[Artland 3.1] - Anatomie artistique (nov.)

Retour sur les aventures achevées en Artland
Asdel
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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12

Message : # 11655Message Asdel
27 janv. 2013, 00:05

Thomas Sullen, au petites heures du jour, après avoir passé la nuit que nous savons, partit dans les rues de liberté largement débraillé, pas rasé et les traits hâves, mais il irradiait d'un bonheur nouveau, aussi heureux qu'un gagnant de la loterie annuelle de Liberté.
Jeune et amoureux, il s'arrêta chez un marchand de fleur, et commanda un bouquet de roses à livrer chez les Deighton, à l'intention de Lydia bien entendu.
Une fois de retour chez lui, il se débarbouilla et reprit une sorte de consistance humaine, tout en brûlant d'une énergie puissante et déroutante pour son entourage.
Le reste de sa matinée, il la passa dans une sorte de fièvre travailleuse, expédiant ses malades les uns après les autres, sourire aux lèvres, regardant avec impatience l'horloge tourner, trop lentement à son goût, vers midi.
On put ainsi entendre à la sortie du cabinet ou dans la petite salle d'attente blanche et austère, décorée avec goût d'une seule marine et de quelques fauteuils en rotin qui craquaient allégrement sous le poids des robustes rombières qui venaient consulter pour leur diabète et autre soucis de cholestérol:

"Le médecin est malade aujourd'hui ? Il est comme possédé par un démon..."

"Depuis qu'il connait des artistes, il a du se mettre aux drogues...Vous savez, mon cousin qui travaillait au grand théâtre de Liberté me racontait l'autre jour..."

"Il a osé me dire que j'étais en surpoids, quel mufle! Oui, je reprendrais un de ces choux à la crème, ils sont exquis..."

Crépuscule
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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12

Message : # 11667Message Crépuscule
27 janv. 2013, 13:42

Juste, des cernes très marquées sous les yeux, n'avait pas d'appétit le matin.

Il avait fini par comprendre qu'il lui manquait quelque chose, et ceci ce trouvait à la faculté de médecine. Il insista auprès de Lydia pour qu'ils y retournent pour essayer de rencontrer les organisateurs de la conférence, se renseigner si une autre était prévu, et au cas où, s'il était possible de rencontrer le conférant qui présentait la relation entre l'art et la médecine.
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darkbaron
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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12

Message : # 11696Message darkbaron
28 janv. 2013, 14:18

Le matin

Lydia répondit à son jeune protégé qu'ils allaient bien évidemment retourner un moment ou un autre à une conférence sur ce sujet ou sur un autre assez similaire. À son avis, celle-ci avait juste été reportée en attendant de régler quelques problèmes, mais cela pouvait être assez long, surtout que ça ne s'organisait pas comme ça. En plus, les organisateurs étaient probablement des gens avec un emploi du temps chargé et il devait être difficile d'obtenir un rendez-vous auprès de personnes aussi occupées. C'était sans doute possible, mais au mieux difficile. En plus, elle lui avoua être occupée. Elle semblait curieusement distraite...

Tranche horaire : après-midi (d'un peu plus de 14h à une heure indéterminée)

Lydia fit naturellement ce qui fut évoqué avec Thomas quelques minutes auparavant et se rendit aux archives du journal de Liberté afin de rechercher des cas similaires à leur affaire. Les blagues de mauvais goût étaient-elles courantes ? En parlait-on régulièrement dans les journaux ? Cela pouvait-il aller assez loin ? Par exemple, arrivait-il de retrouver des cadavres laissés ici et là par des étudiants dotés d'un sens de l'humour assez macabre ? Tant de questions...

Dès qu'elle eut fini ses recherches, elle se rendit chez elle afin de récupérer Juste. Avec un peu de chance, le souhait du jeune homme allait être exaucé...

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Iris
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Recherche aux archives

Message : # 11708Message Iris
28 janv. 2013, 19:12

Artland est un pays où la presse prospère et Liberté (à l'est) une des quatre plus grandes villes du pays avec Dôme (nord), Brillante (sud), Espérance (centre-ouest). Cela signifiait qu'il y avait plusieurs journaux ayant leur siège social et leur imprimerie, locaux etc. à Liberté : "Le jour de Liberté" (presse "sérieuse" et prestigieuse), "Le Petit Poucet" (qui sème les cailloux pour que vous trouviez le chemin vers la vérité, contestataire, satirique et d'investigation), "Le Miroir du Monde" (actualité glamour)... sans compter les gazettes, journaux étudiants, la presse spécialisée, les feuilles de choux d'associations etc.

