OdE - Chap. 6.1 - Séquelles et vestiges

[Maëlys]

Tout s'était déroulé en l'espace de quelques secondes. Elle se voyait encore en train de débiter sa phrase lorsqu'Alisius avait donné l'ordre de reprendre le chemin, amenant à plus tard la pause.
Puis quelques lieues plus loin, alors que la marche ne pouvait se faire autrement qu'en file indienne des flèches commencèrent littéralement à pleuvoir au dessus d'eux. Tout s'emballa et l'espace de quelques minutes toutes pensées quittèrent l'esprit de Maëlys pour ne laisser qu'une seule directive : vivre.

Emboîtant la course effrénée, elle avait trouvée refuge dans l'usine magientiste qui finalement ne semblait pas si cachée que ça, ni inconnue qui plus est. A peine étaient-ils entrés qu'un grondement suivi d'un éboulement avait condamné l'entrée.
Tout aussi rapidement que l'attaque avait commencé, ils s'étaient retrouvés enfermés dans un boyau avec juste quelques lumières. Instinctivement, le regard de la rouquine s'était porté sur Erwan afin de savoir si il était là puis sur ses compagnons. Finalement, il ne manquait qu'Alisius, celui qui fermait la marche ainsi que son cheval et l'animal de bât.

En proie à la panique, sa seule réaction avait été de se rapprocher d'Erwan en crachant à voix basse d'un ton rageur :

"Je croyais que cet endroit n'était pas connu ! Finalement c'est peut-être pas si désert que ça !"

Mais à peine avait-elle terminé sa phrase qu'elle posa sa main sur le bras de son amour perdu, déclarant d'une voix désolée :

"Excuse-moi... J'ai l'impression par moment d'avoir vécu assez de choses pour une vie.. Tu n'as rien ?
Finalement, ce n'est peut-être pas une mauvaise chose qu'ils soient là , dit-elle en désignant du regard les autres, nous n'en serions peut-être pas sorti sinon.
Viens, il faut y aller, on va tâcher de trouver une sortie."

[Wolfen]

Kevan avait attendu un temps que chacun reprenne ses esprits. Certains l'avaient rejoins, d'autres pas encore. Ils en avaient profité pour attraper les deux chevaux, loin sans mal. Ces derniers étaient appeurés, et comment leur en vouloir.

Finalement, après 15 minutes, il décida d'avancer. Les grincements de la structurent ne lui donnaient pas envie de passer plus de temps ici, et il voulait en découvrir plus sur ces lieux. Ils s'avancerent donc dans un boyau. La lueur de la lampe éclairait l'endroit tant bien que mal, générant des ombres fantomatiques sur les murs. Les parois était faites de métal et de roche, mais au moins le sol était plus stable et les grincements moins présents. L'espace suffisait à faire passer les chevaux les uns derrière les autres, cela éviterait d'avoir à les abandonner...

Ils débouchèrent après quelques minutes sur une salle assez grande. La faible lueur de la lampe ne suffisait pas à en éclairer le mur opposé. On y discernait des tables et des chaises, ainsi qu'un tas de brics et de brocs de ci de là. Kevan repéra immédiatement trois nébulaires portatifs posés sur la table la plus proche, ainsi que des cartouches de flux.
Il alla voir si elles fonctionnaient encore. Le système était grippé, mais il n'aurait pas de mal à l'activer. Il comptabilisa X cartouches de flux minéral, de 10 cl chacunes.
Il en utilisa une pour chaque nébulaire, et mis les autres dans son sac. Finalement, il activa ces derniers. Chacun émit une lueur bleutée, caractéristique des nébulaires fonctionnant au flux minéral. La lumière diffuse cumulée des quatre lampes offrit une meilleure vue de la salle. Cette dernière devait faire dans les 50 mètres carré, les murs étaient en fer. Ce dernier avait passablement vécu, et on pouvait discerner quelques portes. Il y avait là de quoi se reposer, mais Kevan ne voulait pas. Pas encore.
Il éteignit sa lampe à huile, avec les nébulaires on aurait de la lumière pour un bon moment, pas besoin de consommer l'huile.

