Shade : Ivoire et Ebène

[Ellis]

Eliza vint chercher Giovanni vers l'heure indiquée , un petit peu en avance cela dit , elle était ravissante le sourire aux lèvres et les yeux palpitants d'excitation !

"Buongiorno Signore Dafermi !"

Elle semblait attendre sur le pas de la porte, elle était vetue d'une robe à la mode clémentine, très voyante et exhubérante , diverses couleurs de bleues accompagné de bijoux en or affirmant une certaine richesse.

[Ellis]

Carmine était entrain de se détendre après quelques femmes peu vetues devant lui entrain de danser de manière sensuelles , avec ses amis adolfo et cesare , entrain de discuter , ripailler , rire lorsque son ombre Lupo vint le voir pour lui susurrer.

"Je crois avoir entendu dire que ta Lunin est en ville , elle aurait été aperçue dans une petite maison d'aristo dans le quartier marchand , on ne parle que d'elle..."

[Eoin Mac Aoidh]

Le sang du jeune homme ne fit qu'un tour. Leona était revenue, mais d'où, pour faire quoi ? Toutes les mises en gardes de Cesare étaient balayées, et il voulait la voir, de ce pas. Et dans ce genre d'endroits, pour quoi faire ? Pourquoi ne pas l'avoir prévenu ?
Il paya, se leva d'un coup.

"Cesare, Adolfo, on y va."

Et il murmura à son ombre "Guide-moi."

Direction la maison en question, il fi juste signe à un de ses hommes, sans lequel il ne sortait pas, de ramener le reste de sa compagnie à l'adresse voulue, au cas où. Bon, pour le coup, le jeune avait un béret turquoise, comme toujours, ses bottes, un pantalon noir légèrement bouffant, une chemise noire ajustée et un pourpoint bleu clair aux motifs végétaux indigos, sans oublier sa fameuse cape portée par-dessus l'épaule gauche. Pas d'armure, juste ses armes.
L'argent qu'il dépensait en garde-robe tout de même...

[Ellis]

Lupo calma son hôte !

"Je ne sais pas ou elle est exactement , je te dis juste que hier soir elle a été apercue la bas , après on peut y aller pour demander comment il l'aurait contacté ?! Je sais que je suis géniale mais j'en ai marre d'être un Dieu !"

Lupo ricana

[Eoin Mac Aoidh]

Carmine opina intérieurement. Bon, un petit peu de terreur tout de même. Direction la maison d'aristo, il retrouvera ses hommes là-bas. Bon point de départ, en effet, et un peu de pression avec soixante des meilleurs hommes de Clemente.

En chemin, à pas rapides, il s'expliqua avec Cesare et Adolfo.

"On a revu Leona là-bas, hier soir. Pas la peine de me faire la morale Cesare, je me souviens de ce que tu m'as dis. Mais il faut que je la retrouve, c'est comme ca."

[Ellis]

Carmine ne pouvait pas contenir son sang qui ne fit qu'un tour, Leona , la femme qui hantait ses rêves avait décidé de ré-apparaître , il pensait que peut être elle avait été un mirage dans ces nuits chaudes de Clémence mais non elle était là... Leona...

En se dirigeant d'un pas de guerre vers la dites maison , il remarqua qu'il était dans le quartier marchand affilié aux Agati. Certainement que cet aristocrate ne serait pas forcement causant avec les trois jeunes hommes si il devenait leurs affiliation avec les Di Medici.

Carmine eu une discution avec Adolfo qui ricanait de cet rattachement qu'avait Carmine pour cette donzelle. Cesare lui s'était remis peu à peu du poison , il ne disait rien , haussait les épaules ne comprenant pas non plus cette obsession qu'il lui portait alors qu'ils étaient les rois du monde à Clémence.

[Eoin Mac Aoidh]

Au moins ses hommes seraient-il là pour le protéger ! Plus sérieusement, il allait devoir faire preuve de tact, de diplomatie, pour faire parler l'aristocrate. Mais deviner leur allégeance, leur famille, ce serait aisé pour lui, et il était impensable de changer de vêtements, surtout dans ce genre de quartier.
Non, il allait jouer sur ce qu'il était, à savoir un loup solitaire, Medici par obligation, mais ne portant pas forcément beaucoup d'attache aux siens. Une fois arrivé sur place, sans attendre ses hommes - ce pourrait être mal interprété, et s'il calculait juste, ils seraient bientôt là - Carmine frappa à la porte de la demeure.

Et avec un nom comme le sien... Ne serait-ce pas la preuve d'une volonté de rapprochement ?

[Ellis]

La demeure de l'aristocrare était imposante , à la mode clémentine jonchée de jardins luxuriant , d'un blanc immaculé , de marbre et de compositions florales.
Carmine traversa les deux colonnades gigantesque avant d'arriver quelques pas ensuite devant une immense porte d'ébène très ouvragée.

Une main dorée servait de poussoir , il frappa trois coup lorsqu'un valet vint lui ouvrir la porte. Vetue d'une tenue de service sobre , noir et blanche, accompagné d'une broche rouge écarlate.
Il ouvrit la porte , eu une mimique faciale étonnée lorsqu'il decouvrit sur le pas de la porte le jeune Carmine irradiant de bleue.

"Boungiorno Signore , scuzi que puis-je pour vous?"

[Eoin Mac Aoidh]

"Je suis Carmine di Clemente, et je désirerais m'entretenir avec votre maître à propos d'un sujet... Bah, peut-être trivial."

Il avait omis volontairement le nom de famille. Après tout, le jeune clémentin était un condottiere. Il repris presque immédiatement, comme s'il venait d'y penser.

"Hier soir, j'ai cru comprendre que vous aviez engagé, ou hébergé, une lunin nommé Leona, une danseuse. Peut-être pourriez-vous me renseigner sur elle, me dire où je pourrais la trouver, ou me diriger vers la personne compétente ? Ainsi, votre maître conservera sa tranquillité."

Une façon de faire assez simple somme toute, mais souvent efficace. Il ne venait pas commencer une guerre, ne voulait même pas passer du temps à se prendre la tête. Ce valet pouvait le renseigner, ou celui qui l'avait engagée si ce n'était le maître de maison. Il ne le montrait pas, mais Carmine bouillait intérieurement. Tant que questions à poser, de réponses à avoir...

[Ellis]

Le valet compris imméditament qu'il avait une occasion en or , il ne souhait pas se quereller avec le condotierre , bizzarement il n'avait pas l'air de rigoler et puis après tout il pourrait peut être avoir une action lucrative au bout du compte.

"Signore... Oui je connais beaucoup de choses sur cette lunin et je peux vous aiguiller facilement , mais comme le silence a un prix , le poids des mots peut en valoir davantage..." dit il en agitant doucement sa bourse.

Qu'allait faire Carmine :
-Intimider le valet
-lui graisser la patte
-une autre idée ?