[Warhammer - Chapitre 1] La tempête approche

[Crépuscule]

Si Pieter menaçait verbalement les gardes pour leur dire de lâcher leurs armes, "Le Cocher" restera silencieux et tiendra son arme dirigée vers les gardes, s'il ne dit rien (et que les gardes n'ont pas le réflexe de jeter tout de suite leurs armes) elle dira simplement d'une voix cassée "Jetez vos armes".
(Bref, si la situation lui permet de se taire elle le fera.)

Elle reste à une distance suffisante pour ne pas être à portée d'attaque. (Ils ont tous des hallebardes?)

[Iris]

Jill était vraiment contente d'être parvenue à lancer son sort mais elle restait concentrée, pas question de laisser le temps couler et les autres réagir.

Elle sortit donc armée de son bâton, masquée comme il se doit et bien sûr une carrure de demi-portion concentrée, et entreprit de récupérer les armes de tout le monde pour les mettre à l'écart et éliminer tout danger, couverte en principe par le tromblon d'Eloïse qui devait être assez menaçant... Si Karl ne donnait pas d'ordre (très improbable) elle prendrait l'initiative de préciser "Lâchez vos armes, mains en l'air, personne ne bouge".

Actions prévues de Jill :

- Enlever les armes, les jeter plus loin, en étant particulièrement prudente (manquerait plus qu'un garde à tendance héroïque se la joue "je choppe moi aussi un brigand comme otage")
- Voir s'il y a des cordes à proximité pour attacher les gardes (ça ne les empêchera pas de fuir, mais ça devrait ralentir leur capacité de réaction & poursuite)
- S'assurer que tout était OK, immobiliser les danger
- A l'assaut du butin !!

[Thalgrim]

L'attaque fulgurante avait visiblement fait forte impression sur les membres du convoi. Comme par réflexe, le cocher avait levé les mains en l'air lorsque son homologue était apparue avec son tromblon en main, et le vieil homme assis à coté de lui ouvrait des yeux ronds comme des soucoupes, comme s'il n'avait pas encore bien réalisé ce qui s'était passé. Le plus jeune des soldats semblait prêt à prendre la fuite, la présence menaçante de Gerhart à quelques pas de lui le dissuadant fortement de jouer les héros. L'autre garde près de lui jetait des regards nerveux et inquiet aux alentours tout en reniflant péniblement (c'était lui le malade). A l'avant du convoi, le compagnon de Sigurd serrait sa hallebarde et guettait la réaction du vétéran. Ce dernier semblait s'être en parti remis de la surprise et être déjà en train de passer en revu ses options, ses magnifiques yeux bleus lorgnant sur sa hallebarde tandis qu'il refermait et ouvrait machinalement sa main droite, l'air un peu perplexe.
Précisons à tout hasard que Sigurd, outre ses beaux yeux bleus, possède un certain charme et une certaine prestance, que la situation ne parvient pas à faire complétement disparaitre. Il a en plus l'avantage d'être fort et bien bati et le bas de son visage, bien qu'en partie recouvert par une épaisse barbe noire touffue tirant sur le gris, laisse présager d'une belle machoire carrée très virile.

En attente des actions éventuelles de Karl et Durdent. Et tous les gardes sont armés de hallebarde oui.

[Iris]

Jill alias P'tite sorcière alias Demi portion (quoique, par rapport à Durdent) gardait le vétéran Sigurdr à l'oeil, bien décidée à s'assurer qu'il n'allait pas récupérer son arme (trop contente de lui avoir fait lâcher !)... Accessoirement elle nota qu'il avait de magnifiques yeux bleus... et songea un instant que finalement, c'était aussi bien que Durdent ne l'ait pas blessé...

Enfin ces considérations romanesques et romantiques valaient tant que le sympathique guerrier aux yeux bleus ne l'éventrait pas ou assimilable (potence, bûcher...)...


... Merci à Durdent de pas tirer malencontreusement une collègue qui va pour désarmer / récupérer les armes des gardes ! (surtout celui aux beaux yeux bleus ! )

[Wenlock]

Waow ! En dehors de Durdent, quelque chose me dit qu'on a eu plutôt du bol aux dés !

Assurant solidement son bras autour du cou de Manfred et pointant sa dague sous sa mâchoire, Karl ordonna (sans surprise) :
"Personne ne bouge, même pas toi Sigurd ! On ne veut que le butin et rien ne nous oblige à vous tuer, mais si vous tentez quoique ce soit j'égorge ce fumier de chevalier et nos archers vous criblerons de flèches. Mon camarade au bâton va ramasser vos armes et les mettre dans le chariot, ça vous évitera des imprudences...
Vous deux, ajouta-t-il à l'attention du cocher du Graf et de son collecteur, descendez de là : Messire Tromblon va prendre votre place ! Et puisqu'ils semblent avoir besoin d'action, Sigurd et ses camarades vont nous faire le plaisir de dégager ce sapin de devant notre chariot.
PLUS VITE QUE ÇA !"

Si le chevalier ne semble pas faire mine de vouloir résister, Karl lui fera jeter son ceinturon pour s'approprier sa bourse et son épée.