Il en pris un pour lui et laissa les autres sur la table.

"Servez vous, n'essayez pas de les éteindre par contre... Ou alors amusez vous à ça loin de moi."

Kevan fit un tour complet de la pièce. Nombre de portes, sur quoi elles donnaient au premier coups d'œil. Il regarda s'il trouvait autre chose que les nébulaires et les cartouches... Des écrits peut être...

Il fit durer le tour pour observer les réactions d'Erwan, et attendrait que ce dernier prenne une chaise... Quand cela serait fait, il irait...l'interroger.

[Iris]

Erwan était choqué et parlait pour lui-même et un peu Maëlys si elle était attentive :

" Normalement personne n'aurait dû nous attendre ici, notre mission était secrète... Nous avions pourtant parlé à voix basse hier soir...et tu ne savais pas où c'était... il n'y avait qu'Alisius et moi... Ou alors nous aurions été trahi à Fionnfuar et suivis tout ce temps ? ça expliquerait l'attaque que nous avons subie... Mais pourquoi nous piéger à l'intérieur ? J'aurais pensé qu'on voudrait plutôt prendre ce qui s'y trouve... ?"


Bref, il marmonnait et n'avait pas l'air de savoir que penser de la situation. Il récupéra tant bien que mal les deux chevaux, cherchant à les calmer et les ramener, espérant avoir un moyen de les sauver, n'ayant pas le cœur à les abandonner, enterrés vivants, condamnés à mourir lentement d'une mort affreuse.


Dans la grande salle où s'installa Kevan il prit place et sortit de quoi manger et boire, pour reprendre des forces avant la suite de l'exploration.

[Wolfen]

Iris, tu ne m'as pas indiqué le nombre de cartouches trouvées (j'en utilise 3 pour les nébulaires, et le reste se retrouve dans mon sac). A voir aussi la salle, est-elle close avec 1 sortie ou y a t il d'autres sorties (j'ai indiqué que je jetais un coup d'oeil par chaque sortie voir si ça donne sur un couloir ou une pièce). En attendant je lance quand même mes questions pour ne pas y passe trop de temps, et j'avais déjà récupéré les chevaux

Erwan s'était assis, et Maëlys à coté de lui. Kevan put donc s'atteler à sa tache. Il avança calmement, comme à son habitude, et s'assit en face de lui. Il n'aimait pas ce qu'il allait faire, c'était la première fois depuis longtemps qu'il passait autant de temps avec du monde, et ça altérait son jugement. Il ne voulait faire du mal ni à Erwan ni à Maëlys, mais ces questions en feraient certainement...

Il regarda Erwan, il avait son regard vide si habituel, mais calme, résigné, il fallait en passer par là...

"Erwan, il serait temps de nous dire tout ce que tu sais. Il demeure bien trop d'inconnues, et on a été volontairement piégé ici. Aussi, je vais te poser des questions, et j'attends de toi que tu y répondes honnêtement. Crois moi, aujourd'hui il vaut mieux que ce soit moi qui pose les questions plutôt qu'un autre, et il sera important que tes réponses convainquent tout le monde que tu n'es pour rien là dedans... Maëlys, je te déconseille d'intervenir pour le moment, pour lui comme pour toi, j'ai prêté serment sur mon honneur, soit tu crois en moi soit..."

Il regarda Arzhel en évoquant l'autre, il savait que si Erwan n'était pas convainquant... Lui s'occuperait de la suite...

"Je vais commencer par présenter tout ce que beaucoup ont déjà compris normalement. Comme je l'ai dit nous avons été volontairement piégé ici."

"Les tirs sur le chemin étaient là pour nous faire peur, nous forcer à rentrer dans l'usine. Si on avait voulu nous empêcher d'entrer l'éboulement aurait du lieu depuis les hauteurs sur le chemin, pas sur la porte. En chemin on n'avait aucune chance."

