OdE - 5.1 - Entourés de murs

[Obsidian]

"Arzhel, calme-toi... S'il te plaît. Laisse Garn tranquille et je répondrais à toutes tes questions. Si tu veux quitter la ville, il est la seule personne qui pourra t'aider."

"Je t'ai dis avoir traversé les brumes déjà, c'était avec lui, et c'est uniquement grâce à lui que j'en suis ressortie. Seul, tu ne pourras rien faire et tu finiras comme les villageois.
Maintenant, laisse-le et je répondrai à tes questions."

Je suis très calme, ce qui n'est pas forcément le cas de ton ami lame. Cherches tu donc à mourir ou es tu simplement stupide ? Que croyais tu faire toute à l'heure ? Il aurait pu te trancher la tête sans que tu ne puisses avoir la moindre réaction ! La cicatrice qu'il t'a laissé te permettra de t'en rappeler ... Maintenant range son épée dans son fourreau, repose là à côté de la mienne et donne moi son épée courte... Et prends là par la lame, je te prie.

L'assassin attendit que la jeune femme lui obéisse, attrapa l'épée puis réaffirma la pression métallique sur la gorge de Garn.

"N'oublie surtout pas que tu n'es pas armé, que ton interlocuteur connait les lames et qu'il n'aura aucun scrupule à t'ôter la vie. Maintenant retournes-toi et enlève ta tunique de chevalier."

Arzhel relâcha sa pression et recula précautionneusement vers les deux épées au sol. Son poignard et l'épée courte étaient toujours pointées vers Garn. Lorsque celui-ci se retourna, l'assassin observa ses yeux afin de savoir si celui-ci s'était enfin calmé.

"Maelys, réponds à mes questions maintenant"

[Maëlys]

Une fois de plus, elle dut obéir aux quatre volontés d'Arzhel. La chose la répugnait quasiment mais elle n'avait pas le choix si elle voulait quitter la ville. Garn était un de ses seuls moyens pour atteindre l'archipel des Cendres, elle doutait tellement de pouvoir le chemin seul surtout dans le climat actuel.

Une fois qu'elle lui donna la lame, elle s'écarta de lui avant de lui répondre :

"Je savais très bien ce que je faisais, si il avait voulu me tuer il n'aurait pas hésité et aurait sinon appelé d'autres Lames. Et très calme laisse moi douter ..."

Puis elle s'approcha doucement de Garn en contournant largement Arzhel, en continuant à claudiquer. En sentant le regard d'Arzehl sur son épaule, elle ajouta :

"Je ne suis pas armée, laisse moi aller près de lui."

Une fois à côté de lui, elle posa sa main sur son bras puis lui lâcha dans un souffle :

"Garn, calme-toi, on va s'en sortir..."

Puis elle se retourna vers Arzhel qui tendait ses deux armes :

"C'est bon, tu peux les abaisser, on ne va pas t'attaquer sans armes."

Elle attendit qu'il baisse ses armes avant de continuer :

"Pour répondre à tes ... questions si agréablement posées. On s'est rencontré un peu avant Ard-Amrach, il partait vers le Nord tout comme moi et on a partagé la même caravane jusqu'à Lendach. Là-bas.." Elle frissonna un instant avant de poursuivre "La ville a été attaquée par une horde de féondas, il m'a aidé à quitter la ville puis m'a guidé ensuite dans les brumes, m'évitant de me perdre..."
Elle fit une pause puis continua :
"On est arrivé ensuite ici, prisonniers dès que la révolte a eu lieu. Tout ce qu'on veut, c'est reprendre notre chemin. Pour le relique, je n'en sais pas plus..."

[Obsidian]

"Si je n'avais pas été calme, ton ami serait mort. Il provient de nul part, habillé comme ceux qui veulent raser cette cité et arme hors fourreau. Tu sembles le connaitre et pourtant celui-ci te bât comme une esclave. Comment aurais tu souhaité que je réagisse ? Il ne me semble pas non plus dans son état normal..."

Arzhel commençait à perdre patience. Le ton de sa voix montrait une exaspération grandissante. Il rangea la dague avec laquelle il avait menacé Garn dans son fourreau et garda son épée courte en main. Mais il se positionnait toujours de manière à ce que la rouquine ou le chevalier lame ne puissent atteindre les épées au sol sans encombre. A n'en pas douter, son attitude et son maintien révélait qu'il n'était pas le colporteur qu'il prétendait être.


"Tu dis bien le connaitre et visiblement celui-ci t'a déjà sauver la peau ? Alors pourquoi diable est il dans les troupes du temple alors que tu es au sein des habitants de Deh'ad ? C'est ton ami et il t'aurait caché la présence d'un des objets les plus saints qui soit, dans la cité de Deh'ad ? Tu avoueras que j'ai des raisons d'être méfiant..."

[Avrock]

Humilié et toujours sous l'emprise des brumes, Garn lance un regard mauvais Arzhel.

