OdE - 5.6 - Prisons
Re: OdE - 5.6 - Prisons
Laeven ne voulait pas forcement dans un premier temps quitter la ville , elle voulait déjà sortir de la , trouver des vêtements , se dissimuler dans la foule comme une mendiante , manger quelque chose et dormir dans un lit.
Pour cela elle aurait besoin d'argent , et là ou autrefois elle aurait chante/danser pour récupérer de quoi vivre , cette fois ci elle préférait faire couler le sang pour atteindre ses objectifs de survie.
Ensuite elle trouverait un moyen de rejoindre l'homme de sa vision , Garn, elle ne se souvenait à peine pourquoi elle était en prison. Un musicien... Oui lui aussi le tuer... après... avant... Manger...
Elle avait le temps. Dormir dans les rues serait plus agréable presque que la prison.
Donc elle escaladerait des latrines tuerait un pauvre malheureux qui traînerait tard la nuit pour voler sa bourse et ses vêtements et chercherait une planque pour la nuit.
Pour cela elle aurait besoin d'argent , et là ou autrefois elle aurait chante/danser pour récupérer de quoi vivre , cette fois ci elle préférait faire couler le sang pour atteindre ses objectifs de survie.
Ensuite elle trouverait un moyen de rejoindre l'homme de sa vision , Garn, elle ne se souvenait à peine pourquoi elle était en prison. Un musicien... Oui lui aussi le tuer... après... avant... Manger...
Elle avait le temps. Dormir dans les rues serait plus agréable presque que la prison.
Donc elle escaladerait des latrines tuerait un pauvre malheureux qui traînerait tard la nuit pour voler sa bourse et ses vêtements et chercherait une planque pour la nuit.
Re: OdE - 5.6 - Prisons
si tu veux que j arrive des egouts aux sous sols de la bibliotheque pas de soucis , dans ce cas même plan sachant que la ca sera plus simple pour elle, trouver un pauvre mec paumé dans un couloir , le tuer, recuperer ses vetements, trouver a manger, trouver une planque bien caché pour dormir. Le cadavre ? Dans les égouts ! de la ou je viens ^^
- Iris
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En avant vers le 5.1.
Laeven se faufilait dans un antique réseau qu'elle avait du mal à identifier... Et finalement elle déboucha plus profondément qu'elle ne l'aurait cru à première vue...
... mais elle débouchait sur quelque chose, elle allait pouvoir sortir, c'était bientôt le bout de son calvaire !...
... mais elle débouchait sur quelque chose, elle allait pouvoir sortir, c'était bientôt le bout de son calvaire !...
Métajeu a écrit :Direction le 5.1. ... Garn vous rejoindrait quand il aura plus de régularité dans ses présences et là, il sortira des Limbes comme un diable de sa boîte...
En attendant, ton partenaire de jeu est Homme Et Demi... qui a beaucoup changé... au moins autant que Laeven ... du coup, je me dis que vous formeriez une belle paires de gens à psyché tourmentée !![]()
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- Iris
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Pendant ce temps
Tandis que Laeven la barde tarish parvenait à se sortir de ce guêpier...
... où en était Elwin ? ...
...
... où en était Elwin ? ...
...
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Re: OdE - 5.6 - Prisons
Une sensation de douleur lancinante. C’est à peu près tout ce qu’il est en mesure de percevoir du fond de son brouillard. Le mince fil qui l’empêche de sombrer dans une inconscience bienfaisante. C’est elle qui l’en a tiré d’ailleurs, après qu’on l’ai ramené de sa discussion avec les nouveaux maitres de la ville.
Discussion… ? S’il est de nouveau capable de penser à un tel euphémisme c’est qu’il ne tardera pas à ouvrir les yeux. Ce qu’il préfèrerait éviter. Tant qu’il les garde clos, il peut imaginer être ailleurs non ? Nier la réalité. Prétendre, juste pour quelques instants, que tout ceci n’est qu’un rêve. Un très mauvais rêve. D’autant qu’il se sent les paupières lourdes, si lourdes. L’image d’un poing entrant en collision avec son visage lui semble une explication assez cohérente.
Un mouvement, la souffrance déferle. Ah oui, il avait oublié ça… Son bras, ou son épaule… là pour l’instant il ne saurait dire.. mais ça vient de par là. Il sent ses pensées curieusement distantes, détachées. Sans doute un mécanisme de protection de l’esprit. Le sol froid sous sa joue lui fait du bien. Du sol… ? Sous sa joue ? Elwin prit conscience qu’il était allongé, affalé au sol, comme si on l’avait lâché là en le ramenant –ce qui était hautement probable. De la paille aussi. Poisseuse. Humide.
