[TdF] Les Aversin - La reconnaissance d'un père

[DukeTogo]

A supprimer, svp, double post :p

[Angarad]

- Les fruits inconnus... Il est vrai que je ne sais pas comment celui-ci se nomme, nous n'en avons pas chez nous. Comme vous le dites vous-même, j'aime être agréablement surprise. Cela me met toujours dans de bonnes dispositions.

Astrid tendit la main et prit le carré de soie, lui adressa un sourire.

- Merci, Enguerrand. C'est très aimable à vous.

Elle essuya la commissure de ses lèvres et termina l'agrume, puis se rinça les doigts dans le bol prévu à cet effet, puis se cala à nouveau confortablement dans le fauteuil et le regarda.

- Mais vous n'avez pas répondu à ma question. Une visite royale ou quelque chose de plus quelconque ?

[DukeTogo]

"Ah? Oui, c'est vrai... Où donc ai-je la tête?"

Le regard d'Enguerrand alternait entre ces yeux verts et le carré de soie dont il attendait la destination finale.
(rendu? posé sur la table? autre?)

"Il s'agit bien d'une visite de la maison royale. Voyez-vous, notre pays est lié depuis des années au roi targaryen Daeron II. Vous n'etes surement pas sans savoir qu'il a pris pour épouse une Martell. L'on disait que l'alliance serait définitivement scellé quand le roi donnerait sa soeur Daenerys à notre prince régnant, Maron Martell.
En attendant, Dorne ne fait pas complètement réellement partie du royaume même si notre population ne nourrit aucune envie de belligérance contre le dragon targaryen.
Mais tout les projets d'unions n'arrivent pas toujours à leur terme. Le Roi a un opposant féroce en la personne du bâtard Daemon Feunoyr, lui aussi fils d'Aegon IV dit l'Indigne, mais mis au monde par une fille du peuple. Les fidèles de Daemon crachent sur la légitimité de Daeron II en prétendant qu'il serait lui aussi un bâtard, concu par le frère d'Aegon dans le lit de la reine. Peut-être que la délégation royale vient dans notre pays pour finaliser cette alliance et renforcer l'influence de Daeron II.

Je suis en train de collecter autant d'informations que possible pour apprendre tout ce qu'il y'a à savoir sur les membres de cette délégation, jusqu'au moindre détail.

En tant que maison majeure de Dorne, nous serons également visités. Il y'aura dans ces événements futurs des occasions de créer des alliances... qui seront fructueuses et enrichissantes si l'on sait reconnaitre le bon camp et s'en rendre indispensable...
D'ailleurs, le testament prononcé par mon père sera bientôt connu du Prince Maron Martell et je serais très prochainement amené à le revoir. Ce sera l'opportunité qu'il perçoive que la maison Aversin entend prendre un nouvel essor.
Enfin... comme vous le voyez, il y'a de quoi exercer votre engouement pour les jeux politiques. En l'occurrence, on parle d'un degré d'excellence et d'enjeux à grande échelle.

Astrid, j'aimerais vous inviter aux débats qui auront lieu.

Vous l'avez déjà entendu tout à l'heure : je ne suis pas mon père... Et en fait, je ne suis pas mon demi-frère non plus.
Je crois en votre intelligence, je crois en votre perspicacité.

Ce que j'ignore encore, c'est votre capacité à travailler de concert.
Nous sommes différents. Je ne mords pas... Ce qui ne m'empêche pas d'avoir beaucoup d'appétit.
Pour cela, nul besoin d'être un géant. D'ailleurs, je n'aimerais pas en être un car tôt ou tard, les créatures qui le craignent finissent par s'allier pour l'occire...

D'une façon générale, je me garde bien d'avoir des ennemis : ce sont des créatures qui avancent cachés que l'homme se fabriquent souvent lui-même.
Je préfère rechercher des terrains convergents, qui laisse chacun satisfait durablement.
De mon point de vue, donner pour recevoir est fort utile dans le long terme et soumettre par la force fini par se réveler contre-productif.

Que dit votre flair de chasseresse?
Suis-je un ennemi ou un allié pertinent qui parle vrai quand il vous dit : "mon succès sera le votre"?

