[Warhammer - Chapitre 1] La tempête approche

[Iris]

Le moment venu, Karl saurait que l'assaut était imminent, paf, Gerhard et Pieter font tomber les arbres en avant et en arrière, Durdent tire sur Sigurdr, Jill croise ses doigts beurrés pour réussir son sort, Eloïse déboule ensuite avec son tromblon devant, Karl désarçonne le chevalier, Gerhard arrive armé par derrière, Pieter logiquement devant ou rejoint Gerhard, selon le terrain ; sitôt que Jill est OK sur le sort, elle arrive avec son bâton.

... maintenant, c'était une question de chance pour que tout se déroule pour le mieux...

[Wenlock]

Quelques 150 mètres en avant du convoi, Karl guettait les pictogrammes secrets aux abords de la route, à la fois inquiet des dispositions prises par ses compagnons et impatient de passer à l'action, maintenant qu'il ne pouvait plus rien ajouter à son plan "im-pa-ra-ble"...

[Thalgrim]

Pieter avait rejoint le groupe peu de temps après Jill (vers 12h environ), et avait rapidement déplacé quelques pierres et entaillé l'écorce d'un arbre avec sa lame. Oh rien de particulièrement voyant, mais vu que Karl savait quoi chercher, il repérerait normalement ces signes et comprendrait que l'action aurait lieu au prochain virage, visible à une soixantaine de mètres de là.
La bande de Karl au grand complet, à l'exception notable de son chef expert en plans im-pa-rables, était maintenant réunie et ses membres dispersés dans les sous bois bordant la route. Coté intérieure du virage, Gerhart et Pieter se tenaient prêt à tirer sur les cordes pour faire tomber les arbres, tandis que "le Cocher" avait une position lui permettant de prendre en enfilade toute la largeur de la route. Coté extérieur, Jill était prête à user de ses pouvoirs occultes, soutenue par Durdent qui avait préparé une série de flèches devant lui. Tous attendaient nerveusement que le chariot tant convoité arrive enfin. L'après-midi était déjà bien avancé, et leur proie ne devrait plus tarder.

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La matiné avait été tranquille pour Karl, bien que le bandit commençait peut-être à s'inquiéter, voir à s'irriter en ne découvrant aucun symbole le long de la route. Se pouvait-il que son plan im-pa-rable soit en train de s'effondrer? Aux alentours de midi, le chariot fit une halte et les hommes mangèrent un morceaux. Peu de paroles furent échangés, et tous semblaient pressés d'arriver jusqu'à Grimminhagen et d'en terminer avec cette collecte. Le groupe reparti après environ une heure, et Karl reprit peu à peu son avance, pestant de plus en plus à mesure que la journée avançait. Au milieu de l'après midi (vers 15h environ), alors que le brigand n'y croyait peut-être plus, il aperçut enfin le signal laissé par Pieter. L'embuscade avait donc été préparée dans le virage visible une soixantaine de mètres plus loin, et la solution des arbres avait été retenue.

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Alors que l'ennuie se mêlait à la nervosité dans les rangs de la petite bande de brigands, Durdent fut le premier à entrevoir le convoi à travers les flocons de neige.

[Iris]

Puisque le plan était que Karl devait s'occuper du chevalier lors de l'embuscade, la p'tite sorcière avait lourdement insisté pour être sûre que tout le monde comprendrait : on lançait les arbres de préférence quand Karl était à proximité du chevalier, le plus près possible ! La flèche de Durdent, c'était ***après*** ou juste en même temps ! Clair ?... en principe oui...

Maintenant, cette phase de lancement de l'opération dépendait de ses compères Gerhard et Pieter guettant l'action de Karl.

... De son côté, doigts beurrés, elle se concentrait, repérait "son" garde pour lancer son sort en espérant qu'il allait porter (après tout 20% de réussite ça fait dans les 80% de chance d'échec !)... Fallait-il envisager en cas d'échec d'aller en avant avec bâton et tenter un sort de Sommeil au corps à corps ? ... les chances de succès étaient hélas sensiblement les mêmes...

... D'où une pensée angoissée : la magie, c'est bien, mais seulement quand ça marche ! ... et vu qu'elle n'était pas une vraie guerrière, la magie c'était un peu le seul truc qu'elle apportait d'utile à la bande...

[Crépuscule]

Eloïse attendait que les arbres tombent ... son coeur battait la chamade ... mélange d'angoisse et d'excitation ... l'arme à feu en main, l'épée à la ceinture, chapeau baissé, visage caché, elle venait d'entrée dans une nouvelle vie.

[Wenlock]

Encore une fois, vus ses scores en CC et CT, il suffirait que Jill se procure uen arme digne de ce nom pour commencer à pouvoir se mêler des bagarres (elle a pas pris "guerrier né" juste pour décorer, j'imagine...

60m avant le virage, c'était exactement ce qu'il lui fallait... Brave Pieter ! Au moins un gars fiable dans cette bande ! En espérant que la neige ne gênerait pas les tireurs, "Sven l'éclaireur de l'Ostland" disparu sous les frondaisons blanches des sapins et attendit que le convoi le dépasse pour en ressortir et rejoindre le chevalier en prenant son plus bel air d'inquiétude sincère. Le chevalier Manfred de Récrimine-Hagen allait bientôt payer pour les autres...