Les heures passées sont floues. Non. Pas heures. Jours. Il y a… 2 jours, ou 3 qu’il s’est fait arrêter.. non ? Ce souvenir le pousserait à rire jaune si il n’était pas dans une situation si… désespéré. Voilà. Le mot est pensé. Désespéré.
La prise de la ville par les fidèles du prophète lui avait parue une péripétie dont il se serait volontiers passé, mais qu’il avait accepté, se disant qu’avec de la patience et en faisant profil bas, ils parviendraient à s’en sortir sans trop de casse. Faire profil bas ? Pas dans ses aptitudes. Et pourtant, là, il avait fait des efforts pour ne pas rétorquer ou répondre. Et ce n’était même pas ça qui avait fini par l’avoir. Il avait été reconnu. Aussi simple que cela. Tout était dit. Accusé d’être un espion.
Il avait joué et perdu comme on dit. Face à ça, que répliquer ? Que défroqué signifiait que justement il avait renié le Temple et sa corruption ? Qu’il était des leurs ? Qu’il se battait contre les préceptes dévoyés et détournés prônés par la Doctrine Officiel ? Non… Rien de ce qu’il aurait pu dire, et avait dit ne jouait. Quoi de plus simple pour un espion que de mentir sur ses croyances.
Rien de plus difficile que convaincre un homme déjà persuadé du contraire.
Non, tout ce qu’il avait pu dire avait été retourné contre lui. Il avait fini par arrêter de compter les coups, espérant que, par chance, l’un d’entre eux en l’assommant mette un terme à l’interrogatoire. Le rouquin n’en avait pas eu, ils connaissaient trop leur affaire pour lui accorder cette issue.
Il les avait maudit alors que, les bras liés au-dessus de la tête, on avait voulu ‘lui faire avouer la vérité’. Puis il avait hurlé. Longtemps. Jusqu’à ce qu’il n’ait plus de voix pour le faire.
L’inconscience avait fini par mettre un terme à cette rencontre et il supposait qu’on l’avait ramené à dans la cellule. Qu’avait il dit ? Il l’ignorait. Un gout de sang et de bile trainait encore sur sa langue. Une autre avait suivit lui semblait il.
Ploc…
…
Ploc…
Un goutte à goutte lui tombe dans le cou avant de glisser le long de son échine. Il n’a plus de tunique. Pas même des lambeaux. Une odeur de sang séché.
Vais-je mourir ici ?
Il lui semble se souvenir également d’avoir pu échanger quelques pensées avec Garn, avant qu’il ne soit emmené pour se faire interroger. Celui-ci avait-il pu récupérer la relique ? Allait-il bien. Elwin espéra n’avoir pas trahit l’identité de Garn. Il était difficile de se concentrer sur ce qu’il avait, ce qu’il n’avait pas dit, ce qu’il avait inventé. Inventer tout et n’importe quoi pour que cesse la douleur.
L’ex sigire le savait. Des professionnels obtiennent toujours ce qu’ils veulent. Pourvu qu’ils le veuillent suffisamment fort et suffisamment longtemps. Et pourtant il n’était pas un lâche… pas vrai ? Apres les insultes vient parfois le silence, puis les cris, les supplications, la folie parfois. Puis de nouveau les insultes. La haine. Et la douleur.
Perdu pour perdu, il s’était accordé le plaisir de leur cracher ce qu’il pensait au visage. On le lui avait fait payer.
Qu’il soit encore vivant pouvait signifier plusieurs choses… Ils voulaient en savoir plus – et Elwin frémit à cette pensée. Ou alors on lui réservait une exécution publique –quoi de plus fédérateur autours d’une cause que l’exécution bien mise en scène d’un ennemis publique, un traitre ou un espion. Ou l’utiliser contre d’autres –témoigner contre ses amis, contre d’illustre inconnus, peu importe- avant une fin identique.
Il ne voulait pas mourir. Il n’avait pas peur de le faire mais, il ne voulait pas mourir. Pas ici. Pas comme ça. Dans un effort de volonté, Elwin ouvrit les yeux. Ou les entrouvrit. Ils étaient trop gonflés pour qu’il puisse faire plus.
