[Warhammer - Chapitre 4.1] Un nouveau départ

[Iris]

A l'auberge

Apparemment le bouclier plaisait aux guerriers... c'était une bonne chose ! ... dommage qu'il n'ait pas porté chance à Sigurd...


Dans la boutique de l'apothicaire

D'après mes connaissances, le poison qui a été utilisé pour tuer les gardes était du cyanure.... rapide, puissant et assez difficile à détecter dans de la nourriture, et par ailleurs assez rare, c'est un produit originaire des pays du sud.

" Rare ?... Vous avez une idée de la manière dont il aurait pu être importé à Delberz ? ..."

Bon, dans l'absolu, Jill ne cherchait pas à connaître l'étendue du réseau des gens tatoués d'une main rouge sur le coeur, mais on ne s'en portait jamais plus mal d'avoir quelques infos de plus...

Quant au poison qui a tué votre ami, ajouta l'apothicaire à l'adresse plus particulière de Jill, il s'agit d'un mélange de venin de vipère et d'araignée géante venimeuse. Ces deux poisons sont assez communs, les vipères ne manquent pas dans l'Empire, et on trouve des spécimens d'araignées géantes dans les profondeurs de la Drakwald. En revanche, le mélange démontre une recherche d'efficacité particulière, puisque chacun des poisons est potentiellement mortel en lui même. Nous avons clairement à faire à une personne qui souhaite ne laisser aucune chance à ses victimes.

" Comment pourrait-on se fournir ? ... Qui pourrait vendre les bases de ces poisons ? ... Par ailleurs, les mélanger, les conserver ou les utiliser, requiert-il un savoir-faire particulièrement rare ? Un laboratoire ou je ne sais pas...? En clair : si le tueur a fabriqué ce poison lui-même, comment a-t-il pu apprendre ? Et comment pourrait-il se fournir ? J'imagine que les revendeur de venin d'araignée géante venimeuse de la Drakwald ne courent pas les rues ? ... Donc en retrouvant le revendeur, on doit pouvoir remonter jusqu'au client ? "

L'apothicaire venait de finir son explication sur les poisons lorsqu'il fit signe à un jeune homme qui venait d'entrer dans la boutique.

"Ha, vous venez chercher l'onguent dont nous avions parlé je présume, patrouilleur." L'homme disparut quelques instants dans son arrière boutique où devait se trouver son matériel et revint avec un petit pot. "Tenez, appliquez le sur la blessure matin et soir pendant trois jours, cela préviendra toute complication."

En y réfléchissant, Jill se souvint qu'elle avait déjà vu ce jeune homme, c'était le patrouilleur rural à qui elle avait fait son rapport en arrivant à Delberz.

Poliment, Jill se contenta d'un simple : "Bonjour" pour marquer qu'elle avait reconnu le patrouilleur rural, mais à part ça, là, de suite, elle n'avait pas de raison particulière d'entamer une conversation avec lui. Elle espérait seulement avoir une piste pour retrouver des revendeurs de poisons...

[Eoin Mac Aoidh]

C'était bien surprenant, en effet, de les retrouver. Erwin aurait pensé qu'ils soient partis, à la recherche d'autre chose, peut-être pour la formation de la sorcière ? En tout cas, il salua le sigmarite avec le respect du, il en avait vu plus d'un se battre comme des incarnations vivantes du Dieu au Marteau, et il ne voulait de toutes façons par risquer de se faire brûler pour quelque chose d'aussi trivial. Il hocha la tête envers le Nain, des alliés fidèles, et rancuniers aussi. Quand à Jill... Il ne savait pas trop comment prendre la chose, mais un hochement de tête ne coûtait rien, surtout qu'elle l'avait salué. En revanche, aucun signe vers l'autre homme, aucune raison d'en faire un, et le cavalier l'ignora donc totalement.
Le patrouilleur prit le pot, et de sa voix grave, cassée, à peine plus forte qu'un murmure :

"Merci. S'il était possible aussi d'avoir quelques remèdes pour mon cheval, on ne sait jamais ce qu'il peut attraper dans ces forêts..."