L'accès à la presse et à ses archives, comme le sait bien évidemment Lydia (vu le temps qu'elle a passé à l'université) peut se faire :
  • en ciblant directement l'institution productrice, donc un journal en particulier, auquel cas, il faudra choisir lequel (ton, importance, spécialité), se rendre dans ses locaux et affronter, soit les piles d'archives, soit les piles de microfilms (pour les institutions à la pointe de la technologie)...
  • en optant pour une bibliothèque bien fournie, par exemple celle de l'université de Liberté (accès facile par tramway, ouverte au public, emprunts réservés aux titulaires d'une carte d'emprunteur bien sûr). Là, il faudra commander au magasin les boîtes d'archives de la presse correspondant aux années recherchées... et chercher...
Selon les journaux et la période visée, les recherches étaient variables en temps et efforts. Les grands quotidiens, par définition, sont quotidiens, ce qui signifie 365 journaux par an, à raison de peut-être 15 journaux par boîte d'archives... Les faits divers de type "blagues stupides et impressionnantes" tendent à être perdus dans les pages du milieu, avant le sport, les spectacles, les jeux... Pour être devenue une érudite, Lydia Deighton avait déjà dû travailler au moins à un mémoire de 100 pages. Sa connaissance des archives de la presse et de l'ampleur de la tâche dépendait un peu du type de sujet qu'elle avait étudié, une recherche en littérature ou histoire de l'art avait dû lui épargner les dépouillements les plus fastidieux.
Encart technique a écrit :Mise à l'épreuve / Inspiration en "Génie" : D12 = 1. Réussite.

NOTA : pour toute manifestation purement aléatoire, je tire un D12, s'il est inférieur ou égal au niveau dans la compétence, l'inspiration se manifester... et du coup, je m'exprime avec un coup de pouce. On peut également chercher intentionnellement à obtenir une intuition, un éclair de génie... Il suffit pour cela de réfléchir avant de dormir ou de passer quelques heures à se creuser la tête... Je lance et ... c'est aléatoire...
Alors qu'elle commençait à se rendre compte du problème [au choix, en étant à la bibliothèque universitaire ou au siège d'un journal], Lydia Deighton eut une soudaine révélation : elle allait y passer des jours !!!... en mourant d'ennui probablement... Cependant, la presse nationale ou régionale, c'est une chose, mais pourquoi ne pas chercher plutôt du côté des gazettes étudiantes ? Les organisations étudiantes, les concierges de la fac de médecine, le poste de police le plus proche de l'université (logiquement celui appelé en cas de gros soucis et archivant les plaintes comme les enquêtes, abouties ou non)... En somme, il y avait des sources bien plus efficaces pour aboutir à un résultat plus probants puisque la recherche ciblait spécifiquement la fac de médecine...


15h00... Lydia Deighton réfléchissait... Qu'allait-elle faire ? ... Si elle cherchait dans la presse généraliste, elle pourrait avoir plus d'éléments sur des cadavres qui traînaient, au risque de trouver aussi les mises en scène macabres de la pègre... Donc elle ratisserait plus large, bien installée dans des locaux propres et à peu près raisonnablement chauffés. En revanche, partir sur un coup de tête à la recherche de gazettes estudiantines impliquait déjà dans un premier temps d'identifier ces publications à faible tirage, et espérer que ces amateurs gardent leurs archives (sur combien d'années d'ailleurs ?). Quant à la possibilité de demander directement à des "adultes responsables" qui connaissaient les coulisses (concierge, policier qui est installé dans un poste de quartier depuis 10, 20 ou 30 ans), cela requerrait également de les identifier avant de pouvoir les interroger.

En tout état de cause, Lydia Deighton n'aurait pas fini à 17h... Elle pouvait tout juste prendre une heure pour vérifier si on parlait souvent de cadavres dans la presse, avant de chercher Juste Louis.


... Une heure, une heure et demie... et quelles décisions pour la suite ? ...
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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12

Message : # 11715Message darkbaron
28 janv. 2013, 20:43

Lydia comptait surtout se concentrer sur la presse généraliste : en effet, il devait déjà y avoir beaucoup à lire, rien qu'en se concentrant dessus. Elle ne s'attardait pas sur les affaires crapuleuses et cherchaient surtout les mises en scènes macabres semblant avoir un but humoristique : des cadavres dans une situation ridicule. En résumé, elle cherchait surtout des affaires où les "criminels" avaient essayé d'attirer l'attention. Les blagueurs n'ont que faire de la discrétion...