"Alisius était juste derrière nous avec son cheval, on a eu le temps de passer puis de prendre l'éboulement. Ce dernier a été déclenché, donc si on avait voulu nous tuer on serait mort avant. Si on avait voulu tous nous enfermer on y serait tous. Alisius n'est pas là, c'est volontaire. Et qu'on ne me dise pas qu'il a put tomber de la falaise. Un cheval est tombé, celui de bat, pas d'autre, et on n'a entendu aucun cris, d'Alisius ou du cheval."

"Voilà les premiers éléments, donc Erwan, tu vas commencer par nous dire depuis quand tu connaissais Alisius et l'autre personne qui était avec vous. Et tu vas nous décrire avec un maximum de détails l'attaque que vous aviez subi avant d'arriver au village."

Je vais placer toutes mes questions, mais je laisse bien Erwan répondre entre chaque. Il y a une suite logique dans ma tête, autant gagner du temps. Pourras tu me confirmer qu'on a enttendu quand Alisius a dit à Erwan qu'il avait tout déballé à Maëlys, j'ai un doute mais par défaut je pense que oui.

"Erwan, peux tu me dire exactement ce que tu sais de la mission, qui vous l'a confiée, et surtout qui en connaissait le contenu."


"Vous aviez dût préparer votre voyage, connaissiez vous la présence du village?"


"Votre mission était supposée secrète, pour autant vous avez accepté qu'on vienne alors que vous auriez put partir en pleine nuit et nous laisser au village. Là on a put vous suivre et par dessus tout tu as put parler de la mission à Maëlys sans réelles réprimandes, pourquoi? Vous ne pouviez pas vous y prendre plus mal pour garder cette mission secrète."


"Dans le village, tu sais parfaitement que quelque chose d'anormal a eu lieu... Tu n'as rien, dit, Alisius non plus, pour autant t'en a t il parlé?"


"Parlons un peut plus de ce village, il était impossible que ces personnes ne sachent pas pour l'usine, nous sommes bien trop proches du village. De même, que deux Réformés ne s'étonnent pas de ce qui a eu lieu hier soir ça peut passer, qu'un village entier ne s'en étonne pas plus que ça beaucoup moins, ce qui a eu lieu n'était pas une simple brise, on l'a tous parfaitement senti de même que ses effets... Je ne parle pas non plus du prêtre qui serait formé par son prédécesseur, et de l'absence d'un chef dans le village alors qu'Alisius devait aller le chercher... Alisius connaissait le village ou pas? Y a t il un seul élément qui pourrait te laisser penser que oui?"

Voilà, il y aura d'autres questions en fonction des retours, ça donne la base pour commencer. Il n'y a pas d'agressivité dans les questions.

[Avrock]

Garn n'a que peu d'attention pour ce pourquoi il était coincé ici. Il l'est et c'est la seule chose a savoir pour l'instant.
Il profite que Kevan s'occupe de interrogatoire pour vaquer a d'autres occupations. Il part trouver un coin sombre de la pièce et s'installe aussi confortablement que possible, assis le dos contre le mur. Il laisse l’effervescence du monde de coté et essaie de se détendre. La nuit ne fut pas de tout repos comme a chaque fois depuis qu'il a récupéré la relique. Il cherche a se reposer, puis a sonder les limbes.

Il effleure la relique cherchant a la faire réagir. Il la provoque délibérément...
** Alors ma mignonne, comment vas-tu ? Sens-tu ta fin approcher ? Le magientiste m'a affirmer avoir un autre moyen pour te détruire. Quelque chose que l'on va trouver ici... Je te trouve bien silencieuse. N'as tu rien a dire ? Aucun de tes petits camarades ne rode dans les parages. C'est triste, on aurait put l'inviter a la fête... **

Il est clair que je joue a fond sur l’obsession de Garn pour avoir des informations sur le lieux ou l'on est et surtout s'il y a des 'choses' par ici... Il semble que la relique prend un malin plaisir a envenimer la situation ou a s'exciter en cas de danger du porteur. On va jouer la dessus pour l'attaquer et avoir des infos.