[Crépuscule]

Une fois que les gardes ont lâché leurs armes et que Jill les a ramassée, "Monsieur Tromblon" se dirige vers la place du cocher et si le collecteur et le cocher y sont encore, les invitent à descendre en leur pointant bien le tromblon vers leurs têtes et accompagnant d'un mouvement de tête pour leur faire bien comprendre qu'ils doivent bouger de là. Une fois la place libre, elle grimpe, essaye de récupérer les rênes d'une main tout en gardant le tromblon dans l'autre afin de pouvoir remettre en joue rapidement.

Une fois les rênes à disposition, elle les garde prêt d'elle et se remet à surveiller tout ce petit monde en bas jsuqu'à ce que la route soit dégagée et qu'ils puissent prendre le large.

[Kenny]

Durdent ayant raté sa première flèche attendait de voir comment ça allait se passer, si personne ne lâchait leurs armes, il tirerait dans celui qui était le plus récalcitrant...

[Thalgrim]

Oui vous avez été plutôt chanceux (surtout sur le jet de Soc de Karl visant à jouer l'éclaireur qui a découvert un truc pas net. Celà dit, l'embuscade était bien préparé et vous aviez la surprise de votre coté, ce qui a donné des bonus non négligeable.

Le jeune soldat perdit totalement contenance aux paroles de Karl et jeta son arme en s'écriant "J'veux pas crever pitié!". Le malade a coté de lui laissa aussi sa hallebarde tomber au sol, scrutant avec inquiétude les sous bois remplis d'archers. A l'avant, Sigurd haussa les épaules et adopta une posture plus relaché, il savait visiblement reconnaitre une bataille perdue d'avance. Voyant cela, son compagnon posa son arme par terre et recula d'un pas.
Jill ramassa les armes au sol et les porta dans le chariot, sous l'oeil attentif de Durdent qui couvrait ses compagnons depuis le couvert des arbres. Pendant ce temps, le cocher et le collecteur de taxe descendirent du chariot, gardant les yeux rivés sur le tromblon qui était braqué sur eux.
"Le cocher" se dirigea alors vers le chariot et monta prestement à la place du conducteur et prit les rênes d'une main, gardant tant bien que mal le vieil homme et le cocher du Graf en joue. L'avantage du tromblon, c'est qu'elle n'avait pas besoin de faire preuve d'une grande précision en cas de problèmes.....
Sigurd et Herman se dirigèrent vers l'arbre tombé devant le convoi, bientôt rejoint par Josef. En revanche, le jeune Tomas était visiblement bien trop terrifié pour faire quoique ce soit et resta à trembler devant Gerhart.
Le chevalier commençait tout juste à se remettre de sa chute et Karl n'eu aucun mal à le délester de son ceinturon d'arme auquel était accroché une rapière et de sa bourse.

[Iris]

Jill s'assura que l'opération "récupération des armes" était bien effectuée, et observa les gardes pour voir s'ils ne portaient pas d'autres armes qui pouvaient poser problème par la suite. Elle se demandait d'ailleurs avec quoi les ficeler et les entraver une fois la route dégagée.

... Au passage elle se demandait pourquoi ne pas détacher les chevaux du chariot, les charger du butin intéressant, faire de même avec le cheval du chevalier, puis planter les collecteurs avec les pondérables... ?

Elle donnera éventuellement un signe au "gamin" pour qu'il rejoigne ses collègues pour déblayer la route conformément aux instructions de Karl, histoire qu'il ne reste pas planté à observer Gerhard.

...

Si tout allait bien :

- observation générale, s'assurer que tout était calme aux alentours
- monter sur le chariot pour faire connaissance avec l'état du butin et identifier ce qu'il fallait prendre en priorité si ça se passait mal par la suite
- soupir intérieur en regardant le beau vétéran

[Wenlock]

Karl jeta le baudrier du chevalier dans le chariot avec le reste, lui colla un coup de pommeau sur l'occiput pour le maintenir dans la parfaite docilité dont il avait témoigné jusque là et raffermi sa prise sur la gorge du sus-dit.
Puis (si tout s'est passé jusque là sans accroc), il s'adressa au collecteur et au cocher du Graf : "Vous aussi, accompagnez le gamin à la corvée de sapin : j'attends pas que vous fassiez de gros efforts mais je vous veux tous bien groupés et vers l'avant. TOUT DE SUITE !"
Dès que les trois derniers "convoyeurs" leur eurent laissé un peu de champs, il profita de la première occasion qui lui était donnée de communiquer la suite de son plan au reste de la bande et s'adressa d'une voix plus basse à ses compagnons les plus proches : "Dès qu'il auront dégagé la route, on attachera les soldats et les deux employés à des arbres pas loin de la route, puis on embarque le cheval, le chariot et peut-être bien le chevalier Manfred dont, figurez-vous, le nom de famille est "Von Grimminhagen". Je vous expliquerai la suite en route parce que là faut se décider vite et y a qu'une question : on le laisse ou on l'embarque contre rançon ? Plus de pognon mais plus de risques, sauf que j'ai un plan im-pa-rable pour l'échange. Messire du Bâton, Messire du Tromblon, Messire de la Masse (Pieter*), qu'en pensez-vous ? Y a pas trop le temps de consulter nos amis archers et Messire Grande Épée sera de mon avis, alors bon... Là, tout de suite : rançon ou pas rançon ?".

*dont je sais pas trop quelle arme il a en main, c'est juste pour le distinguer de Gerhart sans prononcer son nom.

Dîtes-moi, Monsieur MJ, 500 couronnes d'or c'est raisonnable pour la rançon d'un chevalier qui est peut-être bien de la famille du Graf ?