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Et une heure plus tard...

Message : # 11728Message Iris
28 janv. 2013, 21:58

15h00 : Lydia Deighton avait eu le temps d'avoir un cas de conscience qu'elle chassa de son esprit pour suivre le plan défini sur la pause de midi avec son amant. Elle avait donc pris place à la bibliothèque de l'université, non loin du comptoir où les boîtes d'archives lui étaient régulièrement apportées à la demande, à concurrence tout de même d'un maximum par jour, histoire qu'il n'y ait pas d'abus du système. Elle avait donc apparemment commencé par la presse la plus récente (4 novembre 1232) et remontait, jour par jour, en arrière. Méthodiquement, elle ouvrait le "Jour de Liberté", passait la Une, les grands titres de politique intérieure et étrangère, les pages d'économie, pour passer aux faits divers. Les titres en eux-mêmes n'étant pas toujours parlants ou parfois traîtres, elle cherchait...

Ses critères étaient :
  • humour douteux
  • cadavre
  • mise en scène
Les deux semaines passées, il avait plu pratiquement sans interruption. Des cadavres, il y en avait : cimetières débordés, corps anonyme et décrit en quête de quelqu'un pour l'identifier... Rien de très amusant... Sauf à accuser la pluie de causer intentionnellement des inondations de cimetière dans le but d'empêcher des inhumations ou de troubler les cérémonie.

Encore deux semaines plus loin, c'était le début et milieu d'octobre. L'auteur d'un crime passionnel sanglant se rendait à la police puis se suicidait dans sa cellule.

Encore deux semaine en amont... fin septembre... Le Dr Thomas Sullen était dans la presse ! ... Il y avait de nombreux articles, sur lui et le dernier tableau d'Eric Reynolds. Comment ne pas regarder ce qui était écrit sur son amant ? Comment résister à l'envie d'en savoir plus ou de confronter l'avis des journalistes avec son expériences à elle ? ... Juste un article, ce n'était pas long, un tout petit article... et de fil en aiguille...

16h45 : Lydia Deighton n'avait pas trouvé de mise en scène macabre ET humoristique jusqu'en août 1232. Par contre elle savait tout ce que le "Jour de Liberté" avait dit sur Thomas Sullen. Un investigateur privé de talent, qui avait confondu l'odieuse empoisonneuse Salomé Lecupre, pratiquement un an plus tôt, et là, il était le mandataire du mystérieux propriétaire du Dernier Tableau d'Eric Reynolds dont on avait eu vent de l'existence suite à une rocambolesque et fantasque soirée "tables tournantes" durant laquelle un médium aurait attiré l'attention sur une lettre, envoyée dix ans plus tôt par le peintre défunt, mais arrivée seulement le matin même dans la boîte aux lettre du destinataire... On évoquait des menaces et dangers, la grande valeur du tableau, la vente aux enchères qui avait suivi portant le prix à 100 000 deniers, une somme... que beaucoup ont du mal à gagner en 10 ans... On soulignait que beaucoup de mystères demeuraient et qu'il faudrait sans doute plusieurs mois avant que tout soit résolu, si jamais ça l'était. Il y avait notamment le problème du "faux" dernier tableau, une toile qui certes n'était pas d'Eric Reynolds, mais n'en était pas moins de grande qualité et dénotait un faussaire de talent. Le galeriste qui l'avait expertisé avait disparu, on supposait qu'il s'était enfui. Des perquisitions avaient lieu à son domicile et à son bureau, l'enquête se poursuivait...

17h35 : Lydia Deighton, Thomas Sullen et Juste Louis se retrouvaient à la faculté de médecine. La nuit tombait et les réverbères commençaient à être allumés.

...
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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12

Message : # 11735Message Asdel
28 janv. 2013, 23:53

Thomas retrouva Lydia dans le hall de la faculté, mélange auguste de marbres onyx et marmoréens, les chaussures et le bas du pantalon humide et sa redingote plié adroitement pour ne pas détremper le haut. Il s'approcha, un sourire furtif aux lèvres et quelques paroles:

"Je vous prie de m'excuser, un léger contretemps. Votre après-midi fut agréable ?"

Farfouillant dans sa poche, il cherchait la carte de Drapier, tout en conduisant la jeune femme vers le réceptionniste. L'affaire de quelques instants, le temps de se présenter et de demander où l'on pouvait trouver le professeur à cette heure, car ils avaient rendez-vous.

