ! A devenir obsédé par elle, à ne plus réussir à se concentrer sur quoi que ce soit d'autre...

Et en même temps, il était la proie de souvenirs d'exercices rigoureux, d'exhortations à se méfier ! Il risquait son âme à fréquenter une païenne ! Elle pouvait l'entraîner dans les limbes, elle se présentait sous un visage souriant, "offerte", une tentatrice ! Comme dans cet horrible rêve ! ... Il savait pourtant que les Elus se doivent d'être exemplaires, de ne pas laisser quoi que ce soit interférer avec leur mission ! Il sentait sa peau, sa chair tendre, un appel aux plaisirs immodérés de la chair, tout le contraire de ce à quoi il avait voué sa VIE ! Devait-il renoncer à ce don merveilleux de l'UNIQUE lui-même ? N'avait-il sauvé cette femme que pour être perdu par ELLE ?! ...

...

Durant le peu de minutes de sommeil que le jeune homme parvint à arracher à la nuit :

Des chiens les poursuivaient tous les deux, des gens derrière, au travers du val en feu, sous un ciel lourd de cendres et de poussière, les arbres tourmentés aux troncs comme calcinés et en même temps étrangement proche d'un acier brûlant, leurs branchages étaient des griffes qui les lacéraient tandis qu'ils couraient, les flagellant horriblement, leur chair lacérée, pâle et semblable à de l'argile blanche tendre, lui encore brûlé de son bûcher mais l'argile de son amante le couvrait et l'avait transformé en apparence en un autre, mais il saignait et elle aussi. Elle était enceinte de ses œuvres. Son ventre gros, déchiré, sanguinolent, il voyait une petite main sortir par une des plaies tandis qu'ils couraient. Ils arrivaient à un ravin à la sortie du val, une faille profonde dans la terre, elle lui semblait la fente d'une vulve obscène, affamée qui voulait l'engloutir. Ce fut alors qu'elle "accoucha", un feond profanateur s'extrayait des chairs, une caricature d'être humain, un monstre qu'il ne pouvait que lancer dans le ravin. Non pas pour le tuer, mais pour qu'il pousse en son sein, qu'il se brise au fond de la pierre et soit refaçonné par elle pour REVENIR.

Il se tenait désormais seul, fait de chair calcinée, de vestiges d'argile blanche et de sang qui avait nourri cet enfant impie qu'il haïssait et adorait à la fois tout en l'offrant à la Terre par précipitation en son néant. Il entendait les os qui se brisaient, il entendait les vagissements, et les appels à son père qui devait venir le chercher au fond du précipice.

Les chiens arrivaient. Il mourrait atrocement mis en pièce par ces bêtes fauves, ne devinant en leurs maîtres que de vagues silhouettes floue au travers d'un rideau de flammes.

...

Il faisait encore nuit noire quand il se réveilla (en sursaut ?)

La belle Nelvéa était endormie contre lui, elle n'avait rien senti, ne percevait ni culpabilité ni passion. Rien d'autre qu'une belle statue d'argile ? S'il la dissolvait dans l'eau, c'en serait fini !


... Garn reprit ses esprits avant d'essayer de noyer Nelvéa pour la faire disparaître...

[Avrock]

C'est pô juste, il n'y a que moi qui m'en prends plein la tête...

Sinon, je ne comprends pas bien la situation physique de Garn : est il encore assi prés de la tentatrice, ou dehors pret à la jeter à l'eau ?

[Ellis]

mais euhhh il me veut du mal !!