Maëlys s'était approché de lui et lui avait murmuré de se calmer, elle avait posé ses mains sur son bras.
Le jeune homme tourne alors la tête, et pose un regard interrogateur sur sa compagne de route. La soif de sang est toujours là, mais ébranlée par la présence de la jeune femme. Bloqué, ne pouvant agir et la présence de Maëlys forcent le sigire a se calmer un peu.

Il répond à l'assassin, tendu et pourtant dédaigneux :
"- C'est une histoire trop longue et complexe pour un simple d'esprit comme toi.
Sache que ce qui ce passe ici, ce sont les limbes elles-mêmes qui sont venues nous rendre visite. "

Il se relève tout en parlant. Il enlève son harnais puis son tabar. Il envoie ce dernier roulé en boule à la figure d'Arzhel.

[Maëlys]

En voyant Garn se calmer, Maëlys se détendit quelques peu.
Elle se décala légèrement pour regarder Arzhel, mais également cacher la partie de son visage tuméfié à Garn, tout en gardant la main posée sur son bras, s'imaginant quelques instants que c'était sa présence qui l'avait apaisé.

Alors qu'il enlève son tabard, elle ne peut s'empêcher de lancer un regard à Arzhel. Sait-il au moins un instant ce qu'il fait ?

Puis elle lui dit :

"Maintenant que tu as ce que tu veux, tu n'as plus qu'à quitter la ville. Tu vas nous laisser une arme quand même?"

[Obsidian]

"- C'est une histoire trop longue et complexe pour un simple d'esprit comme toi.
Sache que ce qui ce passe ici, ce sont les limbes elles-mêmes qui sont venues nous rendre visite. "

Arzhel attrapa la tunique au vol.

"Le simple d'esprit vous remercie ex-chevalier lame. Maintenant que tu n'as plus ta tenue d'apparat, tu es dans la même situation délicate que tous les citoyens de Deh'ad. Ne m'en veux pas mais je garde ce bout de tissu au cas où."

Il glissa le tabard dans sa besace de voyage.

"Maintenant j'ai eu suffisamment de jugeote pour tenir en respect l'élite guerrière du temple avec un simple couteau. Laisse moi donc le soin de décider si ton histoire est trop compliquée ou pas. Pour ce qui est des limbes, depuis le temps que je leur envoie des visiteurs, il était normal qu'elles viennent un jour frapper à ma porte... Visiblement tu n'étais pas là pour châtier de modestes hérétiques. Parle moi de ta mission. Sait on jamais peut être t'ai je mal jugé. En tout cas, tu ne me sembles pas dans ton état normal."

"Maintenant que tu as ce que tu veux, tu n'as plus qu'à quitter la ville. Tu vas nous laisser une arme quand même?"

"Pour que ton ami lame décide finalement de te trancher la tête ? Je ne suis pas certain que cela soit une bonne idée et que tu ai bien conscience de la situation. Je n'ai pas non plus l'intention de vous libérer avant de comprendre ce qu'il se passe. Je ne suis pas fou et je ne souhaites pas avoir une phalange de lames à mes trousses. Nous ne changeons pas le plan Maelys. Le brouillard ne permet pas de sortir de la ville en surface. Notre seule chance est de trouver une voie souterraine. On continue donc l'investigation et ton ami à la langue bien pendue nous accompagne. Il nous racontera son histoire en route. Je ne souhaites pas l'attacher, charge à toi de le calmer et que tout se passe bien."

Il ramassa les deux épées et passa les ceintures en bandoulière.

"Éclaircissons la situation. Je verrais ensuite si je vous rend ce petit jouet. Passez devant. En route !"

Le ton d'Arzhel était devenu autoritaire et glacial. Il montrait toute la froideur calculatrice et matérielle de sa vraie personnalité d'assassin.

"Nous en étions où cher chevalier lame ? Quel est ton nom ? Et surtout que faisais tu avec les armées du temple ?"

[Avrock]

Lorsque l'assassin attrape le vêtement jeté à hauteur du visage, Garn utilise cette légère distraction pour s'accroupir et se jeter sur ce dernier avec pour but de les faire tomber au sol tout les deux puis de lui faire ravaler ses dents.

[Iris]

Succession de jet pour le TOUR 1

• Diversion / Feinte
  • Perception d'Arzhel = Raison 2 + Perception 3 + D10 (7) = 12
  • Discrétion Garn = Empathie 2 + Discrétion 0 + D10 (7) = 9 (+2 vu l'obscurité)
• Attaques - compte tenu de la situation, je suis tentée de considérer que les actions sont simultanées, mais d'ajouter la rapidité à l'attaque, ne pas compter en dégât mais en marge pour estimer qui peut tenter quoi. Bref un tour de "tout en même temps pour voir qui prend le dessus" (si c'est le cas) ou s'il faut lancer un vrai combat.
  • Garn fonce : Attaque à main nue - Combat (5) + Combativité (4) + D10 (9) = 18 + Rapidité 6 +Potentiel (1) = 7 = 25 vs. défense 11. MARGE 14
  • Arzhel rétorque : Contre-attaque - Combat (5) + Combativité (5) + D10 (5) = 15 + Rapidité 10 = 25 vs. défense 10-1 = 9. MARGE 16.