[Angarad]

La jeune femme joue distraitement avec le fin mouchoir, passant et repassant ses doigts au milieu de l'étoffe soyeuse. Elle semble perdue dans ses pensées mais écoute avec une grande attention ce que lui dit son beau-frère. L'enjeu est de taille. Pourtant, ce n'est pas ce qui l'impression. Non, le danger est ailleurs, dans ce qui pourrait être perçue comme de l'ingérence du Nord dans les affaires méridionales.

En même temps...
En même temps, qui pouvait penser qu'une illustre inconnue, mariée à un bâtard et fille cadette d'une famille vassale, aurait une quelconque influence sur la politique du sud.
Sans doute pas les grands de ce monde. Et puis elle était très douée pour se faire passer pour plus bête qu'elle ne l'était vraiment.

Le discours d'Enguerrand sur ses qualités intellectuelles laissa à Astrid un goût mitigé.
Il lui prêtait vraiment beaucoup de qualités. Peut-être un peu trop pour quelqu'un qui ne la connaissait pas douze heures auparavant.

- Si vous me parlez de la sorte, c'est que vous avez un tant soit peu idée de la réponse, je pense. Mes paroles ne sont que des mots, rien de concret, de fiable. La seule manière d'être sûr, c'est le baptême du feu, n'est-ce pas ?

[DukeTogo]

Le fils Aversin la regarda intensément. Pour la première fois, Astrid avait l'espace d'un maigre instant transformée son expression d'assurance souveraine en un soupçon d'hésitation.
Enguerrand avait assez joué la proie sous les griffes de la belle louve, il était temps de lui montrer le reflet de son âme tout comme il était temps de souffler sur les braises de l'orgueil de la chasseresse...

"Etre sur... comment pourrais-je l'être si vous même ne l'êtes pas vous-même?
Je vais vous dire qui je vois assise devant moi:
Une femme qui tient tête à son mari.
Une femme qui tient tête à un seigneur qui n'est rien moins qu'un allié de son propre père.
Une femme qui tient tête au futur lord, qui n'ignore rien du trouble savant qu'elle suscite, tant par sa nature bien faite que son maniement du verbe, tout en rappelant que ses crocs sont acérées.
Une telle femme possède selon moi assez de force et de sang-froid pour jouer dans la cour des grands.

Enguerrand repris de plus belle à un rythme soutenu et affirmé, sa voix montant d'un ton dégageait une assurance surprenante pour un homme de son âge.

Maintenant, entendez mon point de vue que je vous livre sans détour :
Croyez-vous que Lysanor puisse m'être d'une quelconque utilité en présence de fortes personnalités?
Croyez-vous que mon ventripotent mestre puisse faire sensation auprès d'une délégation royale?
Et notre capitaine des garnisons, à t'il fière allure?
Non. Trois fois non.
A l'instant où nous parlons, Siegwulf doit être partagé entre l'envie de démonter le château brique par brique et vous serrez dans ses bras, vous promettant de repartir dans le Nord, là où la franche virilité suffit pour trouver sa place.
D'ailleurs, je gage qu'un seul mot de vous et vous repartiriez aussitôt... Mais j'ai besoin de lui. Tout comme j'ai besoin de vous.

Votre seule présence à vous deux suffit à faire montre que la maison Aversin dispose d'alliances qui dépassent les frontières.
Nos visiteurs n'ont pas besoin de savoir qu'il n'y a pas, encore à ce jour, une telle proximité entre les Aversin et les Karstark.
De même, le fait pour moi de ne pas me tenir seul durant les banquets contribuera à faire passer un futur orphelin désoeuvré pour un homme plein de ressources qui va déjà de l'avant.

En me hâtant d'informer le prince de Dorme que j'ai l'honneur de remplacer mon père comme banneret loyal, je prétends arriver à l'intéresser suffisamment pour qu'il voit en moi un conseillé avisé.
Puis, si cette délégation royale m'identifie comme un proche du prince, mon rayonnement ne serait-il pas plus grand?
Quand on dispose de suffisamment d'aplomb, on peut convaincre et paraitre ce que l'on est pas, où ce que l'on va devenir. Et de l'aplomb, vous n'en manquez pas selon moi.