Plutôt grand, tout en noir, avec son visage et sa chevelure masqués par l'ombre de son large feutre, il était impressionnant. Sa main gantée glissa jusque dans la gibecière à son côté, révélant la maille brillante, seule touche de couleur avec la crosse de bois de son pistolet à la hanche gauche, la poignée de son épée longue très simple. A peine voyait-on le bout de son menton, la trace d'une cicatrice qui remontait dans l'obscurité. Il pouvait même peut-être faire penser à un disciple des Sombres Puissances...

[Iris]

Dans les jours suivants, le jeune homme apprit que la sorcière était impliquée dans l'enquête visant à élucider une série de meurtre commis en ville (ce qui ne relevait donc pas de la juridiction des patrouilleurs, mais de la garde). Puis elle était venue et avait requis l'assistance de ses collègues de la fluviale pour se rendre à la ferme des Marir, une ruine située dans les environs de Delberz.

La sorcière était rentrée la veille, avec ses compagnons (un initié de Sigmar et une autre femme particulièrement belle), ainsi que les patrouilleurs fluviaux et un prisonnier (qui avait été remis à la garde). Les récits qu'avaient fait le chef de patrouille ne tarissait pas d'éloge sur l'initié et la sorcière céleste, qui avait semblaient-ils menés l'opération avec efficacité.

Une silhouette fine, pas très grande, yeux bleus, teint clair, cheveux plutôt blonds tirés en chignon strict orné de quelques petites tresses qui aidaient avec les épingles et autres accessoires à faire tenir l'ensemble durablement. Ses bottes de voyage avaient été cirées et brossées et cirées, jusqu'à prendre un bel aspect souple et légèrement brillant. Elle portait en outre une tunique ajustée, ceinture de qualité convenable permettant d'y accrocher dague et petites sacoches contenant effets personnels et / ou composantes de sort. Pantalons ajustés, dans les bottes. Un long châle d'assez belle laine, tombant en jolis plis, drapés sur les épaules, et maintenus par une broche signalant son appartenance au collège de magie céleste. Les couleurs portées étaient dans les tons bruns / fauve / gris / noir, et les seules notes vives étaient ponctuellement des points de broderies bleutés aux bords du châle, et bien sûr la broche.

Le patrouilleur n'était pas un bavard et se contentait apparemment du strict minimum en matière de conventions sociales... Ce dont Jill déduisit que la conversation entre eux allait se limiter à ce salut courtois de base et ... que l'homme, tout sinistre et impressionnant qu'il soit (malgré un score nul en Intimidation ou en Sociabilité et donc en présence ! ) allait de nouveau disparaître et vaquer à ses occupations...


... à ce stade, s'il ne manifestait pas un intérêt quelconque pour Jill et / ou ses investigations, ce n'était pas la sorcière, concentrée sur son enquête qui se lancerait dans le bavardage...

[DukeTogo]

Hmmm! Kharas attendait un peu de pouvoir en placer une pour obtenir de l'apothicaire de l'herbe à pipe. Humant l'herbe comme un spécialiste qu'il n'était pas, il se fiait à l'expression du détaillant pour faire son choix.

Regardant le type qui venait d'entrer :

"Patrrrouilleurrr?
Dites donc, l'ami, est-ce que votre garrrnison ou vos trrroupes ont rrréglé le cas de la bande de dégénérrrés qui ont trrransforrrmé le rrrelais de "L'homme à la capuche" en garrrconnièrrre de marrrâtrre?
J'ai ouie dirrre que bien que les fautifs aient été châtiés, c'te engeance sévissait encorrre dans la rrrégion..."

HRP :
Avant d'écrire ça, j'ai vérifié les pages précédentes. Personne ne m'a dit que vous (Jill, Tancrède, etc.) étiez sur le coup de l'auberge, or c'est une de mes infos d'intro donné par le DM! Reste à supposer qu'en tant que patrouilleur, Erwin connaisse un peu le sujet

[Eoin Mac Aoidh]

Erwin tourna la tête vers le nain, enfin on pouvait le supposer en voyant le chapeau pivoter de façon sinistre. Mais le barbu dut tendre l'oreille pour l'entendre, comme tous.

"Remerciez mademoiselle. On pourchasse ce qu'il reste."

Il avait désigné Jill d'un léger mouvement de... chapeau, mais sa voix était restée neutre, terne. Oui, c'était courant depuis toujours, et encore plus maintenant, avec cette corruption qui s'étendait sur le Vieux Monde. Inconsciemment, sa main gauche remonta jusque dans l'ombre, frottant machinalement sa cicatrice.