Mise à l'épreuve de la passion de Garn : D10(9). Pas besoin de foncer sur Arzhel en bavant, Garn combat normalement.

Garn tente le tout pour le tout plutôt que de répondre aux questions de l'assassin... mais ce faisant, il fait face à un adversaire qui est bien mieux entraîné que lui à ce jeu et l'autre réagit assez vite pour limiter l'avantage du Sigire / Lame dépouillée. [Pas de TOUR zéro]

Tout se joue à peu de chose, les deux hommes agissent simultanément. Garn réussit une très belle action et parvient à se rapprocher d'Arzhel et réduire l'avantage de celui-ci... Mais ce dernier garde tout de même l'avantage et l'empêche de le saisir. Cette action désespérée et passablement folle permet de pratiquement rétablir l'équilibre.


Désormais, le combat peut commencer en bonne et due forme, avec initiative etc.

Soit vous discutez (mais entre trois personnes qui sont à l'état de symptôme + contexte). Je vois difficilement comment Garn pourra éviter de tuer Arzhel s'il en a l'occasion et réciproquement... Maëlys souhaite-t-elle s'interposer et mourir en héroïne romantique ? ...

[Iris]

Alors que la ville était en proie à la dévastation la plus extravagante, un certain Kevan, érudit et spécialiste en feondas qui était venu à Deh'ad dans l'idée fixe de se procurer un ouvrage de la bibliothèque interdite, avait vu avec désolation les bâtiments s'effondrer. D'autres se seraient faits une raison et auraient pu songer à sauver leur vie, d'une manière ou d'une autre... à moins qu'à demi-fou, ils se fussent intéressés aux transformations d'une partie des Lames en monstre de cauchemar ... ou encore qu'ils ne se soient dirigés vers le titan de l'Aergerwin...


... mais lui était du genre obstiné et obsessionnel...


... il dévala la pente du cratère de débris et gravats à la recherche des miettes de la bibliothèque pour trouver... UN LIVRE... SON LIVRE... sans bien sûr se soucier de comment il remonterait ou de cet étrange brouillard qui se répandait et allait finir par dégouliner dans le cratère...


Et c'est ainsi qu'il aboutit brutalement... au milieu du début d'une confrontation brutale impliquant :

• une rouquine esquintée, en larmes, en noir façon saboteur / éclaireur
• un civil menaçant
• un guerrier à demi dévêtu et désarmé (alors qu'il faisait tout de même bien frais en dépit des incendies !)

[Wolfen]

Kevan n'acceptait pas cette idée. Il n'était pas préparé à cette créature, et il ne pouvait même pas prendre le temps de l'étudier, c'était du gâchis.
Pour le moment il n'avait que des données sommaires, taille, poids, facteur d'éradication... Il lui manquait un outil, heureusement il savait qu'il était ici... Ici dans ce trou... Encore un paramètre qui allait complexifier l'équation, comment allait il pouvoir mettre la main sur son livre? Il avait été impuissant devant l'effondrement, et depuis tout s'enchaînait.

"Ok Kevan réfléchit...
1- descendre
2- trouver ton livre
3- étudier la créature
4- si les évents étudiés apportent plus de 50% de chances de la vaincre...la vaincre
5- si non, trouver un moyen de partir"

Kevan se lance donc dans le trou, sécurisant sa descente avec une corde, la fenêtre dont il dispose n'est pas très large, il n'y a pas de temps à perdre.
Mais dès son arrivée en bas un facteur supplémentaire doit être pris en compte, une nouvelle perte de temps.
"1- descendre
2- éliminer les paramètres non attendus..."

Il tombe en effet nez à nez avec trois personnes qui ne devraient pas être là, dans ce genre de situation seul des fous seraient encore ici.

Main sur la garde de son épée, mais sans pour autant dégainer, il jauge les inconnus. Son regard vide se pose sur chacun d'eux. Taille, poids, blessures, signes ostentatoires... Chaque élément est passé au crible... Et finalement, de cette voix monocorde et glaciale qui le caractérise...

"Vous battre en un tel moment est d'une contre productivité totale. Faites cela à mains nues et donnez vos armes à des gens qui veulent s'en sortir."

Il temporisa quelques secondes
"Il n'y a qu'une chose utile dans ce trou, et ça n'est aucun d'entre vous, si vous voulez vivre cherchez et montrez moi chaque livre que vous trouvez, sinon ne touchez à rien. Notre temps à tous est compté, bientôt le brouillard recouvrira tout, et on ne pourra plus sortir d'ici."

Il se mît à chercher, il n'avait pas de temps à perdre, mais il gardait un œil sur les deux hommes, il ne leur permettrait pas de le retarder.