Vous m'avez dit aimer la politique. Je veux vous rappeler une règle essentielle: la politique consiste avant tout à bien s'entourer et à fidéliser cet entourage pour ne pas le voir se retourner contre vous.

L'homme qui me suit comme mon ombre était un vaurien et une brute auquel on aurait pas prêté son chien quand je l'ai rencontré il y'a des années. J'ai identifié chez lui des qualités réelles car j'ai vu que nous pouvions nous rendre mutuellement de grands services.
Il m'a déjà sauvé la vie, agit pour mon compte quand je le lui demande et je lui procure la considération et des privilèges que son atroce apparence lui avait interdit.
C'est déjà de la politique. Peut-on dire que je le manipule? Non, car je sais être reconnaissant.

Je vous l'ai dit plus tôt, se faire des alliés est moins facile que de se faire des ennemis. J'ai besoin d'alliés et dispose de peu de temps pour en trouver.
Or, vous êtes là, dotée de cette âme fière et de ce visage qui capture la lumière et je ne devrais pas miser sur l'avantage qu'il y'aurait à vous avoir à mes cotés?
Devrais-je accueillir une importante délégation, seul, dans un fauteuil en bois, avec une pleurnicheuse comme faire-valoir?

Le temps m'est compté. Et c'est pourquoi je vous explique en toute sincérité ma vision de ce pourrait être, de comment je peux me créer, et nous créer, des opportunités sociales.
Ce faisant, ainsi que je vous l'ai dit : mon succès sera aussi le votre.
Car à moins que mes oreilles me trompent, vous aspirez à un destin qui ne se résume pas à être une mère aimante et une épouse docile, une cadette qui se contente des restes.

Et n'oubliez pas une chose : le souverain des Sept royaumes est autant le souverain de votre pays que du mien. Qui sait de quoi demain sera fait? Si à travers vous, le Roi reconnait les Karstark comme une maison allié de premier ordre, je doute que vous demeuriez celle à qui on ne demande pas son avis.
A cet égard, nous sommes plus semblables que vous ne l'imaginez, j'ai juste cesser de jouer à l'enfant fort longtemps avant vous."

Enguerrand avait conscience que beaucoup de femmes ordinaires pourraient s'empourprer et être choqué de se voir ainsi assener des vérités dérangeantes.
Mais il espérait qu'Astrid était telle qu'il la voyait : tout sauf ordinaire, et pas seulement pour son potentiel d'attractivité.
Dans ces propos, il n'essayait pas de la flatter, il la considérait réellement capable d'être une aide précieuse en politique.
Bien sur, il faudra se mettre au diapason et il faudra qu'elle apprenne à lui faire confiance.
Enguerrand jouait le tout pour tout mais se voulait confiant en estimant qu'on ne lui avait jamais parlé de la sorte.
Prétendant ne pas être un géant, il n'en était pas moins charismatique et étonnant.

C'était un des talents du jeune Lord : transformer une simple conversation en une rencontre unique dans laquelle les frileux battaient en retraite et les visionnaires entrevoyaient tout l'intérêt de partager le chemin de cet homme surprenant.

[Angarad]

Astrid se mit à rire puis leva sa coupe pour saluer son interlocuteur.

- J'aime beaucoup discuter avec vous, Enguerrand. C'est stimulant et surprenant. Mais je ne perds pas mon calme aussi facilement, et pour un motif tel que vous me le présentez, surtout quand il s'agit de la vérité.

Elle prit une gorgée de vin et essuya sa bouche avec le carré de soie obligeamment prêté.

- Oui, je tiens tête aux gens quand j'estime qu'ils ont tort et moi raison, ou tout simplement parce que je sais que c'est ce qu'il faut que je fasse. La preuve : si je ne l'avais pas fait, vous ne m'auriez sans doute considérée que comme une jolie coquille vide qu'il aurait été amusant de mettre dans votre lit ou qu'il convenait d'utiliser pour avoir un moyen de pression sur cet incontrôlable frère. Mais quand je le fais, c'est que je suis du bon côté du manche.

Elle se tourna vers Enguerrand et le regarda bien en face, ses yeux verts pétillants d'intérêt.