Sortir. Fuir.
Par où ? Comment ?
Dans son état de toute manière… Impossible de penser lutter quand on viendrais de nouveau pour l’emmener (ça n’avait pas marché quand il était en forme, inutile d’y penser dans son état… Son bras droit lui fait mal. De façon doucereuse… engourdie… Au vu de l’angle que fait son épaule, elle doit être démise. La teinte jaune violacée qu’à pris son épiderme de façon plus ou moins globale (pour ce qu’il en voit) n’est pas mal non plus. Tachée de brulures rougeâtres. Il ne veut pas imaginer l’état de son dos. L’eau qui glisse ne fait qu’en raviver la douleur. Pourra il bouger ? Ses jambes ne sont pas brisées. Moulues, mais fonctionnelles. Du moins il lui semble. Un bras, deux jambes… c’est plus qu’il n’en faut non ?
Il refuse de se laisser retomber dans les ténèbres accueillantes de l’inconscience. Il faut qu’il bouge, qu’il y arrive. C’est… douloureux… Mais dans un effort de volonté Elwin se redressa.
Inutile de songer à forcer la porte de même…
Il ne voyait plus qu’une seule solution.
Faitchier. Et pourvu que Garn ai pu récupérer cette f*** relique qui devait bien rire maintenant. Sinon, Elwin prévoyait de gros, gros ennuis. Et puis dans tous les cas il prévoyait des ennuis.
Il plongea dans les limbes. Corps et Ame.
HJ, utilisation d'un point de survie, j'croit que ça devient imperatif
Discussion… ? S’il est de nouveau capable de penser à un tel euphémisme c’est qu’il ne tardera pas à ouvrir les yeux. Ce qu’il préfèrerait éviter. Tant qu’il les garde clos, il peut imaginer être ailleurs non ? Nier la réalité. Prétendre, juste pour quelques instants, que tout ceci n’est qu’un rêve. Un très mauvais rêve. D’autant qu’il se sent les paupières lourdes, si lourdes. L’image d’un poing entrant en collision avec son visage lui semble une explication assez cohérente.
Un mouvement, la souffrance déferle. Ah oui, il avait oublié ça… Son bras, ou son épaule… là pour l’instant il ne saurait dire.. mais ça vient de par là. Il sent ses pensées curieusement distantes, détachées. Sans doute un mécanisme de protection de l’esprit. Le sol froid sous sa joue lui fait du bien. Du sol… ? Sous sa joue ? Elwin prit conscience qu’il était allongé, affalé au sol, comme si on l’avait lâché là en le ramenant –ce qui était hautement probable. De la paille aussi. Poisseuse. Humide.
Les heures passées sont floues. Non. Pas heures. Jours. Il y a… 2 jours, ou 3 qu’il s’est fait arrêter.. non ? Ce souvenir le pousserait à rire jaune si il n’était pas dans une situation si… désespéré. Voilà. Le mot est pensé. Désespéré.
La prise de la ville par les fidèles du prophète lui avait parue une péripétie dont il se serait volontiers passé, mais qu’il avait accepté, se disant qu’avec de la patience et en faisant profil bas, ils parviendraient à s’en sortir sans trop de casse. Faire profil bas ? Pas dans ses aptitudes. Et pourtant, là, il avait fait des efforts pour ne pas rétorquer ou répondre. Et ce n’était même pas ça qui avait fini par l’avoir. Il avait été reconnu. Aussi simple que cela. Tout était dit. Accusé d’être un espion.
Il avait joué et perdu comme on dit. Face à ça, que répliquer ? Que défroqué signifiait que justement il avait renié le Temple et sa corruption ? Qu’il était des leurs ? Qu’il se battait contre les préceptes dévoyés et détournés prônés par la Doctrine Officiel ? Non… Rien de ce qu’il aurait pu dire, et avait dit ne jouait. Quoi de plus simple pour un espion que de mentir sur ses croyances.
Rien de plus difficile que convaincre un homme déjà persuadé du contraire.
Non, tout ce qu’il avait pu dire avait été retourné contre lui. Il avait fini par arrêter de compter les coups, espérant que, par chance, l’un d’entre eux en l’assommant mette un terme à l’interrogatoire. Le rouquin n’en avait pas eu, ils connaissaient trop leur affaire pour lui accorder cette issue.