[Obsidian]

Arzhel avait suivi l'érudit Reizhite jusque dans la grande salle et avait fait le tour de cette dernière en même temps que lui. Lorsque Kevan lui proposa un nébulaire portable, il s'en saisit, non sans une certaine appréhension face à cet objet inconnu.

"Qu'est ce que c'est que cette chose ? C'est ce que les magientistes appellent un nébulaire ?"

Comprenant que cette chose n'était rien d'autre qu'une torche améliorée, il continua son tour de la salle. Cet endroit lui faisait penser au système d'irrigation souterrain qu'il y avait autour d'expiation. Si ce bâtiment avait une quelconque utilité, il devait aussi avoir des réseaux, quelque soit la technologie employée. Il chercha donc un peu partout des traces de tuyauteries qu'il pourrait éventuellement suivre. Une fois cette inspection des murs et plafonds effectuée, il s'intéressa ensuite aux autres structures et matériels présents dans la pièce.

Une fois Erwan installé et puisque Kevan lui avait expliqué son plan, il arrêta ses investigations, alla chercher une chaise et s'installa quelques mètres en retrait de la conversation, dans la pénombre, sans un mot. Très rapidement, trouvant le temps long, il sortit son couteau et commença à jouer avec, tout en regardant l'interrogatoire improvisé.

[Maëlys]

Lorsqu'Arzhel s'énerva, Maëlys lui décocha un regard mauvais :

"Ravale tes commentaires Arzhel, ce n'est pas en s'énervant à tout va que tu vas faire avancer les choses. Si tu n'avais pas envie de suivre, libre à toi de quitter la route plus tôt comme tu sais si bien le faire. Tu aurais dû même te rendre à Expiation directement en gentil chien !"

Elle avait lâché ses paroles sans trop réfléchir, plus sur le coup de la colère qu'autre chose. Elle le défia ensuite du regard puis rabattit le sien, reprenant ses mots avec Erwan à voix plus faible.


.....

La suite ce soir je crains

[Obsidian]

Je suis arrivé un peu plus loin que toi mais là je me vois dans l'obligation de faire un petit flash-back

"Mesure tes paroles petite rousse si tu tiens à ta langue. Je peux t'assurer que c'est très douloureux. Tu ne voudrais quand même pas que je décore ce beau visage d'un sourire de l'ange ? Les chiens mordent souvent la main qui les agace...

A mes yeux tu ne vaut pas mieux que ces pauvres petites entraineuses que l'on trouve dans les bas-fonds d'Osta-Baille, juste bonne à se rallier à un protecteur de passage lorsque la situation le nécessite. Tu aurais pu au moins avoir un mot d'excuse pour ton protecteur de Deh'ad, Garn, lorsque tu as failli nous abandonner tout à l'heure. Dire que j'ai failli stupidement tuer un élu pour toi dans cet enfer. Un instant j'ai été berné par ta fragilité mais à présent ta vie m'importe peu. Cela n'est plus toi que je suit ici, ne l'oublie pas. J'ai une dette envers Kevan et je dois également me racheter du comportement que j'ai eu à l'encontre de Garn. Seul m'intéresse cette vie que je dois et l'avenir de l'objet.

Tu parles de mon comportement mais si nous avions eu un peu plus à cœur de défendre notre honneur, nous ne serions pas dans cette situation. La plupart des personnes qui sont ici, le sont à cause de toi et de tes choix irraisonnés. Maintenant, fais comme à ton habitude lorsqu'il y a des problèmes, laisse gérer les autres, tais toi et reste bien sagement avec ton servant du moment..."