- Mon époux a toujours cherché l'approbation du père. Le mien, puis sans doute le vôtre. Pas moi. Je ne recherche que l'approbation des gens dont j'estime qu'ils en vaillent la peine. En valez-vous la peine ? Oui, je ne serais pas en train de vous parler si ce n'était pas le cas. Maintenant, est-ce que votre proposition m'intéresse ? Bien sûr. Il faudrait être stupide pour penser le contraire et je ne suis pas stupide.

Astrid rejeta la boucle flamboyante qui s'était échappée de sa coiffure, appuya son épaule contre le dossier du fauteuil.

- A mon tour de vous parler sans détour, voulez-vous ? Vous avez besoin d'alliés et vous n'en faites pas mystère. Vous savez déjà que vous pouvez compter sur votre frère après votre conversation de cet après-midi. Ce n'est peut-être pas le plus brillant des stratèges mais c'est en tout cas le plus fidèle des hommes. Nous sommes en train de discuter et vous essayez de déterminer si je suis fiable et désireuse de vous épauler. Non, en fait vous voulez que je vous le dise parce que pour vous, je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. Juste ?
Alors si vous avez besoin de mon esprit autant que de ma plastique pour impressionner vos invités, je puis les mettre à votre disposition. Je ne me contenterai pas d'un second rôle, vous le savez, je le sais. J'ai les moyens d'obtenir ce que je veux, vous le savez, je le sais. Nous sommes semblables sur de nombreux points, en effet. Mais je n'ai jamais été une enfant, même quand j'en étais une.

Elle porta le verre à sa bouche ourlée d'écarlate et prit le temps de boire une gorgée de vin avant de continuer.

- Alors mettons un agenda sur pied et planifions les réunions de travail nécessaires à votre projet. Nous verrons déjà si nous sommes capables de travailler de concert. Non ?

[DukeTogo]

Enguerrand laissa Astrid terminer jusqu'à la dernière note, il la regardait avec calme et une certaine satisfaction dans les yeux puis répondit :

"C'est par-fait. Commençons demain alors, avant que le soleil ne soit au zénith.

Il me reste deux précisions à vous formuler avant que nous ne prenions congé :

Je n'ai jamais rien trouver d'amusant, à part pendant mes premiers émois, à mettre une coquille vide bien incapable d'initiative, dans mon lit. Je suis plus exigeant que cela.
Quand à croire à l'avance qu'une personne soit une coquille vide, ce n'est pas quelque chose que je pratique : tout le monde à un talent ou est capable d'en acquérir. Le bon artisan sait qu'un marteau sert à construire, alors qu'on l'envisage souvent comme un outil blessant. Evidemment, plus je découvre de talents et de potentiels chez une personne, le plus je suis ravi. Gratitude pour votre intervention de tout à l'heure, également destinée à ce que je l'entende.

Ensuite, je vous invite à considérer qu'il n'est pas si important d'avoir raison ou d'avoir tort sur tel ou tel sujet. Parfois, des désaccords entrainent des fâcheries très regrettables. Et les fâcheries, vous l'avez compris, je les laisse volontiers à d"autre. Pour faire simple, concéder chez son interlocuteur qu'il a raison sur un sujet dont il fait grand cas, équivaut à exprimer un "oui". Et un "oui", quand il s'adresse aux désirs profonds d'une personne, est un engrais fertile pour obtenir un "oui" volontairement donné en retour..."

Enguerrand avait conclu sa phrase d'un imperceptible sourire, à peine visible par un pincement aux commissures des lèvres.

"Vous le voyez, même si je pensais que vous vous trompez et que cela ne dessert pas mes propres souhaits, je n'ai nul désir de me fâcher avec vous."

Après ces mots prononcés d'un ton bas fort amical, Enguerrand joignit calmement les mains en croisant les doigts.

Galant, il attendra qu'Astrid manifeste son désir de clore la conversation, selon son bon vouloir, par le verbe ou le geste, pour se lever après elle.

[Angarad]

- J'ai dit que j'aimais la stratégie et la politique, Enguerrand. Là, vous me parlez de diplomatie, ajoute-t-elle avec un sourire désarmant. Mais je veux bien faire un effort... pour vous.

Astrid se leva et glissa le mouchoir de soie dans la manche de sa robe, lissa l'étoffe avec précaution.