[Iris]

D'après MJ le "bâton" est une vraie arme digne de ce nom, ce n'est pas un vulgaire bout de bois, il est donc suffisant pour être inquiétant et faire mal, et apporte un bonus de parade dont je ne vais pas me plaindre vu que je n'ai pas la compétence en question...

Par ailleurs, Jill a parfaitement le droit de ne pas avoir l'impression d'être très utile en dehors de sa magie puisqu'elle est principalement "requise" à cause de ses pouvoirs et non de sa carrure physique impressionnante. En cas de soucis évidemment elle ira au corps à corps pour aider, mais il est évident qu'elle serait plus utile en désarmant un combattant dangereux plutôt qu'en allant tenir tête à d'autres plus faibles et moins motivés qui auraient pu se rendre "spontanément" à la reddition du chevalier + vétéran...

Juste pour dire que je ne pars pas "perdante" sur ce perso, mais il est tout de même un peu à contre emploi (ce qui est drôle, mais pas super pour l'efficacité).

[Wenlock]

Pardon, pardon : je ne voulais pas dire du mal de ton bâton, je m'excuse si je l'ai vexé et je suis absolument ravi qu'il fasse des vrais gnons car ce sera très utile à courts termes. Bien évidemment, les doutes "roleplay" de Jill sont tout à fait légitimes, je voulais juste souligner que, techniquement parlant, ton perso peut "raisonnablement" se battre.
On se paye les gardes, maintenant ?

[Iris]

Dans l'attente patiente du combat... mon bâton accepte les excuses sur ses capacités à faire de vrais gnons ( ), garantis par le Destin qui aime faire durer le suspense...

Jill n'attend que ça de passer à l'action ... sinon j'en serais pas là à parler de se croiser les doigts beurrés en attendant... bah, ça fait une couche isolante contre le froid... par contre heureusement qu'on tient les bâtons à deux mains, parce que les mains grasses, c'est moyen pour une prise confortable et stable...

Sinon, tant qu'on en est au bavardage, un ami a signalé être tenté de venir sur cette partie parce qu'il aime Warhammer et que l'ambiance a priori le tente, à voir, il n'a pas l'habitude des parties par forum. Donc Thalgrim, pas t'étonner si tu as quelqu'un qui demande comment devenir brigand et rejoindre la bande... Heureusement que Karl connaît tous les malandrins de la région ? ... Pour l'instant pas d'autre détail, apparemment un Joueur plutôt tacticien et stratège (et cynique et bourrin j'ai l'impression), d'ailleurs Kenny tu l'as rencontré, c'était le Joueur qui incarnait l'été dernier à Aberrant le nova de foudre

[Thalgrim]

Les brigands en embuscade virent leur chef s'approcher et jeter de fréquent coup d'oeil au sol comme s'il avait relevé une piste. Nul doute que le reste du convoi devait être convaincu par sa prestation d'éclaireur, et c'est tout naturellement qu'il quitta la route pour suivre sa piste imaginaire en s'enfonçant un peu dans le sous bois. Il s'accroupit ensuite, attendant que le reste du convoi le dépasse. Lorsque le chevalier qui fermait la marche passa à son niveau, Karl ressorti de son couvert en abrorant une mine particulièrement inquiète et se dirigea vers le cavalier qui avait stoppé sa monture et s'était tourné vers lui d'un air interrogateur. L'expression du hors la loi était tellement angoissée que ses compagnons commencèrent à penser qu'il avait peut-être vraiment découvert quelque chose de particulièrement inquiétant. Il arriva rapidement à coté du chevalier von Grimminhagen et commença à lui parler à voix basse de traces d'hommes-bêtes tout en profitant de la proximité pour poser la main sur le bras du chef du convoi.
Soudain, Karl tira violemment sur le bras du chevalier, le tirant à bas de sa monture sans ménagement, puis il dégaina sa dague et la plaça au dessus de l'homme encore à moitié assommé par sa chute. Une fraction de seconde plus tard, un craquement sinistre se fit entendre alors qu'un arbre s'abattait devant le convoi, suivi par un second qui lui coupait toute possibilité de retraite. Dans le même temps, Jill récita les paroles que son maitre lui avait appris dans la langue des arcanes en traçant dans l'air des symboles occultes invisibles. La jeune femme sentit les énergies aethyriques traverser son corps tandis qu'elle les canalisait pour donner naissance à son sortilège.... elle sentit l'esprit batailleur du dénommé Sigurd se rebeller contre l'intrusion et lutter pour résister à l'ordre qu'elle lui intimait. La main du guerrier s'ouvrit finalement en tremblant, laissant sa hallebarde tomber au sol. Pieter et "Le Cocher" surgirent de leur cachette à l'avant du convoi, arme braqué vers les soldats. Gerhart déboula sur le flanc du chariot, sa lourde épée à la main. Pendant ce temps, Durdent avait rencontré un petit soucis: alors qu'il avait bandé son arc et s'apprêtait à décocher sa flèche, une des branches de l'arbre sous lequel il s'était caché avait ployé sous le poid de la neige accumulée, ladite neige ayant ensuite dégringolé sur la tête du halfling, qui avait de ce fait complètement raté son tir, sa flèche s'étant misérablement planté à deux mètres de lui tandis qu'il lâchait à moitié son arme.

Fin du premier round de combat, à priori je suppose que vos actions du round suivant consistent à menacer tout le monde pour leur faire jeter leurs armes, dites-le si vous avez d'autres projets.