Il les avait maudit alors que, les bras liés au-dessus de la tête, on avait voulu ‘lui faire avouer la vérité’. Puis il avait hurlé. Longtemps. Jusqu’à ce qu’il n’ait plus de voix pour le faire.
L’inconscience avait fini par mettre un terme à cette rencontre et il supposait qu’on l’avait ramené à dans la cellule. Qu’avait il dit ? Il l’ignorait. Un gout de sang et de bile trainait encore sur sa langue. Une autre avait suivit lui semblait il.
Ploc…
…
Ploc…
Un goutte à goutte lui tombe dans le cou avant de glisser le long de son échine. Il n’a plus de tunique. Pas même des lambeaux. Une odeur de sang séché.
Vais-je mourir ici ?
Il lui semble se souvenir également d’avoir pu échanger quelques pensées avec Garn, avant qu’il ne soit emmené pour se faire interroger. Celui-ci avait-il pu récupérer la relique ? Allait-il bien. Elwin espéra n’avoir pas trahit l’identité de Garn. Il était difficile de se concentrer sur ce qu’il avait, ce qu’il n’avait pas dit, ce qu’il avait inventé. Inventer tout et n’importe quoi pour que cesse la douleur.
L’ex sigire le savait. Des professionnels obtiennent toujours ce qu’ils veulent. Pourvu qu’ils le veuillent suffisamment fort et suffisamment longtemps. Et pourtant il n’était pas un lâche… pas vrai ? Apres les insultes vient parfois le silence, puis les cris, les supplications, la folie parfois. Puis de nouveau les insultes. La haine. Et la douleur.
Perdu pour perdu, il s’était accordé le plaisir de leur cracher ce qu’il pensait au visage. On le lui avait fait payer.
Qu’il soit encore vivant pouvait signifier plusieurs choses… Ils voulaient en savoir plus – et Elwin frémit à cette pensée. Ou alors on lui réservait une exécution publique –quoi de plus fédérateur autours d’une cause que l’exécution bien mise en scène d’un ennemis publique, un traitre ou un espion. Ou l’utiliser contre d’autres –témoigner contre ses amis, contre d’illustre inconnus, peu importe- avant une fin identique.
Il ne voulait pas mourir. Il n’avait pas peur de le faire mais, il ne voulait pas mourir. Pas ici. Pas comme ça. Dans un effort de volonté, Elwin ouvrit les yeux. Ou les entrouvrit. Ils étaient trop gonflés pour qu’il puisse faire plus.
Sortir. Fuir.
Par où ? Comment ?
Dans son état de toute manière… Impossible de penser lutter quand on viendrais de nouveau pour l’emmener (ça n’avait pas marché quand il était en forme, inutile d’y penser dans son état… Son bras droit lui fait mal. De façon doucereuse… engourdie… Au vu de l’angle que fait son épaule, elle doit être démise. La teinte jaune violacée qu’à pris son épiderme de façon plus ou moins globale (pour ce qu’il en voit) n’est pas mal non plus. Tachée de brulures rougeâtres. Il ne veut pas imaginer l’état de son dos. L’eau qui glisse ne fait qu’en raviver la douleur. Pourra il bouger ? Ses jambes ne sont pas brisées. Moulues, mais fonctionnelles. Du moins il lui semble. Un bras, deux jambes… c’est plus qu’il n’en faut non ?
Il refuse de se laisser retomber dans les ténèbres accueillantes de l’inconscience. Il faut qu’il bouge, qu’il y arrive. C’est… douloureux… Mais dans un effort de volonté Elwin se redressa.
Inutile de songer à forcer la porte de même…
Il ne voyait plus qu’une seule solution.
Faitchier. Et pourvu que Garn ai pu récupérer cette f*** relique qui devait bien rire maintenant. Sinon, Elwin prévoyait de gros, gros ennuis. Et puis dans tous les cas il prévoyait des ennuis.
Il plongea dans les limbes. Corps et Ame.
HJ, utilisation d'un point de survie, j'croit que ça devient imperatif

Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
- Iris
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Tu as raison (pour le pt de Survie)... super choix :-D
Elwin glissa dans une nuit d'horreur absolue...
Jusque là, il avait eu affaire à sa seule souffrance, mais dans les Limbes, il fallait y ajouter les atrocités subies par tous les autres !... elles imprégnaient les murs... tout, les barreaux... peut-être même que les bourreaux devenaient fous aussi du fait de la fréquentation de lieux imbibés de souffrance ?...
