OdE - Chroniques d'Helefrt 1.2 - Dans les clairières

[Avrock]

Garn, avant d'entrer, se déshabille complétement. Par expérience, il savait que des vêtements mouillés et froid gardent ce froid et pompent en plus la chaleur de celui qui les porte. Par instinct de conservation, il prend Nelvéa dans ses bras afin de partager la chaleur de son corps.

Il lui murmure alors :
"- C'est bon, je n'ai rien. Et toi, ça va aller ?"

La fatigue l'assomme littéralement, et sans sa combativité naturelle, son besoin d'avancer, Garn se rendit compte qu'il serait sans doute au fond de l'eau avec Nelvéa à l'heure qu'il est.

[Iris]

Les deux tourtereaux qui avaient échappé on-ne-sait-comment à la mort à plusieurs reprises cette nuit pouvaient s'endormir, bercés par la pluie au dehors, nus, enlacés, épuisés...

... Et bientôt un brin courbaturés sans doute ? ...

... La pluie cessa au cours de la nuit et la forêt retrouva son calme. Plus de harde de sanglier-feonds... Une aube radieuse qui se levait sur une forêt majestueuse et d'une beauté enchanteresse...

... Et deux estomacs vides...

...

[Ellis]

Nelvéa sortit certainement de sa léthargie le lendemain dans vers les midi , avec la fatigue accumulée nulle doute que le sommeil fut profond en revanche l'estomac qui criait famine lui la sortit de son demi-coma.

Elle se reveilla dans les bras de Garn , aimant sa chaleur, sentant son coeur battre tranquillement. Elle decrispa les mains et lacha enfin son Ogham , bizzarement elle s'était dit hier que si elle le perdait elle ne serait pas morte des feondas mais de son père. Mais qu'elle idée stupide aussi , si elle était morte des feondas il n'en aurait cure qu'elle eusse perdu le dit objet.

Elle leva la tête et vu son chevalier qui par deux fois lui avait sauvé la vie , deux fois dans la meme situation également , la noyade. Elle déposa un doux baiser sur ses lèvres profitant qu'il n'était pas encore bien reveillé. Ce temps là lui paru une éternité.

[Avrock]

*Mmhhhh.... C'est doux, c'est agréable...* pensait Garn, toujours à moitié endormi lorsque la douce Nelvéa l'embrassait. Il se réveille lentement, courbaturé mais heureux d'être vivant. Il n'a que des souvenirs imprécis de la veille, mais se souvient de la trame de événements. Son estomac crie famine lui aussi.

Il apprécie le contact chaud de la peau de la jeune fille contre la sienne. Il lui murmure alors :
"- Comment te sens tu ?"

Il regarde alors le tas de vêtement humide dans un coin et s'étonne de ne pas voir ceux de sa compagne.

[Ellis]

Elle se blottit contre Garn.

" J ai mal partout je crois mais on est en vit pour l'instant ca va."

" Je... Merci..."

Elle éclata en sanglots entre la tristesse , la joie , la peur . Toutes ses émotions éclataient à présent.

[Avrock]

Garn ne s'attend pas à cela et ne sait pas vraiment comment réagir. Il se contente alors de parler doucement à Nelvéa pour la rassurer et la calmer, il caresse ses cheveux et sa tête, à la manière d'un parent avec son enfant :
"- C'est bon... C'est terminé... Nous sommes vivant..."

[Ellis]

" Je sais.. Je sais.. Je suis contente... Contente que tu sois venu me chercher. Et je m'en veux tellement , de t'avoir mis dans cette situation tout comme.. t'avoir dit que je ne t'aimais pas dans la clairière."

Elle réussit à se calmer un peu et reprit d'une voix tremblotante :

" J'avais peur et je me disais que Père ne comprendrait jamais. Maintenant je m'en fiche, tu as prouvé à tout le monde par deux fois que tu étais quelqu'un de bien , si il ne veut pas comprendre et bien je partirai mais je ne veux plus jamais te quitter. "

Elle le prit fortement dans ses bras, comme si elle ne voulait plus le lacher.

" J'avais si peur , ce Cairdre , il me repugnait mais j'essayais de penser à toi. Ils sont tous comme ça ou c'est toi qui est différent ? "

[Avrock]

"- Chacun est unique... Mais ce dogmatisme et ces manière s'étendent malheureusement à beaucoup de monde en Gwidre."

Loin de ne pas apprécier le contact avec Nelvéa, Garn commence à bouger et à se lever.
"- Nous devrions nous remettre en route, mais pour aller où ?"

Il enfile simplement ses vêtements et sa maille, il confie ce dont il peut se passer comme vêtements, comme son tabar noir et blanc, à Nelvéa lorsqu'il constate que la jeune fille n'a plus le moindre vêtement. Le contact est froid, humide et désagréable, mais on ne peut pas vraiment dire qu'il a le choix.
Il lie ses ceintures et remet ses fourreaux en place, puis sort hors de leur cachette.

Garn a-t-il toujours son épée longue où l'a-t-il perdu lors de sa visite au poisson ?
Je suppose que ses autres armes au fourreaux sont toujours là.

[Ellis]

" On peut directement revenir a Helfrt je pense , les Feondas je pense sortent principalement la nuit. Je pense qu'on peut être dans une relative sécurité. Si tu le souhaites on peut également voir si il y a des survivants. Même si je ne les apprecie pas je me rapelle ton regard hier soir. "

Nelvéa n'avait voulu que prendre le tabard de Garn , cela lui sufisait. Il pouvait garder ses vetements c'était plus pratique pour lui. Et si il fallait combattre pour une raison ou pour une autre avoir un combattant à l'aise était un avantage.

Pendant que Garn reflechissait sur la direction qu'il souhaite prendre c'est a dire verifier si tous les sigires étaient mort ou rentrer à Helfrt directement , nelvéa voulait regarder dans la flore environnante si il y avait des choses cosmétibles comme des baies qui pouvait au moins calmer le feu de l'estomac qui grandissait.

[Avrock]

"- Dans tout les cas il faudra que tu nous guide. J'ai beau avoir un sens de l'orientation correct, la course d'hier soir ne m'a pas permis de prendre mes repères. Nous pouvons retourner au camp des sigires, nous verrons alors s'il y a des survivants ou si nous trouvons quelques objets utiles, vêtements pour toi ou des vivres." *Et si l'Unique est avec nous, peut être un monture...* pense Garn.

Observant Nelvéa s'habiller, il s'approche d'elle et lui fait part de ses pensées en la voyant ainsi : " Ca te va plutôt bien..." Prenant son courage à deux mains, il réduit de plus en plus la distance et approche son visage du sien jusqu'à pouvoir l'embrasser. Le jeune sigire, par ses actions cherche à s'assurer qu'il n'a pas rêver, cherche à vérifier si tout ces sentiments sont bien réel.