Je rappelle qu'à ce moment là, j'avais toujours mon couteau de planqué. Au moindre mouvement agressif d'Erwan, j'utilise donc une de mes manœuvres... Pas envie de me faire embrocher

[Iris]

"Erwan, il serait temps de nous dire tout ce que tu sais. Il demeure bien trop d'inconnues, et on a été volontairement piégé ici. Aussi, je vais te poser des questions, et j'attends de toi que tu y répondes honnêtement. Crois moi, aujourd'hui il vaut mieux que ce soit moi qui pose les questions plutôt qu'un autre, et il sera important que tes réponses convainquent tout le monde que tu n'es pour rien là dedans... Maëlys, je te déconseille d'intervenir pour le moment, pour lui comme pour toi, j'ai prêté serment sur mon honneur, soit tu crois en moi soit..."

Pas spécialement emballé à l'idée de répondre à un interrogatoire, Erwan avait au moins le bon sens de voir que le rapport de force n'était pas du tout en sa faveur et que les types avaient tout de même en partie l'air de criminels.

"Voilà les premiers éléments, donc Erwan, tu vas commencer par nous dire depuis quand tu connaissais Alisius et l'autre personne qui était avec vous. Et tu vas nous décrire avec un maximum de détails l'attaque que vous aviez subi avant d'arriver au village."

Erwan garda le silence pendant l'exposé de Kevan sur la situation, avec l'air assez malheureux, mal à l'aise, ... et des raisons de craindre que ça dérapes. Prudemment il commença à répondre :

" Je connais Alisius et mon camarade défunt depuis Fionnfuar, nous avons été rassemblés pour cette mission. C'était la première fois que nous avions à travailler ensemble, mais c'est assez courant dans le chaos actuel. "

" Concernant l'attaque avant d'arriver au village, il n'y a pas grand chose à en dire. C'était dans la forêt, un passage encaissé et sombre, beaucoup de végétation, l'endroit idéal pour une embuscade. Notre camarade ouvrait la voie, je suivais avec le cheval de bât, et Alisius fermait la marche. Tout s'est passé très vite. Deux flèches l'ont blessé mortellement, moi-même, j'ai eu de la chance, et je n'ai pas attendu, j'ai lancé mes chevaux au galop, et suis parti aussi vite que possible sous une pluie de flèches... puis tout s'est très vite arrêté. J'ai rattrapé tant bien que mal le cheval qui portait désormais un cadavre et Alisius est arrivé peu après. Il a arraché les flèches du corps de notre camarade et m'a aidé à bander sommairement mes plaies, après quoi nous avons chevauché au plus vite vers le village. Je n'ai pas eu le temps de voir nos assaillants. "

"Erwan, peux tu me dire exactement ce que tu sais de la mission, qui vous l'a confiée, et surtout qui en connaissait le contenu."

[

Pourras tu me confirmer qu'on a entendu quand Alisius a dit à Erwan qu'il avait tout déballé à Maëlys, j'ai un doute mais par défaut je pense que oui.

OUI

" La mission nous a été confiée par les autorités de Fionnfuar, un capitaine de l'armée réformée nous a donné les détails. A part nous, j'ignore qui en connaissait le contenu. On nous avait ordonné de garder le secret et d'être discret eu égard à la nature sensible de l'affaire."

"Vous aviez dût préparer votre voyage, connaissiez vous la présence du village?"

" Oui. Elle était sur la carte qui a été confiée à Alisius. "

"Votre mission était supposée secrète, pour autant vous avez accepté qu'on vienne alors que vous auriez put partir en pleine nuit et nous laisser au village. Là on a pu vous suivre et par dessus tout tu as put parler de la mission à Maëlys sans réelles réprimandes, pourquoi? Vous ne pouviez pas vous y prendre plus mal pour garder cette mission secrète."

" Euh... eh bien... Je pensais ne pas avoir parlé si fort que ça à Maëlys, j'ignorais qu'Alisius avait entendu... Et je suis bien conscient que ça ne s'est pas bien passé du tout..."

Et il avait l'air d'un bleu qui culpabilisait pas mal.

"Dans le village, tu sais parfaitement que quelque chose d'anormal a eu lieu... Tu n'as rien, dit, Alisius non plus, pour autant t'en a t il parlé?"