Dans cette abominable prison... comment sortir ? ... par où ? ...
Il lui sembla... il y avait une drôle de lumière qui passait... une lumière déchirée et en piteux état... qu'il connaissait... Laeven...
Jusque là, il avait eu affaire à sa seule souffrance, mais dans les Limbes, il fallait y ajouter les atrocités subies par tous les autres !... elles imprégnaient les murs... tout, les barreaux... peut-être même que les bourreaux devenaient fous aussi du fait de la fréquentation de lieux imbibés de souffrance ?...
Encart technique a écrit :Il va falloir compter un autre point de Survie pour sortir des Limbes et rejoindre le 5.1....
Mais avant ça, un petit jet de Résistance mentale Très Difficile (20) histoire d'achever de te mettre en état de ressentir les viols et tortures et morts lentes et l'épouvante de tous les autres...
Résistance mentale : 9+D10 (7) = 16. Marge d'échec de 4. Je t'attribue +2pts de trauma temporaire![]()
Dans cette abominable prison... comment sortir ? ... par où ? ...
Il lui sembla... il y avait une drôle de lumière qui passait... une lumière déchirée et en piteux état... qu'il connaissait... Laeven...
Métajeu a écrit :Je suppose que tu as le bon sens d'utiliser la demoiselle comme éclaireuse et de sortir des Limbes... disons... En 5.1 ?... tu peux débarquer quand tu veux !
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Prom'nons nous dans les geoles pendant que...
Voila pourquoi, même si l’idée lui était déjà venue il ne l’avait pas mises en application. Plonger, ici, c’était accepter d’être dans un lieu où ce n’était plus la prison, enfin si, mais surtout tout ce qui l’imprégnait. La souffrance, le désespoir, la mort. Elle avait eu le temps cette souffrance de suinter, de s’infiltrer partout. De se répandre de mur en mur, de couloir en couloir… D’homme en hommes. Il lui semblait presque pouvoir la voir. Comment faisait ceux qui y officiaient pour ne pas être souillés et imprégnés de cette douleur ?
Ils ne font pas. Elle les recouvre également. Et ils l’emportent au fur et à mesure qu’ils vont et viennent. Lui souffla sa conscience.
Elle en était presque solide palpable. Il suffoquait. Il ne pouvait pas tenir autant de souffrance et de haine. Elle le prenait à la gorge, l’étouffait. Il lui semblait entendre résonner de longs râles, ou bien étaient ce des sanglots ou… Il fit le geste de plaquer les mains sur ses oreilles pour ne plus les entendre et blanchit instantanément sous la douleur d’un mouvement beaucoup trop brusque. Non. Son bras ne répondait pas. Il vacilla.
Fuir ! Fuir ce lieu de dévastation ! Il y avait de la lumière par là bas… Elwin se dirigea, lentement, serrant les dents, vers la lumière. Ce n’était pas une lumière bien vive ou bien chaleureuse. Une petite lumière brisée certes… Mais une lumière quand même. Tout valait mieux que ces ténèbres-là.
Ils ne font pas. Elle les recouvre également. Et ils l’emportent au fur et à mesure qu’ils vont et viennent. Lui souffla sa conscience.
Elle en était presque solide palpable. Il suffoquait. Il ne pouvait pas tenir autant de souffrance et de haine. Elle le prenait à la gorge, l’étouffait. Il lui semblait entendre résonner de longs râles, ou bien étaient ce des sanglots ou… Il fit le geste de plaquer les mains sur ses oreilles pour ne plus les entendre et blanchit instantanément sous la douleur d’un mouvement beaucoup trop brusque. Non. Son bras ne répondait pas. Il vacilla.
Fuir ! Fuir ce lieu de dévastation ! Il y avait de la lumière par là bas… Elwin se dirigea, lentement, serrant les dents, vers la lumière. Ce n’était pas une lumière bien vive ou bien chaleureuse. Une petite lumière brisée certes… Mais une lumière quand même. Tout valait mieux que ces ténèbres-là.
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
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Direction 5.1
Elwin fuyait l'horreur en s'attachant à la fuyarde...
... il allait pouvoir sortir de là... dans quel état ? ... mais l'essentiel était de quitter les lieux !
... il allait pouvoir sortir de là... dans quel état ? ... mais l'essentiel était de quitter les lieux !
Métajeu a écrit :En avant vers le 5.1. !
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