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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12

Message : # 11736Message darkbaron
29 janv. 2013, 00:11

Lydia se dépêcha afin de ne pas être en retard et patienta en attendant Thomas. Elle sourit en le voyant arriver. Tiens, il était trempé...
Sans se soucier de Juste ou de ce qu'il pouvait en penser, elle s'approcha de lui pour lui prendre le bras et répondit :

"Mon après-midi ne fut pas des plus agréables ! La recherche est fastidieuse... Je n'ai rien trouvé sur ce que vous me demandiez, cher ami. En revanche, j'en ai beaucoup appris sur vous. Vous êtes un homme célèbre et les journaux ne tarissent pas d'éloges sur vous. J'ai du mal à croire que je fréquente un homme aussi apprécié. Si ce n'est pas trop vous demander, puis-je savoir ce que vous faisiez ? N'y voyez là aucune méfiance, mais je dois avouer que je suis assez curieuse."

Elle le suivit et attendit. Il était préférable de laisser parler le médecin.

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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12

Message : # 11758Message Asdel
29 janv. 2013, 21:59

Thomas avait pris le bras de son amante quand elle lui avait offert. Il avait cru au début que devant le jeune Juste, ou en public, elle ne souhaiterait pas forcément s'afficher, mais elle en avait décidé autrement, et le jeune docteur ne pouvait que se féliciter de la confiance qu'elle lui accordait, et profiter d'avoir une si jolie femme à ses côtés, sans compter qu'elle savait très bien flatter son ego. A la mention de ses exploits passés, il rougit un peu et eu un léger haussement d'épaule de modestie .
Une fois que le vieil homme leur eut indiqué le bureau du Professeur Drapier, et tandis qu'ils parcouraient la faculté, Thomas répondit enfin à la question de Lydia, :

"Un léger contre temps, deux jeunes patients ont attrapé un mauvais rhume. Avec ce temps, je ne pense pas que cela soit juste des cas bénins, bien que si ça continue comme ça je serai prêt à parier pour une prochaine épidémie de grippe. Mais nous n'y sommes pas encore...Quand à vos recherches, je suis franchement désolé, je pensais qu'elle serait un peu plus fructueuse, mais nous ne pouvons pas être chanceux du premier coup ma chère. Ne vous en voulez surtout pas, le docteur Drapier nous donnera de plus amples informations je pense...C'est aussi une part du travail d'investigateur, poser des questions...Mais je crois que vous êtes très douée déjà pour ça, vu vos recherches fructueuses sur ma personne" Thomas souriait de toutes ses dents en disant cela, se moquant gentiment de Lydia tout en essayant de ne pas la troubler par des reproches, pour être parfaitement au clair, il ajouta "Vous êtes parfaitement en droit de vous intéresser à mes activités. Je le comprends parfaitement, mais ne croyez pas tout ce qu'on écrit dans les journaux...Ils enjolivent un peu et je n'aimerai pas que vous ayez une trop haute, et fausse, opinion de ma personne. Je ne suis qu'un homme" plus bas, pour que Juste n'entende pas "Mais un homme qui vous aime Madame Deighton"

darkbaron
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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12

Message : # 11761Message darkbaron
29 janv. 2013, 22:20

Les derniers mots de l'incroyable docteur Sullen provoquèrent chez la jeune femme un rougissement incontrôlable et fort gênant qu'elle tenta de cacher en détournant le visage. Ces quelques mots la touchaient sincèrement et elle les trouvait particulièrement grisants. Ils étaient certes simples, mais c'était tout ce qu'il fallait pour exprimer un aussi noble sentiment. L'amour n'avait nul besoin de poésie tarabiscotée ou de compliments grandiloquents. Il s'exprimait simplement et en toute modestie à travers quelques mots brefs. Au bout de quelques secondes, elle tourna de nouveau le visage en souriant et répondit sur un ton taquin :

"Je n'ai aucun mérite. Je n'ai pas trouvé toutes ces informations grâce à mes talents. C'est facile de tomber sur des articles mentionnant vos exploits quand énormément le font. Vous devez être un de leurs sujets préférés et il n'y a donc pas énormément de recherches à effectuer avant de trouver un article louant vos mérites. Je vais finir par croire que vous êtes un véritable héros. Beaucoup de femmes tombent-elles en pâmoison devant vous ? Dois-je me montrer jalouse ?"

Verrouillé