" C'est à dire... Je ne savais pas trop quoi penser... Et toujours pas d'ailleurs... Un miracle ?... Le prêtre était-il un élu ?... Mais vous non plus vous n'avez rien dit ! "

Non mais, d'abord !!

"Parlons un peut plus de ce village, il était impossible que ces personnes ne sachent pas pour l'usine, nous sommes bien trop proches du village. De même, que deux Réformés ne s'étonnent pas de ce qui a eu lieu hier soir ça peut passer, qu'un village entier ne s'en étonne pas plus que ça beaucoup moins, ce qui a eu lieu n'était pas une simple brise, on l'a tous parfaitement senti de même que ses effets... Je ne parle pas non plus du prêtre qui serait formé par son prédécesseur, et de l'absence d'un chef dans le village alors qu'Alisius devait aller le chercher... Alisius connaissait le village ou pas? Y a t il un seul élément qui pourrait te laisser penser que oui?"

" Je sais bien que c'est bizarre... Je pensais que l'usine était plus loin pour ma part... Je suppose qu'Alisius... enfin, je n'en sais rien... Il avait l'air de bien connaître la région, nous n'avons jamais eu besoin d'aide pour nous orienter dans les montagnes. Mais il n'était pas très causant... à un moment il a vaguement dit qu'il avait combattu près de la frontière de Reizh, mais c'était il y a longtemps..."

Je vous donne déjà ça pour vous débloquer, je m'occuperais des reliques parlantes et autres fourmis féondes plus tard !

[Wolfen]

" Concernant l'attaque avant d'arriver au village, .......... après quoi nous avons chevauché au plus vite vers le village. Je n'ai pas eu le temps de voir nos assaillants. "

"Voilà un premier problème. Quand on monte une embuscade pour piller on ne tire pas à tout va, on tire pour tuer. Votre camarade avait été mortellement touché, toi tu as eu plus de chance, mais Alisius n'a rien eu, hors, vu le nombre de tirs, une flèche pour chacun était la bonne méthode à adopter. Tu as lancé ton cheval au galop, en traînant en plus le cheval de bat. Si Alisius avait suivit au galop il ne serait pas arrivé peu après il aurait été là tout le temps. Là il a évité la pluie de flèches... C'est exactement le même problème que ce que nous avons vécu il y a quelques minutes... Te souviens tu par hazard de l'empennage des flèches quand vous avez été attaqués dans al forêt? Il est assez louche d'avoir voulu les enlever d'un mort aussi vite... Et au passage, quelqu'un a en mémoire celles qu'on vient de se prendre?"

Petit travail de mémoire, même si vu la situation quand on était sous le feu, se souvenir de ça relève du miracle.

" Euh... eh bien... Je pensais ne pas avoir parlé si fort que ça à Maëlys, j'ignorais qu'Alisius avait entendu... Et je suis bien conscient que ça ne s'est pas bien passé du tout..."


"Il n'a rien dit, hors en telles circonstance il aurait dût vous faire partir de nuit, et te passer un réel savon..."


"C'est à dire... Je ne savais pas trop quoi penser... Et toujours pas d'ailleurs... Un miracle ?... Le prêtre était-il un élu ?... Mais vous non plus vous n'avez rien dit ! "

"Nous ne nous étonnons pas de ce que nous connaissons, voilà tout..."


"Je sais bien que c'est bizarre.........de Reizh, mais c'était il y a longtemps..."

"Encore des choses louches... Que ce vétéran ait été dans le coin par le passé est une chose, mais arriver à se repérer après autant de temps en est une autre. Et s'il était si bon pour se diriger, il ne pouvait ignorer de par la carte que le village et l'usine seraient si proches."

J'ai coupé ses réponses pour ne pas surcharger le message

"Ok, on va aborder quelques points en plus. Qu'est ce qui vous a été demandé de faire ici? Juste du repérage?"


"Qui était ce capitaine qui vous a donné les éléments de la mission, tu as son nom?"