Je propose ici de rassembler les idées, liens, lectures qui ont en commun de permettre de se projeter dans un futur proche ou plus lointain, dans une perspective éventuellement de proposer un miroir à la société actuelle (politique-fiction, utopies, dystopies...).
Pour inaugurer je vous invite à jeter un coup d’œil à une série d'émissions philosophiques (Les nouveaux chemins de la connaissance sur France Culture) consacrées à la science-fiction :
- Jules Vernes (http://www.franceculture.com/emission-l ... teur-2011-)
- Utopies et dystopies (http://www.franceculture.com/emission-l ... 05-24.html)
- Ubik de P.K. Dick (http://www.franceculture.com/emission-l ... -05-25.htm)
- La guerre des étoiles comme fiction politique (http://www.franceculture.com/emission-l ... dans-une-g)
- L'intelligence artificielle (http://www.franceculture.com/emission-l ... ielle-2011)
Sur la Guerre des Étoiles...
Les épisodes 1, 2, 3 de la Guerre des Étoiles posent la problématique du tyrannicide : peut-on enfreindre le droit pour défendre la république contre le passage à un régime totalitaire ? Il y a un parallèle narratif entre l'histoire de la Rome Antique et Starwars, un lien entre peplum et science-fiction dans les thèmes (tyrannicide, liberté, don de soi à la cause...). Dans cette œuvre il y a surtout une ambition mythologique, et par contrecoup, politique également, mais cette dénonciation n'est pas le but premier.
La nature de la Force peut aussi être discutée et on peut négliger ses justifications pseudo-scientifiques a posteriori des épisodes 1, 2, 3. Le manichéisme domine largement les notions sur la Force, laquelle peut être lue et comprise différemment selon un filtre freudien ou bouddhiste par exemple. La peur entraîne la certitude du malheur qui pourtant n'était qu'une potentialité "le soupçon grandit en terreur", autant que l'espoir tend vers le bonheur, tout aussi potentiel et incertain. La peur pousse à une sombre agitation, notion qui se retrouve dans les lettres de Sénèque par exemple. L'existence de leçons de sagesse à une époque qui en diffuse si peu dans le public peut expliquer une partie du succès de l’œuvre.
La mécanisation de l'humain dans le cas de DarkVador peut être une métaphore de la peur de la mort, de la peur de la peur, devenir mécanique pour ne pas ressentir la condition humaine.
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