[DukeTogo]

"Ah."

Autant parler à une porte de prison, songea le nain. Aussi causant qu'engageant...

Kharas paya son du et sorti de l'échoppe pour attendre dehors. Alors, il aviserait.

[Gobsama]

Arriver chez l’apothicaire, Tancrède l’écoute ainsi que les questions de Jill
Il en ajoute une concernant le mélange de venins :
Auriez-vous un antidote à ce type de mélange… il se pourrait que nos investigations nous poussent à être confronté de nouveau à l’empoisonneur et s’il y a un moyen de neutraliser rapidement le poison cela pourrait sauver des vies en cas de blessures…

Se tournant vers le nouvel arrivant il le salue le en retour ....

Bonjour à vous patrouilleur

.... avant de se souvenir d’un détail qui le fait s'adresser à lui à nouveau:

Pardonnez-moi de vous importuner, mais avez-vous des nouvelles de l’un de vos collègues de la garde fluvial du nom de Gustav, il a été grièvement blessé il y a deux nuits de ça en accomplissant courageusement son devoir et je me demandais s’il récupérait convenablement ?

Description de Tancrède :
Tancrède a hérité de la forte carrure de son père bucheron .Grand et large d’épaules, il semble de prime abord mieux tailler pour les champs de bataille que pour la prêtrise.
Son crâne lice et rasé de près laisse parfaitement voir son visages aux traits nets et pas dénué de charme. Sa mâchoire carrée se prolonge par un coup épais et musculeux atour duquel un petit pendentif en forme de marteau est passé. Cependant, ce qui marque le plus dans son visage est son regard franc et direct mais emprunt d’une étrange douceur et au fond de ses yeux gris brille la lueur d’une vive curiosité.
Son corps semble peut adapter à des tâches fines et il se dégage de lui une certaine maladresse.
Il porte une robe cléricale au ton rouge et blanc sur laquelle apparaît le motif de la comète à deux queues dans les tons or.
A sa ceinture pend un lourd marteau de guerre. Et dans son dos est accroché un bouclier de forme circulaire, et fait entièrement de métal orné d'une tête de bœuf noire sur un fond bleu.

[Eoin Mac Aoidh]

Tiens, le nain semblait vexé... Pourtant c'était la stricte vérité. Cela faisait longtemps déjà qu'Erwin était aussi taciturne, depuis que ses cris d'horreur et de guerre avaient détruit sa voix et l'avaient rendu presque inaudible.
Le sigmarite s'adresse ensuite à lui. Gustav, ce nom ne lui disait rien. Garde fluviale et patrouilleurs se mêlaient peu, et le jeune homme encore moins que les autres. A quoi servait de s'attacher à quelqu'un qui serait mort le lendemain, dans le meilleur des cas ?

"Aucune nouvelle mon frère. Voyez plutôt au temple de Shallya ou à ses baraquements."

Toutefois, si la blessure était si grave, peu de chances qu'il soit encore en vie, Morr l'aurait sûrement déjà emporté...

[Gobsama]

"Aucune nouvelle mon frère. Voyez plutôt au temple de Shallya ou à ses baraquements."

Ne se formalisant nullement de la réponse un brin lapidaire du patrouiller Tancrède lui sourit avant de lui répondre

"Merci pour ces informations, j'essaierais de passer lui rendre visite si j'en trouve le temps"
Puis il ajouta
"Ah et une dernière chose si vous avez encore un instant pour moi, quel est l'état des routes entré ici et Altdorf . Avez-vous des conseils pour y voyager en toute sécurité ?"

[Eoin Mac Aoidh]

Un sourire sinistre ourla les lèvres du patrouilleur sous son chapeau.

"Je ne connais pas leur état récent. Mais le plus sûr serait de voyager avec une armée, ou au moins quelqu'un qui puisse éclairer la route, qui les connaisse."

Erwin les accompagnerait bien, pour le coup. Qu'ils retournent à Altdorf lui semblait normal, car après tout c'était le centre de l'Empire. Et ca le ferait voyager, peut-être même irait-il voir sa famille qui était sur la route. Mais il n'oserait jamais le leur demander, même s'il avait le profil... Même son supérieur devrait normalement accepter la demande d'un prêtre de Sigmar.