- Il est heureux que vous ne désiriez pas vous fâcher avec moi. Je vous trouve intéressant.

Elle lui adressa un sourire et glissa la boucle fauve derrière son oreille délicatement ourlée, attendant qu'il se lève à son tour, puis prit en sa compagnie la direction des quartiers d'habitation.

- Hé bien bonne nuit, mon cher. A demain matin dans ce cas.

[DukeTogo]

"Politique, diplomatie, rhétorique... Peut importe l'exactitude de la sémantique, quand la mise en application dépasse la promesse."

Et d'ajouter en se levant avec Astrid : "Je me réjouis d'avance de vous voir à l'oeuvre."

Voyant dans ses gestes qu'elle entreprend de conserver le mouchoir de soie, il l'interroge en souriant :

"N'en préféreriez vous pas un qui ne soit pas fraichement clairsemé de gouttelettes de vin?
D'autant que je ne voudrais pas non plus une méprise de mon impétueux demi-frère, qui m'a semblé déjà fort contrarié..."

Les mots étaient prononcés avec calme, légèreté et sans une once d'insistance.
...
Alors qu'ils se dirigent à peine vers la sortie, Enguerrand lui fit un signe de patience, fit demi-tour prestement vers la porte restée entrouverte qui était l'accès des serviteurs vers la grande salle d'honneur, dans le but de s'assurer que personne ne les espionnait. Puis il revint vers elle, appréciant visiblement le geste délicat d'Astrid -faussement négligé, d'après lui- qui lui permettait de contempler une dernière fois sa nuque exquise.

"Je vous prie de m'excuser de ce bref abandon. L'espionnage est malheureusement monnaie courante dans nos pays, sachez-le."

L'accompagnant, il ouvrit la grande double porte du hall. Le fond de l'air était frais et doux, sans commune mesure avec les nuits glacial du Nord.

S'arrêtant : "Mille mercis pour votre charmante compagnie. La polysémie donne un bouquet délicieux au vin."

Enguerrand supposait que la louve du Nord pouvait ne pas connaitre le sens de ce mot, définition qu'elle pourrait obtenir auprès du mestre.

HRP : Tout comme Angarad ne va pas chercher la définition tout de suite Perso, je l'ai découvert aujourd'hui...

Si elle interroge Enguerrand à ce sujet, il répondra d'un sourire taquin, signe qu'il ne dit pas tout : "Considérez que c'est un arôme qui complexifie l'expérience du palais".
...

"Bonne nuit également, très chère. A demain."
...
Astrid n'aura pas besoin de se retourner, certaine qu'Enguerrand ne la quitte pas des yeux tandis qu'elle parcoure la trentaine de mètres qui la sépare de la porte derrière laquelle se trouve l'escalier qui mène aux appartements de l'étage.

HRP :
Attention : si vous cliquez, vous êtes obligés de lancer la vidéo (supportez la pub de 15 sec.) et de MONTER le son. = http://www.lacoccinelle.net/243844.html
Si vous ne pouvez pas le faire, attendez d'être à la maison !
Enjoy as I do, folks, and put a smile on your face ^^ : le texte est tellement de circonstances
Merci Angarad pour cette conversation de dingues ! Je vois trop le truc qui concluerait un épisode de la série

Pleased to meet you, hope you guess my name
Enchanté de vous connaître, j'espère que vous devinez mon nom
But what's puzzling you, is the nature of my game
Mais ce qui vous intrigue, c'est de comprendre en quoi consiste mon jeu

[darkbaron]

La soirée était donc bien avancée : après ce dîner et ces conversations, tout le monde allait-il se coucher afin de trouver le sommeil ?
Astrid rejoignait-elle son époux dans leur lit conjugal temporaire afin de se réconcilier sur l'oreiller avec ce dernier ?
Siegwulf boudait-il ou essayait-il simplement de dormir, toujours fâché par l'attitude d'Astrid et la conversation avec la Vérole ?
La Vérole se décidait-il à son tour à rejoindre sa couche ou préférait-il trouver le sommeil dans les bras d'une femme ?
Et quid d'Enguerrand ? Allait-il rêver de rouquines nordiques ? Tant de questions...